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Le dispositif [

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Mod le de pr sentation d'un nouveau produit et des besoins auxquels il r pond – PowerPoint PPT presentation

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Title: Le dispositif [


1
Le dispositif éCLAIR une machine de guerre
contre l'éducation prioritaire
  • SUD Éducation
  • Syndicat des Bouches-du-Rhône
  • 7 mars 2011

2
Petit historique de l'éducation prioritaire
  • De 1981 à 2006, le nombre de ZEP et de REP
    sétend démesurément, les effets de l'action
    prioritaire sont dilués.
  • Les émeutes des banlieues françaises commencent à
    Clichy-sous-Bois le 27 octobre 2005 puis se sont
    répandues dans un grand nombre de banlieues à
    travers la France.
  • Le versant éducatif de la réponse du gouvernement
    à cette crise une troisième relance de
    l'Education prioritaire. Trois niveaux ont été
    dégagés au sein de léducation prioritaire, selon
    des critères à la fois scolaires et sociaux.

3
La relance de 2006 distingue trois niveaux
  • éducation prioritaire 1 ou Réseaux de Ambition
    réussite (RAR) établissements des 249 réseaux
    "Ambition réussite" qui concentrent les plus
    grandes difficultés. Obtiennent des moyens
    supplémentaires. Leur liste est arrêtée au niveau
    national pour quatre années (3 des bahuts).
  • éducation prioritaire 2 ou réseaux de réussite
    scolaire (RRS) les établissements caractérisés
    par une plus grande mixité sociale. Ils
    continuent à recevoir les mêmes aides
    quauparavant. La liste des établissements en EP2
    est arrêtée au niveau académique.
  • éducation prioritaire 3 ou RRS les
    établissements qui étaient appelés à sortir
    progressivement du dispositif dans un délai de
    trois ans à partir de la décision si les
    conditions sont remplies.
  • 18 collèges ne se trouvant pas en éducation
    prioritaire ont fait leur entrée dans le
    dispositif, en EP1.

4
Des moyens supplémentaires affectés aux R.A.R
  • 1000 enseignants expérimentés supplémentaires,
    enseignants référents, issus du primaire ou du
    secondaire, en partie déchargés de classe, ils
    prennent en main des groupes de soutien,
    interviennent à deux dans une classe... cela
    simplifie beaucoup la liaison école-collège, on
    travaille plus précisément sur les difficultés
    des élèves.
  • 3000 assistants pédagogiques,
  • Une infirmière à temps plein dans chaque collège.
  • Le coordonnateur est chargé de la préparation de
    ses décisions et de leur mise en oeuvre.
  • Une évaluation régulière, assurée par les
    inspecteurs.
  • Le comité exécutif pilote constitué du
    principal du collège et de tous les directeurs
    des écoles maternelles et élémentaires
    rattachées, ainsi que de lIEN de la
    circonscription. Il élabore le projet par un
    contrat dobjectifs scolaires ou par un contrat
    Ambition réussite.

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L'éducation prioritaire en 2010  avant CLAIR
  • Indemnités spécifiques pour les équipes
    éducatives (la prime Z.E.P)
  • Crédits pédagogiques spéciaux
  • Dispositif école ouverte , qui permet
    daccueillir les jeunes en dehors du temps
    scolaire.
  • 14.000 emplois supplémentaires (RAR) depuis 2006
    dont 7565 dans le 1er degré, 5066 dans le 2nd
    degré et 676 CPE et en assistants déducation
    supplémentaires (3.704 AED)
  • Fragilité des équipes pédagogiques 36 des
    enseignants ont moins de deux ans d'ancienneté.
    Généralement des enseignants débutants , peu
    formés déjà hier à ces classes spécifiques, et
    qui n'ont qu'un objectif c'est quitter ces zones.
  • Écart entre léducation prioritaire et le reste
    du système scolaire nest que de deux élèves par
    classe 23,9 élèves hors ZEP, 21,7 en ZEP
  • Écart entre léducation prioritaire et le reste
    du système scolaire est d'environ 10 aux S.R.
    des évaluations nationales.
  • Cour des comptes  ...

