Title: Douleur et cancer
1Douleur et cancer
- Unité dévaluation
- et de traitement de la douleur
- 2006
2Définition, IASP 1979
- Expérience sensorielle et émotionnelle
désagréable associée à un dommage tissulaire réel
ou potentiel ou décrite en terme dun tel dommage - Cette définition tient compte des différentes
composantes de la douleur - Composante sensori-discriminative
- Composante affectivo-émotionelle
- Composante cognitive
- Tient compte des douleurs sans lésions
- Douleurs psychogènes taxées dinauthentiques
3Composante sensori-discriminative
- Ensemble des mécanismes neurophysiologiques
aboutissant au décodage de la douleur - Qualité (torsion, étau, brulures, décharge
électrique) - Intensité, durée, mode évolutif (fond permanent,
crises paroxystiques) - Localisation du message nociceptif
- Les performances de décodage du message
nociceptif sont faibles et lt aux autres systèmes
sensoriels (vue, ouïe)
4Composante affectivo-émotionnelle
- Confère à la douleur sa tonalité désagréable,
pénible voire insupportable - Peut se prolonger vers des états émotionnels plus
différenciés comme lanxiété ou la dépression
5Composante cognitive
- Tout ce qui donne sens, interprétation, valeur
- Ã la douleur
- Fait appel aux processus dattention, de
diversion de lattention ou d anticipation - Fait référence à des expériences antérieures
douloureuses -
6Les expériences antérieures
- Expériences douloureuses mémorisées permet de
comparer la sensation algique récente à une
douleur déjà rencontrée - Comportement et situation
- interprétation différente des sensations
- douloureuses en fonction des situations,
- (cf expérience de Beecher)
7Composante cognitive
- Ensemble des processus mentaux capables
dinfluencer la perception de la douleur et des
comportements quelle induit - Expérience de Beecher
- G1
G2 - blessés civils
blessés militaires -
-
- consommation de
consommation de - morphine importante morphine
moindre -
8Composante cognitiveexpérience de Beecher
interprétation
- G2 (militaire)
- Vie sauve
- Retour à domicile
- Considération sociale
- Demande dopioïdes (morphiniques) minorée par la
suite favorable des évènements
- G1(civils)
- Perte demploi
- Problèmes financiers
- Désinsertion sociale
- Demande dopioïdes majorée par le contexte de
laccident
9Composante comportementale
- Englobe lensemble des manifestations verbales et
non verbales observables chez le patient
douloureux - plaintes, cris, gémissements, mimiques, postures
- antalgiques
- Assure une fonction de communication avec
lentourage
10Physiopathologie de la douleur
11- Les voies de la douleur
- Message ascendant va de la périphérie au cortex
pariétal sensitif - Les différents modes de contrôle de la douleur ou
contrôles inhibiteurs - Les différents types de douleurs
- Douleur par excès de nociception
- Douleur neurogène ou neuropathique ou par
désafférentation - Douleur psychogène
12Les voies de la douleur
cortex
N3
peau
N1
thalamus
N1
muscles
N2
N1
Faisceau spinothalamique
viscères
cortex
Récepteurs périphériques
Moelle épinière
13Transmission de la sensation de la périphérie aux
centres nerveux supérieurs
- Récepteurs de la douleur terminaisons libres
- Deux sortes de fibres dans un nerf sensitif
- Fibres de gros calibre Aa et b conduisent la
sensation tactile non douloureuse - Fibres de petit calibre Ad et C conduisent la
sensation douloureuse - Constitue le premier neurone (N1) de la
transmission nociceptive - Vont de la périphérie à la corne postérieure de
la moelle
14Les voies de la douleur
15Nerf sensitifsensibilité tactile non douloureuse
- Dans un même nerf coexistent les trois types de
fibres Aa et b, Ad, C - Les grosses fibres myélinisées Aa et b
- Sensibilité tactile non douloureuse
- Gros diamètre 5 à 15 microns
- Conduction rapide 40 Ã 100 m/s
- Sensibles aux stimuli tactiles et proprioceptifs
- Ont un rôle inhibiteur de la transmission du
message douloureux (gate control)
16Nerf sensitifsensibilité douloureuse
- Les fibres peu myélinisées Ad
- Diamètre 1 à 5 microns, 4 à 5 m/s
- Sensibles aux stimuli mécaniques et thermiques
- Responsable de la douleur rapide, immédiate
- Les fibres amyélinisées C
- Diamètrelt1 micron,conduction lente lt 2 m/s
- Sensibles aux stimuli thermiques et chimiques
- Responsable de la douleur intense, prolongée,
diffuse
17Les voies de la douleur
cortex
N3
peau
N1
thalamus
N1
muscles
N2
N1
Faisceau spinothalamique
viscères
cortex
Récepteurs périphériques
Moelle épinière
