Title: Commerce lectronique
1Commerce électronique
2Objectifs du cours
- La société et son évolution
- La communication médiatique
- E-business et la nouvelle société
- Ladoption du web
- Intro au dév. dun site web
3(No Transcript)
4Une société fonctionnant par paliers
- Pour l'être humain, l'ensemble des paliers
devient un processus d'identification,
d'apprentissage et d'interaction, avec  sonÂ
monde. Ã
5(No Transcript)
6La communication de masse
- On assiste, de la part des mégamajors du
divertissement et du commerce électronique, à une
offensive visant à offrir à tous les individus de
la planète une culture mondiale uniforme. - La communication de masse utilisée cherche Ã
influencer directement l'individu et contribue Ã
l'isoler pour mieux le manipuler, en faire
surtout un consommateur.
7(No Transcript)
8La communication entre les paliers
- Selon une autre hypothèse, la nouvelle société
fonctionnerait plutôt grâce à une communication
par paliers. Ceux-ci permettent la ventilation
des contenus et des services dans un sens, et en
retour, ils facilitent la canalisation de la
participation de l'individu à cette société. - Cette théorie explique aussi comment se réalisent
la fragmentation des auditoires mass médiatiques
et l'émergence actuelle de la communautique. Elle
explique comment il se fait que les groupes
d'intérêts ont leur propre code de communication,
c'est-à -dire leur propre répertoire de mots-clés
et de symboles. - Cette théorie explique aussi que, placés entre
l'individu et l'État, les groupes d'intérêts
adoptent souvent des modes d'action plus
revendicatifs.
9Les groupes traditionnels et les groupes
virtuels
- Voici une lecture comparée entre les groupes
formels traditionnels, c'est-à -dire réels, et
leurs outils de communication, et les nouveaux
types de groupes qui sont virtuels et qui
utilisent les NTIC. -
10(No Transcript)
11L'éventail médiatique
- Si on répartit horizontalement la masse critique
des utilisateurs (d'une personne à plus d'un
million), et verticalement le délai de la
diffusion des contenus autant en ligne que hors
ligne (d'une heure à trois mois), on aboutit Ã
une répartition des outils médiatiques dans les
trois espaces publics. - La privatique, la communautique et le mass
médiatique sont des niveaux de solidarité, de
culture et de consommation trois paliers de
communication dans notre société, auxquels
répondent trois différents types de portails.
12(No Transcript)
13Une société de marchés
- Si tous les modèles proposés par les forces
actuelles de changements, c'est-Ã -dire les
mégamajors, et observés par beaucoup de
chercheurs se maintiennent, notre monde pourrait
se voir imposer des tendances ayant des effets
déculturants. Car ces modèles enfermeront la
pensée humaine, donc les cultures, dans ces
modèles fermés. Ce modèle économique unique
impose, grâce à un réseau technologique unique,
une pensée unique. - Le dérapage actuel de la nouvelle économie vient
d'énormes résistances sociales, non pas face aux
changements, mais face aux modèles proposés que
les gens, intuitivement, sentent fermés.
14(No Transcript)
15Le modèle à visage humain
- Les résistances actuelles au modèle fermé de la
nouvelle économie pourraient être vaincues par le
développement de modèles ouverts, c'est-à -dire
répondant au respect de la différence et de
l'accroissement du niveau de vie souhaités par
les citoyens-consommateurs. Donc, une stratégie
visant à desservir un plus grand nombre de gens
grâce à des contenus adaptés culturellement aux
groupes d'intérêts, c'est-à -dire développer un
marché de niches. La question n'est plus celle du
coût technique mais des coûts économiques liés Ã
l'accès culturel aux informations.
16(No Transcript)
17Les paradigmes, ou les passages identifiés
- Le passage d'une société à une autre est annoncé
par l'apparition de nouveaux paradigmes. Un
paradigme est une nouvelle façon d'interpréter
une situation. - Plusieurs auteurs ont identifié un ou plusieurs
de ces passages de l'ancienne société
industrielle vers la nouvelle société du savoir.
Le grand nombre de ces passages indique
l'importance de la rupture que nous vivons.
