Title: La crise de surprime
1La crise de surprime
2Origines de la crise cycle 1 (2000 2004)
3Origines de la crise Cycle 2 (2004 2007)
- Durcissement de la politique monétaire
- Hausse des taux ils passent de 1 à 5,25 en
quelques années -
- A partir de 2006, chute des prix de limmobilier
- Le prêt étant à taux variable, limmobilier
ayant baissé sous sa valeur de garantie, les
ménages les plus fragiles font défaut
MENAGES AMERICAINS A RISQUE
- Saisissent les biens des emprunteurs insolvables
- Les stocks de logement augmentent impact sur
le prix de limmobilier qui continue de baisser
4Du crédit sub-prime à la créance titrisée
Emprunteur américain Achat dun bien immobilier
Contraction dun crédit subprime
Etablissement de crédit Prêt subprime
Vente du crédit subprime
Banque dInvestissement Titrisation du prêt
subprime
Une crise limitée aux établissements de crédit
5Quest-ce que la titrisation ?
- Définition Procédé
- Technique financière qui vise à transformer des
actifs peu liquides en valeurs mobilières
facilement négociables
Vente dun portefeuille de crédits subprime
Special Purpose Vehicle (SPV) Émetteur
Banque dInvestissement Cédant
Garantie actifs immobiliers
Emission de titres adossés à des actifs
Détient des crédits subprimes
Financement de lachat du crédit
Investisseurs
6Raisons de la titrisation
- Vente à de multiples investisseurs
- Transformation dactifs peu liquides en valeurs
mobilières facilement négociables ? Nouvelle
source de financement - Source de financement plus avantageuse
- Réhaussement de crédit amélioration du rating
via les SPV (rehausseurs de crédit) - Titres garantis par des actifs
- Effet de levier du bilan
- Pression des actionnaires (Return On Equity)
cession dactifs pour diminuer les capitaux
propres - Transfert dune partie des risques aux
investisseurs
7Actifs résultant de lopération de titrisation
- Asset-Backed-Commercial-Papers (ABCP)
- Court terme emission de papier commercial
- Asset Backed Securities (ABS)
- Obligations long terme
- Un asset-backed security (ABS), ou valeur
mobilière adossée à des actifs en français, est
une valeur mobilière dont les flux sont basés sur
ceux d'un actif ou d'un portefeuille d'actifs. La
titrisation est le principal vecteur de création
de ces actifs. - Les flux peuvent par exemple être basés sur ceux
d'un portefeuille d'emprunts immobiliers, de
paiements de cartes bancaires, de créances
commerciales. - Les ABS sont l'une des formes les plus courantes
de titrisation. Les ABS les plus répandus sont
assis sur des crédits hypothécaires américains. - Mortgage Backed Securities (MBS) , (forme dABS)
- Obligations long terme
- Actifs sous jacents prêts hypothécaires
- Marché américain
8Présentation de la structure de titrisation CDO
- Quest quun Collateralized Debt Obligation (CDO)
? - Structure de titrisation composée
- dactifs financiers de nature hétérogène (prêts
bancaires, titres obligataires privés), - ou
- de dérivés de crédit (CDS),
- ou
- de produits structurés (CDO dABS, CDO²).
- Les différentes tranches dun CDO
- Tranche equity la plus risquée. Généralement
achetée par un hedge fund ou le gérant du CDO. - Tranche mezzanine intermédiaire. Deuxième
tranche à supporter le risque. Généralement
achetée par des gérants d'actifs ou des
investisseurs en compte propre. - Tranche senior ou super-senior la moins
risquée. En général notée AAA par les agences de
notation.
9Importance du rating des actifs titrisés
- Marché de la titrisation dépendant totalement
- de la capacité des agences de notation à donner
une note financière à lopération - de la capacité des acteurs financiers à faire
confiance aux conclusions de ces agences - Objectif de la notation
- Apporter une information essentielle aux
investisseurs potentiels qui nont - ni le temps de sinvestir dans lexamen dun
portefeuille dactifs (parfois constitué de
dizaine de milliers dactifs), - ni les instruments qui leurs permettent de faire
des simulations de performances de portefeuille.
