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La crise de surprime

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Principe et chronologie * * * * * * * SPV : cr ation d une soci t interm diaire pour financer l achat du cr dit Emission de TCN pour financer l achat du ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: La crise de surprime


1
La crise de surprime
  • Principe et chronologie

2
Origines de la crise cycle 1 (2000 2004)
3
Origines de la crise Cycle 2 (2004 2007)
  • Inflation galopante
  • Durcissement de la politique monétaire
  • Hausse des taux ils passent de 1 à 5,25 en
    quelques années
  • A partir de 2006, chute des prix de limmobilier
  • Le prêt étant à taux variable, limmobilier
    ayant baissé sous sa valeur de garantie, les
    ménages les plus fragiles font défaut

MENAGES AMERICAINS A RISQUE
  • Saisissent les biens des emprunteurs insolvables
  • Les stocks de logement augmentent impact sur
    le prix de limmobilier qui continue de baisser

4
Du crédit sub-prime à la créance titrisée
Emprunteur américain Achat dun bien immobilier
Contraction dun crédit subprime
Etablissement de crédit Prêt subprime
Vente du crédit subprime
Banque dInvestissement Titrisation du prêt
subprime
Une crise limitée aux établissements de crédit
5
Quest-ce que la titrisation ?
  • Définition Procédé
  • Technique financière qui vise à transformer des
    actifs peu liquides en valeurs mobilières
    facilement négociables

Vente dun portefeuille de crédits subprime
Special Purpose Vehicle (SPV) Émetteur
Banque dInvestissement Cédant
Garantie actifs immobiliers
Emission de titres adossés à des actifs
Détient des crédits subprimes
Financement de lachat du crédit

Investisseurs
6
Raisons de la titrisation
  • Vente à de multiples investisseurs
  • Transformation dactifs peu liquides en valeurs
    mobilières facilement négociables ? Nouvelle
    source de financement
  • Source de financement plus avantageuse
  • Réhaussement de crédit amélioration du rating
    via les SPV (rehausseurs de crédit)
  • Titres garantis par des actifs
  • Effet de levier du bilan
  • Pression des actionnaires (Return On Equity)
    cession dactifs pour diminuer les capitaux
    propres
  • Transfert dune partie des risques aux
    investisseurs

7
Actifs résultant de lopération de titrisation
  • Asset-Backed-Commercial-Papers (ABCP)
  • Court terme emission de papier commercial
  • Asset Backed Securities (ABS)
  • Obligations long terme
  • Un asset-backed security (ABS), ou  valeur
    mobilière adossée à des actifs  en français, est
    une valeur mobilière dont les flux sont basés sur
    ceux d'un actif ou d'un portefeuille d'actifs. La
    titrisation est le principal vecteur de création
    de ces actifs.
  • Les flux peuvent par exemple être basés sur ceux
    d'un portefeuille d'emprunts immobiliers, de
    paiements de cartes bancaires, de créances
    commerciales.
  • Les ABS sont l'une des formes les plus courantes
    de titrisation. Les ABS les plus répandus sont
    assis sur des crédits hypothécaires américains.
  • Mortgage Backed Securities (MBS) , (forme dABS)
  • Obligations long terme
  • Actifs sous jacents prêts hypothécaires
  • Marché américain

8
Présentation de la structure de titrisation CDO
  • Quest quun Collateralized Debt Obligation (CDO)
    ?
  • Structure de titrisation composée
  • dactifs financiers de nature hétérogène (prêts
    bancaires, titres obligataires privés),
  • ou
  • de dérivés de crédit (CDS),
  • ou
  • de produits structurés (CDO dABS, CDO²).
  • Les différentes tranches dun CDO
  • Tranche equity la plus risquée. Généralement
    achetée par un hedge fund ou le gérant du CDO.
  • Tranche mezzanine intermédiaire. Deuxième
    tranche à supporter le risque. Généralement
    achetée par des gérants d'actifs ou des
    investisseurs en compte propre.
  • Tranche senior ou super-senior la moins
    risquée. En général notée AAA par les agences de
    notation.

