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Les troubles dpressifs

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m decins coordinateurs et conseillers et personnel soignant au sein des MRS ... Pour toutes discussions, formations ou autres renseignements compl mentaires, ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Les troubles dpressifs


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Les troubles dépressifs
2
FrancePlus de 3 000  Personnes âgées se
Suicident Chaque Année en SilenceDelphine
Saubaber, Le MondeFebruary 7, 2004  
3
Léquipe rédactionnelle du FORMULAIRE MRS est
heureuse de mettre à votre disposition un outil
destiné à informer médecins généralistes, médecins
coordinateurs et conseillers et personnel
soignant au sein des MRS Les diapositives
suivantes correspondent au Formul R/info de
novembre 2007. Lordre de lecture est respecté.
4
Pour toutes discussions, formations ou autres
renseignements complémentaires, directions de
MRS et médecins coordinateurs et conseillers
peuvent sadresser à léquipe via le Dr Joel
BAGUET j.baguet_at_tele2.be 0497879991
5
Définition
  • DSM IV 9 symptômes, dont deux principaux
    lhumeur dépressive et une perte dintérêt ou de
    plaisir durant la majeure partie de la journée et
    quasiment tous les jours. Les autres symptômes
    sont modification du poids, troubles du sommeil,
    troubles psychomoteurs, fatigue, perte destime
    de soi, troubles de la concentration et idées
    morbides.
  • Le trouble dépressif ou dépression au sens strict
    (dépression majeure) doit comporter 5 symptômes
    dont au moins un des 2 principaux, durant au
    moins deux semaines.
  • On parle de dépression mineure ou
    subsyndromique si 2 à 4 symptômes se
    présentent, accompagnés de troubles du
    fonctionnement.
  • Remarque la gravité de la dépression majeure est
    qualifiée de "légère", "moyenne" ou "sévère".

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Détection
  • Les personnes âgées expriment moins facilement
    leurs sentiments dépressifs et vont plutôt se
    plaindre de douleurs physiques ou de sentiments
    danxiété.
  • un mauvais appétit, une fatigue ou des troubles
    du sommeil, peuvent entrer dans le cadre de
    nombreuses autres affections médicales.
  • les symptômes de certaines affections
    neurologiques pourraient faire croire personnes
    démentes et une agitation ou , au contraire, un
    ralentissement psychomoteur, des troubles de
    lappétit ou du sommeil, voire de lapathie sans
    être pour autant dépressives.
  • bradykinésie et indifférence affective
    Parkinson peuvent aussi faire croire à une
    dépression.
  • !!!!! les patients atteints dAVC, de démence et
    de maladie de Parkinson ont un risque accru de
    dépression.
  • la détérioration des fonctions cognitives peut
    très probablement mener à une dépression mais
    linverse nest pas valable.

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(No Transcript)
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  • léchelle GDS (Geriatric Depression Scale) 15
    items (réponse par oui/non)
  • personnes avecminimum de 15 points sur le MMSE.
  • personnes démentes, Cornell Scale for Depression
    in Dementia (CSDD). observations faites par le
    personnel soignant ou par les généralistes (après
    formation ) peut mener à une meilleure
    identification de la dépression et à une
    prescription plus appropriée des antidépresseurs
  • www.ouderenpsychiatrie.nl.

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Traitement
  • En accord avec le patient, médication
    antidépressive ou prise en charge non
    médicamenteuse.
  • Informer le patient et limpliquer dans le choix
    du traitement augmentent la compliance
  • Cette démarche na malheureusement pas toujours
    lattention quil mérite.

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A. Traitement médicamenteux
  • jusquà 50 des études, contrôlées avec un
    placebo, infirmeraient la tendance positive
    biais de publication, où seuls les résultats
    probants sont déclarés
  • dépression saccompagnant de troubles des
    fonctions exécutives réagit probablement moins
    bien à un traitement par ISRS. (plannification
    des tâches test des mots colorés ou test de
    Stroop qui mesure la réduction du réflexe de
    lecture dun mot imprimé dans un autre couleur)?

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  • Le traitement médicamenteux en 3 phases
    traitement aigu, traitement de consolidation et
    traitement dentretien pour prévenir une
    récidive. Des
  • symptômes résiduels en fin de traitement
    rechute ou chronicité, qualité de vie amoindrie
    et même mortalité et morbidité
  • environ 6 à 12 mois
  • dépression majeure récidivante 1 à 2 ans.
  • efficacité des ATC et des ISRS équivalente pour
    lensemble des troubles dépressifs (légers,
    modérés ou sévères)?
  • taux dabandon des ISRS inférieur à celui des ATC
    en particulier pour leurs effets indésirables

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Antidépresseurs tricycliques (ATC)
  • Les ATC provoquent surtout des effets
    indésirables anticholinergiques (sécheresse de
    bouche, rétention urinaire, troubles visuels,
    constipation, confusion, parfois délire).
    Lhypotension orthostatique et les vertiges, dus
    à leur action noradrénergique, peuvent entraîner
    chute ou autre accident. Des effets secondaires
    (hypotension, tachycardie, troubles du rythme)
    peuvent aussi survenir à cause dune action
    quinidinique. En cas de surdosage (par ex.
    tentatives de suicide), cet effet peut provoquer
    des arythmies et mettre la vie en danger. Leur
    action antihistaminique peut provoquer une
    somnolence, notamment avec lamitriptyline.