18Lésion en périphérie
- Stimulation directe des fibres Ad et C des nerfs
sensitifs - Libération locale de neuropeptides algogènes
excitateurs - substance P, bradykinine, histamine
- Stimulent directement les fibres Ad et C
- Sensibilisent les fibres Ad et C
19Soupe inflammatoire
SNC
Stimulus douloureux
Fibres Ad et C
Lésion
Bradykinine
Substance P
H,K
Histamine
Mastocytes
phospholipides
Sérotonine
Glucocorticoïdes
Agrégation plaquettaire
Acide arachidonique
AINS
Prostaglandines PGE2,PGE1 Thromboxane
Leucotriènes
20Les voies de la douleurmessage ascendant
cortex
N3
peau
N1
thalamus
N1
muscles
N2
N1
Faisceau spinothalamique
viscères
cortex
Récepteurs périphériques
Moelle épinière
21SYNAPSE
Libération de neuromédiateur Substance P, CGRP
transmission du message douloureux
peau
Faisceau spinothalamique
cortex
périphérie
Moelle épinière
22Message ascendant
- Cortex
pariétal -
-
- Thalamus
-
- Corne postérieure
- de la moelle
- Périphérie (récepteurs, fibres Ad et C)
23Contrôle de la douleur(mécanismes inhibiteurs
de la transmission douloureuse)
- Gate control (théorie de la porte)
- contrôles segmentaires spinaux
- Endomorphine
- contrôles spinaux et supraspinaux
- Contrôles inhibiteurs descendants CIDN
- contrôle supraspinaux
24Contrôles spinaux gate control
25Cerveau
Corne Post de la Moelle
Périphérie
F de gros diam A
a b
Fibres du Tact
activées
Blocage de la
Transmission douloureuse
N
X
IN
N
X
IN
douloureuse
2
2
SG
SG
-
Fibres Fines A
et C
d
( Douleur)
activées
N
N
1
1
Théorie du Gate Control
(Melzack Wall Science 1965)
Stimulus Périphérique
26Endomorphines
- Â
- Chaque homme possède en lui sa dose d'opium
naturel,incessamment sécrétée et renouvelée "
(Baudelaire)
27Récepteurs opioïdes-Endomorphines
- 1973 Snyder, Terenius
- Récepteurs opioïdes) m , d, k dans la CPM, SGPA,
noyau raphé magnus, thalamus, noyau limbique,
iléon - 1975 Hughes et Kosterlitz
- Endomorphines qui se fixent aux récepteurs
- Bêta endorphines (m)
- Enképhalines (d)
- Dynorphines (k)
- Substances extraites du SNC mimant laction de la
morphine sur différents organes cibles
28Les récepteurs opioïdes
- Trois types de récepteurs opioïdes m, d, k.
- largement distribués dans
- SNC CPM, centres bulbaires, thalamus, cortex
- En périphérie SNP, fibres musculaires lisses,
Å“il, bronches, tube digestif, tractus urinaire - m, d, k.
29Les récepteurs opioïdes
m
d
k
- Récepteurs
Récepteurs - m1 analgésie supraspinale d
dysphorie, agitation - m2 sédation, euphorie
hallucination - dépression respiratoire
- k
analgésie spinale -
sédation, myosis - Daprès Lipman A G, Am G Hosp Pharma, 1990,
modifié Couturier
30(No Transcript)
31Les contrôles descendantsCIDN
- Contrôles supraspinaux
- Neuromédiateurs sérotonine, noradrénaline,
dopamine
32Physiopathologie de la douleurconclusion
- En labsence de douleur
- Tout se passe comme si il avait un équilibre
entre - Le message nociceptif ascendant
- Et les systèmes de contrôle inhibiteurs
- Les phénomènes douloureux surviennent
- Soit en cas dexcès de stimulation des récepteurs
Ad et C douleur par excès de nociception - Soit par insuffisance des contrôles inhibiteurs
douleur neurogène ou neuropathique
33 PHYSIOPATHOLOGIE
Excitation des
nocicepteurs Ad et C
FibresAa b
Équilibre absence de douleur
Contrôles
Info Nociceptive
Inhibiteurs
Excès de Nociception
Contrôles
Inhibiteurs
Augment de l'info
Nociceptive
Diminution ou suppression des
contrôles Inhibiteurs FA
ab
Douleurs neurogènes
Info Nociceptive
Identique
Daprès E. PICHARD
34Les différents types de douleur
35Les Différents Types de Douleur
36Sémiologie des douleur par excès de nociception
- Douleur somatique
- Hyperalgésie localisée
- Os, articulation, tendon, fascia, muscles, peau
- Liée à une stimulation mécanique,thermique,chimiq
ue - Libération substances algogènes
- Somatotopie précise
37Dermatomes cutanés
38Sémiologie des douleur par excès de nociception
- Douleur viscérale
- Concerne tous les organes internes
- profonde, diffuse, mal localisée
- charge émotionnelle
- stimulations mécaniques (spasme, distension
- ischémie) ou chimiques ( inflammation,
ischémie) - réflexes moteurs et sympathiques
- Douleur projetée hyperalgésie cutanée
39Sémiologie clinique des douleurs neuropathiques
- Douleurs provoquées
- mécanique ou thermique
- statique froid
- dynamique chaud
continues
allodynie
hyperalgésie
Brûlure dl superficielle Étau dl profonde
Décharges électriques élancements
Dyesthésies, paresthésies Déficit
sensitif (tact, ?)
