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Formalisation de la coh rence du discours : la SDRT Segmented ... La dimension sociale est par ailleurs n cessaire pour une bonne interpr tation de C (connaissances mutuelles) ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Interpr


1
Interprétation Pragmatique en dialogue
  • Anne Xuereb

2
Plan
  • Pourquoi la pragmatique est-elle nécessaire en
    modélisation du dialogue
  • Les théories de lanalyse du discours
  • Formalisation de la cohérence du discours la
    SDRT Segmented Discourse Representation Theory
  • Mise en œuvre de la SDRT en dialogue
    homme-machine
  • ? Illustration sur exemples

3
La pragmatique
  • La pragmatique recouvre l'ensemble des relations
    entre le langage et le contexte d'énonciation.
  • La pragmatique peut être définie comme l'étude
    des aspects du langage qui font référence aux
    relations entre locuteur et interlocuteur, d'une
    part, et entre interlocuteurs et situation
    concrète, d'autre part.

4
Interprétation pragmatique
  • Double articulation chez Récanati
  • La signification linguistique sous-détermine les
    conditions de vérité
  • exemple
  • A   Le bateau de Jean est finalement resté à
    quai  B   Tu veux dire quil ne la jamais
    utilisé ? 

Il est donc impossible de donner une valeur de
vérité à A sans connaître C La dimension sociale
est par ailleurs nécessaire pour une bonne
interprétation de C (connaissances
mutuelles) Linterprétation est doublement
 située  dans le monde et dans le discours.
5
Le topos de Ducrot
  • Pour Ducrot, ces phénomènes peuvent être
    représentées dans un topos. Par exemple
  •  Pierre a travaillé toute la journée 
  • c'est produire le topos
  • ?x  Pierre(x) ? fatigué(x)
  • Dimension topique connaissances mutuelles
  • Dimension logique règles dinférence
    conclusives ou constructives (hypothèses)
  • Dimension encyclopédique connaissances du monde
  •  bateau de Jean  gt ?x, ?y  Jean(x) ?
    bateau(y) ? rêve(x, y)

6
Présuppositions
Pour Corblin, au-delà des formes classiques
certaines présuppositions entrent aussi dans le
cadre du topos.
Par exemple  Pierre a peu travaillé son examen 
avec C période de révision présuppose que
lexamen paraît facile à Pierre ?x, ?y 
Pierre(x) ? examen(y) ? juge_facile(x, y) Ou au
contraire quil lui paraît insurmontable et que
de ce fait il juge inutile de travailler
formes classiques Présuppositions
existentielles Le roi de France est chauve gt
?x  roi_France(x) Restrictions sémantiques
boire(x) gt liquide(x)
7
Grice (1975)
  • Principe de coopération dans le dialogue
  • Maxime de quantité
  • Que votre contribution contienne autant
    dinformation que nécessaire, mais pas plus.
  • Maxime de qualité
  • Naffirmez pas ce que vous croyez être faux, ou
    ce pour quoi vous manques de preuve.
  • Maxime de pertinence
  • Soyez pertinent, parlez à propos
  • Maxime de manière
  • Évitez les ambiguités, soyez brefs, ordonnés

8
Implicatures
  • Sont des post-propositions (à linverse des
    présuppositions) conscientes ou inconscientes
    (implicitures)
  • Déclenchées de manière
  • Descendante pour les implicatures
    conversationnelles (principe déconomie de Grice)
  •  As-tu invité Pierre et Jean au dîner ? 
  •  Jai invité Jean  gt ?x  Pierre(x) ?
    non_invité(x)
  • Ascendante pour les implicatures conventionnelles
  •  je suis garé derrière 
  • transfert métonymique du  je  vers  voiture 
    puis implicature de  garé derrière  vers
     stationné parking 
  • gt ?x  voiture(x) ? stationné(x)

9
Interprétation pragmatique
  • Caractère indexical
  • Anaphores
  • Déictiques
  • Ellipses
  • Implicatures
  • Présuppositions
  • ? Nécessité de représenter un niveau
    dorganisation supérieur à lénoncé