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Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la
sérotonine
  • hyponatrémie à son tour, responsable dune
    morbidité importante ainsi que dune augmentation
    significative du risque de décès.
  • Les ISRS peuvent également entraîner des
    hémorragies gastro-intestinalesincidence
    comparable à celle des hémorragies provoquées par
    acide acétylsalicylique ou autres AINS
  • agitation, akathisie, pouvant aller jusquà un
    comportement agressif
  • syndrome sérotoninergique en cas dassociation
    avec dautres médicaments. Ce syndrome est
    caractérisé par des phénomènes isolés (fièvre,
    transpiration), psychiques (hyperactivité,
    nervosité) et neuromusculaires (tremblements,
    myoclonies).
  • syndrome sérotoninergique aussi avec les
    analgésiques (fentanyl, mépéridine, pentazocine,
    tramadol), les anticonvulsivants (acide
    valproïque), les antitussifs (dextrométhorphane),
    les psychotropes (IMAO, trazodone, L-dopa,
    lithium) et les triptans.
  • risque accru de suicide lors de lutilisation
    dISRS NON!!!
  • ATC et dISRS cytochrome P450

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Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et
de la noradrénaline
  • A cette classe, appartiennent, par exemple, la
    venlafaxine et la duloxétine. Leur effet
    noradrénergique peut notamment accroître la
    tension artérielle et la prudence simpose en cas
    de pathologie cardiaque.
  • rapports defficacité à peine supérieure aux
    autres
  • Une revue systématique na pas trouvé de
    différence significative defficacité entre la
    mirtazapine et les ISRS. La mirtazapine, dérivée
    de la miansérine, a toutefois un effet très
    sédatif.

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Millepertuis
  • Lefficacité mais pas confirmée en cas de
    dépression majeure
  • dosages différents de millepertuis de
    concentrations différentes en principe actif mais
    risques à long terme ??
  • diminuer l'effet thérapeutique de digoxine,
    l'amitriptyline, la méthadone, certaines
    statines, certains immunodépresseurs (risque de
    rejet de greffe), anticoagulants oraux (risque
    de thrombose) et inhibiteurs de la protéase,
  • augmente le risque de syndrome sérotoninergique
    si associé à dautres substances
    sérotoninergiques (par ex. les ISRS).
  • labsence de standardisation de la dose et le
    manque de détermination des effets indésirables
    et des groupes à risque

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Benzodiazépines
  • Lassociation dantidépresseurs et de
    benzodiazépines est controversée.
  • Les benzodiazépines nont pas deffet
    antidépresseur propre
  • Dans une dépression, leur association à un
    antidépresseur augmente les risques de dépendance
    et de chute mais diminuerait les arrêts de
    traitement provoqués par les effets indésirables
    des antidépresseurs

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Choix de lantidépresseur
  • profil deffets indésirables est différentlibre
    choix ùais tenir compte des contre-indications,
    des effets indésirables possibles et de
    l'expertise du médecin.
  • Prodigy ISRS en premier choix, leur efficacité
    nétant pas supérieure à celle des ATC
  • Cochrane leur tolérance serait meilleure.
  • Les ATC sont à préférer aux ISRS en cas de
    maladie de Parkinson, de traitement combiné avec
    des AINS (y compris lacide acétylsalicylique) ou
    chez les sujets ayant présenté une hémorragie
    gastro-intestinale70.
  • Le prix des ATC est toujours le moins élevé. Les
    contre-indications dATC sont e.a. les
    pathologies cardiaques, le risque suicidaire et
    les situations dans lesquelles les effets
    anticholinergiques sont à éviter.

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  • ATC la nortriptyline -gt moins dhypotension
    orthostatique et peu deffets anticholinergiques.
  • ISRS fluoxétine, paroxétine, sertraline
    efficacité semblable
  • Personnes âgées, citalopram et sertraline
  • Enantiomère du citalopram, escitalopram, aucun
    bénéfice clinique

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B. Traitement non-médicamenteux
  • Caractéristiques essentielles des psychothérapies
    de courte durée (thérapie comportementale
    cognitive, problem-solving therapy,)
  • partage des éléments dépressifs avec le patient
  • utilisation de techniques dans un ordre logique.
  • acquisition daptitudes nouvelles
  • Collaboration (abnégation) du patient.