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Importance du rating des actifs titrisés
  • Marché de la titrisation dépendant totalement
  • de la capacité des agences de notation à donner
    une note financière à lopération
  • de la capacité des acteurs financiers à faire
    confiance aux conclusions de ces agences
  • Objectif de la notation
  • Apporter une information essentielle aux
    investisseurs potentiels qui nont
  • ni le temps de sinvestir dans lexamen dun
    portefeuille dactifs (parfois constitué de
    dizaine de milliers dactifs),
  • ni les instruments qui leurs permettent de faire
    des simulations de performances de portefeuille.

10
Procédé de rating des actifs titrisés
  • Dans le cas dun portefeuille de crédits
    hypothécaires
  • Examen de la qualité du portefeuille
  • type de client,
  • revenus,
  • situation géographique,
  • ratio prêt/montant emprunté,
  • Etc.
  • Attribution dune  chance de perte  à chaque
    prêt
  • Examen de la structuration de lopération
  • Attribution dune notation au portefeuille
  • - notes de  AAA  à  BBB  catégorie des
     investment grade  de la meilleure qualité à la
    plus basse qualité
  • - notes à partir de  BB  investissements
     spéculatifs .

11
Rehaussement de crédit par le biais du SPV
  • Quest-ce quun SPV ?
  • Société tampon créée pour structurer lopération
    de titrisation
  • Objectif
  • Rehausser la qualité de lopération du point de
    vue du risque crédit supporté par linvestisseur
  • ? Sert de  tampon  ou  réserve  et absorbe
    les premières pertes en cas de défaut
  • Constitution de la réserve
  • Réserve dargent à disposition du SPV. Par
    exemple prêt subordonné accordé par le cédant.
    Premier risque de lopération porté par le
    cédant.
  • ou
  • Classes dobligations subordonnées à toutes les
    autres obligations.
  • Credit Defaut Swap destines à assurer le cédant
    des créances hypothécaires
  • Rehaussement de crédit

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Transmission de la crise par le biais des CDO
  • Situation initiale montage du CDO

Etape 1 cession du portefeuille de
créances/dobligations à linitiateur
Etape 2 le SPV acquiert le portefeuille et émet
des tranches de CDO en contrepartie
Etape 3 les tranches sont souscrites par des
investisseurs
Fonds
Fonds
Cession du portefeuille
Cession du portefeuille
Emission des tranches de CDO
Débiteurs cédés
13
Le mécanisme des Crédit Defaut Swap
  • Les dérivés sur événement de crédit ou en anglais
    Credit Default Swaps (CDS) sont des contrats
    financiers de protection, entre acheteurs et
    vendeurs. L'acheteur de protection (le cédant)
    verse une prime ex ante annuelle calculée sur le
    montant notionnel de l'actif (souvent dit de
    référence ou sous-jacent), au vendeur de
    protection (SPV) qui promet de compenser ex-post
    les pertes de l'actif de référence en cas
    d'événement de crédit précisé dans le contrat.
    C'est donc, sur le plan des flux financiers,
    comme un contrat d'assurance.
  • Il s'agit d'une transaction non-financée  sans
    obligation de mettre de côté des fonds pour
    garantir la transaction, le vendeur de protection
    reçoit des primes périodiques et augmente ses
    avoirs sans nul investissement en capital si
    aucun événement de crédit n'a lieu jusqu'à
    maturité du contrat. Dans le cas contraire,
    événement plus ou moins probable mais très
    coûteux, il est contraint de faire un paiement
    contingent, donc de fournir des fonds ex post. Il
    s'agit donc d'une exposition hors-bilan.
  • Le CDS est ensuite souscrit par les investisseurs

14
Le paiement contingent une assurance impossible
a honorer par les rehausseurs
  • Les cocontractants doivent définir de quelle
    manière le vendeur de protection peut effectuer
    le paiement contingent. Le vendeur peut souhaiter
    faire une compensation par espèces (cash
    settlement) ou par règlement physique (physical
    delivery). Dans le premier cas, le paiement
    contingent est égal à la différence entre le
    montant notionnel de l'actif et son prix de
    marché, dans le deuxième, le vendeur de
    protection paie le montant notionnel de l'actif
    et reçoit l'actif en contrepartie.
  • À titre de comparaison, voici un exemple. Un CDS
    sur un actif d'un million d'euros (valeur du
    notionnel) est touché par un événement de crédit,
    tel que le taux de dépréciation de l'actif est
    estimé à 70 pour cent. Sous le régime de la
    compensation par espèces, le vendeur verse à la
    contrepartie 700 000 euros. Si le règlement
    physique a été préféré, le vendeur de protection
    fait un paiement contingent du notionnel, un
    million d'euros. L'acheteur de protection lui
    livre l'actif (par exemple des obligations
    valorisées à 30 pour cent de leur valeur
    nominale), ce qui incite le vendeur de protection
    à attendre une amélioration de la situation pour
    revendre l'actif (les obligations) plus tard.
    Cela peut s'avérer moins coûteux que la
    compensation par espèces à l'origine.
  • Enfin, en cas de règlement physique, il convient
    d'être fixé sur les titres de dette livrés au
    vendeur de protection, car tous les titres n'ont
    pas la même priorité dans les structures de
    recouvrement.
  • LES CDS ONT ÉTÉ ESTIMES A 1400 FOIS LE PIB
    Français ? LE PIB Français EST DENVIRON 1400
    Milliards d.

