Title: Cancer du sein
1Cancer du sein à un stade précoce
2 CANCER DU SEIN A UN STADE PRECOCE
Les praticiens de la Clinique Saint-Brice et du
Centre Hospitalier Léon Binet avec la
collaboration du Docteur BELLACHE vous invitent
Le JEUDI 24 MAI 2007 à 20 h 30
Salle Polyvalente du Centre Hospitalier Léon
Binet Avec laimable participation du Docteur
Eliane BERNARD (ADC 77)
I. Améliorer le dépistage II. Traitement
Dernières données. III. Améliorer la qualité de
vie des patientes pendant leur prise en charge.
III Améliorer la qualité de vie des patientes
pendant leur prise en charge
3Cancer du sein à un stade précoce
- Améliorer le dépistage
- Traitement Dernières données
- Améliorer la qualité de vie des patientes pendant
leur prise en charge - Mai 2007
4INCIDENCE DU CANCER DU SEIN Avec 41 845
nouveaux cas en 2000 en France
- Il se situe par sa fréquence au 1er rang de tous
les cancers. - Il représente 35,7 le lensemble des nouveaux
cas de cancers chez la femme. - Avec 11 637 décès par an il est au 1er rang des
décès par cancer chez la femme (20,2) et au 3ème
rang des décès par cancer hommes et femmes
ensemble après le cancer du poumon et du colon
rectum. - Le taux de mortalité standardisé est de 19,7.
5Dépistage en Seine et Marne
- Docteur Eliane BERNARD (ADC 77)
6DEPISTAGE ORGANISE DU CANCER DU SEINEN SEINE ET
MARNEADC 77
- Dr Eliane Bernard
- Médecin Coordonnateur
7Population Française Taux Standardisé pour 100
000 Femmes
Incidence
Mortalité
8Incidence et Mortalité estimées par Age pour l'
année 2000
Incidence IDF
Incidence
Mortalité
9En Seine et Marne
- Incidence (2002)
- Ensemble des tumeurs 400.3 / 100 000
- Cancer du sein 172.2 / 100 000
- Mortalité (Moyenne annelle 1998- 2000)
- 906 décès par tumeurs dont 190 par cancer du
sein - 1ère cause de mortalité par tumeur
- 2ème cause de mortalité , toutes pathologies
- Supérieure à la moyenne nationale (Indice 109)
10Dépistage OrganiséRésultats2004 - 2006
11 Indicateur dImpact Participation / INSEE
12Indicateurs de qualité
2004 2005 2006 Ref
Mammo. 31 214 33 976 39 899
Positives L1 1 679 5.4 1 764 5.2 1 630 4,1 4
Positives L2 995 3.4 974 3 1 127 2.9 3
CTI 2.2 1.3 1.1 lt1
ACR 3 1 191 3.8 1 290 3.8 1 065 2.7 lt3
13Indicateurs d Efficacité
2004 2005 2006 Ref
BIOPSIES 365 435 371
CHIR VPP 356 78.6 321 76.6 252 81.7 gt 75
CANCERS 280 0.9 249 0.72 206 0.52 0.7 0.5
K L2 25 8.9 29 11.6 28 13.4 8 -10
14Caractéristiques des cancers
2004 2005 2006 Ref
CIC 31 13 56 13 31 17 10 20
Invasifs 209 87 375 87 151 83
lt 10mm 66 31.6 100 26.6 34 24.1 gt 20
N0 167 80 280 74.7 125 82.8 gt 75
15Prise en Charge Thérapeutique
- Sur 612 cancers
- 385 PEC en Seine Marne soit 62.9
- 15 PEC sur Paris
- 12 sur le Val de Marne (IGR)
- Délai entre mammographie de dépistage et
intervention chirurgicale - 153 dans un délai de 30 jours 25
- 198 dans un délai de 60 jours 32,3
- En Seine et Marne 62.6 des cancers sont pris en
charge dans un délai lt 60 jours
16Moyens d amélioration
- Site web d Eligibilité neonetidf.org
- Permet au MT de connaître le statut
mammographique de ses patientes - Permet de délivrer une prise en charge immédiate
- Recueil des données à partir des réseaux
- Améliorer le suivi des femmes dépistées
- Recueillir les cancers de lintervalle
- Exclure les femmes prises en charge pour un
cancer découvert hors dépistage - Améliorer les délais de prise en charge
17Améliorer le dépistage de masse
- Sensibilisation de la population ciblée par le
dépistage de masse - (Enquête EDIFICE)
- Dr VARETTE
18Le dépistage individuel
- Exclusion des femmes à risques du dépistage de
masse vers le dépistage individuel - Individualisation des populations à risque
- - Risque Radiologique ( Dr ABOUN )
- - Risque Histologique ( Dr LAB )
- - Risque Génétique (Dr
MANDET-VARETE)
19Risque Radiologique (Dr ABOUN)
- Surveillance dune image anormale
20Risque Histologique(Dr LAB )
- Antécédent de néoplasie lobulaire ou
- Hyperplasie épithéliale atypique
21Risque GénétiqueDr MANDET VARETTE
- Antécédent personnel de cancer du sein
- Découverte dun gène de prédisposition familiale.