40Mécanismes physiopathologiques
SNP
SNC
neuroplasticité
Décharges ectopiques
lésion
Sensibilisation centrale
C
Aß
Altérations des systèmes de modulation
Décharges ectopiques
Changement phénotypiques
Daprès N.Attal
41Évaluation de la douleur
42Évaluation de la douleur chez le patient
cancéreux
- Antécédents
- Histoire du cancer
- Histoire du syndrome douloureux
- Modalités thérapeutiques subies
- Chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie
- Examen clinique et bilan dextension du cancer
- Masse tumorale, extension locorégionale et Ã
distance (métastases),compressions nerveuses,
vasculaires - Examen neurologique fonction supérieures,
troubles sensitifs, moteurs ou sphinctériens
43Évaluation de la douleur chez le patient
cancéreux
- Examens complémentaires
- Examens biologiques, radiographies standards,
TDM, IRM, scintigraphie, Petscan, - Existe t-il une modification récente ou brutale
de la symptomatologie ? - Fracture osseuse pathologique méconnue
- Complications métaboliques (ins. Rénale, hyperca)
- Nouvelles localisations ou progression de
lextension - Réapparition de la douleur signifie presque
toujours récidive de cancer
44Évaluation de la douleur
- Histoire de la douleur
- Ancienneté en mois
- Mode dapparition, description, siège,
irradiation, intensité - Nature physiopathologique
- (nociceptive, neurogène, psychogène)
- Mode évolutif
- Douleur spontanée ou provoquée
- Rythme, stabilité, nombre
45Évaluation de la douleur
- Outils dévaluation
- Échelles globales de quantification de la douleur
- EVA (outil validé, fiable et reproductible)
- Échelles de qualification de la douleur
- QDSA
- Échelles comportementales
- Psychisme et retentissement psychologique de la
douleur - Anxiété, dépression
- Retentissement social, familial et professionnel
de la douleur - Mode de vie du patient
46Quelques chiffres
- 200 OOO nouveaux cas de cancer par an
- en France
- 136 000 décès par an liés au cancer en France
- 30 à 80 des douleurs observées au cours de la
maladie ne sont pas correctement soulagées - (Portenoy, 89 Larue, 95)
- 1/3 des patients en phase active souffrent
- 2/3 des patients en phase avancée
-
(Bonica,1989)
47Quelques chiffres (suite)
- Plusieurs localisations sont fréquentes (80 )
- Ces patients peuvent souffrir à différents
moments - lors du diagnostic
- lors de geste invasif
- lors de traitement agressif (chirurgie,
radiothérapie, chimiothérapie) - lors de récidive ou de progression tumorale
- lors de la phase terminale
- douleur séquellaire des différents traitements
48Quelques chiffres (suite)
- 15 des patients cancéreux ont des complications
neurologiques - Symptôme le plus fréquent douleur
- gt 50 des patients ont une douleur interférant
avec l'activité générale, le travail, le sommeil,
l'humeur, la qualité de vie - (Portenoy, 1992)
49Enquête sur le traitement de la douleur en phase
terminale de cancer en France(Vainio,Revue du
Praticien,97)
- 2 699 médecins
- peu de patients K
- douleur est souvent sévère
- traitement est inadéquat et inefficace
- administration de dose quotidienne de morphine
insuffisante - pas de soulagement satisfaisant de la douleur
50Prévalence de la douleur en phase avancée
(D'après Bonica)
51Prévalence de la douleur
- 57 des patients atteints dun cancer sont
douloureux - 38 seulement recevaient opioïde palier 3
69 Douleur Forte 2 patients / 3 métastatiques
30 Pas de Traitement
51 Soulagement insuffisant
F.Larue, BMJ 1995
52Principes de prise en charge
Examiner
53Évaluation de la douleur
- Évaluer la douleur
- Cest
- Évaluer un phénomène subjectif
- et
- Évaluer un comportement
54Pourquoi évaluer la douleur
- Il nexiste pas de relation simple entre
- Le stimulus causal et lexpérience
- globale de la douleur
- Les différentes dimensions qui la constitue
- Importantes variations interindividuelles
55Évaluation de la douleur
- Cest une nécessité
- Pour essayer de rendre le plus objectif
- possible un phénomène subjectif
56Histoire de la douleur
- La localisation des douleurs
- Aspect temporel e la douleur
- Douleur aiguë (lt à 3 mois) fonction dalarme
- Douleur chronique (gt à 3 mois) avec implication
de phénomènes centraux - Douleur aiguë qui dure (fréquente dans le cancer)
justifie la prise en charge rapide - Origine physiopathologique de la douleur
57Il ny a pas une douleur mais des douleurs
neurogène
Nociception
psychogène
58Localisation de la douleur nociceptive
- Somatique
- os, articulation, tendon, muscle, fascia, peau
- bien localisée
- parfois projetée
- Viscérale
- tous les organes internes
- moins bien localisée, diffuse
- souvent projetée (sur un site cutané)
- Associée à des phénomènes neurovégétatifs
59Mode évolutif de la douleur
- Douleur de fond constante
- Existence de pics douloureux
- Douleur stable si lt2 accès douloureux par jour
- Douleur spontanée
- Douleur provoquée
- Douleur spontanée et provoquée
60Accès douloureux transitoires
- Spontanés
- Provoqués
- Nombre par jour
- Rythme
- Nature physiopathologique
- Siège
- Intensité
- Rapidité dinstallation
- durée
61Accès douloureux transitoires
- Par excès de nociception
- Neurogène
- Douleur incidente
- Prévisible provoquée par mobilisation, soins,
examens - Douleur intercurrente spontanée paroxystique
- imprévisible
- Douleur de fin defficacité de lantalgique LP
- 1 Ã 2 heures avant la prise suivante de
lantalgique LP
62Caractéristiques de la douleur chroniquedorigine
cancéreuse
Accès douloureux transitoires prévisibles (non
comptabilisés dans ladaptation) imprévisibles
(gérés par le patient)