15
Mécanisme de contagion par les CDO
Etape 1 lemprunteur américain ne rembourse pas
son emprunt
Etape 2 baisse de la valeur du portefeuille ?
chute de la valeur du CDO
Etape 3 les investisseurs souhaitent vendre
leurs parts de CDO ? impossibilité
Intérêts et capital
Intérêts et capital
Baisse de la valeur du portefeuille
Baisse de la valeur du CDO
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Contagion aux marchés monétaire et obligataire
  • Manque de liquidité sur le marché du crédit
  • Linvestisseur en quête de liquidité et ne
    pouvant revendre ses parts de CDO (ou dautres
    actifs titrisés) se tourne vers le marché des
    Commercial Papers (CP).
  • Craintes que les emprunteurs soient détenteurs de
    CDO, MBS et autres titrisations ? Contagion au
    marché des CP et donc au marché monétaire.
  • Certains hedge funds se retrouvent contraints à
    vendre leurs actifs pour faire face à cette crise
    de liquidité.
  • Correction sur les fonds monétaires et
    obligataires, notamment de ceux qui étaient
    adossés aux crédits immobiliers à risque.

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Résumé en 2 actes
  • Acte I suite au risque grandissant sur les
    produits titrisés (CDS, ABS,MBS), un mouvement de
    défiance se met en place en juillet 2007 gt
    défiance du marché interbancaire et grippage du
    refinancement à court terme gt baisse des marchés
    actions et particulièrement les valeurs bancaires
    impact négatifs sur léconomie réelle. La forte
    appétence pour les liquidités augmente
    brutalement les primes de risques (hausse des
    Spreads de taux). Sont particulièrement
    fragilisés
  • Les institutions financières, à court de
    liquidités
  • Marché des  assureurs Monolines  (rehausseurs
    de crédit qui permettent à des emprunteurs de
    bénéficier dune meilleure notation et donc
    doffrir des taux de prêts inférieurs) qui ont
    garantis ces produits titrisés
  • Le marché des  Municipal Bonds  garantis aussi
    par les monoliners
  • Les hedge Funds déstabilisés par des appels de
    marge et qui cèdent massivement leurs positions
    et alimentent encore plus la baisse des marchés
  • La défaillance de Bear Stearns pousse le Trésor
    US et la FED à la sauver.

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Acte II
  • Dès le début de lété 2008, le  crédit crunch 
    interbancaire sintensifie malgré les injections
    de liquidités des banques centrales
  • Freddie Mac et Fannie Mae, Lehman Brothers et AIG
    sont défaillant en septembre 2008. Le Tresor et
    la FED sauvent les 2 rehausseurs de crédit (pour
    éviter un effet domino sur le système de
    financement) et AIG (pour ne pas exposer les
    ménages américains) mais pas Lehman Brothers. En
    effet les dommages collatéraux avaient été jugés
    suffisamment faibles au regard de la sauvegarde
    du dogme libéral US Mais cette faillite
    précipite la crise car
  • elle exacerbe la défiance interbancaire et
    accentue le refinancement à court terme gt
    nouvelle défaillance bancaires
  • Elle provoque la fermeture de fonds monétaires US
    qui avaient souscrit à des  commercials papers 
    placés par Lehman Brothers. Ces fonds mettent en
    péril lépargne des ménages US. Ces fonds se
    détournent des CP, ce qui brident les entreprises
    US dans leur financement gt baisse de lactivité
  • Prise de conscience que léconomie réelle sera
    sévèrement touchée gt chute des actions

