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Canc rologie et Examen National Classant Pr Fran ois GOLDWASSER D pistage du cancer du sein La cible du programme est la population f minine de 50 74 ans une ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Canc


1
Cancérologie et Examen National Classant
  • Pr François GOLDWASSER

2
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  • 3 nouveautés intégrées au cours des deux
    dernières années
  • 4 axes Transversaux prioritaires
  • 4 aspects environnementaux à ne pas oublier
  • 10 stratégies consensuelles à comprendre
  • 3 horreurs qui valent zéro
  • 2 Ordonnances incontournables antalgiques et
    anti-émétiques.
  • 5 réflexes devant un dossier de cancérologie

3
1- 3 nouveautés
  • intégrées au cours des deux dernières années

4
la définition dun traitement adjuvant
  • traitement SYSTEMIQUE (/ chirurgie,
    radiothérapie)
  • APRES traitement carcinologique local OPTIMAL
    (sans maladie résiduelle)
  • DUNE MALADIE (en apparence) LOCALISEE
  • pour traiter précocement des MICROMETASTASES, UN
    RISQUE.

5
Traitements adjuvants
  • Donc
  • -adénocarcinome colique opéré pT3N1M0.
  • Conduite à tenir ?
  • -patiente opérée dune tumorectomie du sein. T2N1
    (1N/6). Marges de tumorectomie envahies.
  • Conduite à tenir ?

6
Nouveauté 1 nouvelles indications de
traitement adjuvant
  • Côlon
  • FOLFOX pour les stades III (et les stades II ht
    risque)
  • Poumon NPC
  • chimiothérapie comportant du cisplatine
  • Prostate
  • agonistes de LHRH
  • Sein
  • intérêt des taxanes (6 FEC -?3 Taxotère et 3 EC)
  • Intérêt du trastuzumab (Herceptin) dans les
    formes HER2
  • Intérêt de lhormonothérapie dans les formes RE

7
Nouveauté 1 message Connaître
  • COLO-RECTAL le stade III N
  • les effets du fluoro-uracile (mains-pieds,
    muqueuses, cytopénie) et de loxaliplatine
    (neuropathie)
  • SEIN N
  • Penser à la recherche de HER 2 sur une tumeur
    maligne du sein
  • les effets indésirables des anti-HER2 CŒUR
  • Les anthracyclines cytopénie, CŒUR
  • taxanes cytopénie, neuropathie
  • POUMON gtT1N0
  • Cisplatine //aminoside NTA et cochlée
  •  en simplifiant, N traitement adjuvant 

8
Nouveauté 2 larrivée des anticorps
monoclonaux et des thérapies ciblées
  • Anti-rec EGF Epidermal Growth Factor
  • Cetuximab ERBITUX (colon M1, ORL)
  • Et Panitumumab (VECTIBIX colon M1)
  • -Toxicité allergie, folliculite aigue
    ( acné ), diarrhée.
  • Anti HER-2 trastuzumab HERCEPTIN
  • SEIN HER2 (IHC) ou (IHC) et FISH
  • En adjuvant 1 an
  • En première ligne métastatique jusquà
    progression.
  • Toxicité allergie, insuffisance cardiaque
  • Ce nest pas une hormonothérapie !

9
Anti-rec EGF oraux
  • erlotinib (Tarceva) et gefitinib (Iressa) dans
    les adénocarcinomes pulmonaires M1.
  • Efficacité si mutation du gène du rec EGF
  • Profil clinique particulier
  • CPNPC
  • femme
  • asiatique
  • non fumeuse
  • adénocarcinome,
  • bronchiolo-alvéolaire

10
Nouveauté 2 message Connaître
  • Penser à demander la recherche de HER2 devant
    tout cancer du sein
  • HERCEPTIN pour tout cancer du sein HER2
  • Risque dinsuffisance cardiaque

11
Nouveauté 3 les anti-angiogenèse
  • Cancer dialogue cellule/environnement
  • Anticorps anti-VEGF Vascular Endothelial Growth
    Factor
  • bévacizumab (AVASTIN)
  • Cancer colorectal, mammaire, pulmonaire, rénal,
    OVAIRE, métastatique.
  • Effets secondaires cicatrisation, embolies
    artérielles, HTA, néphropathie glomérulaire.
  • Anti-rec VEGF oraux sorafénib (NEXAVAR) et
    sunitinib (SUTENT) dans le cancer du rein
    métastatique, le CHC inopérable, certaines
    tumeurs endocrines.