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Charter schools un vent qui nous vient
d'Amérique
  • 1991 première Charter school aux States.
  • 5.000 établissements primaires ou secondaires (2
    du total)
  • Large autonomie dans lenseignement et dans les
    programmes scolaires
  • Financement public (financement moyen par élève
    égal à 45 de ce qui est dépensé dans les écoles
    publiques concurrentes) peuvent aussi recevoir
    des donations privées scolarité gratuite
  • Peuvent être gérées par une entreprise à but
    lucratif (sponsoring)
  • La  charte  (contrat d'objectifs) de chaque
    charter school la contraint à des résultats
    chiffrés. L'établissement est fermé en cas de
    mauvais résultats.
  • Concurrence avec les district schools (écoles
    publiques traditionnelles)
  • Après l'ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans,
    plus de la moitié des établissements reconstruits
    (118) ont été des charter schools.
  • Autour de cette idée de charter school s'est
    créée une alliance contre nature entre les
    démocrates, qui y ont vu davantage de liberté,
    d'innovation, moins de bureaucratie, et les
    républicains, pour qui c'est un moyen de
    contourner les syndicats, créer de la
    compétition, voire privatiser l'éducation, selon
    Jeffrey Henig, professeur à l'université
    Columbia, spécialiste des questions de politique
    éducative. (Télérama 3/10/2010)
  • Accroissement de la ségrégation raciale (Linda
    Renzulli)

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ÉCLAIR  une Blitz-réforme
  • 7-8 avril 2010 états généraux de la sécurité à
    l'École
  • 25 juin 2010 Luc Chatel en visite au collège
    Henri Wallon de Marseille
  • Circulaire n 2010-096 du 7-7-2010 publiée au
    Bulletin officiel n 29 du 22 juillet 2010
  • Septembre 2010  CLAIR est expérimenté dans 105
    établissements secondaires appartenant à dix
    académies (Aix-Marseille, Amiens, Créteil, Lille,
    Lyon, Montpellier, Rouen, Strasbourg, Toulouse et
    Versailles).
  • Annoncée comme simple  Expérimentation  pour
    l'année scolaire 2010-2011, c'est à une
    généralisation rapide que le programme est
    destiné.
  • La circulaire indique que le programme sera
    étendu à la rentrée 2011. Elle prévoit
    explicitement la refonte de lensemble des
    régimes sappliquant actuellement à léducation
    prioritaire (2.3.5).
  • Luc Chatel déclare le 21 octobre 2010 Clair
    nest pas un programme de plus mais a vocation,
    si le bilan est positif, à se substituer aux trop
    nombreux dispositifs, notamment en éducation
    prioritaire.
  • Février 2011, avant même la réalisation du bilan,
    est annoncée l'extension de CLAIR à tous les
    établissements des R.A.R. concernent les 253
    collèges et 1.690 écoles, soit près de 5 des
    collèges et des écoles publiques. Ils scolarisent
    112.500 collégiens et environ 280.000 écoliers.

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Les mesures phares de CLAIR
  • Le recrutement des personnels enseignants,
    déducation, administratifs, sociaux et de santé
    est effectué par le recteur sur proposition des
    chefs détablissement après publication de postes
    à profil
  • Laffectation des personnels de direction est
    aussi réalisée sur profil et sur la base du
    volontariat
  • Les déroulements de carrière de tous les
    personnels volontaires font lobjet dun examen
    attentif
  • Un dispositif spécifique de rémunération
    complémentaire à partir de la rentrée 2011 est
    mis en place pour les personnels affectés dans
    les établissements scolaires relevant du
    programme CLAIR
  • Chaque établissement qui suit le programme Clair
    signe un contrat dobjectifs avec les autorités
    académiques. Il est prévu un accompagnement par
    les corps dinspection, avec la désignation par
    le recteur dun IA-IPR - référent pour chacun des
    établissements concernés.
  • Des formations sont prévues, en particulier à la
    tenue de classe et à la gestion de conflit.