- 3 Antécédents familiaux au premier et deuxième
degré dans la même branche - 2 Antécédents familiaux dont lun au moins avant
40 ans, ou - Cancer bilatéral ou
- Cancer du sein et de lovaire
- Ou plusieurs cancers de lovaire.
22Le premier risque de faire un cancer du sein est
d abord d être une femme (1 homme pour 100
femmes)
Le deuxième risque de
faire un cancer du sein est d avoir déjà eu un
cancer du sein (cancer contro-latéral)davoir
des lésions bénignes à risque (hyperplasie
atypique, CLIS) ?LES FACTEURS DE RISQUE
HORMONAUX - les règles précoces
(12? 14 ans), la ménopause tardive lt 55 gt, nulli
ou pauciparité,age tardif de la première
grossesse (20?30 ans)
- pas de
certitude pour les contraceptifs oraux age
début de traitement,durée du traitement, type de
traitement
- les THS sont l objet d un débat
depuis les dernières publications américaines
avec des pratiques et des molécules qui ne sont
pas utilisées en France ou une étude de cohorte
ne retrouve pas d augmentation majeure du risque
( E3N )
Les facteurs de risque de cancer du sein I
23LES FACTEURS DE RISQUE DE CANCER DU SEIN
- ? FACTEURS DE RISQUE GENETIQUES
- - plus le lien de parenté est proche
plus le facteur de risque est élevé une
transmission héréditaire est retrouvée dans moins
de 10 des cas avec les gènes actuellement
identifiés ( mutation des gènes BRCA 1 et 2) - - syndromes de COWDEN, de LI-FRAUMENI
(mutation du gène p53..) - - antécédent de cancer du colon, de
l ovaire - ? FACTEURS DE RISQUE ENVIRONNEMENTAUX
- - l alimentation joue certainement un
rôle alimentation trop riche en calories, en
graisse, en sucres, en protéines animales rôle
de l obésité (femmes jeunes et âgées) - - l alcool est incriminé doute pour le
tabac? - - avoir eu une irradiation thoracique
- catégories socioéconomiques élevées
24Facteurs de risque de cancer du sein établis ou
probables
Age sup 10
patientes agées age des règles
3 avant 11
ans age ménopause 2
après 54 ans age pr. Grossesse
3 nulliparité, pr. Après 40
ans poids 2
IMC sup 35 alcool
1,3 R. riches en graisse animale
1,5 c.orale longue 1,24 THS
1,35 Radiations
3 histoire familiale sup 2
1er degré femme jeune
25ANOMALIES MOLECULAIRES GERMINALES EN CAUSE EN
FONCTION DES CANCERS OBSERVES DANS LA FAMILLE
sein seul chez
homme seinovaire ovaire BRCA1
50 20 55
70 BRCA2 40
75 35 5
26 LES GENES DE PREDISPOSITION BRCA1 et
BRCA2 5 de prédisposition génétique
majeure transmission autosomique dominante ( 50
risque transmission) évaluation du
risque cumulatif de cancer à 70-80 ans
pop. Générale BRCA1
BRCA2 K. du sein 10 - 12
50 - 80 50 - 80 K. de l ovaire
1 / 70 15 - 50 10 - 30
27Mesures de prévention des cancers du sein et de
l ovaire dans un contexte de mutation germinale
des gènes BRCA
BRCA1 BRCA2 risque de
cancer à 70 ans sein 50-80 sein 50 -
80
ovaire 15-45 ovaire 10-30 prévention
mastectomie
prophylactique
annexectomie annexectomie
tamoxifène
28Hormones et cancer
1
THS- œstrogènes seuls faible risque -
œstrogènes progestatifs ? risque -
œstrogènes progestatif micronisé pas de risque
démontré les études montrent une?du risque (RR
1,7) qui cesse avec l arrêt du traitement
risque faible avec oestrogènes seuls C.O- 3eme
générationpas assez de cas pour conclure
- par micro-progestatifs risque avec
oestroprogestatifs - contra.implant
progestatif (MPA) pas de données significatives
- stérilet au Norgestrel pas d effet,
mais preuves faibles - Tt. des
mastopathies bénignes effet favorable sur le
cancer du sein retrouvé que pour les Norstéroides
292
Faible augmentation du risque du cancer du sein