10Procédé de rating des actifs titrisés
- Dans le cas dun portefeuille de crédits
hypothécaires - Examen de la qualité du portefeuille
- type de client,
- revenus,
- situation géographique,
- ratio prêt/montant emprunté,
- Etc.
- Attribution dune chance de perte à chaque
prêt - Examen de la structuration de lopération
- Attribution dune notation au portefeuille
- - notes de AAA à BBB catégorie des
investment grade de la meilleure qualité à la
plus basse qualité - - notes à partir de BB investissements
spéculatifs .
11Rehaussement de crédit par le biais du SPV
- Quest-ce quun SPV ?
- Société tampon créée pour structurer lopération
de titrisation - Objectif
- Rehausser la qualité de lopération du point de
vue du risque crédit supporté par linvestisseur
- ? Sert de tampon ou réserve et absorbe
les premières pertes en cas de défaut - Constitution de la réserve
- Réserve dargent à disposition du SPV. Par
exemple prêt subordonné accordé par le cédant.
Premier risque de lopération porté par le
cédant. - ou
- Classes dobligations subordonnées à toutes les
autres obligations. - Credit Defaut Swap destines à assurer le cédant
des créances hypothécaires -
-
- Rehaussement de crédit
12Transmission de la crise par le biais des CDO
- Situation initiale montage du CDO
Etape 1 cession du portefeuille de
créances/dobligations à linitiateur
Etape 2 le SPV acquiert le portefeuille et émet
des tranches de CDO en contrepartie
Etape 3 les tranches sont souscrites par des
investisseurs
Fonds
Fonds
Cession du portefeuille
Cession du portefeuille
Emission des tranches de CDO
Débiteurs cédés
13Le mécanisme des Crédit Defaut Swap
- Les dérivés sur événement de crédit ou en anglais
Credit Default Swaps (CDS) sont des contrats
financiers de protection, entre acheteurs et
vendeurs. L'acheteur de protection (le cédant)
verse une prime ex ante annuelle calculée sur le
montant notionnel de l'actif (souvent dit de
référence ou sous-jacent), au vendeur de
protection (SPV) qui promet de compenser ex-post
les pertes de l'actif de référence en cas
d'événement de crédit précisé dans le contrat.
C'est donc, sur le plan des flux financiers,
comme un contrat d'assurance. - Il s'agit d'une transaction non-financée sans
obligation de mettre de côté des fonds pour
garantir la transaction, le vendeur de protection
reçoit des primes périodiques et augmente ses
avoirs sans nul investissement en capital si
aucun événement de crédit n'a lieu jusqu'à
maturité du contrat. Dans le cas contraire,
événement plus ou moins probable mais très
coûteux, il est contraint de faire un paiement
contingent, donc de fournir des fonds ex post. Il
s'agit donc d'une exposition hors-bilan. - Le CDS est ensuite souscrit par les investisseurs
14Le paiement contingent une assurance impossible
a honorer par les rehausseurs
- Les cocontractants doivent définir de quelle
manière le vendeur de protection peut effectuer
le paiement contingent. Le vendeur peut souhaiter
faire une compensation par espèces (cash
settlement) ou par règlement physique (physical
delivery). Dans le premier cas, le paiement
contingent est égal à la différence entre le
montant notionnel de l'actif et son prix de
marché, dans le deuxième, le vendeur de
protection paie le montant notionnel de l'actif
et reçoit l'actif en contrepartie. - À titre de comparaison, voici un exemple. Un CDS
sur un actif d'un million d'euros (valeur du
notionnel) est touché par un événement de crédit,
tel que le taux de dépréciation de l'actif est
estimé à 70 pour cent. Sous le régime de la
compensation par espèces, le vendeur verse à la
contrepartie 700 000 euros. Si le règlement
physique a été préféré, le vendeur de protection
fait un paiement contingent du notionnel, un
million d'euros. L'acheteur de protection lui
livre l'actif (par exemple des obligations
valorisées à 30 pour cent de leur valeur
nominale), ce qui incite le vendeur de protection
à attendre une amélioration de la situation pour
revendre l'actif (les obligations) plus tard.