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La face peu visible de CLAIR
  • Rechercher la performance éducative 
  • à moyens constants (lol f !)
  • Innover

au niveau de la gestion des ressources humaines
  • Élever les ambitions éducatives

aux limites étroites du socle commun de
connaissances
  • Motiver les personnels 

Les personnels enseignants, d'éducation,
administratifs, sociaux et de santé qui
n'adhèrent pas au nouveau projet
  • S'affranchir des règles (déréguler)

seront encouragés à rechercher une affectation
plus conforme à leurs souhaits.
Les règles nationales en matière de
programmes, dhoraires, dorganisation
pédagogique et éducative ne s'appliquent plus
de façon impérative dans les établissements
CLAIR.
Ceci supprime toute égalité territoriale et
instaure une école dérogatoire pour les
plus défavorisées.
10
Amalgame entre violence et éducation prioritaire
  • La violence à lécole - et sa répression -
    tendent à envahir le discours sur lécole.
  • La difficulté scolaire est ramenée au problème de
    la violence, léducation prioritaire devient une
    simple composante de cette mobilisation
    sécuritaire.
  • La violence à lécole amalgamée à la difficulté
    scolaire sert de paravent au démantèlement de la
    gestion paritaire des personnels.
  • Un programme, présenté comme outil de lutte
    contre la violence dans les lycées et collèges,
    se substitue ainsi au dispositif déducation
    prioritaire qui vise la réussite scolaire et
    éducative de lensemble des élèves des écoles et
    des collèges.

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Le préfet des études  super-super
  • Il peut assumer un enseignement disciplinaire, il
    assure un suivi pédagogique et éducatif pour un
    ensemble d'élèves ciblés  un  super prof
    principal .
  • Il monte des projets pédagogiques. Si possible,
    il suit la cohorte, année après année.
  • Il contribue à la surveillance, comme un  super
    CPE . Il "renforce le travail des équipes des
    services de la vie scolaire" et il renforce "la
    prise en charge de la vie de l'élève dans
    l'établissement"
  • Il est  membre de l'équipe de direction .
  • Ses horaires peuvent être par exemple de 6 heures
    de cours et 24 heures de vie scolaire.
  • Rémunération "salaire conservé avec
    possibilités d'indemnités propres à l'exercice de
    certaines missions" (par exemple prof principal).
  • Indemnités  de 400 à 2.400 (décret 2010-1065
    du 8/9/2010)

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Un cadre contractuel pour les personnels et les
établissements
  • Les obligations des personnels, comme leur
    recrutement sur profil, sont soumis à un cadre
    contractuel.
  • Pour les personnels déjà en place, une
    lettre de mission  Le chef d'établissement
    rédige une lettre de mission individualisée
    établie pour trois ans à chacun des personnels
    enseignants, d'éducation, administratifs, sociaux
    et de santé.


  • Elle fait figure de contrat. Elle sert de base à
    lévaluation des personnels (2.3.3). À cela
    sajoutent des règles davancement soumise à
    larbitraire local et à une logique de
    résultats? (2.3.4).
  • En faisant le lien avec les logiques des grandes
    réformes de structure (LOLF, RGPP), on comprend
    comment la loi de mobilité s'invite chez CLAIR.
  • Renforcement des fonctions managériales des
    proviseurs et des inspecteurs. ?Un contrat
    dobjectifs est signé entre les autorités
    académiques et le chef détablissement .... Il
    décline un programme dactions ... et mentionne
    les missions confiées aux différents personnels
    dans le cadre de ce programme. 
  • Au final, les établissements de l'éducation
    prioritaire servent de laboratoire et de porte
    d'entrée dans l'éducation nationale

aux concepts néolibéraux précarisation
généralisée, mise en concurrence, libéralisation,
dérégulation.
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Le  socle commun  comme ambition
  • Adaptation des objectifs (et non pas des moyens
    comme cétait le cas depuis plus de 30 ans) qu'on
    assigne aux élèves.
  • Ceci détruit un des principes de lEducation
    Nationale légalité de tous sur tout le
    territoire, et légalité des chances.
  • Institué soit-disant pour tous les élèves de
    France par la loi Fillon en 2005, voilà le socle
    commun utilisé comme objectif prioritaire (voire
    unique) dans les établissements CLAIR
  • Le socle commun pourra servir dalibi pour
    supprimer certains enseignements considérés comme
    optionnels ou  transversaux 
  • A mettre en lien avec les mesures
    dassouplissement de la carte scolaire en vigueur
    depuis quelques rentrées.
  • Exfiltrer de ces établissements les élèves les
    plus méritants, et orienter le plus tôt possible
    les autres vers la voie professionnelle.
  • Ce projet porte un nom  les établissements de
    socle commun.