10
Les théories de lanalyse du discours
  • RST Rhetorical Structure Theory
  • Grosz Sidner

11
La RST Mann et Thomson (1988)
  • Cohérence absence dillogismes et de lacunes
  • Relations rhétoriques reliant les segments de
    texte
  • Noyau / satellite
  • Relations de type informationnelles ou
    intentionnelles
  • Discours structure récursive hiérarchique

12
Exemple
13
Grosz Sidner (1986)
  • Modèle de dialogue à 3 composantes
  • Structure linguistique
  • Segments relations rhétoriques
  • Structure intentionnelle
  • DSP Discourse Segment Purpose but associé au
    segment
  • Structure attentionnelle
  • Objets et buts saillants
  • Lien très fort entre structure informative et
    structure intentionnelle.

14
Exemple
  • (1) E Remplace la pompe et la courroie.
  • (2) A Comment faire ?
  • (3) E D'abord enlève la courroie puis la pompe.
  • (4) A D'accord.
  • (5) A La courroie est enlevée.
  • (6) A Comment faire pour enlever la pompe ?
  • (7) E En premier, il faut enlever le volant.
  • (8) A Ok
  • (9) A Mais comment l'enlever ?
  • (10) E D'abord enlève les deux vis puis retire
    le volant.
  • (11) A Bien.
  • (12) A Je n'ai trouvé qu'une seule vis. Ou se
    trouve l'autre ?
  • (13) E Sur le moyeu du volant.

15
CritLimites
  • Problème la reconnaissance des intentions
  • Relations entre DSP trop limitées

16
La SDRTAsher (93) Asher Lascarides (03)
  • RST DRT Analyse du discours pour
    lorganisation structurelle du discours et
    sémantique dynamique pour interprétation des
    énoncés.
  • Discourse Representation Theory (Kamp Reyle,
    1981)
  • Intégration sémantique / pragmatique dans une
    construction incrémentale du contexte.
  • ? Cest une théorie représentationnelle de
    linterface sémantique-pragmatique.

17
La DRT Discourse Representation TheoryKamp
Reyle (1981)
  • DRS Discourse Representation Structure

?
U(?)
ConditionsC(?)
Conditions prédicat ou formule logique sur DRS
18
La DRT (2) les présuppositions Van der Sandt
(1992)
  • Anaphore et présupposition même mécanisme de
    liage
  • Déclencheurs de présupposition
  • contenu sémantique riche, introduction dune
    nouvelle DRS
  • Si liage impossible alors accommodation
  • information ajoutée au contexte

19
DRT (3) exemple
  • Léo na pas de vélo.

Accessibilité si ?K1 fait partie des conditions
de K0, alors K0 est accessible à K1 (mais non
l'inverse), si K1 ? K2 est une condition de DRS,
alors K0 est accessible à K1 K1 est accessible à
K2
  • Limites
  • Anaphore propositionnelle
  • Structure temporelle
  • (1) Max est tombé. John la aidé à se relever.
  • (2) Max est tombé. John la poussé

20
La SDRT
  • Étend la DRT
  • liens logiques entre les segments discursifs
    relations rhétoriques
  • Interaction entre le contenu sémantique et
    lorganisation structurelle du discours.
  • Contraintes plus fines sur laccessibilité

21
La SDRT (2) Segmented Discourse Representation
Theory
  • SDRS Segmented Discourse Representation
    Structure

?0
U
Conditions
22
La SDRS
  • SDRS structure hiérarchique
  • Relations subordonnantes/coordonnantes
  • Règles structurelles pour la construction du
    dialogue
  • Sites dattachement disponibles
  • Contraintes sur laccessibilité des référents
  1. Jules a eu une journée sportive
  2. Le matin, il a joué au tennis
  3. Il a gagné son match
  4. Laprès-midi il est allé à la piscine
  • Il a bien nagé
  • e. Il la gagné en trois sets

23
SDRS
?a, ?b
x, e1, n
?a
John(x) Journée sportive (e1, x) e1 lt n
y, e2, n
?b
y x jouer_tennis (e2, y) e2 lt n matin(e2)
Elaboration (?a , ?b)
24
Sites dattachement
  • Domination par emboîtement Dom-E
  • Domination par subordination Dom-S
  • Domine fermeture transitive (Dom-E ? Dom-S)