avec les THS et cancers plutôt de type lobulaire
et RH. Les oestro progestatifs n ont pas les
mêmes effets sur le sein pré et post ménopausique
susceptibilité individuelle les
oestroprogestatifs ont probablement un effet
promoteur et non initiateur concernant les
phytoestrogènes contre-indication après cancer
du sein et surtout sous anti-oestrogènes
30DEPISTAGE, SURVEILLANCE DES PREDISPOSITIONS
GENETIQUES
1
CANCER DU SEIN examen clinique tous les
6mois mammographie annuelle dès 30ans ou 5ans
avant l apparition du cancer dans la famille si
avant 35 ans échographie annuelle jusqu à
30ans IRM annuelle (étude en cours)
312
CANCER DE L OVAIRE examen clinique
annuel echographie annuelle dont endovaginale
doppler couleur pas de CA125 en dehors études
32CONSULTATION ONCOGENETIQUE
Dr A. CHOMPRET
Institut Gustave Roussy
VILLEJUIF
Chompret_at_igr.fr
33Cancer du sein à un stade précoce
- Améliorer le dépistage
- Traitement Dernières données
- Améliorer la qualité de vie des patientes pendant
leur prise en charge
34Traitement Dernières données
- La chirurgie ( Dr BELLACHE-MÖLLER-LAB)
- La radiothérapie (Dr MANDET)
- Lhormonothérapie (Dr MANDET)
- Chimiothérapie et thérapie ciblée
-
(Dr VARETTE- Dr LAB) - NB Le message à faire passer
- Chimiothérapie nest pas synonyme de mauvais
pronostic.
35La chirurgie dernières données (Dr
BELLACHE-Dr MÖLLER-Dr LAB)
- Grâce au dépistage du cancer du sein, les tumeurs
à traiter sont de plus en plus petites avec des
risques dinvasion ganglionnaire faibles. - Le traitement local est le plus souvent
conservateur. - La biopsie du ganglion sentinelle représente pour
2 tiers des patientes une alternative au curage
axillaire.
36LE GANGLION SENTINELLE G.S
- Est le premier ganglion recevant le drainage
lymphatique dune tumeur. - La technique de la biopsie du ganglion sentinelle
(BGS) a pour objectif lidentification de ce(s)
ganglion(s) par injection dun colorant et/ou
dun colloïde radioactif, et son exérèse pour
étude anatomo-pathologique. - Dans la prise en charge du cancer du sein, son
intérêt est déviter un curage axillaire
classique chez les patientes qui nont pas
datteinte ganglionnaire.
37Le traitement chirurgical local
- Mammectomie ( HALSTED)
- Chirurgie conservatrice
- - Tumorectomie
- - Mastectomie partielle
- - Quandrantectomie
38La chirurgie non conservatrice
- La mammectomie est devenue lexception.
- Elle est réservée
- Aux volumineuses tumeurs devenues rares.
- A certaines formes multifocales.
- A certaines formes histologiques ( Carcinome in
situ.) - Aux récidives locales.
39Le traitement chirurgical conservateur classique
associe
- Lexérèse de la lésion en ménageant une marge de
sécurité et - Un curage axillaire (C.A) emportant entre 10 et
15 ganglions. - Cette technique est restée longtemps le gold
standard après labandon de la mammectomie de
principe dans les années 1970.
40La connaissance du statut ganglionnaire
- Reste le facteur pronostique le plus puissant
pour définir la stratégie des traitements
adjuvants. - A ce jour aucune étude ne permet détablir avec
précision le statut ganglionnaire des cancers du
sein à partir des facteurs histopathologiques et
biologiques de la tumeur primitive. - La connaissance du statut ganglionnaire doit
faire partie du traitement locorégional du cancer
du sein.
41Le curage axillaire classique C.A
- Classiquement un curage axillaire nétait
reconnu valable que lorsque le nombre de
ganglions prélevé était supérieur à 10.
42Malgré ces éléments essentiels en faveur du
curage axillaire classique C.A il reste
controversé.
