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Un passage par l

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Lorsque l art entre dans une maison, la violence en sort Fernando Botero. Aux sources de la violence, de l'enfance l'adolescence. EMA – PowerPoint PPT presentation

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Title: Un passage par l


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 Lorsque lart entre dans une maison, la
violence en sort  Fernando Botero.
Aux sources de la violence, de l'enfance à
l'adolescence.
EMA
  • Un passage par lacte ( parle lacte) adolescent
    Création de lEMA (Espace Méditerranéen de
    lAdolescent)

1 Corinne CUVELLO 2 Marie EVEZARD 3 Pierre
PINZELLI 4 Eric DUDOIT 5 Marcel RUFO 1 /
Responsable de la Conceptualisation ,de la
Coordination et du developpement, Chef de Projet
EMA 2 / Psychologue clinicienne 3/ Directeur des
Hôpitaux Sud, Chef de Projet 4. Psychologue
clinicien, Timone, AP-HM 5/ PU-PH, Chef de
service, Hôpitaux sud, AP-HM, Chef de Projet
EMA
FFPP Octobre 2009,
2
Si le jeu est le travail de lenfant, la culture
est celui de ladolescent
  • Aujourdhui, on ne considère plus ladolescence
    comme une simple transition entre enfance et âge
    adulte, ni une simple reprise des données issues
    de la résolution de lOedipe dans le cadre de la
    maturité des organes
  • Le réalisme de la haine semble nous affirmer
    que la haine serait plus réaliste quautre chose,
    que la violence, aussi problématique soit-elle,
    serait ce qui voit juste
  • Un tel énoncé entend par là quelles visent ce
    qui vient du dehors, du Réel comme inassimilable,
    cette part de lêtre qui échappe à
    lappropriation

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Identité Adolescente
  •  Ladolescence correspond à la prise de
    conscience collective récente de lexistence
    dune crise psychique déclenchée par lapparition
    du pouvoir sexuel chez lenfant et cherchant une
    issue hors du cadre familial .. Il est important
    de préciser quil est tout à fait fréquent, donc
     normal  de constater que ladolescent
    expérimente différentes manières dêtre, ce qui
    ne présage en rien sa future structure psychique
  • Nietzsche disait que  la maladie est le moyen de
    laffirmation de la santé  (le symptôme en tant
    que signe jeté en pâture à ladulte qui peut
    prendre soin de, venir en suppléance), cela est
    particulièrement pertinent à évoquer lorsque lon
    travaille avec cette population

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Dun  insu de désir où se tient le sujet du
dire
  • Ladolescent qui sort de lenfance doit se
    défaire du statut denfant-phallus pour faire
    naitre et cultiver du désir personnel car il est
    en effet courant que ladolescent ignore son
    désir, ou plutôt le rejette en y opposant et
    imposant sa volonté de ne rien faire, de ne rien
    savoir
  • Ce  désir insu  ou plutôt, cet  insu de
    désir  vient signifier lopposition à nêtre
    quun produit façonné par le désir de lautre, la
    révolte maladroite et inachevée contre
    lenfant-phallus parental quil était et quil
    nest plus
  • Volonté de ne rien savoir non plus de ce qui, de
    la sexualité, ne peut venir sinscrire dans des
    mots. En ce sens, il désigne également une
    certaine volonté de nier lAutre sexe, ne sachant
    pas comment transformer la violence de la
    rencontre en une relation

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 normal et pathologique 
  • La frontière entre  normal et pathologique  est
    mince et la question sur  ladolescence crise
    (crise juvénile) ou processus (caractère
    permanent) continue de susciter le débat entre
    différents spécialistes de cette période
  • Quil sagisse ou non de pathologies, force est
    de constater que les adolescents forment la
    tranche dâge qui souffre le plus. Cest cette
    souffrance quil sagit de considérer en la
    remettant au centre des réflexions, quelle que
    soit sa nature... (Sachant que celle-ci peut
    sexprimer et/ou se traduire de différentes
    manières  sur le plan somatique, sur le plan
    psychologique et social.)

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Retour aux origines, la question de la filiation
  • René Roussillon nous dit que  le jeu chez
    ladolescent est la capacité quil a de jouer
    pour de vrai, afin de jouer pour le vrai 
  • Quest ce qualors le vrai pour un adolescent ?
  • Le vrai serait peut-être ce que Pollock,
    justement trouve au travers de son art de la
     transe figurée , car la toile lui offre le
    lieu (ou même un lien car quen est-il du
    transfert dans la création ?) propice à la
    maturation de lobjet a  lacte chez lui nest
    quun passage, il passe par le corps mais ne sy
    paralyse pas. Ce nest pas le  mur  du Réel
    auquel vient se cogner ladolescent en
    souffrance, cest un  rideau  qui peut souvrir
    vers un accès au Symbolique, car le vrai est
    ailleurs, il est Autre, le vrai est acte de
    parole.