18(No Transcript)
19(No Transcript)
20Les mutations technologiques et économiques
imposent de nouveaux défis sociétaux
- Les trois forces de l'étape 1995-2005 font surgir
plusieurs multiplicateurs technologiques qui
développent la nouvelle société du savoir un
Internet plus mobile, une banalisation des
ordinateurs, des bandes passantes acheminant plus
de messages, etc. - Cependant, les modifications au niveau des
clientèles sont beaucoup plus importantes que les
convergences technologiques. Le passage de 50 Ã
200 millions puis à plus de 600 millions
d'internautes, dont la moitié n'auront pas
l'anglais comme langue maternelle, fait
apparaître plusieurs nouveaux défis le
plurilinguisme, le multiculturalisme, la
diversification des contenus exigés par
l'émergence des groupes d'intérêts et des
ruptures générationnelles, de nouvelles formes de
marketing, une nouvelle répartition de l'assiette
publicitaire, la création de moteurs de recherche
et d'interfaces plus conviviales, les besoins en
éducation continue, etc.
21Le passage de 1995 Ã 2005
- Le passage de la société industrielle à la
société du savoir est une rupture qui s'accomplit
en trois temps. - Les principaux paradigmes, ou passages, des pôles
technologique, économique et sociétal sont
présentés au schéma rupture 4.
22(No Transcript)
23Les étapes de la nouvelle économie
- Si l'étape 1 fut passablement échevelée, les
autres étapes qui suivent verront une progression
plus  normale , c'est-à -dire peut-être plus
lente au début, mais tout aussi importante. En
d'autres mots, non seulement la nouvelle économie
serait là pour rester, mais elle deviendrait un
facteur de développement majeur de notre société
du savoir.
24(No Transcript)
25Le commerce électronique ? Dans la nouvelle
économie
- Y aura-t-il un jour un commerce électronique
rentable ? - Le rêve de vendre directement aux consommateurs
par Internet est apparu il y a vingt ans déjà .
Mais il ne s'est jamais matérialisé pour
différentes raisons. Aujourd'hui, le commerce
électronique représente à peine 2 ou 3 du
commerce en général. - L'un des handicaps fut cette pensée magique qui
prétendait que TOUT le monde serait intéressé Ã
acheter sur Internet et qu'il suffisait pour une
entreprise d'être présente dans le réseau
pour conquérir de nouveaux marchés. Peu de
promoteurs ont réalisé qu'Internet est une
technologie décentralisatrice et que la réponse
n'était pas dans la création de portails
généralistes (Yahoo, Altavista, etc.) mais dans
le développement de portails thématiques,
c'est-à -dire la création de niches ou marchés
verticaux.
26L'évolution de la PME
- La spirale finance-Internet force la PME Ã
s'adapter aux nouveaux contextes, notamment aux
habitudes des nouvelles clientèles, grâce aux
nouveaux outils sous peine de disparaître ou
d'être absorbée par les mégamajors. - La PME doit bâtir ses stratégies maintenant si
elle veut faire partie du prochain bond
économique.
27(No Transcript)
28Les flux de l'ancienne et de la nouvelle économie
- La dynamique de l'ancienne économie était plutôt
linéaire (flèches gris pâle ci-dessus) circulant
des fournisseurs, via les transporteurs, vers les
consommateurs. - À cause des NTIC, la nouvelle économie développe
une dynamique différente (flèches foncées) - son organisation est plus circulaire, chaque
point pouvant être relié à un autre sans avoir Ã
passer linéairement par le chemin traditionnel - on voit émerger de nouveaux intermédiaires,
appelés infomédiaires - ce dynamisme a deux conséquences plus de
choix et plus de rapidité - et fait surgir de nouveaux défis.
- (Schéma inspiré par les travaux du Groupe
McKinsey)
29(No Transcript)
30Le déplacement de la chaîne de valeur
- On assiste actuellement à un renversement de
situation le passage de l'architecture de
réseaux à l'architecture de l'information. Ce
renversement s'est fait en quatre étapes - 1- Les efforts des principaux promoteurs des TIC,
surtout ceux du domaine des télécommunications,
se sont orientés vers le développement physique
des réseaux (hardware). D'ailleurs ce
développement continue (satellite, adsl, large
bande, mobile, en route vers le grand rêve du G3)
mais son importance n'est plus stratégique comme
durant les années 60 et 70. - 2- Ensuite des efforts logiciels (software)
furent surtout consacrés à intégrer tous les
éléments formant ces réseaux et aider à les gérer
en continu sécurité, connexion entre les
intranets et les extranets, etc information 8 . - 3- Afin de rentabiliser toutes ces
infrastructures qui commencent d'ailleurs à être
en surnombre, les promoteurs s'aventurent Ã
développer des applications comme le télétravail,
le KM, le CRM, et caressent pour demain de grands
rêves e-commerce, e-learning, e-government,
etc. - 4- La quatrième phase qui débute voit le
développement de la valeur ajoutée la
production-diffusion de données et d'informations
pour des marchés verticaux.