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Les formes de la lutte anti-CLAIR sur Marseille
  • Au moins 4 établissements sur les 10 du
    département des BdR ont demandé officiellement à
    sortir de lexpérimentation 
  • Les collèges Versailles et Ferry par un vote au
    CA
  • Le collège Colbert et le L.P. la Floride par un
    vote en AG des personnels et par une pétition.
  • Un collectif des personnels (CLAIR, REP,
    syndiqués ou non) se réunit ts les 15j env.
  • Parallèlement, 4 réunions intersyndicales ont eu
    lieu depuis novembre sur ce seul thème.
  • Une liste de diffusion CLAIR animée par la CNT
    fonctionne depuis novembre
  • Le 24/11/2010, une intersyndicale a été reçue au
    rectorat d'Aix pour demander sortie du dispositif
    -gt aucune suite.
  • Le 16/12/2010, plusieurs syndicats appelaient à
    la grève, suivie en particulier dans les 2 LP (La
    Floride et Colbert).
  • Le collège Versailles en grève les mardi 18 et
    jeudi 20 janvier
  • 26 janvier  rassemblement à 16h devant lIA
  • 3 février  conférence de presse à la Bourse du
    Travail.
  • 7 février  nouvelle journée de grève contre CLAIR
  • 10 février  journée de grève à l'appel de FSU
     La question des CLAIR est avec celles de la
    formation des maîtres, de la réforme des lycées,
    des STI, de la précarité... 
  • Début février  votation CLAIR dans le
    secondaire, organisée par le SNES. Seul le
    collège Jean Moulin sest majoritairement exprimé
    en faveur du classement ECLAIR , sur 24..
  • Nombreux voeux votés en C.A de collèges et lycées
    demandent non labellisation à venir.
  • 16 février  Audience solo du SNES auprès du
    recteur le mercredi.
  • 15 mars  journée  fermeture éclair  à l'appel
    du seul SNES

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Les formes de la lutte anti-CLAIR sur Toulouse
  • 6 établissements sont concernés 4 collèges,
    dont un n'était pas classé RAR (Vauquelin), tous
    dans la ville de Toulouse, et 2 lycées pros (un à
    Toulouse, l'autre à Graulhet dans le Tarn).
  • Un collège (La Reynerie) était prévu pour avoir
    un policier référent forte opposition des
    personnels. Pour l'instant, pas vu l'ombre d'un
    képi !
  • Depuis la rentrée, les personnels des bahuts
    concernés se sont réunis plusieurs fois et sont
    régulièrement en contact.
  • Des démarches ont été faites en CA pour obtenir
    un vote sur cette expérimentation.
  • Une large intersyndicale en décembre. Une
    délégation (intersyndicale et interétablissement)
    reçue en janvier.
  • Une pétition en ligne (1.400) http//www.petition
    publique.fr/PeticaoVer.aspx?piP2010N4288
  • Une lettre aux élus (mairie, conseil général et
    régional...) pour les interpeller, notamment ceux
    qui siègent dans les CA
  • Participation à des heures d'infos syndicales
    dans les établissements RAR pour faire connaître
    ce programme.
  • 2 réunions publiques fin janvier dans le quartier
    du Mirail pour informer les parents d'élèves.

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Les formes de la lutte anti-CLAIR sur Créteil
  • Après trois jours de grèves et de manifestations,
    début mars, 250 heures de cours non assurées,
    léquipe pédagogique du collège René Descartes de
    Tremblay-en-France ne se démobilise pas et attend
    toujours une réponse de lIA. Ils attendent
    depuis mardi au pied de linspection académique
    de Bobigny quon veuille bien leur communiquer
    une réponse
  • Un peu plus dun an après lincendie criminel qui
    a détruit une partie du collège, les enseignants
    sont bien décidés à obtenir de meilleures
    conditions denseignement et dencadrement pour
    leurs élèves.
  • Au quatrième jour de grève, léquipe éducative du
    collège reste mobilisée et continue son action
    devant lIA. Six mois après lentrée de
    létablissement dans le programme CLAIR censé
    répondre aux besoins de léducation prioritaire,
    le collège se voit déjà supprimer une classe de
    troisième après navoir reçu aucun moyen
    supplémentaire pour améliorer les conditions
    denseignement et dencadrement des élèves.