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Chronologie de la crise des  Subprimes 
  • Année 2007
  • Février 2007 Suite à la hausse des taux de la
    Fed, les défauts de paiement sur les crédits
    hypothécaires se multiplient aux Etats-Unis et
    provoquent les premières faillites
    d'établissements bancaires spécialisés. 1 300 000
    défaut de paiement !
  • Juin La banque d'investissement Bear Stearns, qui
    annonce la faillite de deux fonds spéculatifs,
    est la première grande banque à subir les
    dommages du "subprime".
  • Juillet La banque allemande IKB est en
    difficulté.
  • 3 août Les places boursières chutent face aux
    risques de propagation de la crise.

20
  • 9 août La banque française BNP Paribas annonce
    le gel de trois de ses fonds d'investissement
    exposés au marché du "subprime".La Banque
    centrale européenne (BCE), la Réserve fédérale
    américaine (Fed) et d'autres banques centrales
    interviennent pour apporter des liquidités aux
    marchés. Open Market.
  • 14 septembre La Banque d'Angleterre accorde un
    prêt d'urgence à Northern Rock, 5ème banque de
    Grande-Bretagne, pour lui éviter la faillite. Des
    clients paniqués se précipitent pour retirer leur
    épargne.
  • 1er octobre UBS, première banque suisse, annonce
    une dépréciation d'actifs de 4 milliards de
    francs suisses (2,4 milliards d'euros),
    principalement sur le marché du "subprime".
    L'américaine Citigroup dit être aussi touchée.

21
Année 2008
  • 17 février Northern Rock, en situation difficile,
    est nationalisée par le gouvernement britannique.
  • 11 mars Les banques centrales conjuguent de
    nouveau leurs efforts sur le marché du crédit. La
    Fed se dit prête à fournir jusqu'à 200 milliards
    de dollars à certaines grandes banques.
  • 16 mars Le géant bancaire américain JPMorgan
    Chase annonce le rachat de Bear Stearns, pour 236
    millions de dollars, avec l'aide de la Fed. Le
    prix sera quintuplé une semaine plus tard.
  • 7 septembre Le Trésor américain met sous
    tutelle Freddie Mac et Fannie Mae, le temps que
    ceux-ci restructurent leurs finances,
    garantissant leur dette jusqu'à 100 milliards de
    dollars (chacune).

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  • 15 septembre Le risque système senclenche !
  • Faillite de Lehman Brothers (banque
    dinvestissement exposé au subprimes)
  • Bank of America rachète Merrill Lynch, pour 50
    milliards de dollars.
  • 10 banques internationales mettent en place un
    fonds de liquidité de 70 milliards de dollars
    pour faire face à leurs besoins les plus urgents.
  • La Fed accepte de recevoir des banques des
    titres considérés comme risqués en échange de
    liquidités alors que les autres banques centrales
    occidentales ouvrent les vannes du crédit.
  • 16 septembre La Fed et le gouvernement décident
    de sauver l'assureur AIG (American International
    Group) menacé de faillite en lui apportant une
    aide de 85 milliards de dollars en échange de
    79,9 de son capital.
  • 18 septembre 2008 La banque britannique Lloyd
    TSB rachète sa concurrente HBOS, menacée de
    faillite. Henry Paulson, secrétaire du Trésor
    américain, prépare un plan d'un montant de 700
    milliards de dollars pour débarrasser les banques
    de leurs créances douteuses et leurs actifs
    "toxiques".
  • 19 septembre 2008 Le CAC reprend momentanément
    des couleurs et s'envole de 9,27 à 4.324,87
    points. 
  • 26 septembre 2008 JPMorgan prend le contrôle de
    sa concurrente Washington Mutual avec l'aide des
    autorités fédérales. 