? SD ensemble des sites d'attachement disponibles
SD ? tel que ? Last ? Domine(?, Last)
25
Accessibilité des référents
  • Soit R (?1, ?2) une condition de la SDRS ?
  • ?2 et ses sous-DRS accèdent aux référents
    (DRS-accessibles) de ?1

On ne peut accéder qu'aux référents des
constituants qui dominent le constituant courant,
ou du constituant situé immédiatement à gauche
26
Deux composants logiques
  • Logique du contenu informatif logique monotone
  • Inférences dures sur la base dindices
    linguistiques
  • Logique des attachements ( glue logic ) non
    monotone
  • Le raisonnement pragmatique est révisable selon
    lévolution du contexte
  • Inférences par défaut, implication défaisable

La logique des attachements na quun accès
restreint au contenu informatif
27
Les RR du discours narratif
  • Axiomes règles de déclenchement effets
    sémantiques
  • Narration, Arrière-plan, Élaboration,
    Explication, résultat
  • Élaboration
  • Relation partie-tout entre évènements principaux
  • Contraste
  • Isomorphisme de structure et contraste de thème

28
Principe de cohérence maximale du discours
  • Facteurs daugmentation de la cohérence
  • Le nombre de connexions rhétoriques
  • Le pouvoir de cohérence des relations
  • Le nombre de résolution de sous-spécifications

29

La SDRT du dialogue
  • Travaux de (Prévot et al, 2001)
  • La représentation des énoncés doit inclure la
    notion dacte de langage
  • Les questions et les réponses ont une
    représentation sémantique spécifique
  • Leffet résolvant de la réponse doit être capturé.

30
Nouvelles RR pour le dialogue
  • QAP Question Answer Pair
  • PQAP Partial Question Answer Pair
  • IQAP Indirect Question Answer Pair
  • Q-Elab Question Elaboration
  • Plan-Elab Plan Elaboration
  • Aknowledgment

31
Attachement des constituants
T1
Q1
topique
Insertion nœud topique
Q1
QAP
QAP
R1
R1
32
Le nœud topiquereçoit le contenu de la
résolution Q/R
  • (A) La salle Eluard est-elle libre la semaine
    prochaine ? ?1
  • (M) Oui ?2

K?1 ?f.f (dispo(Eluard, d1)) ?p.p, ?p.?p
restriction de la réponse
K?2 ?p.p
K?2 appliquée à K?1 ?f.f (dispo(Eluard, d1))
(?p.p) fonction identité
? dispo(Eluard, d1)
33
Pragmatique et structure du dialogue
  • La pragmatique est première
  • Acte de langage force illocutoire
  • Pragmatique du questionnement
  • Élargissement de la notion de réponse
  • Enrichissement du constituant topique effets
    projectifs

34
Les actes
Actes Engagement Visée Arrière-plan Effets
FFSA A, B épistémique Monde, KA KAB
FSA A épistémique Monde, KB KAB
FPA A déontique B Plan
FDA B déontique B But
FFA A, B actionnelle But Monde, KAB
FAA A actionnelle But Monde, KAB
35
Les axes du dialogue
Répliques (remises en cause)
But
F4
F4
Incidences transactionnelles
Incidences épistémiques
F3
F3
Axes subordonnés
F2
F1
Axes subordonnés
Épistémique
Transactionnel
36
Enchaînements dialogiques
  • La paire adjacente (acteA acteB) crée un
     interacte  (ou acte conjoint aux effets
    résolvant projectif) qui construit le topos par
  • fermeture des attentes (rattachement à
    lhistorique), résolution des référents et des
    buts
  • ouverture aux actions futures, aux engagements,
    aux annonces de projet, aux implicatures

37
Exemple
Situation
Dans la rue à minuit A un homme un peu
négligé B une jolie fille
Contexte
  • A  Avez-vous lheure ?
  • B  Non

A et B ne se connaissent pas Historique du
dialogue vide
Effet résolvant QAP (réponse à une
question) Effet projectif  laissez-moi
tranquille 
Interprétation pragmatique enchaînements du
dialogue gt Extension du rôle du topique
38
Pragmatique du questionnement
  • Notion de réponse résolvante
  • qui permet la réalisation de la tâche
  • Dans le monde de la tâche
  • Élargie à tout acte de langage
  • Évite le raisonnement sur les intentions du
    locuteur

