Le trait constitutionnel, une bonne affaire pour qui

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Le traité constitutionnel, une bonne affaire pour
qui ?

• A loccasion du referendum sur le projet de
  traité  constitutionnel  européen,
  interrogeons-nous sur les rapports entre la
  France et le système européen et leur avenir

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Sommaire

• Introduction
• Les questions-clé
• Les limites actuelles du concept européen
• La France dans le monde
• Mettre lEurope à la bonne place
• Les conclusions
• Une démarche libre et citoyenne

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Introduction

• LEurope, exutoire des politiques nationaux. De
  leurophobie à leurolâtrie, pourquoi ?
• LEurope, objet des reclassements, des tactiques
  ou des stratégies de partis.
• LEurope, fraternité de rechange ? Le rendez-vous
  des égoïsmes nest pas la maison de lIdéal.
• Loin des Cassandre et des Dr. Coué, essayons
  davoir une vision calme et raisonnée, porteuse
  davenir.

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Les questions-clé

• Quelles sont les caractéristiques et les limites
  du concept européen ?
• La France dans le monde un problème de volonté
  politique
• Mettre lEurope à sa vraie place dans notre vie,
  construire une politique utile et équilibrée

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Les limites du concept européen

• Un concept surtout ethnique et géographique
• Blancs, mais pas ( tout à fait) Américains
• Toujours plus à lEst de lAtlantique vers
  lOural
• Une démocratie balbutiante
• Un Parlement bleu Europe
• Linégalité institutionnalisée ?
• Des parlementaires à la recherche de leurs
  mandants
•  Populaires  et  socialistes  européens, tous
  daccord ?
• Un Conseil critique de ses propres lois
• Oui à Bruxelles, non à la maison. Non à la
  maison, oui à Bruxelles
• Faites-moi peur ! Pour faire passer des mesures
  impopulaires
• Une commission de plus en plus prééminente
• Lappétit vient en mangeant vers lauto-saisine
  ?
• Représente-t-on les états, lintérêt général de
  lUE..ou sa vision personnelle ?
• La pratique du  qui ne dit mot, consent 
  vis-à-vis des Parlements des États
• Le libéralisme chrétien, religion officielle de
  lEurope ?
• Un esprit très  chrétien-démocrate 
• Guerre au service public, paix à ladministration
  libérale

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La France dans le monde

• La France a des responsabilités particulières
• Ce nest pas seulement lhexagone qui compte mais
  la culture française et latine au sens large
• La France a une idéologie spécifique, bien
  différente de celle qui inspire le projet de
  traité
• Comme le Royaume-Uni, elle assume un rôle mondial
  de puissance nucléaire et de membre permanent du
  Conseil de Sécurité.
• Lensemble de la France et des pays francophones
  et latins a un rôle à jouer pour léquilibre du
  monde
• Léquilibre économique et politique du monde
  passe par la diversité, louverture aux autres
  cultures, lhumanisme universel et le progrès
  social
• Le modèle démocratique américain démontre tous
  les jours davantage ses insuffisances et ses
  faiblesses. Il est antinomique des principes
  précédents.
• Le concept européen évolue vers un modèle
  américain  soft  illustré par la
   Constitution  et le fonctionnement actuel de
  lUE
• Que voulons-nous ?
• Suivre mécaniquement, au nom de la  construction
  européenne  et de la loi du nombre, un modèle
  dans lequel, majoritairement, nous nous
  reconnaissons de moins en moins et qui
  marginalise de plus en plus la France ?
• Garder notre libre arbitre, réfléchir à notre
  véritable intérêt, à celui des autres et de
  lhumanité et ne pas laisser larbre européen
  nous cacher la forêt du monde ?

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Mettre lEurope à sa vraie place

• Lespoir européen bilan et illusions
• Les ambiguïtés
• Les dérives et les dangers
• Pour une vraie politique française
• Voyons dans le détail

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Lespoir européen bilan et illusions

• LEurope, vite !
• Les jeunes ont besoin dun espoir
• Les plus âgés ne veulent pas dun retour du passé
• Les actifs veulent vivre dans de bonnes
  conditions
• Vrais acquis et mérites attribués
• La paix, oui quoique..
• Le développement économique et l euro oui bien
  sûr
• Démocratie il faudrait progresser
• Défense et paix extérieure des interrogations
• Droits fondamentaux rien de très
  révolutionnaire
• Europe sociale une priorité à découvrir
• Services publics une conception trop
  restrictive
• Laïcité on revient en arrière
• L Europe, championne des droits de lHomme ?
• La Charte des Droits fondamentaux déjà adoptée à
  Nice- est intégrée dans le traité proposé, mais
  sa portée est subordonnée aux autres dispositions
  dudit traité et restreinte au champ de compétence
  européen
• L adhésion à la Convention européenne de
  sauvegarde des Droits de lHomme reste
  facultative

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Les ambiguïtés

• Les équilibres instables
• Gullivers et Lilliputiens
• De lOuest à lEst
• Une Europe pour elle-même ou pour le monde ?
• Affirmer des objectifs sociaux,
  internationalistes, humanistes
• Ou  construire  pour construire
• Fédéralisme ou pas ?
• Oui, au niveau des modes de fonctionnement du
  système
• Non, par ce quil manque les équilibres présents
  dans un état fédéral et qui sont censés en
  corriger les défauts
• Encore faudrait-il démontrer les mérites peu
  évidents dun fédéralisme européen
• Constitution ou pas ?
• Au dire même de spécialistes du Droit
  constitutionnel, le traité proposé na rien à
  voir avec une Constitution. Le traité se propose
  en fait de    consolider  le fonctionnement
  actuel de ladministration européenne. Alors,
  pourquoi le présenter comme tel ?