Intensité de la douleur
Douleur de fond stable dans la durée
persistante dans le temps
Temps
60 des patients cancéreux présentent une
douleur instable
63Facteurs influençant
- Type tumoral
- État d'avancement de la maladie
- Métastases
- Nature du traitement
- Progression de la maladie
- Traitement anticancéreux inefficace
64Facteurs influençant
- Facteurs individuels
- rôle de lanxiété
- personnalité introvertie, extravertie
- rôle de la dépression
- Facteurs culturels, ethniques, religieux
- Facteurs sociaux, professionnels, familiaux
65Concept de douleur totale
- Douleur physique
- Anxiété, angoisse
- Dépression
- Colère
- Retentissement sur
- Lactivité
- Le sommeil
- Lautonomie
- Les relations affectives, sociales et
professionnelles
66Répercussions familiales, socioprofessionnelles
dépression
anxiété
Insomnie
Fatigue
inactivité
Contraction musculaire
lésion
(Daprès Malou Navez)
Douleur persistante rebelle chronique
67Étiologies de la douleur cancéreuse
68Étiologie de la douleur
- 1. LA TUMEUR
- Responsable de la douleur 78 des patients
hospitalisés, 63 des patients ambulatoires - (Foley, 1993)
- Métastases osseuses source de douleur la plus
fréquente (sein, prostate, poumon) - Syndrome douloureux viscéraux
- Infiltration ou compression du tissu nerveux
- Infiltration vasculaire
69Étiologie de la douleur
- 2. GESTES IATROGENES
- Diagnostics ou thérapeutiques
- Ponction lombaire (céphalées post-PL)
- GDS, ponction veineuse, ponction chambre
- Biopsie de mœlle osseuse
- Biopsie percutanée
- Rôle de la prévention
70Étiologie de la douleur
- 3. THERAPEUTIQUE (20 )
- Administration du traitement (IM, perfusions,
extravasation, chimio intra péritonéale) - Pendant et post-chimiothérapie céphalées,
mucites, douleur musculo-squelettique,
neuropathie périphérique douloureuse (Cisplatine,
dérivé de la vincamine) - Pendant et post-chirurgie DPO, mastectomie,
membre fantôme, moignon - Pendant et post-radiothérapie mucite, digestive
radique, fibrose radique nerveuse
71Étiologie de la douleur
- 4. NON LIEE AU CANCER (10 )
- Spasme musculaire
- Constipation
- Escarres, lymphœdème
- Thrombose veineuse profonde
- Douleur zostérienne et post zostérienne
- Hernie discale
72Outils dévaluation de la douleur
73Méthode dévaluation standardisée
- Doit répondre à des critères rigoureux
- Validité méthode mesure bien ce quelle doit
mesurer - Sensibilité méthode détecte les variations
dintensité cliniquement utile - Fidélité les mesures restent stables dans des
conditions cliniques identiques - facilité
74Les méthodes dévaluation de la douleur
- Auto évaluation
- cest le malade qui sévalue
- technique à privilégier
- il faut croire son patient
- Hétéro évaluation
- basée sur le comportement verbal et non verbale
- enfants, sujet très âgé, non communicant
- réalisée par un observateur
- sous évalue toujours la douleur du patient
75Les outils dauto évaluation
- Méthodes de mesure quantitative
- mesure globale (intensité et )
- utilise lexpression verbale du sujet
- échelles unidimensionnelles EVA, EN, EVS
- Méthodes de mesure qualitative
- Questionnaire Douleur Saint-Antoine (QDSA)
- échelle multidimensionnelle
- Schéma corporel et dessin
- Autoquestionnaires
76Les outils dauto évaluation
- Méthode de mesure quantitative globale
unidimensionnelle - EVAou échelle visuelle analogique
- EN ou échelle numérique
- EVS ou échelle verbale simple
77Échelle Visuelle Analogique
Coté patient Ligne horizontale de 10 cm ou 100 mm
Coté soignant
Outil fidèle, sensible, reproductible, validé Ne
discrimine pas les différentes composantes (
problème de validité du contenu)
11 nont pas les capacités
dabstraction nécessaires
78Échelle Visuelle Analogique
79Échelle visuelle analogique EVA
-
-
-
-
- Évaluation répétée dans le temps, traçabilité
80Échelle numérique
- Construite en 101Â points de 0 Ã 100 ou en 11
points de 0 Ã 10 - 0 douleur absente
- 100 douleur maximale imaginable
- Échelle simple, facilement comprise
- Nombreux discriminants
- Défaut de compréhension 2 des patients
81Échelle verbale simple (EVS)
- Échelle verbale simple
- échelle catégorielle en 4 points
- 0 douleur absente
- 1 douleur faible
- 2 douleur intense
- 3 douleur très intense
- peu sensible car peu de discriminants
- demande peu de coopération du patient
82Les outils dauto évaluation
- Méthode de mesure quantitative et qualitative
multidimensionnelle - QDSA
- Discrimine les différentes composantes de la
douleur - Sensori-discriminative en douleur aiguë
- Affectivo-émotionnelle en douleur chronique
- Constance dans le choix des mots
- Bonne corrélation avec lEVA, lEN et le MPQ
83Questionnaire Douleur Saint- Antoine
- QDSA traduction et adaptation du MPQ
- Demande beaucoup de temps et de présence
- Bonne coopération du patient
- Repose sur le langage et dépend du degré
daptitude verbale du patient - Adaptée à la culture française
- Ne permet pas des mesures très rapprochées dans
le temps - Composé de 61 qualificatifs et 17 sous classes
dont 9 sensorielles, 7 affectives et 1 évaluative
84(No Transcript)
85Questionnaire Douleur Saint- Antoine
86QDSA simplifié
87Dessin sur schéma corporel pré-établi
88Dessin
89Autoquestionnaires
90Brief pain inventory (forme courte)
91Échelle HAD (Hospital Anxiety and Depression
scale)
- Entourer votre réponse
- A) Je me sens tendu ou énervé
- 3. La plupart du temps
- 2. Souvent
- 1. De temps en temps
- 0. Jamais
- D Je prends plaisir aux mêmes choses
quautrefois - 0. Oui, tout autant
- 1. Pas autant
- 2. Un peu seulement
- 3. Presque plus