31(No Transcript)
32E-business L'ensemble des connaissances requises
- L'ensemble des compétences (ou e-knowledge)
permettant d'accéder à la société du savoir est
non seulement varié, mais ces connaissances et ce
savoir doivent être utilisées différemment selon
les niveaux d'une organisation qui doit
développer de nouvelles façons de faire des
affaires.
33(No Transcript)
34L'intégration des produits en ligne et hors ligne
- La nouvelle économie suscite un environnement
d'affaires de plus en plus hybride parce qu'il
intègre des produits en ligne et hors ligne, une
forme de bundling. - L'utilisation des techniques numériques et les
pressions économiques des alliances qui se
forment impose à tous ces acteurs des stratégies
de complémentarité qui font converger des
produits qui se vendent de façon traditionnelle
avec des produits qui se vendent via le Web. La
vente des uns stimulant celle des autres.
35(No Transcript)
36La complémentarité médiatique
- Avant 1995, les médias existent isolément, chacun
compétitionant pour conserver sa clientèle. Le
système médiatique employé par la société est
surtout unidirectionnel, passif et de type
broadcast. - Après le raz de marée Web en 1995, les majors
imposent la numérisation de la chaîne de
production-diffusion pour des raisons
économiques. Un nouveau système médiatique
émerge. Il est beaucoup plus interactif, et de
type narrowcast. Il emploie le plurimédia,
c'est-à -dire une forme intégrée de traitement de
la connaissance qui vise des marchés ciblés les
niches. - Â
37(No Transcript)
38L'approche plurimédia
- Le plurimédia permet à un éditeur de marquer
chaque élément d'information, que ce soit un
titre, un paragraphe, une image ou un schéma, de
façon à ce que l'ensemble du contenu puisse être
utilisé via différents supports médiatiques ou
différents utilisateurs. Cette approche répond Ã
deux défis - défi économique l'approche permet de ne pas
avoir à médiatiser le contenu à chaque fois que
l'éditeur change de support médiatique (d'où
l'importance du numérique). Cette approche est au
cur de la politique de complémentarité le Web
ne devenant qu'une partie de la panoplie des
outils donnant accès à la connaissance dans la
société du savoir. - défi sociétal le lecteur ne se voit plus
offrir un contenu pré-ordonné par quelqu'un
d'autre mais sous forme d'éléments qu'il peut
ordonner lui-même (d'où l'importance de
développer des automatismes). Cette approche est
au coeur de la politique de personnalisation qui
s'appuie sur l'interactivité.
39(No Transcript)
40Comparaison entre les trois types de lecture
41De la lecture à l'action
42De la lecture à l'action
- Il existe une équation entre la quantité
d'informations que le lecteur doit traiter et les
outils de synthèse qu'il utilise. - Cela se traduit par un rapport entre la vitesse
et la profondeur plus le processus est profond
plus la lecture est lente, donc le processus de
synthèse est plus ardu et son coût cognitif plus
élevé.
43(No Transcript)
44La mosaïque des clientèles
- Au fur et à mesure que les technologies émergent
et offrent de nouvelles applications de nouvelles
clientèles apparaissent. Ces diverses clientèles
ne s'additionnent pas. Elles ne forment pas une
masse uniforme de consommateurs, mais une
mosaïque répondant à diverses valeurs, donc
réagissant à divers types de comportements. - La ligne du temps indique que l'essor de
l'informatique débute vers 1960 avec la
commercialisation des premiers mainframes .
Les micro-ordinateurs et le vidéotex arrivent
vers 1980 et le raz de marée du Web en 1995. L'an
2000 voit la fin du premier bond de la nouvelle
économie et, 2002, l'amorce du prochain. - La courbe du haut illustre le brusque passage
d'une économie traditionnelle supportée par les
mass media à une nouvelle économie supportée par
les NTIC. Les forces à l'uvre et les masses
critiques de gens concernés sont responsables de
cette rupture que nous vivons.