Cela peut s'avérer moins coûteux que la
compensation par espèces à l'origine. - Enfin, en cas de règlement physique, il convient
d'être fixé sur les titres de dette livrés au
vendeur de protection, car tous les titres n'ont
pas la même priorité dans les structures de
recouvrement. - LES CDS ONT ÉTÉ ESTIMES A 1400 FOIS LE PIB
Français ? LE PIB Français EST DENVIRON 1400
Milliards d.
15Mécanisme de contagion par les CDO
Etape 1 lemprunteur américain ne rembourse pas
son emprunt
Etape 2 baisse de la valeur du portefeuille ?
chute de la valeur du CDO
Etape 3 les investisseurs souhaitent vendre
leurs parts de CDO ? impossibilité
Intérêts et capital
Intérêts et capital
Baisse de la valeur du portefeuille
Baisse de la valeur du CDO
16Contagion aux marchés monétaire et obligataire
- Manque de liquidité sur le marché du crédit
- Linvestisseur en quête de liquidité et ne
pouvant revendre ses parts de CDO (ou dautres
actifs titrisés) se tourne vers le marché des
Commercial Papers (CP). - Craintes que les emprunteurs soient détenteurs de
CDO, MBS et autres titrisations ? Contagion au
marché des CP et donc au marché monétaire. - Certains hedge funds se retrouvent contraints à
vendre leurs actifs pour faire face à cette crise
de liquidité. - Correction sur les fonds monétaires et
obligataires, notamment de ceux qui étaient
adossés aux crédits immobiliers à risque.
17Résumé en 2 actes
- Acte I suite au risque grandissant sur les
produits titrisés (CDS, ABS,MBS), un mouvement de
défiance se met en place en juillet 2007 gt
défiance du marché interbancaire et grippage du
refinancement à court terme gt baisse des marchés
actions et particulièrement les valeurs bancaires
impact négatifs sur léconomie réelle. La forte
appétence pour les liquidités augmente
brutalement les primes de risques (hausse des
Spreads de taux). Sont particulièrement
fragilisés - Les institutions financières, à court de
liquidités - Marché des assureurs Monolines (rehausseurs
de crédit qui permettent à des emprunteurs de
bénéficier dune meilleure notation et donc
doffrir des taux de prêts inférieurs) qui ont
garantis ces produits titrisés - Le marché des Municipal Bonds garantis aussi
par les monoliners - Les hedge Funds déstabilisés par des appels de
marge et qui cèdent massivement leurs positions
et alimentent encore plus la baisse des marchés - La défaillance de Bear Stearns pousse le Trésor
US et la FED à la sauver.
18Acte II
- Dès le début de lété 2008, le crédit crunch
interbancaire sintensifie malgré les injections
de liquidités des banques centrales - Freddie Mac et Fannie Mae, Lehman Brothers et AIG
sont défaillant en septembre 2008. Le Tresor et
la FED sauvent les 2 rehausseurs de crédit (pour
éviter un effet domino sur le système de
financement) et AIG (pour ne pas exposer les
ménages américains) mais pas Lehman Brothers. En
effet les dommages collatéraux avaient été jugés
suffisamment faibles au regard de la sauvegarde
du dogme libéral US Mais cette faillite
précipite la crise car - elle exacerbe la défiance interbancaire et
accentue le refinancement à court terme gt
nouvelle défaillance bancaires - Elle provoque la fermeture de fonds monétaires US
qui avaient souscrit à des commercials papers
placés par Lehman Brothers. Ces fonds mettent en
péril lépargne des ménages US. Ces fonds se
détournent des CP, ce qui brident les entreprises
US dans leur financement gt baisse de lactivité - Prise de conscience que léconomie réelle sera
sévèrement touchée gt chute des actions
19Chronologie de la crise des Subprimes
- Année 2007
- Février 2007 Suite à la hausse des taux de la
Fed, les défauts de paiement sur les crédits
hypothécaires se multiplient aux Etats-Unis et
provoquent les premières faillites
d'établissements bancaires spécialisés. 1 300 000
défaut de paiement ! - Juin La banque d'investissement Bear Stearns, qui
annonce la faillite de deux fonds spéculatifs,
est la première grande banque à subir les
dommages du "subprime". - Juillet La banque allemande IKB est en
difficulté. - 3 août Les places boursières chutent face aux
risques de propagation de la crise.