- A) Jai une sensation de peur comme si quelque
chose dhorrible allait marriver - 3. Oui, très nettement
- 2. Oui, mais ce nest pas trop grave
- 1. Un peu, mais cela ne minquiète pas
- 0. Pas du tout
92HAD
- D) Je ris facilement et vois le bon côté des
choses - 0. Autant que par le passé
- 1. Plus autant quavant
- 2. Vraiment moins quavant
- 3. Plus du tout
- A) Je me fais du souci
- 3. Très souvent
- 2. Assez souvent
- 1. Occasionnellement
- 0. Très occasionnellement
- D) Je suis de bonne humeur
- 3. Jamais
- 2. Rarement
- 1. Assez souvent
- 0. La plupart du temps
93HAD
- A) Jai une sensation de peur comme si quelque
chose dhorrible allait marriver - 3. Oui, très nettement
- 2. Oui, mais ce nest pas trop grave
- 1. Un peu, mais cela ne minquiète pas
- 0. Pas du tout
- D) Je ris facilement et vois le bon côté des
choses - 0. Autant que par le passé
- 1. Plus autant quavant
- 2. Vraiment moins quavant
- 3. Plus du tout
- A) Je me fais du souci
- 3. Très souvent
- 2. Assez souvent
- 1. Occasionnellement
- 0. Très occasionnellement
94HAD
- D) Je suis de bonne humeur
- 3. Jamais
- 2. Rarement
- 1. Assez souvent
- 0. La plupart du temps
- A) Je peux rester tranquillement assis à ne rien
faire et me sentir décontracté - 0. Oui, quoi quil arrive
- 1. Oui, en général
- 2. Rarement
- 3. Jamais
- D) Jai limpression de fonctionner au ralenti
- 3. Presque toujours
- 2. Très souvent
- 1. Parfois
- 0. Jamais
95HAD
- A ) Jéprouve des sensations de peur et jai
lestomac noué - 0. Jamais
- 1. Parfois
- 2. Assez souvent
- 3. Très souvent
- D) Je ne mintéresse plus à mon apparence
- 3. Plus du tout
- 2. Je ny accorde pas autant dattention que je
le devrais - 1. Il se peut que je ny passe plus autant
attention - 0. Jy prête autant attention que par le passé
- A) J ai la bougeotte et narrive pas à tenir
en place - 3. Oui, cest tout à fait le cas
- 2. Un peu
- 1. Pas tellement
- 0. Pas du tout
96HAD
- D) Je me réjouis davance à lidée de faire
certaines choses - 0. Autant quavant
- 1. un peu moins quavant
- 2. Bien moins quavant
- 3. Presque jamais
- A) Jéprouve des sensations soudaines de
panique - 3. Vraiment très souvent
- 2. Assez souvent
- 1. Pas très souvent
- 0. Jamais
97HAD
- D) Je peux prendre plaisir à un bon livre ou Ã
une bonne émission de radio ou de télévision - 0. Souvent
- 1.Parfois
- 2. Rarement
- 3. Très rarement
98HAD
- Total anxiété . Total
- Dépression . Total
- Sont considérées comme valeurs seuils pour chaque
sous-échelle - - 10 dans un objectif de spécificité
- - 8 dans un objectif de sensibilité
- Un score global de 19 ou plus
- traduit un épisode dépressif majeur
- Un score global de 13 correspond à des troubles
de ladaptation et aux dépressions mineures
99Les outils dhétéro évaluation
- Échelles comportementales
- Envahissement du langage par la plainte
- Réductions des activités spontanées
- Demande et consommation dantalgique
- Titration intraveineuse
- PCA
- Paramètres physiologiques
100Les outils d évaluation dhétéro-évaluation
- Sujets non communicants
- Ou en association avec lauto évaluation dans les
cas difficiles
101Échelle comportementale en douleur aiguë
- Niveau 1 patient calme sans expression verbale
ou comportementale de la douleur - Niveau 2 le patient exprime sa douleur
verbalement ou par son comportement - Niveau 3 manifestations extrêmes de douleurs
(cris, pleurs, agitation majeure non contrôlée,
prostration, immobilité et repli du patient sur
lui-même) - A interpréter en fonction du contexte
102Échelle de Bourhis
- Pour le patient cancéreux et hospitalisé
- Fréquence des plaintes douloureuses
- Envahissement du langage par la plainte
- Retentissement sur les activités quotidiennes
- Demandes dantalgiques
103Échelle Doloplus
Sujet âgé
104Échelle Doloplus
105Échelle Doloplus
106Échelle Doloplus
107Échelle Doloplus
108Échelle Doloplus
109Demande ou consommation dantalgiques
- Mesure indirecte de limportance de la douleur
- Ã condition
- De faire la part de ce qui revient au
comportement douloureux ou au mode de
prescription - De sassurer que les analgésiques sont efficaces
- Rôle de la personnalité intro ou extravertie
110 Titration CPME
Permet de déterminer la plus petite concentration
plasmatique nécessaire et suffisante de
morphine pour obtenir une analgésie le plus
rapidement possible sans effet indésirable
111Hallucinations
(CPME)
112Titration
Surdosage
Sous dosage
113Titration en douleur aiguë
- Mode demploi chez un patient naïf de morphine
- rapidité daction voie intra-veineuse
- injection de 2 Ã 3 mg de chlorhydrate de
morphine - toutes les 5 à 10 minutes jusquà obtention
d une - analgésie (EVA) sans effet secondaire (EDS -
EQR) - sans dépasser 10 mg de chlorhydrate de morphine
en - labsence de réévaluation du patient
114Analgésie auto contrôlée par le patient
- Douleur aiguë
- Douleur chronique
115(No Transcript)
116(No Transcript)
117Analgésie auto contrôlée par le patient
- Mesure indirecte de la sévérité de la douleur
- Ã condition que le malade
- a bien compris la technique
- quil ne se serve pas de la pompe à morphine pour
obtenir autre chose - On surveille le nombre de bolus demandés
- Le nombre de bolus réellement reçus
- Rapport entre bolus demandés et bolus reçus
- si supérieur à 3, traitement mal adapté
118Hétéro-évaluation paramètres physiologiques et
biologiques
- Pouls, TA
- Fréquence respiratoire
- Cortisol, catécholamines, ?-endorphines
- plasmatiques
- Non pathognomonique de la douleur
119Indice de satisfaction du patient
- Êtes-vous satisfait de la prise en charge de
votre douleur ? - oui ? non ?