- Il est en effet souvent inutile avec une
morbidité précoce et tardive non négligeable.
43Le curage axillaire classique est souvent inutile
(1)
- Le risque dinvasion ganglionnaire décroît avec
la taille de la tumeur primitive. - Grâce au dépistage du cancer du sein, les tumeurs
à traiter sont de plus en plus petites avec des
risques dinvasion ganglionnaire faibles.
44Le curage axillaire est souvent inutile (2)
- Pour les tumeurs T0 le risque dinvasion
ganglionnaire est de 13,8. - Pour les tumeurs T1 (lt à 2 cm) ce risque est de
18,8. - Pour les T2 ( 2 à 5 cm) 36,6
- Globalement pour les tumeurs de moins de 3 cm ce
risque est de moins de 30 - (HAS Technique du ganglion sentinelle dans le
cancer du sein Rapport détape 2002)
45Le curage axillaire est souvent inutile (3)
- Cela signifie que dans 70 des cas, pour les
tumeurs de moins de 3 cm, - gtLe curage axillaire classique (C.A) est
- -INUTILE avec une
- -MORBIDITE précoce et tardive non négligeable
et inacceptable.
46C.A MORBIDITE
- LYMPHOEDEME SEQUELLES FONCTIONELLES 8 à 40
- Dautres complications précoces disparaissent le
plus souvent - -Douleurs 15 à 30.
- -Troubles sensitifs 20 à 50.
47LYMPHOEDEME
- Le risque de lymphoedème augmente avec le nombre
de ganglions prélevés. - Or actuellement un curage axillaire est reconnu
valable quand le nombre de ganglions prélevé est
supérieur à 10. - Le risque de lymphoedème du membre supérieur
passe de 9 pour un curage à moins de 10
ganglions à plus de 29 si ce nombre est
supérieur à 10. - Toute patiente ayant eu un CA ne doit jamais
avoir de prise de sang ni de brassard à TA du
coté opéré et ce pour toute sa vie.
48LE GANGLION SENTINELLE G.S
- Est le premier ganglion recevant le drainage
lymphatique dune tumeur. - La technique de la biopsie du ganglion sentinelle
(BGS) a pour objectif lidentification de ce(s)
ganglion(s) par injection dun colorant et/ou
dun colloïde radioactif, et son exérèse pour
étude anatomo-pathologique. - gt Dans la prise en charge du cancer du sein,
son intérêt est déviter un curage axillaire
classique chez les patientes qui nont pas
datteinte ganglionnaire.
49(No Transcript)
50(No Transcript)
51Techniques de repérage du G.S (1)
- Isotopiques Injection le veille de
lintervention dun radio-colloïde marqué
(Technétium 99) avec repérage per-opératoire à
laide dune sonde (compteur Geiger) - Colorimétriques Injection en péritumoral de
bleu de Patenté.
52Techniques de repérage du G.S (2)
- Les deux techniques, isotopiques et
colorimétriques doivent être combinées, chacune
ayant lavantage de réduire les faux négatifs de
lautre (Avis dexperts)
53Avantages de la Biopsie du GS
- Durée de séjour de 24 à 48 heures / 4 à 7 jours
dans la C.A. - Réduction de la morbidité et du lymphoedème
- Moindre coût ? ( Sonde de détection 15.000 à
23.000 euros)
54Ganglion sentinelle SABCS 2004 Daprès Mansel
RE. et al., Cardiff, Grande-Bretagne,abstract 18
actualisé
Essai ALMANAC Évaluation de la morbiditédu
prélèvement du ganglion sentinelle (BGS) versus
curage axillaire (CA)
- Analyse multicentrique de 1 031 patientes
randomiséesde 1999 à 2003 entre BGS (515) ou CA
(516) - Le taux de p N est comparable BGS 24,5
CA 23,8
Résultats à 6 mois en ITT BGS CA p
Lymphœdème 4 17 lt 0,001
Déficit sensitif 14 37 lt 0,0001
Durée dhospitalisation 41 54 lt 0,001
Infections post-opératoire 11 15 0,05
Récupération de la motricité 93 96 lt 0,001
55Ganglion sentinelle
Essai ALMANAC Déficit sensitif
Déficit sensitif Curage axillairen 476 Ganglion sentinellen 478
1 mois 42 14
3 mois 38 14
6 mois 37 14
p lt 0,0001
SABCS 2004 Daprès Mansel RE. et al., Cardiff,
Grande-Bretagne,abstract 15 actualisé
56Biopsie du Ganglion sentinelle (B.G.S)
faisabilité
- La faisabilité de la technique dans le cancer du
sein est acquise. - Les critères sont
- Le taux didentification (T.I) et
- Le taux de faux négatifs. (T.F.N)
57Ganglion sentinelle (G.S) faisabilité en 2007
- Le taux didentification (T.I) doit être gt à 85
- 90. - Le taux de faux négatif (T.F.N) doit être le plus
faible possible au moins lt à 5. - gtCe dernier paramètre (TFN) est le plus
important car un résultat faussement négatif peut
conduire à des décisions thérapeutiques
incorrectes.