45(No Transcript)
46Les trois logiques en présences
- Le défi du Web est l'harmonisation de trois
logiques complexes et différentes. - L'internaute procède à partir de sa logique
d'utilisation qui est la somme des apprentissages
que lui fournit son contexte culturel et
matériel. Pour se développer, il doit acquérir
des informations que lui fournit sa société, en
utilisant notamment cet outil de communication
qu'est le Web, celui-ci étant développé
techniquement à partir d'une logique de
fonctionnement électronique. - Le tout fonctionne correctement lorsque le
webmestre emprunte la logique d'utilisation de
l'internaute pour lui donner accès à un contenu
dont l'architecture est aussi adaptée à son
profil culturel.
47(No Transcript)
48Les trois mondes et leurs modèles
- La rencontre des trois logiques lors de la
création d'un site à valeur ajoutée ou d'un
portail thématique rend l'entreprise ardue, non
seulement, parce qu'elle est multidisciplinaire,
mais surtout parce que ce sont trois mondes en
pleine mutation, c'est-à -dire influencés par les
forces qui façonnent l'environnement.
49(No Transcript)
50Les générations
- Les valeurs évoluent par vagues, chacune étant le
passage d'un système de valeurs à un nouveau
système. - Étant forgée par son espace-temps, chaque
génération de consommateurs oblige les marchés Ã
s'ajuster aux changements de ses comportements.
51(No Transcript)
52Les 3 générations
- Web 1 re génération (à partir de 1994-95 )
- La découverte du système d'adressage, des
hyperliens et du langage HTML. - Web 2 e génération (apparaît vers 1997-1998)
- Cette génération cherche surtout à améliorer la
présentation visuelle Java script, Applet,
Flash, DreamWeaver, Quicktime, Streaming video,
l'utilisation des feuilles de style (skin) et des
techniques de compression. - Web 3 e génération (qui débute)
- Un traitement de l'information offrant Ã
l'utilisateur plus de pertinence et de rapidité,
celles-ci répondant au courant de
personnalisation, base des nouveaux marchés. Si
les Web1 et Web2 explorent l'architecture des
réseaux, le Web3 se développera autour de
l'architecture de l'information.
53Les 3 générations
54Une nouvelle répartition du travail entre
l'usager et son site Web
- Les anciennes clientèles se débrouillaient
bien avec les Web 1 et 2 parce qu'elles étaient
familières avec l'informatique et les réseaux. De
plus, le Web, alors à ses débuts, véhiculait
beaucoup de promesses qui masquaient ses défauts. - Les nouvelles clientèles sont beaucoup moins
patientes. Elles exigent des résultats immédiats
et un accès plus simple et clair. D'où cette idée
de réduire leur charge cognitive en leur offrant
une lecture plus facile (grâce aux synthèses
textuelle et visuelle) et des contenus plus
pointus (par des catégorisations thématiques
convenant aux niches)
55(No Transcript)
56Le modèle proposé
- Contrairement au long texte imprimé, découpé en
chapitres qui sert de modèle aux Web 1 et 2, le
Web de troisième génération doit offrir plusieurs
chapitres courts et beaucoup de liens vers des
documents destinés à une lecture de niveau 1, 2
ou 3.
57La carte de connaissance du Web de 3e génération
- Si on utilise comme grille de lecture les trois
pôles à partir desquels se développe la nouvelle
société du savoir, un ensemble de défis se posent
aux producteurs et aux promoteurs de sites Web,
comme le révèle la carte de connaissances.
58(No Transcript)
59(No Transcript)
601980-1995Â Les mass media
- 1995-1998 Le Web de première génération 23
- 1998-2000 Le Web de deuxième génération
612000-2005/7 Le Web de troisième génération Â
le scénario sémantique
- 2000-2005 Le Web de troisième génération  le
scénario intuitif
62(No Transcript)
63le processus traditionnel
- Dans une chaîne de production-diffusion
traditionnelle, le procédurier est caractérisé
par - la rédaction d'un texte long et son formatage
- sa mise en écran qui varie selon le type de
diffusion envisagé, c'est-à -dire qui exige une
version pour être imprimée et une autre pour être
affichée sur tel type d'écran ou tel autre - et une diffusion destinée à de grands publics de
type mass media, c'est-à -dire destinée à des
spectateurs plus ou moins anonymes et non
interactifs).