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Que propose l EMA?
  • On a trop tendance dans notre société à
     produire  de la culture, comme un produit de
    consommation qui, comme tel, rendrait compte dun
    quelconque avancement ou signification donnant à
    lhomme moderne ses lettres de noblesse
    Prométhéenne. Prométhée en offrant les arts
    utiles à lhomme fit bien mieux que donner du
    sens, il donna à celui-ci le pouvoir dignorer
    lheure de sa mort. Nest-ce pas toute
    lambivalence adolescente criant la toute
    puissance dune vie qui ne se terminerait pas et
    dont les actes de suicides répétés pourraient
    témoigner dune quête de la borne absolument
    nécessaire pour être ?...
  • Dans cette conception du soin, la culture et
    lart forme le terreau dune possibilité de
    travailler avec ladolescent

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LEMA propose
  • Doffrir un hôpital dadolescents, un hôpital qui
    ne se retranche pas de lexistence, un hôpital
    non pas seulement ouvert sur le monde mais un
    hôpital qui est le monde
  • Ce projet se veut héritier de lhumanisme
    et de lexistentialisme, espace de liberté parce
    que pensé, travaillé, borné par une réflexion du
    soin comme ne pouvant être quun soin global pour
    ladolescent.
  • A cela nous pourrions assumer la critique de
    stigmatiser les adolescents malades comme des
    êtres auxquels on offrirait la possibilité de
    passer lennui par des médias culturels
    occupationnels, si nous navions pas étayé cette
    proposition de soins par la mise en commun
    pluridisciplinaire des sciences et des arts comme
    une façon dêtre au monde plutôt quune façon
    doccuper lennui dune consommation de ceux-ci.

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LEMA propose une prise en charge par la culture
lexemple de la peinture
  • Pour les critiques et promoteurs de Pollock et en
    particulier Michel Leiris et Harold Rosenberg, la
    toile devient  une arène où agir où le domaine de
    l'inconscient joue un rôle essentiel. Ils
    comparent la peinture gestuelle à de la
    tauromachie.
  • Lœuvre est alors une interface, une sorte de
     temple  pour reprendre Rothko qui disait
      jai peint des temples toute ma vie sans le
    savoir  ou encore  Ce ne sont pas des tableaux,
    jai construit un lieu  entre lintérieur et
    lextérieur, entre Moi et lAutre.
  • En ce sens lœuvre ne fonctionne pas en circuit
    fermé, ce nest pas ce quelle montre delle qui
    fait œuvre, cest justement cette puissance
    dinfini, de cosmos.
  • Cette attitude artistique privilégie donc l'acte
    physique de peindre, toutes suggestions
    figuratives sont alors écartées  les artistes
    réalisent ces œuvres abstraites en peignant,
    égouttant ou projetant de la couleur sur la
    toile.
  • La structure à chaque fois renouvelée du tableau
    résulte de l'intuition de l'artiste mais aussi
    des divers comportements de la couleur
    (coulures...)
  • L'œuvre, (sa trace) bien quelle soit figée,
    désigne ce corps mobile du peintre, corps en
    transe qui séternise par la trace quasi
    organique dont limmobilité fait revivre le
    mouvement du corps en action. Elle est un témoin
    qui re-présente du corps vivant, en action et en
    mouvement dans l'instant. Ce qui nest pas sans
    parallèle avec la logique adolescente.
  • Ainsi est née lidée de construire un  lieu 
    possiblement thérapeutique qui révèle (au sens
    dapocalypse) les mécanismes inconscients via
    laction painting comme  figurant  la formation
    du sinthome au moment de la refonte œdipienne de
    ladolescent.