58Ganglion sentinelle (G.S) historique
- ( HAS Rapport détape 2002)
- Létude de la littérature effectuée dans ce
rapport relevait - Un taux de faux négatifs TFN variant de 0 à 17
chiffre excessif et inacceptable. - Un taux didentification TI variant de 100 à 66
chiffre notoirement insuffisant. - Les séries analysées étaient anciennes certaines
datant de 1990. (Les premières études de 1967 !)
avec de grandes variations méthodologiques.
59Lamélioration du T.I et du TFN
- Observée depuis 2002 a été possible grâce à
- Une harmonisation et une optimisation des
méthodes didentification du G.S (isotopiques et
colorimétriques) - Loptimisation des techniques anatomopathologiques
, histo-immunochimiques de détection des
ganglions métastatiques (micro-métastases et
métastases occultes) - Lapprentissage des équipes chirurgicales, de
médecine nucléaire, des anatomopathologistes et
des oncologues dans le cadre dune - gtPrise en charge pluridisciplinaire.
- La définition de critères dinclusion et
dexclusion des patientes éligibles pour la
B.G.S. - Même si à ce jour quelques points restent
controversés et doivent encore être validés un
consensus sest fait sur la plupart des critères
qualité de la B.G.S.
60Critères qualité permettant datteindre un taux
didentification de plus de 90 et un taux de
faux négatifs lt à 5
- Choix des traceurs Lassociation dun colorant
et d un isotope. - Ablation de tous les ganglions chauds ( 1 à 3 )
- Courbe dapprentissage des opérateurs
- 1) Apprentissage sur au moins 20 cas.
- 2) Validation pour obtenir un TI gt 85 à 90 et
un TFN lt à 5 chez environ 30 à 40 patientes avec
métastases axillaires.
61Critères qualité permettant datteindre un taux
didentification de plus de 90 et un taux de
faux négatifs lt à 5
- Examens anatomo-pathologiques ( extemporané,
coupes à congélation, colorations,
immunohistochimie, micrométastases et métastases
occultes) - Sélection des malades Critères dinclusion
- 1) Tumeurs de moins de 3 cm, N0.
- 2) Absence de traitement néoadjuvant antérieur.
- 3) Absence de tumeur multifocale.
- 4) Absence dantécédent de chirurgie mammaire ou
axillaire. - 5) Difficulté chez lobèse.
- Curage axillaire Demblée si le G.S nest pas
retrouvé (échec) ou si il est envahi ou
secondaire en cas de diagnostic de métastase non
fait à lextemporané (20) - gt Information préalable des
patientes.
62B.G.S Conclusions
- La biopsie du G.S dans le cancer du sein est une
technique - Fiable sous réserves den respecter strictement
les critères dinclusion, des techniques validées
et la phase dapprentissage. - Elle nécessite une étroite collaboration entre
médecin nucléaire, anatomopathologiste,
chirurgien et oncologue. - Elle permet déviter à 70 des femmes ayant une
lésion T1 - T2 N0 un curage axillaire et ses
séquelles fonctionnelles dominées par le
lymphoedéme. - Elle expose 20 des patientes à une chirurgie en
2 temps lorsque un envahissement ganglionnaire
est découvert en post-opératoire.