64(No Transcript)
65le processus dynamique
- Ce procédurier ajoute aux activités
traditionnelles plusieurs caractéristiques
nouvelles - Le formatage sémantique et schématique d'un texte
long qui crée une copie maîtresse (master). - Automatisation grâce au XML et à ses feuilles de
style. - Il offre une version configurable pour les
différentes diffusions médiatiques, c'est-à -dire
une approche plurimédia imprimé, écran et
autres médias en développement. - L'équipe de rédaction et de formatage constituée
par l'auteur et le groupe de support, Ã laquelle
s'ajoute le comité de lecture, travaille en
réseau et reçoit les commentaires des
utilisateurs du site. C'est l'aspect collaboratif
qui enrichit le site. - La communication est de type narrowcasting,
c'est-à -dire ciblée vers des groupes d'intérêts
et interactifs.
66(No Transcript)
67la lecture et le phénomène de l'attention
- Selon le contexte (besoins, valeurs, moment,
etc.) l'être humain voit, perçoit et mémorise les
informations de différentes façons. Ces trois
niveaux de lecture et de mémorisation sont liés Ã
l'attention, elle-même liée à la motivation. - Un niveau de lecture dépend de sa vitesse et de
sa profondeur. Ce sont cette vitesse et cette
profondeur qui créent la valeur ajoutée. Pour le
concepteur du site autant que pour l'utilisateur,
les stratégies d'accès à la connaissance
dépendent de l'utilisation de ces niveaux.
68(No Transcript)
69La navigation via les textes et celle via les
schémas utilisent des modes de pensée différents
- Un utilisateur qui circule d'un texte, ou d'un
mot, à un autre, navigue de façon assez linéaire
parce qu'il va d'un détail à un autre. De plus,
parce que cette approche est de type broadcast,
c'est-à -dire préprogrammée par le créateur du
site pour être lu par tous les utilisateurs quel
que soient leur profil, elle donne des résultats
assez traditionnels. Cette lecture de troisième
niveau, caractéristique des sites de type W1 et
W2 et de leurs portails généralistes, donne des
résultats sans surprise. - Un utilisateur qui va d'un schéma à un autre
connaît un autre type de cheminement. Les
résultats sont très différentes car cette
navigation est plus personnalisée c'est-à -dire
réagissant au vécu et aux besoins du visiteur.
Cette approche narrowcast convient aux portails
thématiques et personnalisés, donc aux niches. Le
style W3 est plus visuel il utilise un degré
différent de synthèse et un niveau
d'interactivité plus riche. Cette lecture
combinant les 1e 2e et 3e niveaux est plus
intuitive et offre des découvertes par
court-circuit (insight).
70(No Transcript)
71Le choix de la métaphore
- La Côte Ouest américaine est le berceau de
beaucoup d'inventions technologiques, mais les
Américains ne peuvent s'imaginer que la
signification de certains icônes n'a de sens
qu'en langue anglaise, créant ailleurs, dans le
monde, des problèmes d'interprétations
culturelles. Ce sont des glissements de sens,
peut-être corrects dans leur milieu d'origine,
mais devenant erronés dans un autre
environnement.
72(No Transcript)
73Qualités et défauts des outils NTIC
Malgré les nombreux mythes qui les entourent, les
nouveaux outils d'information et de communication
sont des outils incomplets et imparfaits. Ils
possèdent de grandes qualités mais aussi
plusieurs défauts.
74Commençons
- Développer un site Web suppose de la part du
conseil d'administration du groupe et de son
comité de contenu l'acquisition d'un minimum de
compétences à chacune des étapes - Analyse
- Analyse cuturelle du contexte
- Analyse sociologique du milieu
- Analyse ergonomique des membres (profil des
utilisateurs) - Analyse politique des objectifs du groupe et du
site - Analyse budgétaire des coûts et des revenus
- Analyse juridique des contrats (droits d'auteur,
etc.) - Conception
- Les trois types de portail (en particulier
thématique) - Médiatisation, numérisation et montage
(infographie) - Guides stylistique, linguistique et
d'interactivité (défis culturels) - Navigation dans les contenus et les services
(défis culturels) web 3 - Travail collaboratif (groupware)
- Schématique visuelle et synthèse textuelle
75Commençons (2)
- Réalisation
- Architecture de l'information information 10
(serveur, documentation, catalogue) - Interface-utilisateur (défis de la convivialité)
- Sécurité et confidentialité
- Normes de production et de diffusion actuelles et
à venir - Diffusion
- Architecture et gestion des réseaux de
télécommunication - Utilisation complémentaire des médias
traditionnels - Promotion, création de consensus, opinion
publique, publicité - Évaluation de la satisfaction des utilisateurs et
leur fidélisation - Communications entre les utilisateurs (courriel,
chat, etc.)