39
Définition
RR dialogique relation FAp ? FBq RR
monologique relation de discours FAp ?
FAq Effet projectif bA, bB, KAB
40
(a) Laxe épistémique et son subordonné
  • Les questions-réponses notées QAP  Question
    Answer Pair, PQAP (Partial QAP) et IQAP (Indirect
    QAP). Ces questions-réponses sont sur laxe
    principal,
  • Les questions subordonnées Q-Sub   Question
    Subordination,
  • sont des demandes dexplicitation à propos des
    connaissances mutuelles. Les demandes de
    clarifications, corrections, reformulations,
    précision, etc. sont dans cette classe. On les
    notera Q-Subclarification, etc.
  • Les élaborations de connaissances notées Elab 
    Elaboration,
  • sont des apports de connaissances mutuelles
    construites au cours du dialogue.
    Elabclarification, Elabexplication,
    Elabcorrection,
  • Elabq questions constructives.

41
(b) laxe transactionnel et son subordonné
  • Les délégations daction notées RAP   Request
    Answer Pair,
  • est une demande daction. PRAP réponse-action
    partielle et IRAP indirecte
  • Les élaborations de plan notées P-Elab  Plan
    Elaboration,
  • est une contribution à la construction dun plan
    conjoint ce plan devient le cadre daction qui
    conduit à la résolution du but,
  • Les élaborations de question Q-Elab  Question
    Elaboration,
  • contribution à la construction dun plan par une
    question,
  • Les élaborations de but R-Elab  Action
    Elaboration,
  • est une contribution à la construction dun but
    ou à la mise en perspective de ce but sil est
    déjà posé. Cette transaction sur le but est sur
    laxe subordonné,

42
(c) les axes divergents  incidences et répliques
  • Les incidences notées I On distingue les
    incidences avec retour ou détour et les
    incidences sans retour, les insultes par exemple.
    Les détours sont en général des actes
    constructifs, mais indirectement et non
    médiatement, pour larrière-plan du dialogue,
  • Les répliques notées R se comportent comme des
    coordinations fermantes. En effet on ne peut
    enchaîner que sur une réponse à la réplique ou
    par un échappatoire. Les répliques permettent
    cependant de changer les règles du dialogue, de
    réguler la prise de tour de parole, de contester
    les rôles, etc. Leur effet est de modifier les
    engagements des interacteurs.

43
(d) Les continuations notées C sont des actes
qui continuent le discours dans le même topique.
  Les phatiques et méta-discours nengendrent
pas de relations rhétoriques intéressantes pour
le DHM. Les acquiescements Prévot, 2004 sont
des phatiques qui ont pour rôle soit de maintenir
le fil du dialogue (comme mmh, ouais, etc.) soit
de fermer une suite dénoncés sous un même
topique. Les acquiescements ne sont pas des
réponses oui/non à des questions.
44
Exemples de relations dialogiques 
FSB 
QAP, PQAP, IQAP
FFSB 
Q-Sub, Elabq
Elle est au fond de ce couloir Dans un autre
bâtiment A côté de la salle Rouge
Cest bien une salle de réunion que vous
cherchez ? Cest pour lassemblée générale ?
FFSA Où est la salle B ?
FFB 
QAP, PQAP, IQAP
FAB 
QAP, PQAP
Vous allez au fond de ce couloir Vous allez dans
lautre bâtiment Vous allez dans la salle qui est
à côté de la salle C
Venez, je vous emmène avec moi Venez avec moi je
vous montre le début du chemin
P-Elab
R-Elab
FSB  FPB
FFB FDB 
Le plan des salles est dans le hall Vous montez
là ou vous prenez lascenseur
Demandez au concierge Vous devez dabord passer
au contrôle
45
Exemples de relations monologiques 
FFSA
Q-Sub Q-Elab Elabq
FSA 
Élaborations PRAP
Cest pour une réunion La même quhier Je sais
que la C2 est disponible demain
Cest bien vous le responsable ? Est-ce que vous
savez si Dupond la déjà fait ? Ou bien me dire
qui peut le faire ?
FFA Pouvez-vous me réserver une salle ?
FFSA 
C
Y aura-t-il du matériel ?
FDA FPA
R-Elab P-Elab
FFA FAA 
R-Elab, P-Elab, C
Vous devez d'abord saisir ma demande dans le
système Vous pouvez remplir une fiche ou appeler
le responsable
Faites-le par Internet Et prévenir les
participants Je commence à remplir la fiche
46
Utilisation de la SDRT en Mécanismes de
construction de la SDRS
  • Construire la DRS de lénoncé courant
  • Intégrer ce segment dans la SDRS en cours
  • Site dattachement
  • Inférer la relation rhétorique
  • Mise à jour de la SDRS
  • Résolutions des sous-spécifications
  • Introduction de segments complexes
  • Notion de topique
  • Calculer les effets projectifs