63(No Transcript)
64(No Transcript)
65(No Transcript)
66(No Transcript)
67Traitement Dernières données
- La chirurgie
- La radiothérapie
- Lhormonothérapie ( Dr MANDET )
- Chimiothérapie et thérapie ciblée
68(No Transcript)
69(No Transcript)
70(No Transcript)
71EFFETS SECONDAIRES DES ANTI-AROMATASES
- Arthralgies et ostéoporose avec baisse de la
densité osseuse de 2,5 ( rachis ) à 1,5 (
fémur ) en 2 ans laromatase est essentielle à
la production locale doestradiol qui régularise
le métabolisme osseux. - Il ny a pas de traitement préventif mais une
densitométrie osseuse est recommandée à la mise
en route du traitement elle sera remboursée
puisquil sagit dun traitement entraînant un
facteur de risque osseux - On traitera la patiente comme une autre
ostéoporose, plutôt par biphosphonates , le
Raloxifène nétant pas particulièrement indiqué
(suite étude ATAC) - Pas de recommandations pour la seule ostéopénie
(2 études en cours ) - Modifications du profil lipidique pouvant alors
justifier un traitement
72(No Transcript)
73(No Transcript)
74(No Transcript)
75(No Transcript)
76Traitement Dernières données
- La chirurgie
- La radiothérapie
- Lhormonothérapie
- Chimiothérapie et thérapie ciblée
- Dr VARETTE
77Chimiothérapie et thérapie cibléeDr VARETTE
78CHIMIOTHERAPIE ADJUVANTE ACTUALITE
- INDICATIONS
- TOXICITE
- THERAPIES CIBLEES
- MODALITES DECISIONNELLES
79INDICATIONS
- RISQUE DE DECES gt 10 A 10 ANS
- AMELIORATION DE LA SURVIE SANS RECHUTE gt 5 A 10
ANS
80FACTEURS PREDICTIFS DU RISQUE DE RECHUTE
- AGE
- TAILLE TUMORALE
- ENVAHISSEMENT GANGLIONNAIRE
- RECEPTEURS HORMONAUX
- GRADE SBR
81TOXICITE
- TOXICITES GRAVES
- FEVG altération gt15 dans 2.5 des cas
- LEUCEMIES AIGUES SECONDAIRES 0.55
- QUALITE DE VIE
- ALOPECIE
- NEUTROPENIE
- NEUROPATHIE
82HERCEPTINE
- Récepteur HER2neu sur exprimé chez 20 des
patientes - Formes agressives et résistantes aux traitements
conventionnels - 1996 premier essai de Phase II
- Octobre 2005 PTU adjuvant
83HERCEPTINE
- Tolérance - Toxicité
- réactions d'hypersensibilité immédiate
- toxicité cardiaque
- 12 mois
84MODALITES DECISIONNELLES
- PRESENTATION EN RCP
- EVALUATION DU RISQUE DE RECHUTE
- FACTEURS PREDICTIFS DE REPONSE AU TRT
- EVALUATION DE LA RÉDUCTION DU RISQUE DE RECHUTE
- EVALUATION DU RISQUE INHERANT AU TRT ET AUX
COMORBIDITES - PROPOSITION THERAPEUTIQUE PRESENTEE ET EXPLIQUEE
A LA PATIENTE - PROCESSUS DECISIONNEL PARTAGE
85Améliorer la qualité de vie des patientes pendant
leur prise en charge.Dorothée JEGOU Sandra
LONCLE
- CONSEIL DU Dr P.ARNOULD FMC PROVINS
- Lannonce de la mauvaise nouvelle
- Mot clef celui qui annonce médecin traitant ou
médecin correspondant doit faire savoir à lautre
ce quil a dit au patient indispensable pour
la PEC psychologique. - Lintérêt dune PEC locale
- Qualité des équipes, des staffs
- Intérêt pour le parcours de soins du patient qui
reste humanisé avec une réelle coordination
des soins ( charte de qualité des
correspondants) - Le suivi insister sur le travail en équipe et
les points clefs que lon retrouve sur le site
Oncolor.
86AMELIORER LA QUALITE DE VIE DES PATIENTES PENDANT
LEUR PRISE EN CHARGE ASPECT PSYCHOLOGIQUE
87Annonce du diagnostic
- Harmoniser les discours autour de la malade
- Etre vigilent au dit et à "lentendu"
-
- Mécanismes de défense psychique sont à
identifier et à respecter
88Intérêt de la prise en charge locale
- Prise en compte de lentourage de la patiente
Intérêt de la prise en charge locale - Réduction du sentiment de désocialisation induit
par les hospitalisations nécessaires quand les
traitements sont donnés loin du lieu de vie
89Prise en charge pluridisciplinaire
- Permettre à chaque intervenant auprès de la
malade de rester dans le rôle induit par sa
fonction (médecin, infirmière, psychologue,
assistante sociale) - Multiplier les intervenants permet une PEC
optimale, car toutes les sphères de la vie de la
patiente sont prises en compte, ce qui a pour
effet de ... - Humaniser la prise en charge de la personne