76Les qualités requises
- Intuitif(amical, convivial, user friendly,
eureka insight, centré sur l'utilisateur,
user-focused) - On doit développer un site à partir des
connaissances déjà acquises par l'utilisateur,
c'est-à -dire permettre à l'internaute de naviguer
à partir de cette partie de sa mémoire où sont
enregistrés ses apprentissages (voir 6.2). Le
site doit donc être culturellement adapté aux
techniques ou aux systèmes que l'utilisateur
connaît déjà . Cette qualité est liée au
développement de la métaphore utilisée (voir
6.3). Un système intuitif devrait offrir un type
de communications système-utilisateur ressemblant
à une conversation. - Cohérent (consistant, homogène)
- Les commandes ou les affichages, grâce à une
fenêtre ou un icone par exemple, doivent toujours
avoir les mêmes conséquences à travers toutes les
applications 1. - Visuel
- Le site doit permettre à l'utilisateur de voir ce
qu'il peut faire ou de rendre visible ce qu'il
fait. Il doit rendre le contenu signifiant par sa
forme 2. - Efficace
- Dans une logique de finalité d'affaires ou de
consommation, le site doit livrer ce qu'il promet
dans un délai raisonnable. - Minimal
- Le site ne doit afficher que les choix qui
s'offrent à l'utilisateur à ce moment-là de sa
démarche, et non pas toute la panoplie des
fonctions logicielles développées pour ce site
3.
77Les qualités requises (2)
- Résilient
- Le site doit permettre une certaine flexibilité
dans l'emploi des mots ou des commandes 4. - À valeur ajoutée
- Pour un utilisateur intéressé par une thématique
donnée, le défi est grand. Actuellement, il
trouve côte à côte des sites vides de contenu,
d'autres qui ne véhiculent que des commentaires
ou des opinions, d'autres des réalités
partielles, etc. À l'avenir, de plus en plus
d'utilisateurs voudront trouver toutes les
informations sur un sujet en un même endroit,
sous forme de guichet unique (une utopie, mais
partiellement possible). Ces informations
devraient être validées et accompagnées de leurs
variantes, de leurs différents facteurs, des
théories des différentes écoles de pensée et même
d'un lexique expliquant les liens entre les mots
formant la base de connaissances de ce secteur.
Cela suppose aussi l'élimination des distorsions,
de la désinformation et de l'exformation
information 11 . - Sécuritaire
- Après le facteur temps, le facteur
sécurité-confidentialité est le deuxième handicap
vis-à -vis les nouvelles clientèles du Web. - Bilingue
- Le contexte actuel de la continentalisation
(ALENA et Union européenne), puis de la
mondialisation après 2005, impose une forme de
plurilinguisme aux transactions et aux messages
offerts aux usagers, donc des outils de
traduction et des moteurs de recherche bilingues
et probablement trilingues 5.
78Les étapes du développement d'un site
- Les étapes (illustrées par des rectangles placés
au centre du schéma et reliés par un gros trait
noir) sont l'épine dorsale du développement du
site. Les étapes placées en haut du schéma
concernent les utilisateurs, tandis que celles
placées en bas concernent les aspects économiques
et technologiques.
79(No Transcript)
80Les outils nécessaires au développement d'un site
- Il existe des centaines de logiciels qu'on peut
utiliser pour chacune des étapes de
production-diffusion. - De plus, dans chaque milieu, il existe des
dizaines d'entreprises prêtes à développer un
site Web. Mais ces entreprises possèdent leurs
points forts et leurs points faibles, certaines
sont excellentes en informatique mais faibles en
analyse du public par exemple. C'est pour cette
raison qu'un groupe doit demeurer le maître
d'uvre de son site et donner certains travaux Ã
forfait s'il y a lieu pour certaines étapes.
81(No Transcript)
82Les objectifs et les tâches principales
- La complexité d'un site Web vient de la multitude
des tâches à accomplir (voir ci-haut) et des
savoir-faire requis pour le faire. - Si l'un des principaux objectifs est d'offrir un
outil convivial de communication (e-mail,
listeserv, faq, chat) et des contenus et des
services pertinents, l'une des principales tâches
sera d'évaluer la satisfaction des usagers. - Si l'autre objectif est de faire fonctionner le
site en continu, c'est-à -dire évoluant avec les
événements et les besoins, l'autre tâche
principale sera sa mise à jour.
83(No Transcript)
84Questions ???