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Comment le collège Pasteur de Créteil a-t-il pu
sortir du dispositif ?
  • Thierry Boéres "Le collège Pasteur n'est ni Zep,
    ni Ambition Réussite s'il connaît des problèmes
    de violence, enregistre des résultats faibles et
    accueille une population à 55 de CSP défavorisé.
    Vers la mi-mai, le Recteur, à la recherche de
    candidats pour le dispositif CLAIR, a sollicité
    les principaux et le nôtre a jugé bon de faire
    acte de candidature sans en référer ni se
    concerter avec l'équipe pédagogique. Nous l'avons
    appris très tardivement et de façon indirecte, le
    Recteur, à l'époque, refusait de donner la liste
    des établissements choisis. La circulaire CLAIR
    n'était pas encore sortie, mais nous avions des
    échos assez solides sur ce qu'il en serait. Le 2
    juillet, nous avons convoqué une AG des
    enseignants qui, à 95, se sont déclarés
    hostiles. Nous avons immédiatement rédigé une
    lettre au Recteur demandant notre sortie du
    dispositif. Pour des raisons qui lui
    appartiennent et qu'il n'a pas développées, il a
    accédé à notre demande"
  • Est-ce que l'exemple du collège Pasteur peut
    constituer un cas d'école ? "Oui et non. Des
    établissements de notre académie, classés CLAIR,
    ont fait état de ce précédent. Mais le recteur a
    fermé les vannes. En revanche, je suis persuadé
    qu'une mobilisation massive des enseignants dans
    un établissement est de nature à faire reculer le
    ministère. Nous sommes convaincus qu'un chef
    d'établissement ne peut aller à l'encontre de la
    volonté générale exprimée en CA. Même s'il est
    vrai que nous attendons la décision sur le fond
    du Conseil d'Etat sur ce chapitre" (2)
  • (1)http//blogs.laprovence.com/comptes/pwallez/ind
    ex.php/post/24/11/2010/Lopposition-au-porgramme-CL
    AIR-grandit(2) http//www.provenceducation.com/ind
    ex.php?optioncom_contentviewarticleid2635cla
    ircatid56les-articlesItemid70

18
Les formes de la lutte anti-CLAIR le recours
auprès du Conseil d'Etat
  • Le Snes national a engagé fin 2010 une procédure
    de recours en annulation auprès du Conseil d'Etat
    et attend le jugement sur le fond (annulation
    définitive de la circulaire), après avoir été
    débouté sur le référé.
  • Référé  une procédure d'urgence afin d'obtenir
    la suspension de l'exécution de la circulaire et
    de ses annexes (préfet des études, liste des
    établissements clair) L'ordonnance n 343 397
    rendue le 25 octobre rejette la demande
    syndicale. Le magistrat considère qu'il n'y pas
    de doute sérieux sur la légalité de la
    circulaire.
  • 1er argument la circulaire n'aurait qu'un
    caractère incitatif et non impératif ses
    dispositions ne peuvent donc s'imposer sans une
    appropriation par une délibération du CA de
    l'établissement dont il est précisé qu'elle n'a
    ni pour objet ni pour effet de limiter les
    compétences en matière d'expérimentation
    pédagogique...
  • 2ème la circulaire aurait trait à
    l'organisation du service sans porter atteinte
    aux droits et prérogatives des agents, ni
    affecter leurs conditions d'emploi et de travail,
    ce qui signifie a contrario que rien ne peut leur
    être véritablement imposé s'ils s'y opposent
  • 3ème les dispositions relatives à
    l'affectation du personnel n'institueraient pas
    de règles impératives mais seulement des
    recommandations de bonne pratique
  • 4 ème argument la lettre de mission
    individualisée ne serait qu'un outil de gestion
  • 5 ème le préfet des études ne serait qu'une
    fonction d'appui, et non un corps ou un cadre
    d'emploi
  • 6 ème l'engagement contractuel serait purement
    moral et ne porte pas atteinte aux droits
    statutaires et réglementaires du fonctionnaire,
    ce qui permet de le laisser lettre morte...