20- 9 août La banque française BNP Paribas annonce
le gel de trois de ses fonds d'investissement
exposés au marché du "subprime".La Banque
centrale européenne (BCE), la Réserve fédérale
américaine (Fed) et d'autres banques centrales
interviennent pour apporter des liquidités aux
marchés. Open Market. - 14 septembre La Banque d'Angleterre accorde un
prêt d'urgence à Northern Rock, 5ème banque de
Grande-Bretagne, pour lui éviter la faillite. Des
clients paniqués se précipitent pour retirer leur
épargne. - 1er octobre UBS, première banque suisse, annonce
une dépréciation d'actifs de 4 milliards de
francs suisses (2,4 milliards d'euros),
principalement sur le marché du "subprime".
L'américaine Citigroup dit être aussi touchée.
21Année 2008
- 17 février Northern Rock, en situation difficile,
est nationalisée par le gouvernement britannique. - 11 mars Les banques centrales conjuguent de
nouveau leurs efforts sur le marché du crédit. La
Fed se dit prête à fournir jusqu'à 200 milliards
de dollars à certaines grandes banques. - 16 mars Le géant bancaire américain JPMorgan
Chase annonce le rachat de Bear Stearns, pour 236
millions de dollars, avec l'aide de la Fed. Le
prix sera quintuplé une semaine plus tard. - 7 septembre Le Trésor américain met sous
tutelle Freddie Mac et Fannie Mae, le temps que
ceux-ci restructurent leurs finances,
garantissant leur dette jusqu'à 100 milliards de
dollars (chacune).
22- 15 septembre Le risque système senclenche !
- Faillite de Lehman Brothers (banque
dinvestissement exposé au subprimes) - Bank of America rachète Merrill Lynch, pour 50
milliards de dollars. - 10 banques internationales mettent en place un
fonds de liquidité de 70 milliards de dollars
pour faire face à leurs besoins les plus urgents. - La Fed accepte de recevoir des banques des
titres considérés comme risqués en échange de
liquidités alors que les autres banques centrales
occidentales ouvrent les vannes du crédit. - 16 septembre La Fed et le gouvernement décident
de sauver l'assureur AIG (American International
Group) menacé de faillite en lui apportant une
aide de 85 milliards de dollars en échange de
79,9 de son capital. - 18 septembre 2008 La banque britannique Lloyd
TSB rachète sa concurrente HBOS, menacée de
faillite. Henry Paulson, secrétaire du Trésor
américain, prépare un plan d'un montant de 700
milliards de dollars pour débarrasser les banques
de leurs créances douteuses et leurs actifs
"toxiques". - 19 septembre 2008 Le CAC reprend momentanément
des couleurs et s'envole de 9,27 à 4.324,87
points. - 26 septembre 2008 JPMorgan prend le contrôle de
sa concurrente Washington Mutual avec l'aide des
autorités fédérales.
23- 28 septembre 2008 En Europe, Fortis est renfloué
par les autorités belges, néerlandaises et
luxembourgeoises. En Grande-Bretagne, la banque
Bradford and Bingley est nationalisée - 29 septembre 2008 Les places européennes
baissent très fortement. Le plan de sauvetage
américain est rejeté par la Chambre des
représentants américains. Wall Street s'effondre
et perd près de 780 points. Une chute historique.