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La Borne
  • La trace laissée par le geste accidentel est plus
    accidentelle que le geste lui-même. Si la trace
    est animée par le surgissement gestuel, le tout
    de lœuvre notamment chez Pollock, est certes
    matérialisation dune énergie libre mais pourtant
    maitrisée par le rythme de cette volonté de
    répétition.
  • Le geste va être expression, la trace permettra
    limpression, le retour de lœuvre vers son
    auteur et vers les regardeurs.
  • La peinture est comme  un état de l'être .
  • Lexpérience de Pollock est dun certain coté
    narcissique et non narcissique.
  • Elle est, elle ne donne pas de sens, elle se fait
    essence car comme il le dit   Regarder
    simplement un tableau donne du plaisir. C'est
    comme regarder des fleurs, on ne leur cherche pas
    un sens .
  • Cest donc une Totalité sans borne, une totalité
    qui trouve sa cohésion par le principe
    d'autosimilarité, la toile nest donc pas une
    représentation symbolique, elle est  lordre
    symbolique , cest là lincidence de lAutre.

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Le Corps et le statut de la  pensée 
  • Risquer sa peau est le propre de lartiste, mais
    faisant partie de notre monde (névrotique, en
    opposition à la psychose dArtaud par exemple),
    il le fait en calculant les risques, cest-à-dire
    par lentremise dun objet a (objet extérieur qui
    cause le désir, objet pulsionnel et qui reste de
    la jouissance structuralement en défaut) qui lui
    permet de ne pas mettre en péril son intégrité
    physique (à labri dune castration violente)
    tout en domptant par le geste la jouissance qui
    jaillit en lui.
  • Ce que lartiste réussit, cest-à-dire intégrer
    une dimension temporelle autre, un temps mythique
    et mystique, ladolescent de par son immaturité
    psychique ny parvient pas toujours (en
    particulier les adolescents en grande
    souffrance).
  • Lintérêt pour le peintre de produire une œuvre,
    cest quelle propose une distance stratégique
    tout comme le playing de lenfance préserve des
    conséquences irréversibles dun acte.

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La question du sujet
  • Il ny a pas didentité sans identité culturelle
    et il ny a pas de culture sans sujets qui la
    composent. La culture est donc par essence un
    soin, un  healding  dune puissance infinie 
    cest, osons, la marque même de lhomme
  • Lhomme doit désirer, faire œuvre de culture car
    sa survie psychique en dépend
  • Comme le dit Kandinsky  lœuvre dart trouve son
    intérêt véritable quand elle accède a une
    expérience qui transforme celui qui la faite .
    Nous rejoignons cette position de lart comme
    principe transformateur des processus
    identitaires  cest justement là le fait
    thérapeutique de lart
  • Plus quun simple média, quune possibilité de
    lien entre les individus, lart se loge au sein
    même de ceux-ci. Il y a plus que des accointances
    entre lart et le soin,  cest le regardeur qui
    fait le tableau  disait Duchamp. Ainsi, que lon
    soit le regardeur ou le créateur de lœuvre
    dart, il y a un réel partage entre les deux via
    lobjet
  • Ce partage repris dans sa dimension
    thérapeutique, non dans un sens de réparation ou
    daliénation dun par rapport à lautre peut
    marquer à linstar du travail du rêve le début,
    la reprise des travaux œdipiens qui ont construit
    une personnalité  lart est ainsi conçu comme le
    processus même de la thérapie. Cest dailleurs
    ce que lon peut observer dans le comportement
    adolescent, ce moment de vie où le sujet est très
    attentif à lart quelque soit sa forme,
    Apollinienne ou Dionysiaque

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Le pouvoir de limpuissance médicale
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Education entre connaitre et savoir
  • En tant que structure de soins, nous avons le
    désir de travailler dans un sens plus fort que
    celui de la coopération avec le monde de la
    culture qui comprend deux sous parties  Les
    arts, et léducation.
  • Cest pour cela que la structure  Hôpital
    dAdolescents  a besoin de léducation nationale
    dans son rôle référence en pédagogie.
  • Nous concevons à linstar de lart que
    léducation est et se doit dêtre un soin pour
    les adolescents. Sans entrer plus avant sur les
    études de Wallon, et / ou de Piaget, nous savons
    que la nourriture essentielle à la survie dun
    enfant et dun adolescent dans une société passe
    par linstruction, par lapprentissage dun
    savoir, oserais-je dire dun minimum qui lui
    permettront de sétayer à la fois sur les motions
    affectives et les comportements quune vie
    sociétale exige dun individu.
  • Cest pour cela que nous pensons à un réel
    travail ensemble et sans confusion de genre pour
    apporter aux adolescents ce qui, peut-être, leur
    a manqué à un moment important de leur
    développement. Nous pensons que ce positionnement
    pluridisciplinaire incluant des professeurs et
    des pédagogues dans l équipe de soins permettra
    déchanger des points de vue au sujet des
    adolescents sans les stigmatiser comme étant des
    adolescents  à problèmes 