19
Les formes de la lutte anti-CLAIR le recours
auprès du Conseil d'Etat
  • 7 ème argument aucun des personnels en poste ne
    serait contraint de changer d'affectation,
  • 8 ème argument la seule mention d'une durée
    souhaitée de cinq ans ne limiterait en rien la
    durée d'affectation réelle
  • 9 ème argument les commissions paritaires et le
    recteur garderaient tout leur rôle dans les
    procédures d'affectation des personnels
  • 10 ème argument l'autonomie des établissements
    en matière pédagogique et de vie scolaire ne
    serait pas limitée par la circulaire qui ne
    fournirait qu'un dispositif d'appui aux
    établissements dans le cadre de l'expérimentation
    prévue par le code de l'éducation aux articles L
    401-1 ,L 421-4 et R 421-2 et R421-3. Ce qui
    signifie que le rôle prépondérant du CA ne peut
    être remis en cause et qu'une entrée dans le
    dispositif CLAIR ne peut lui être imposée.
  • 11 ème l'annonce d'un avantage financier par la
    circulaire ne constituerait qu'une déclaration
    d'intention. Le magistrat a balayé le fait que la
    dite déclaration ait été suivie d'intention
  • Décret n 2010-1065 du 8 septembre 2010
    instituant une indemnité pour fonctions d'intérêt
    collectif est paru au JO du 9 septembre
    2010-10-27 / Article 2
  • Dans les collèges et les établissements
    d'éducation spéciale, les activités pouvant
    donner lieu à l'attribution de l'indemnité
    instituée par le présent décret sont les
    suivantes
  • 1 Exercice des fonctions de préfet des études
    dans les collèges participant au programme...

20
Les établissements du socle commun
  • Frédéric REISS et Jacques GROSPERRIN, députés
    multirécidivistes en matière de propositions de
    démantèlement du service public déducation.
  • Proposition de loi visant à autoriser à titre
    expérimental la création détablissements publics
    du socle commun.
  •  Le trop grand nombre denfants en difficulté à
    lentrée de la sixième incite à expérimenter un
    rapprochement école-collège. 
  • Les compositions du conseil dadministration et
    du conseil pédagogique seront définies par
    décret.
  • Les enseignements qui permettent lacquisition du
    socle commun de connaissances et de compétences
    sont dispensés dans deux entités, lécole et le
    collège, qui sont distinctes administrativement
    et pédagogiquement.
  • Échanges denseignement entre le premier et le
    second degré des enseignants du secondaire
    pourront contribuer à lapprentissage précoce des
    langues vivantes
  • Des professeurs des écoles pourront apporter leur
    expertise aux élèves ayant besoin dun suivi
    individualisé en 6 et 5, dans le cadre dun
    PPRE.
  • À titre expérimental et pour une période maximale
    de cinq ans, peuvent être créés des
    établissements publics du socle commun.
  • Constitués de classes du premier degré et de
    classes du premier cycle du second degré, le cas
    échéant en intégrant les classes dun collège et
    dune ou plusieurs écoles élémentaires situées
    dans le secteur de recrutement de ce collège.
  • Un conseil dadministration. Un décret précisera
    la participation des communes et des personnels
    du 1er degré à ce conseil dadministration.
  • Un conseil pédagogique. Sa composition sera
    définie par décret.
  • Une véritable direction à la tête des écoles
    primaires
  • Sans doute revoir le temps de travail des
    enseignants à lintérieur de la structure (24
    heures pour les profs du secondaire de ces
    établissements).
  • Au final, cest une question qui divise le monde
    syndical. La proposition de loi pourrait
    sappuyer sur un courant syndical qui a soutenu
    le socle commun ou le statut des directeurs, où
    lon retrouve le se-Unsa et le Sgen Cfdt.
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