47
Topique et dialogue
  • Le topique en SDRT est
  • Une relation structurelle
  • Un nœud de résolution de la structure SDRS
  • Rôle particulier pour les relations Question/
    réponse
  • Extension pour la pragmatique
  • Une unité logique de contenu
  • Un  lieu  de représentation des connaissances
    mutuelles (co-construites) pour une
    interprétation pragmatique

48
Exemple 1 topiques coordonnés
?ctx (conférence)
(A-q1)  Où a lieu la conférence ? (B-r1)  Dans
la salle des colloques (A-q2)  C'est à quelle
heure ? (B-r2)  A quatorze heures.
topique
T1
T2
T3
continuation
topique
topique
q1
q2
QAP
QAP
r2
r1
49
Exemple 2 Topique élaboré
?ctx
(A-q3) Puis-je te voir la semaine prochaine
? (B-q4) Es-tu libre mardi ? (A-r4) Oui.
topique
T1
topique
q3
Q-Elab
T2
topique
q4
QAP
r4
50
Exemple 3 Réponses partielles
?ctx
(A-q5) Pour quelle date voulez-vous réserver
? (B-r5) Avant la fin du mois. (B-r6) Un jeudi
T1
topique
q5
PQAP
PQAP
r5
r6
51
Plan
  • Pourquoi la pragmatique est-elle nécessaire en
    modélisation du dialogue
  • Les théories de lanalyse du discours
  • Formalisation de la cohérence du discours la
    SDRT
  • Mise en œuvre de la SDRT en dialogue
    homme-machine
  • ? Illustration sur exemples

52
La représentation logico-sémantique (DRS)
  • Énoncé conjonction dactes de langage
  • Fp force illocutoire F contenu propositionnel p
  • Forces FA , FF, FS, FFS, FD, FP
  • p marqueurs de référence prédicats
    équations
  • Sous-spécifications

U Luc Blanc à lappareil ?1U  FS  a1 
personne  identitéannonce(a1)  a1.NomComplet
  "Luc Blanc"
53
QAP, PQAP, IQAP
FFSA ? FSB ou FFSA ? FAB
  • QAP (p, q) Question Answer Pair
  • Réponse (p,q)
  • PQAP (p, q) Partial Question Answer Pair
  • q ? r ? Réponse (p,r)
  • IQAP (p, q) Indirect Question Answer Pair
  • q ? r ? Réponse (p,r)

54
Délégations daction
FFA ? FAB  ou FFA ? FSB   FPA ? FAB  ou FPA ?
FSB
  • RAP (p, q)
  • Réponse (p,q)
  • PRAP (p, q) Partial Request Answer Pairq ? r ?
    RAP (p,r)
  • IRAP (p, q) Indirect Request Answer Pair
  • q ? r ? RAP (p,r)

55
Questions subordonnées Q-Sub
  • Ce sont des suites de questions dépendantes,
    chacune susceptible de recevoir une réponse. La
    subordination laisse chaque nœud question
    ouvert).
  • Q-Subclarification(p, q)q est une question
    élaborant sur le contenu de p
  • Q-Subincidence(p, q)question ne portant pas sur
    le contenu de p (ni sur une sous partie de p et
    nest pas non plus une élaboration) mais restant
    dans le même thème.