- degré de soulagement de la douleur en
120Évaluation de la douleur
- Au repos
- Lors des soins, kiné, mouvement, mobilisation
- En douleur aiguë tous les ¼ h pendant 1 h Ã
linitialisation du traitement et après chaque
modification thérapeutique puis toutes les 4 h - En douleur chronique douleur de fond et les
accès douloureux une fois par équipe - Ne jamais oublier dévaluer les effets
secondaires de la thérapeutique
121Surveillance des effets indésirablesliés aux
opioïdes
- EDS échelle de somnolence
- S0 éveillé
- S1 somnolent par intermittence, facilement
éveillable - S2 somnolent la plupart du temps, éveillable
par stimulation verbale - S3 somnolent la plupart du temps, éveillable
par stimulation tactile - Même rythme que l'évaluation douleur
- Informations notées par écrit
122Surveillance des effets indésirables liés aux
opioïdes
- EQR échelle de qualité de la respiration
- R0 régulière, sans problème et FR gt 10/min
- R1 ronflements et FR gt 10/min
- R2 irrégulière, obstruction ou FR lt 10/min
- R3 pauses, apnée
- Même rythme que l'évaluation douleur
- Informations notées par écrit
123Et encore
124Indice de performance OMS
- Degré État du patient
- 0 Capable d'activité normale sans
restriction - 1 Restreint dans les activités éprouvantes,
mais - ambulatoire et capable d'un travail
léger - 2 Ambulatoire et capable de se prendre en
charge, - mais incapable de travailler. Debout et
actif plus - de 50 du temps d'éveil
- 3 Prise en charge réduite. Au lit ou à la
chaise plus - de 50 du temps d'éveil
- 4 Totalement dépendant, totalement confiné
au lit - ou à la chaise
125Index de Karnofsky
- 100 Normal pas de plainte, pas de symptôme
évident de maladie - 90 Apte à reprendre une activité normale.
Quelques signes et symptômes de maladie - 80 Activité normale mais avec peine. Quelques
signes et symptômes de maladie - 70 Subvient à ses propres besoins, incapable de
poursuivre une activité normale ou un travail
actif - 60 Nécessite une aide occasionnelle mais est
capable de subvenir à la plupart de ses besoins - 50 Nécessite une aide importante et des soins
médicaux fréquents - 40 Incapable, nécessite une aide et des soins
spéciaux - 30 Totalement incapable, dans certains cas,
hospitalisation conseillée, - bien que la mort ne soit pas imminente
- 20 Très gravement malade, traitement actif
nécessaire - 10 Moribond irréversible
- 0 Mort
126Échelle de mesure de létat psychologique
- BDI questionnaire abrégé de Beck
- HAD
127Échelles affectives et émotionnelles
- Minimental state questionnaire
- Échelle danxiété d Hamilton
- Échelles de ralentissement dépressif (Widlocher)
128Relation médecin patient
- Pas didée préconçue sur son niveau de douleur
- Croire le patient
- Pas de corrélation radio/clinique/douleur
- Nécessité dune écoute empathique et attentive
sans préjugé - Décoder la plainte avec le patient (les enjeux)
129Évaluation chez lenfant
130Les phrases à éviter
131EVALUATION DE LA DOULEUREnfant de plus de 6 ans
- Auto-évaluation
- EVA de 0 Ã 10
- Échelle à 4 jetons
- Échelle de 6 visages
- (FPS-R)
- Schéma
- Suivi toujours avec
- même échelle
Seuil dintervention thérapeutique jeton 2
132EVALUATION DE LA DOULEURenfant de plus de 6 ans
Seuil dintervention thérapeutiqueEVA 3/10 6
visages 4
133Évaluation de la douleur chez lenfantde 4 à 6
ans
134schéma
Corrélé à la clinique
135Évaluation de la douleur chez lenfantde 4 à 6
ans
- Auto évaluation peut être tentée
- EVA
- Avec 2 échelles conjointes jeton ou échelle
- de 6 visages
- Si les scores sont divergents mesure non valide
- Hétéro évaluation
- Localisation de la douleur sur schéma doit être
corrélée à la clinique (activité ludique) - Utiliser toujours le même outil pour le suivi
136Hétéro évaluation de la douleur chez lenfant
- Méthode à utiliser est fonction de
- lage de lenfant
- Du contexte maladie, chirurgie
- De laspect temporel (aiguë ou chronique)
137Hétéro évaluation chez lenfantinformation de
base
138Amiel Tison inversé (Seuil dintervention