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Les dérives et les dangers

• La fuite en avant
• La  construction européenne , une véritable
  obsession ?
• Ce nest pas la taille qui fait la durabilité
  dun édifice, cest son utilité et la solidité de
  ses fondations. Pensons à la Suisse (1291,
  alliance des 4 Cantons 1847, guerre fédérale !)
• La réaction prévisible des grands pays européens
• Les grands pays européens cherchent régulièrement
  à se libérer d entraves économiques ou autres.
• Il est de plus en plus vraisemblable quils
  créeront tôt ou tard un Directoire de fait.
• Les analyses françaises sur ce problème semblent
  faibles.
• Les situations acquises
• LUE a créé nombre de situations intéressantes
• Il est normal que les administratifs et les
  politiques européens vivent correctement
• mais il serait sain que lalignement avec les
  situations nationales reste un principe.
• Linfluence des lobbies
• Elle est de plus en plus évidente dans le
  proto-gouvernement européen.
• Les lobbies industriels et commerciaux cherchent
• à réduire les périmètres publics
• à réduire les coûts de main duvre donc à
  saligner sur les pays européens les plus
  libéraux

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Pour une politique proactive, en Europe et dans
le monde

• Faire partager à nos partenaires de lUE les
  principes républicains essentiels et la nécessité
  de prendre en compte le progrès social. Le
  concept européen actuel est utile mais il ne
  saurait être le point de passage définitif de la
  politique française.
• Développer nos liens avec les pays culturellement
  proches, en respectant leur identité et leurs
  intérêts la  francophonie  doit céder la
  place à une  latinité  ouverte mais exigeante
  dans ses rapports avec les autres options
  culturelles
• Investir dans linfluence culturelle et la
  coopération régionale à partir des territoires
  français tout en favorisant progressivement leur
  autonomie
• Réévaluer les politiques de défense, de
  développement économique, déducation,
  daménagement des territoires afin de les rendre
  plus pertinentes, mieux coordonnées et de mieux
  lutter contre le tout-libéral, européen ou pas.

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Conclusions

• Comme à dautres époques, lexistence dun marché
  et dune monnaie unique font leurs preuves et
  consolident la paix interne. L Europe  quon
  nous présente et quil faudrait continuer à
   construire  est-elle dès aujourdhui une
  nouvelle patrie apportant un plus démocratique,
  social et culturel ? A lévidence, non.
• La France na pas vocation à se laisser enfermer
  et brider dans la presquîle européenne. Elle
  doit bâtir avec ses partenaires francophones et
  latins du monde une véritable alternative
  sociale, culturelle, démocratique. Sans elle, qui
  proposera autre chose que des empires aux pieds
  dargent ?
• Il est impensable dimposer aux Français, à
  marches forcées et par la bande, une vision
  démocrate chrétienne, minoritaire chez nous. Même
  si bien des gens y ont objectivement intérêt,
  cette évolution tourne le dos aux idéaux, aux
  intérêts et à lhistoire de la France et dautres
  peuples européens.
• Les responsables de la coopérative européenne ne
  doivent pas se glisser dans le rôle dun
  gouvernement sans peuple ni légitimité profonde.
  Ils doivent rester dans leur fonction, celle de
  gestionnaires avisés, apportant aux coopérateurs
  une véritable valeur ajoutée. A terme, tout est
  possible mais la précipitation nest pas lamie
  de lEurope ni des Européens.

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Et maintenant, que faire ?

• Voter non
• Ce nest pas provoquer la fin du monde ni de
  lentente européenne
• Ce nest pas lexpression dun nationalisme
  étroit, cest celle du sens des responsabilités
  et du bon sens tout court
• Cest exprimer la volonté que le concept
  européen, sil doit un jour se concrétiser
  politiquement, repose sur des bases saines
• Le progrès social dabord et non le libéralisme
  avant tout
• Une vraie démocratie et non un fédéralisme bancal
• La promotion de la culture des pays membres et
  non leur assujettissement à des critères
  commerciaux et unilatéraux
• Penser positif
• Cest faire prévaloir dans lavenir les valeurs
  républicaines libre arbitre des citoyens et des
  peuples, laïcité, progrès social, universalité
  des races et humanisme
• Exiger que le monde politique français se
  préoccupe un peu moins du  paraître  et dune
  Europe-exutoire, davantage du  faire , des
  problèmes quotidiens des Français et de leur
  place dans le monde.
• Remettre les développements européens dans le
  droit chemin, celui de légalité, de lhumanisme
  et de la démocratie réelle.
• UNE CONSTITUTION NE PRÉCÈDE PAS UN PEUPLE, ELLE
  LINCARNE