56
Élaborations de connaissances
  • Relation partie/tout entre les constituants
    principaux p et q.
  • Elabq (p, q) Elaboration de questionq est une
    question élaborant sur le contenu de p
  • Elab explication (p, q)
  • Relation sémantique dexplication entre p et q
  • Elab correction (p, q)q apporte une correction
    de la sémantique, par substitution dune partie
    de p
  • Elab clarification (p, q)q apporte une
    clarification ou une précision sur le contenu de p

57
Élaborations de but
  • Q-Elab(p, q) Question ElaborationRéponse (q, p)
    ? p fournit un plan a qui participe à la
    résolution du but b associé à p
  • R-Elab(p, q) Request ElaborationLexécution de
    le réponse q fournit à A un but quil devra
    atteindre pour atteindre le but b associé à p.
  • Plan-Elab(p, q) Plan Élaborationq constitue un
    élément du plan a pour atteindre le but associé à
    p. q est une assertion.

58
Processus général de résolution
Détermination des relations rhétoriques et
points dattachement
Mise à jour de la SDRS insertion/mise à jour
des nœuds topiques.
Vérification pragmatique des présuppositions et
traitement des implicatures conventionnelles
Calcul du topos (implicatures et effets
projectifs)
Résolution pragmatique des référents
(indexicaux, anaphores, déictiques)
59
Principes généraux
tâches
topique
règles
règles
Jeux dialogiques
objets
SDRS Ontologie Monde
60
Exemple de résolution
U Bonjour, Luc Blanc à lappareil. ?1
Est-ce que la salle Lafayette est disponible
demain ? ?2 M  Non. Elle est disponible
jeudi. ?3, ? 4 U Bon et bien
réservez-la moi ?5 M Voulez-vous
réserver aussi le rétro-projecteur ? ?6
61
?1 U Bonjour, Luc Blanc à lappareil
FS(?1)
Ouverture présentation
jeux
?
?1
règles
Effet projectif attente demande_service ?
offre_service
Tâches et BDD
61
62
?2 U Est-ce que la salle Lafayette est
disponible demain ?
?2 UFFS s2salle d2date e2booléen Agendad
emande(s2,d2,e2) s2Lafayette d2j1 e20
Dispo salle ? demande de service/termes
jeux
règles
Tâches et BDD
62
63
?3 M Non
?3 FS neg(x) x ?
x ?2
jeux
règles
Tâches et BDD
T1 ?3?2 ?non dispo (salle Lafayette, j1)
63
64
?4 M Elle est disponible jeudi
?4 UFS v indéfini d3 date e3
booléen_dispo Agendaannonce(v2,d3,e3) v ?
e3 0 d3 plus proche jeudi
jeux
règles
T1 ?3?2 ?non dispo (salle Lafayette, j1)
?4 ?2 ? dispo(salle Lafayette, jeudi)
non_dispo(salle lafayette, j1, jeudi-1
Tâches et BDD
64
65
?5 U eh bien réservez-la moi.
?5 UFF x indéfini réservationdemande(x),
x?
Exécution service
jeux
règles
Réserver. Salle ? Date ?
Tâches et BDD
65
66
?5 U eh bien réservez-la moi.
?5 UFF xindéfini d5date
réservationdemande(x,d5), x? d5?
?1
Arrière-plan
T3
Execution service
jeux
?12
Cont.
T1
T2
règles
topique
?2
?5
IQAP
QAP
?4
?3
T2salle(x), xvLafayette d5d3jeudi prochain

Tâches et BDD
T3 T1 T2 dispo salle résa salle
(lafayette, jeudi
66
67
La SDRS finale
?1
Arrière-plan
T3
topique
?14
T1
cont.
T2
topique
topique
?567
?234
?5
?2
Elabq
IQAP
QAP
?6
QAP
?3
?4
?7
68
Conclusion
  • Rôle structurant du nœud topique
  • Résolution des référents
  • Intégration des présuppositions et implicatures
  • Introduction des effets projectifs
  • Construction des connaissances partagées
  • Séparation des sources de connaissances
  • Ontologie de jeux dialogiques
  • Modèle de tâche
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