La banque américaine Citigroup annonce qu'elle
prend le contrôle de sa concurrente Wachovia avec
l'aide des autorités fédérales. La Bourse
brésilienne perd 10, ses cotations sont
suspendues - 30 septembre 2008 Les gouvernements français et
belge sauvent la banque Dexia en annonçant une
quasi-nationalisation. - 3 octobre 2008 La Chambre des représentants
américains vote enfin le plan de sauvetage de 700
milliards de dollars proposé par le Trésor. Le
niveau de garantie pour les dépôts des épargnants
passe de 100.000 à 250.000 dollars. - 5 octobre 2008 Le gouvernement allemand sauve
la banque immobilière Hypo Real Estate qui
bénéficie de 15 milliards d'euros
supplémentaires. Berlin décide également de
garantir sans limite tous les comptes courants et
d'épargne des particuliers. BNP Paribas reprend
le bancassureur Fortis pour 14,7 milliards
d'euros.
24- 6 octobre 2008 Le plan Paulson ne convaint pas
gt Nouveau "lundi noir". Recul historique du CAC
40 de -9,04, Londres chute de 7,85, Moscou -9.
Wall Street frôle la catastrophe et termine sous
les 10.000 points pour la première fois depuis
octobre 2004. - 7 octobre 2008 Les ministres des Finances de
l'UE ne parviennent pas à s'accorder sur la
constitution d'un fonds de soutien européen
calqué sur le plan Paulson. Le montant européen
des garanties des dépôts bancaires est relevé de
20.000 à 50.000 euros au minimum. Il est de
70.000 euros en France, ce qui couvrirait 92 de
la population. - 8 octobre 2008 Les grandes banques centrales
baissent leurs taux directeurs. Le Royaume-Uni
sort les grands moyens et reprend partiellement
les banques en main à hauteur de 50 milliards de
livres (65 milliards d'euros). Le FMI prévoit un
coup d'arrêt brutal de la croissance mondiale gt
les marchés craignent alors la faillite du
systèmè. - 9 octobre 2008 Panique à Wall Street, la pire
depuis le krach de 1987. Le Dow Jones perd 7,33
à 8.579,19 points. Tokyo -9.8. - 10 octobre 2008 L'assureur japonais Yamato Life
annonce sa faillite. - 11 octobre 2008 Dans la nuit, les grands
argentiers du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis,
France, Italie, Japon et Royaume-Uni) s'engagent
à empêcher toute faillite de banque importante.
25- 12 octobre 2008 Les pays de la zone euro, réunis
en sommet de crise à Paris, apporteront leur
garantie aux opérations de refinancement des
banques jusqu'à la fin 2009. - 13 octobre 2008 Les grands pays de l'UE mettront
1.700 milliards d'euros pour les recapitaliser ou
garantir leur financement. Berlin prévoit 480
milliards d'euros, Paris ira jusqu'à 360. Le CAC
40 à Paris termine en hausse de 11,18. Un
record. historique. Même tonalité à Wall Street
où le Dow Jones gagne 11,50 à la clôture, soit
une hausse historique de 972,02 points en une
séance. Plan français Dans le détail, 320
milliards d'euros seront destinés à assurer les
prêts interbancaires (leur raréfaction étant l'un
des moteurs dominants de la crise) et 40
milliards seront gardés à disposition
d'éventuelles recapitalisations de groupes en
difficulté.Une société publique, la Société de
Prises de participation de l'Etat (SPPE) assure
la gestion de ces 40 milliards. Les emprunts
émis par cette société seront garantis par l'Etat
... cette garantie ne sera pas accordée sans
contrepartie . Cette garantie sera facturée 8
aux banques y souscrivant. - 2009 GM, Chrysler, Opel frolent la faillite
mais les états les soutiennent en injectant
plusieurs milliards
26Les consequences profondes
- Conséquences
- Krach de toutes les bourses mondiales
- Crise de confiance généralisée (interbancaire,
mais aussi des autres acteurs, comme en témoigne
la chute des indices de confiance) - Le crédit-crunch interbancaire, conséquence de la
défiance des banques à se prêter entre elles se
matérialise par des Spread de taux entre les taux
directeurs des banques centrales et les taux
interbancaires - Ecartement des spread de taux entre les
obligations émises par les états souverains de la
zone euro gt quelles conséquences à terme sur - Après la crise financière, la récession
- Un paysage bancaire destiner à être redessiné
(rachat de Fortis par DEXIA, rapprochement de la
Caisse dEpargne et des Banques Populaires, Lloyd
TSB rachète sa concurrente HBOS, JPMorgan prend
le contrôle de sa concurrente Washington Mutual
... - Des déficits et des dettes publiques appelés à
gonfler - Quelles conséquences sur les critères de
Maastricht, sur les missions de la BCE, sur les
dogmes du système capitalisme ? - Quels remèdes ?