thérapeutique5/20)
139Échelle de Cheops
Seuil dintervention thérapeutique 9/13
140Échelle de cheops
141EDIN
Seuil dintervention thérapeutique
142Objective pain scale (OPS)
Seuil dintervention thérapeutique 3/10
143NFCS Neonatal Facial Coding System
Sourcils froncés Paupières serrées Sillon
naso-labial accentué Bouche ouverte Absence
0 Présence 1
Seuil dintervention thérapeutique 1/4
144Évaluation de la douleur chez lenfant de moins
de 4 ans
- En douleur qui dure
- Échelle DEGR
Seuil dintervention thérapeutique10/40
145Échelle Douleur Enfant Gustave Roussy (DEGR)Item
1 nervosité
- Concerne le degré de tension nerveuse du corps de
lenfant - Cotation
- 0 enfant calme et détendu
- 1 présente des manies
- 2 il existe au moins un des signes suivants
- Petit tremblement
- Mains ou front moites
- Réaction de sursaut
- Voix mal assurée
- 3 en plus de la cotation 2 lenfent bouge sans
cesse incapable de rester en place - Enfant apparaissant sur le qui vive en permanence
146Échelle Douleur Enfant Gustave Roussy (DEGR)Item
2 position antalgique au repos
- ITEM 1 POSITION ANTALGIQUE AU REPO
- Spontanément, lenfant évite une position ou bien
sinstalle dans une posture particulière malgré
une certaine gêne, pour soulager la tension dune
zone douloureuse. A évaluer lorsque lenfant et
SANS ACTIVITE PHYSIQUE, allongé ou assis. A NE
PAS CONFONDRE avec lattitude antalgique dans le
mouvement - 0 Absence de position antalgique lenfant
peut se mettre nimporte comment - 1 Lenfant semble éviter certaines positions
- 2 Lenfant EVITE certaines positions mais nen
paraît pas gêné - 3 Lenfant CHOISIT une position antalgique
évidente, qui lui apporte un certain soulagement - 4 Lenfant recherche sans succès une position
antalgique et narrive pas à être bien installé
147DEGRItem 3 résignation
- Lenfant supporte tout ce lui arrive sans
protester ni essayer de rien changer - Évaluer dans des situations pénibles
148DEGRItem 4 protection spontanée des zones
douloureuses
- ITEM 3 PROTECTION SPONTANEE DES ZONES
DOULOUREUSES - En permanence, lenfant est attentif à éviter un
contact sur la zone douloureuse (met sa main,
evite le drap) - COTATION
- 0 Lenfant ne montre aucun souci de se
protéger. - 1 Lenfant évite les heurts violents.
- 2 Lenfant protège son corps, en évitant et en
écartant ce qui pourrait le toucher. - 3 Lenfant se préoccupe visiblement de limiter
tout attouchement dune région de son corps. - 4 Toute lattention de lenfant est requise
pour protéger la zone atteinte.
149DEGRItem 5 repli sur soi
- Lenfant par instants se retranche dans son monde
intérieur
150DEGRItem 6 plaintes somatiques
- ITEM 4 PLAINTES SOMATIQUES
- Cet item concerne la façon dont lenfant a dit
quil avait mal, spontanément ou Ã
linterrogatoire, pendant le temps dobservation. - COTATION
- 0 Pas de plainte lenfant na pas dit quil a
mal. - 1 Plaintes  neutresÂ
- sans expression affective (dit en passant  jai
mal... ), - et sans effort pour le dire (ne se dérange pas
exprès). - 2 Au moins un des signes suivants
- a suscité la question  quest-ce que tu as, tu
as mal ? - voix geignarde pour dire quil a mal.
- mimique expressive accompagnant la plainte.
- 3 En plus de la COTATION 2, lenfant
- a attiré lattention pour dire quil a mal,
- a demandé un médicament.
- 4 Cest au milieu de gémissements, sanglots ou
supplications que lenfant dit quil a mal
151DEGR Item 7 expressivité
- ITEM 2 MANQUE DEXPRESSIVITE
- Concerne la capacité de lenfant à ressentir et Ã
exprimer sentiments et émotions, par son visage,
son regard et les inflexions de sa voix. - A étudier alors que lenfant aurait des raisons
de sanimer (jeux, repas, discussion). - OTATION
- 0 Lenfant est vif, dynamique, avec un visage
animé. - 1 Lenfant paraît un peu terne, éteint.
- 2 Au moins un des signes suivants
- Traits du visage peu expressifs, regard
morne, voix marmonnée et - monotone, débit verbal lent.
- 3 Plusieurs des signes ci-dessus sont nets.
- 4 Visage figé, comme agrandi. Regard vide.
Parle avec effort.