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Thérapie comportementale cognitive
  • Dépression sévère, aussi efficace quun
    traitement par antidépresseur seul.
  • Dépression moins sévère, plus efficace.
  • mieux que si lon sabstient de la traiter.

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La Problem-Solving Treatment of Depression for
Primary Care PST-PC
  • Nécessite une grande disponibilité.
  • Composée de 6 à 8 séances de psychothérapie
    structurée sur 3 niveaux 1) identification des
    problèmes majeurs, 2) élaboration de solutions
    (brain-storm), et 3) mise à lessai des
    solutions.
  • Pas détude concernant son efficacité

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C. Une approche multidisciplinaire
  • Une approche multidisciplinaire de la dépression
    chez la personne âgée est plus efficace que le
    traitement de routine.
  • Programme IMPACT (Improving Mood Promoting
    Access to Collaborative Care Treatment)95 (voir
    addendum).
  • Coordinateur de soins ( infirmière/paramédical)
    continuité des soins monitoring des symptômes
    suivi et soutien dans son traitement
    médicamenteux modifications éventuelles en
    concertation avec le médecin pratiquer une TCC
    ou PST-PC.
  • La collaboration avec un psychiatre offre une
    plus-value. Tussen de lijnen (Bruges,
    2000-2003) et le Stepped Care Projekt (Ypres,
    2004-2005)?

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Approche de la dépression selon le modèle de
collaboration multidisciplinaire
  • Le modèle Impact suit deux méthodes
  • Le monitoring systématique et
  • Le plan en plusieurs étapes

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Le monitoring systématique
  • Dépression maladie chronique suivi.
  • Par contact visuel ou par téléphone, tous les 15
    jours, pendant la phase aiguë
  • Mensuellement, pendant les traitements de suite
    et dentretien.
  • On vise une rémission complète. Lobtention dune
    rémission peut être déterminée à laide de scores
    acquis à partir de questionnaires après 6
    semaines de traitement.
  • Le Patient Health Questionnaire 9 items (PHQ-9
    avec un score total 27) basé sur les critères
    du DSM IV.
  • Rémission si PHQ-9 est alors 5.
  • Echelle de dépression de Beck.

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PHQ-9 Questionnaire
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  • 10è question si vous avez plus dun point,
    veuillez décrire si vous avez des problèmes
    (aucun, quelques, beaucoup, extrêmement) au
    travail, à la maison et avec les autres.
  • De 1 à 4 pts dépression mineure
  • De 5 à 9 dépression légère
  • De 10 à 14 dépression modérée
  • De 14 à 19 dépression modérément sévère
  • De 20 à 27 dépression sévère

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Un plan en plusieurs étapes
  • Dépression mineure approche non pharmacologique
  • watchful waiting le patient est suivi et
    encouragé à participer aux activités.
  • Algorithme
  • Interventions possibles pharmacothérapie,
    activation du comportement et problem-solving
    treatment, en tenant compte des préférences du
    patient.

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Une collaboration entre médecin traitant,
coordinateur de soins et psychiatre
  • le coordinateur de soins
  • un psychiatre, pouvant être consulté par le
    médecin traitant ou le coordinateur de soins lors
    de problèmes.
  • Ce psychiatre propose consultations
    diagnostiques consultations pour les cas
    névoluant pas idéalement conseils concernant
    des traitements supplémentaires.

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Lalgorithme IMPACT
  • choix initial entre un antidépresseur et un
    problem-solving treatment (PST-PC)?
  • réponse évaluée après 8 à 10 semaines d
    antidépresseur ou après 6 à 8 séances de PST-PC
  • Si réduction supérieure à 50 sur le score PHQ-9
    et, dautre part, moins de 3 des 9 symptômes de
    dépression majeure -gt Suivi
  • Si répondeurs partiels (réduction dau moins 30)
    -gt contacts hebdomadaires téléphonique avec le
    psychiatre augmentation antidépresseur ou ajout
    du programme PST-PC
  • Non-répondeurs -gt autre antidépresseur ou
    programme PST-PC seul une consultation unique
    chez le psychiatre.

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Efficacité du modèle IMPACT
  • Plus efficace que le programme de soins isolés et
    habituels, du moins en ce qui concerne
    lamélioration symptomatique, les ralentissements
    fonctionnels et la qualité de vie. (diminution de
    45 à 12 mois)
  • Diminution des idées suicidaires
  • Effet favorable sur la douleur et la mobilité des
    patients dépressifs atteints darthrose
  • Meilleur fonctionnement chez diabétiques
    dépressifs mais aucun effet sur le suivi du
    régime ou sur le contrôle glycémique
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