27Les remèdes Actions concertées des gouvernements
- Les points communs aux gouvernements visant à
- recapitaliser et/ou garantir les dettes bancaires
afin de restaurer la confiance interbancaire et
dégeler le crédit crunch, - garantir les dépôts des épargnants, inciter les
banques ayant recours à ses mesures à prêter aux
entreprises et aux particuliers. - Les modalités dactions sont divergentes dun
pays à lautre et risquent de faire diverger
aussi leur réussite - aux USA et UK les gouvernements ont obligé les
banques à se recapitaliser (forme de
nationalisation) et font lobjet de garantie pour
les nouvelles dettes émises. - Dans la zone Euro le libre arbitre des banques
persiste et les enveloppes allouées divergent
selon les pays. Ainsi, dans la zone Euro la
compétitivité entre ces banques ne sera pas la
même selon que lune aura ou non fait appel à la
recapitalisation, critère déterminant pour les
normes prudentielles. - Lorsque les Etats de la zone Euro procéderont à
la recapitalisation des banques, comme ce fut le
cas en France à hauteur de 10 Md, ces Etats se
verront attribués des actions de préférence sans
droit de vote ou des titres subordonnés. La
finalité est de rassurer les actionnaires des
banques sur limpossibilité des Etats à
interférer sur le gestion stratégique des ces
établissements.
28Les remèdes actions concertée des banques
centrales et plan Paulson
- Une première historique du 8 octobre 2008 de la
baisse concertée de 6 banques centrales (FED 50
pb à 1.50, BCE à 3.75, BoE à 2.5, 4.25 pour
la Riskbank à 2.50 pour BNS), résulte de
lenchaînement de 2 actes de février 2007 à
mars 2008, puis de juillet 2008 au 8 octobre. - Depuis les taux sont à des niveaux jamais atteint
0.25 pour la FED et 1 pour la BCE - Le Trésor US crée un fonds pour racheter les
actifs des banques devenus illiquides. - Quelles modalités de fixation des prix ? Si ces
prix sont trop bas gt risque sur la santé
financière des banques, si trop élevés risques
sur le contribuable et son pouvoir dachat - Sauver les banques en recapitalisant les banques
- Poids sur lendettement US et sur le USD ?
29Politiques non conventionnelles, relance
budgétaire
- Poursuite nécessaire des politiques non
conventionnelles pour assurer le fonctionnement
du marché interbancaire - La Fed annonce le 6 octobre quelle allait
rémunérer les dépôts apportés par les banques. Le
but est daugmenter son bilan pour poursuivre ces
injections de liquidités. - Elle met en place, le 21 octobre, un fonds pour
racheter les CP et certificat de dépôts (600 Md
USD) et relancer ce marché - Rétablir la confiance des investisseurs
individuels en priorité - Soutenir léconomie réelle plans de relances
budgétaires majeurs. - Le plan Obama prévoit 787 Milliards de USD de
dépenses en infrastructures et dallègements
fiscaux. Il doit créer 3.6 millions demplois.
Chine un plan de 455 Milliards d. - Plan de partenariat public et privé pour le
rachat des actifs douteux détenus par les banques - France 26 milliards d de dépenses en
infrastructures et en éducation - La crise immobilière US sévie toujours et les
interventions des gouvernements se concentrent
sur le système financier. Le mal de la crise
nest donc pas encore résorbé. Les mises en
constructions sont 4 fois nombreuses quen 2005.