152DEGRItem 8 localisation des zones douloureuses
par lenfant
- À linterrogatoire ou spontanément lenfant
désigne (parole-gestes) dans quelles régions de
son corps il éprouve une sensation pénible
153DEGRItem 9 mauvaise humeur, irritabilité
- Concerne les manifestations dhostilité ou de
mécontentement de lenfant à légard de son
entourage
154DEGRItem 10 attitude antalgique dans le
mouvement
- ITEM 5 ATTITUDE ANTALGIQUE DANS LE MOUVEMENT
- Spontanément, lenfant évite la mobilisation, ou
lutilisation dune partie de son corps. A
rechercher au cours denchainements DE MOUVEMENTS
(ex. la marche) éventuellement sollicités. A NE
PAS CONFONDRE avec la lenteur et rareté des
mouvements - COTATION
- 0 Lenfant ne présente aucune gêne à bouger
tout son corps. Ses mouvements sont souples et
aisés. - 1 Lenfant montre une gêne, un manque de
naturel dans certains de ses mouvements. - 2 Lenfant prend des précautions pour certains
gestes. - 3 Lenfant évite nettement de faire certains
gestes, il se mobilise avec prudence et
attention. - 4 Lenfant doit être aidé, pour lui éviter des
mouvements trop pénibles.
155DEGRItem 11 intérêt pour le monde extérieur
- ITEM 6 DESINTERET POUR LE MONDE EXTERIEUR
- Concerne lénergie disponible pour entrer en
relation avec le monde environnant - COTATION
- 0 Lenfant est plein dénergie, sintéresse Ã
son environnement, peut fixer son attention et
est capable de se distraire. - 1 Lenfant sintéresse à son environnement mais
sans enthousiasme. - 2 Lenfant sennuie facilement mais peut être
stimulé. - 3 Lenfant se traîne, incapable de jouer, il
regarde passivement. - 4 Lenfant est apathique et indifférent à tout.
156DEGRItem 12 contrôle exercé par lenfant quand
on le mobilise passivement
- Lenfant que lon doit remuer pour une raison
banale (bain, repas) surveille le geste donne un
conseil arrête la main ou la tient
157DEGRItem 13 lenteur et rareté des mvts Ã
lexclusion des gestes intéressant les zones dl
- Lenfant au cours dune activité spontanée (jeu,
repas) a des mouvements lents étroits et peu
rigides. Il bouge peu le tronc. A comparer avec
lactivité gestuelle habituelle dun enfant de
cet âge
158DEGRItem 14réactions à lexamen des zones
douloureuses
- Lexamen dune partie du corps de lenfant
déclenche de sa part un mouvement de défense ou
de retrait et des réactions émotionnelles
159DEGRItem 15 facilité aux pleurs
- Concerne la facilité avec laquelle lenfant a
recours aux pleurs pour sexprimer
160Évaluation de la douleur chez lenfant de moins
de 4 ans
- Douleur post-opératoire immédiate
- de 1mois à 3 ans échelle d Amiel-Tison
inversée - à partir de lage de 2 mois échelle OPS
- (objective pain scale)
- De 1 à 6 ans Échelle de CHEOPS (Childrens
Hospital of Eastern Ontario Pain)
161Évaluation de la douleur chez lenfant de moins
de 4 ans
- Pour les autre douleurs aiguës à leur début
- Jusquà 18 mois
- LA NFCS (Neonatal Facial Coding System) abrégée
- De 1 an à 6 ans échelle CHEOPS
162Évaluation de la douleur chez lenfant de moins
de 4 ans
- Ou non communicants
- Repose sur lobservation du comportement
hétéro-évaluation - Expression comportementale de la douleur aiguë
est biphasique - Détresse comportementale stress psychologique
et physiologique - Puis réduction progressive des activités
- Non spécifique de la douleur
- Échelles validées en fonction du contexte et du
caractère temporel de la douleur
163Évaluation de la douleur chez lenfant de moins
de 4 ans
- Pour une douleur aiguë évoluant depuis plusieurs
heures - Entre 2 et 6 ans
- Échelle DEGR (Douleur Enfant Gustave Roussy)
- Appréciation générale du comportement de lenfant
perturbation des activités de base associé au
contexte - EVA effectuée par un soignant expérimenté ou par
un parent
164 165Traitement
166Traitement de la douleur cancéreuse
- Traitements oncologiques
- chimio, radiothérapie, chirurgie, hormonothérapie
- Soutien psychologique
- Traitement symptomatique
- En même temps
167Traitement
Palier OMS Techniques dinterruption nerveuse
Excès de nociception
Antidépresseurs Antiépileptiques Neurostimulation
Douleur neurogène
Psychothérapies Relaxation Psychotropes
Douleur psychogène
168Les douleurs par excès de nociceptiontraitement
169Les traitements médicamenteux
170Règles de prescription des antalgiques
- Prévenir la résurgence douloureuse
- Jamais de prescription à la demande ou si besoin
- Prescription à heures fixes
- Prescriptions personnalisées
- Voie dadministration la plus simple Voie orale
171Stratégie thérapeutique 1
- La recherche étiologique ne doit pas retarder la
mise en route du traitement symptomatique - Respect des règles de prescription des paliers de
lOMS - On ne passe au médicament du palier suivant que
lorsque celui du palier précédant est devenu
inefficace à bonne posologie
172Paliers de lOMS
co-antalgiques à tous les paliers
173Stratégie thérapeutique 2
- On ne mélange pas des médicaments du même palier
- Exemple Codéine et Diantalvic
- On peut associer des médicaments de palier
différent - Exemple Skénan et paracétamol
- Intérêt des adjuvants associés à tous les paliers
- Anti-inflammatoires, antidépresseurs,
anxiolytiques, corticoïdes