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Les Frontières sont du Réel ou de la réalité
  • Les essais in vivo de personnalité chez les
    adolescents, montrent quils tentent de jouer de
    la polymorphie propre aux artistes
    (auteur-œuvre-regardeur/ actant-objet
    a-regardant) en passant dun langage à un autre,
    dun code (vestimentaire ou autre) à un autre
    parce quils ont la tâche, de trouver une langue
    pour se dire à lAutre1, une langue nouvelle,
    loin de la langue maternelle, pour un corps
    nouveau, lavé du désir et de limpure quelle
    suggère.
  • Ce qui échoue, lorsque ladolescent vit
    difficilement cette période, cest que ce langage
    fait indéfiniment retour vers le corps propre au
    lieu de donner naissance à une possible source
    délaboration. Laction dessai que représente la
    pensée2 et que peut représenter la peinture
    gestuelle devient pour eux action définitive, la
    trace devient alors son négatif, c'est-à-dire
    lempreinte (la faille) dans laquelle vient
    sinscrire le symptôme, elle marque telle une
    cicatrice, gravé dans la chair, le manque sur le
    corps.
  • 1 Philippe Lacadée
  • 2 Le sujet de la pensée nest pas le sujet du
    dire pensée en tant que processus situé sur les
    registres de limaginaire et du symbolique, grâce
    à elle, on créé des images mentales qui ne sont
    plus fixes, bénéfice qui se retrouve aussi grâce
    à la peinture qui donne une vois daccès au
    surréel, lieu du  possible .

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Un cadre pour une toile ?
  • Une solution possible dès-lors pour atteindre un
    mode de symbolisation hors du pathos serait que
    se crée une harmonie suffisante entre laction et
    la symbolisation, quil soit rendue possible la
    découverte de lacte symbolique, du symbole en
    tant que présence de quelque chose qui na pas
    besoin dêtre fait parce-que psychiquement
    intégré. Cette action à l  uni-son , qui
    mobilise agir sensible et symbole intelligible,
    ne pouvant alors être que lacte de parole.
  • Le travail du clinicien via le transfert
    consistant justement à se saisir du discours
    empreint dimaginaire pour aider à laccès au
    Symbolique, à créer ce lien entre action et
    symbolisation, car noublions pas que lêtre
    humain aussi charnel soit-il, demeure sous
    lemprise du langage, lordre symbolique nétant
    pas constitué par lhomme, mais le constituant
    tout entier.

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La question des  Trans , ou lAutre sexe.
  • Chez ladolescent, qui désigne son corps comme
    unique lieu de son identité, la vérité est portée
    par les pulsions car il senvisage plus dans un
    rapport aux sens (véhicules des sensations) que
    dans un rapport au Signifiant du savoir de
    lAutre. En admettant que le corps de
    ladolescent soit une interface dedans/dehors, un
    point de rencontre avec lautre, il est
    intéressant daller voir ce qui se passe pour le
    peintre et sa toile. La toile, elle aussi
    justement, constitue ce point de rencontre, mais
    de par son statut de  pousse à symboliser,
    représente non pas une rencontre avec lautre,
    mais elle constitue déjà un point de rencontre
    avec lAutre, ce qui nest pas encore le cas pour
    ladolescent qui fait de sa transe à lui non pas
    une  transe figurée , mais une  transe
    propre  qui échappe au temps spirituel1
    cest-à-dire, sur un mode de réalité, signifiant
    le Réel du sens étymologique du mot  transe , à
    savoir  lheure de la mort , le  passage de la
    vie à trépas . La crise adolescente serait alors
    une crise de la langue articulée à lAutre2.
  • 1 V. Goldschmidt, Temps physique et temps
    tragique chez Aristote, 1982  à linstar de la
    tragédie, lœuvre dart parvient à faire ce dont
    la science est incapable de réussir, à savoir
    donner une connaissance du hasard, et cela par
    les instruments même de la science, c'est-à-dire,
    la recherche duniversel. Une connaissance brute
    est ainsi perméable à la raison. Lart et la
    tragédie parviennent à rendre intelligible lêtre
    par laccident. Il y aurait donc un accès à la
    vérité qui ne passe pas par la méthode  lart.
    Cette vérité là séprouve mais ne se prouve pas.
    Cest par le biais dune expérience irrationnelle
    telle que lart que lon est capable de rendre
    compte de ce qui est accidentel.
  • 2 Philippe Lacadée

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