23
  • 28 septembre 2008 En Europe, Fortis est renfloué
    par les autorités belges, néerlandaises et
    luxembourgeoises. En Grande-Bretagne, la banque
    Bradford and Bingley est nationalisée
  • 29 septembre 2008 Les places européennes
    baissent très fortement. Le plan de sauvetage
    américain est rejeté par la Chambre des
    représentants américains. Wall Street s'effondre
    et perd près de 780 points. Une chute historique.
    La banque américaine Citigroup annonce qu'elle
    prend le contrôle de sa concurrente Wachovia avec
    l'aide des autorités fédérales. La Bourse
    brésilienne perd 10, ses cotations sont
    suspendues
  • 30 septembre 2008 Les gouvernements français et
    belge sauvent la banque Dexia en annonçant une
    quasi-nationalisation.
  • 3 octobre 2008 La Chambre des représentants
    américains vote enfin le plan de sauvetage de 700
    milliards de dollars proposé par le Trésor. Le
    niveau de garantie pour les dépôts des épargnants
    passe de 100.000 à 250.000 dollars.
  • 5 octobre 2008 Le gouvernement allemand sauve
    la banque immobilière Hypo Real Estate qui
    bénéficie de 15 milliards d'euros
    supplémentaires. Berlin décide également de
    garantir sans limite tous les comptes courants et
    d'épargne des particuliers. BNP Paribas reprend
    le bancassureur Fortis pour 14,7 milliards
    d'euros.

24
  • 6 octobre 2008 Le plan Paulson ne convaint pas
    gt Nouveau "lundi noir". Recul historique du CAC
    40 de -9,04, Londres chute de 7,85, Moscou -9.
    Wall Street frôle la catastrophe et termine sous
    les 10.000 points pour la première fois depuis
    octobre 2004.
  • 7 octobre 2008 Les ministres des Finances de
    l'UE ne parviennent pas à s'accorder sur la
    constitution d'un fonds de soutien européen
    calqué sur le plan Paulson. Le montant européen
    des garanties des dépôts bancaires est relevé de
    20.000 à 50.000 euros au minimum. Il est de
    70.000 euros en France, ce qui couvrirait 92 de
    la population.
  • 8 octobre 2008 Les grandes banques centrales
    baissent leurs taux directeurs. Le Royaume-Uni
    sort les grands moyens et reprend partiellement
    les banques en main à hauteur de 50 milliards de
    livres (65 milliards d'euros). Le FMI prévoit un
    coup d'arrêt brutal de la croissance mondiale gt
    les marchés craignent alors la faillite du
    systèmè.
  • 9 octobre 2008 Panique à Wall Street, la pire
    depuis le krach de 1987. Le Dow Jones perd 7,33
    à 8.579,19 points. Tokyo -9.8.
  • 10 octobre 2008 L'assureur japonais Yamato Life
    annonce sa faillite.
  • 11 octobre 2008 Dans la nuit, les grands
    argentiers du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis,
    France, Italie, Japon et Royaume-Uni) s'engagent
    à empêcher toute faillite de banque importante.

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  • 12 octobre 2008 Les pays de la zone euro, réunis
    en sommet de crise à Paris, apporteront leur
    garantie aux opérations de refinancement des
    banques jusqu'à la fin 2009.
  • 13 octobre 2008 Les grands pays de l'UE mettront
    1.700 milliards d'euros pour les recapitaliser ou
    garantir leur financement. Berlin prévoit 480
    milliards d'euros, Paris ira jusqu'à 360. Le CAC
    40 à Paris termine en hausse de 11,18. Un
    record. historique. Même tonalité à Wall Street
    où le Dow Jones gagne 11,50 à la clôture, soit
    une hausse historique de 972,02 points en une
    séance. Plan français Dans le détail, 320
    milliards d'euros seront destinés à assurer les
    prêts interbancaires (leur raréfaction étant l'un
    des moteurs dominants de la crise) et 40
    milliards seront gardés à disposition
    d'éventuelles recapitalisations de groupes en
    difficulté.Une société publique, la Société de
    Prises de participation de l'Etat (SPPE) assure
    la gestion de ces 40 milliards. Les emprunts
    émis par cette société seront garantis par l'Etat
    ... cette garantie ne sera pas accordée sans
    contrepartie . Cette garantie sera facturée 8
    aux banques y souscrivant.
  • 2009 GM, Chrysler, Opel frolent la faillite
    mais les états les soutiennent en injectant
    plusieurs milliards

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Les consequences profondes
  • Conséquences
  • Krach de toutes les bourses mondiales
  • Crise de confiance généralisée (interbancaire,
    mais aussi des autres acteurs, comme en témoigne
    la chute des indices de confiance)
  • Le crédit-crunch interbancaire, conséquence de la
    défiance des banques à se prêter entre elles se
    matérialise par des Spread de taux entre les taux
    directeurs des banques centrales et les taux
    interbancaires
  • Ecartement des spread de taux entre les
    obligations émises par les états souverains de la
    zone euro gt quelles conséquences à terme sur
  • Après la crise financière, la récession
  • Un paysage bancaire destiner à être redessiné
    (rachat de Fortis par DEXIA, rapprochement de la
    Caisse dEpargne et des Banques Populaires, Lloyd
    TSB rachète sa concurrente HBOS, JPMorgan prend
    le contrôle de sa concurrente Washington Mutual
    ...
  • Des déficits et des dettes publiques appelés à
    gonfler
  • Quelles conséquences sur les critères de
    Maastricht, sur les missions de la BCE, sur les
    dogmes du système capitalisme ?
  • Quels remèdes ?

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Les remèdes Actions concertées des gouvernements
  • Les points communs aux gouvernements visant à
  • recapitaliser et/ou garantir les dettes bancaires
    afin de restaurer la confiance interbancaire et
    dégeler le crédit crunch,
  • garantir les dépôts des épargnants, inciter les
    banques ayant recours à ses mesures à prêter aux
    entreprises et aux particuliers.
  • Les modalités dactions sont divergentes dun
    pays à lautre et risquent de faire diverger
    aussi leur réussite 
  • aux USA et UK les gouvernements ont obligé les
    banques à se recapitaliser (forme de
    nationalisation) et font lobjet de garantie pour
    les nouvelles dettes émises.
  • Dans la zone Euro le libre arbitre des banques
    persiste et les enveloppes allouées divergent
    selon les pays. Ainsi, dans la zone Euro la
    compétitivité entre ces banques ne sera pas la
    même selon que lune aura ou non fait appel à la
    recapitalisation, critère déterminant pour les
    normes prudentielles.
  • Lorsque les Etats de la zone Euro procéderont à
    la recapitalisation des banques, comme ce fut le
    cas en France à hauteur de 10 Md, ces Etats se
    verront attribués des actions de préférence sans
    droit de vote ou des titres subordonnés. La
    finalité est de rassurer les actionnaires des
    banques sur limpossibilité des Etats à
    interférer sur le gestion stratégique des ces
    établissements.

28
Les remèdes actions concertée des banques
centrales et plan Paulson
  • Une première historique du 8 octobre 2008 de la
    baisse concertée de 6 banques centrales (FED 50
    pb à 1.50, BCE à 3.75, BoE à 2.5, 4.25 pour
    la Riskbank à 2.50 pour BNS), résulte de
    lenchaînement de 2 actes de février 2007 à
    mars 2008, puis de juillet 2008 au 8 octobre.
  • Depuis les taux sont à des niveaux jamais atteint
    0.25 pour la FED et 1 pour la BCE
  • Le Trésor US crée un fonds pour racheter les
    actifs des banques devenus illiquides.
  • Quelles modalités de fixation des prix ? Si ces
    prix sont trop bas gt risque sur la santé
    financière des banques, si trop élevés risques
    sur le contribuable et son pouvoir dachat
  • Sauver les banques en recapitalisant les banques
  • Poids sur lendettement US et sur le USD ?

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Politiques non conventionnelles, relance
budgétaire
  • Poursuite nécessaire des politiques non
    conventionnelles pour assurer le fonctionnement
    du marché interbancaire
  • La Fed annonce le 6 octobre quelle allait
    rémunérer les dépôts apportés par les banques. Le
    but est daugmenter son bilan pour poursuivre ces
    injections de liquidités.
  • Elle met en place, le 21 octobre, un fonds pour
    racheter les CP et certificat de dépôts (600 Md
    USD) et relancer ce marché
  • Rétablir la confiance des investisseurs
    individuels en priorité
  • Soutenir léconomie réelle plans de relances
    budgétaires majeurs.
  • Le plan Obama prévoit 787 Milliards de USD de
    dépenses en infrastructures et dallègements
    fiscaux. Il doit créer 3.6 millions demplois.
    Chine un plan de 455 Milliards d.
  • Plan de partenariat public et privé pour le
    rachat des actifs douteux détenus par les banques
  • France 26 milliards d de dépenses en
    infrastructures et en éducation
  • La crise immobilière US sévie toujours et les
    interventions des gouvernements se concentrent
    sur le système financier. Le mal de la crise
    nest donc pas encore résorbé. Les mises en
    constructions sont 4 fois nombreuses quen 2005.
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