12
Thérapies ciblées
  • Donc
  • Anti rec EGF (Epidermal Growth factor)
  • -?toxicité cutanée aigue
  • Anti-VEGF et anti rec VEGF (Vascular Endothelial
    Growth Factor)
  • ?HTA, troubles de la cicatrisation

13
2- 4 axes transversaux
  • À réviser en priorité

14
Le cancer nest pas que le syndrome tumoral
  • 1-Maladie VEINEUSE thrombo-embolique
  • 2-DENUTRITION détecter et évaluer
  • 3-ANALGESIQUES modalités de prescription,
    relais, différences
  • 4-ETHIQUE de la décision, soulagement en fin de
    vie

15
Prophylaxie MVTE
  • Premier mois post-opératoire (chirurgie
    viscérale, orthopédique)
  • Décubitus
  • Risque accru si
  • Masse compressive sur un axe veineux
  • Dénutrition (sarcopénie),
  • Inflammation,
  • Maladie métastatique
  • Progression tumorale
  • Chimiothérapie
  • Corps étranger, site implantable

16
Stratégie de dépistage de la dénutrition chez
ladulte hospitalisé
PNNS 2003
17
Analyse sémiologique du type de Douleur
  • Excès de nociception versus neurogène
  • Neurogène
  • Paresthésies, picotements, brulure, douleurs au
    froid, au chaud
  • Allodynie (déclenchée par leffleurement, le
    pinceau, les vibrations, les draps)
  • Territoire neurologique
  • hypoesthésie

18
Evaluation de la douleur
  • Intensité (échelle EVA)
  • Type (éléments en faveur dune douleur neurogène
    ?)
  • Topographie
  • Retentissement sur la vie quotidienne, le
    sommeil, létat psychique, émotionnel (anxiété,
    dépression)
  • Effet des traitements antalgiques pris
    (efficacité, effets indésirables)
  •  ITi fait un Topo retentissant
  • sur les antalgiques 

19
Modalités de prescription des antalgiques de
niveau 3 (1)
  • Ordonnance sécurisée
  • Nom, prénom, date (âge)
  • Identification du médecin lisible avec signature
  • Nom du médicament, posologie en toutes lettres,
    durée en toutes lettres (28j)
  • Nouvelle ordonnance avant que la précédente soit
    achevée  en chevauchement de lordonnance du. 

20
Modalités de prescription des antalgiques de
niveau 3 (2)
  • Un traitement du fond douloureux opiacé daction
    prolongée
  • ET
  • Un traitement daction rapide si besoin (1/10e)
  • ET
  • Co-médications laxatifs systématiques,
    anti-nauséeux si besoin.

21
Questions pratiques
  • Vous avez prescrit un laxatif osmotique mais le
    patient na pas de selle depuis 2 jours.
  • Conduite à tenir en 1ère intention ?

22
Conduite à tenir en 1ère intention ?
  • Toucher rectal si doute sur un fécalome
  • 2e laxatif associé laxatif de type stimulant
    (ou irritant) cascara séné
  • Conduite à tenir en 2ème intention ?

23
Conduite à tenir en 2ème intention ?
  • Progrès récent
  • antagoniste périphérique des opioides
  • Méthyl-naltrexone (RELISTOR)
  • Amp 12 mg dans 0,6 ml
  • 1 inj SC dose adaptée selon poids et fonction
    rénale.
  • 8 mg si P lt 62 kgs 12 mg si Pgt 62 kgs
  • 1 dose unique 1 jour sur 2.

24
Dans quelles circonstances loxycodone est
préférable au sulfate de morphine ?
  • Insuffisance Rénale modérée (durogésic si IR
    sévère)
  • Composante neurogène
  • 2O mg de morphine 10 mg doxycodone (cps 5,10,
    20, 40, 80 mg)

25
Relais oral-?parentéral
  • Morphine IV dose/24h 1/3 dose per os
  • Morphine SC dose/24h ½ dose per os

26
Signes de surdosage en morphiniques ?
  • Somnolence
  • Myoclonies
  • Bradypnée
  • (PAS MYOSIS CONSTIPATION PRURIT HALLUCINATIONS)

27
Refus de traitement.
  • Conduite à tenir ?

28
Que dit la loi Léonetti ?
  • Le malade a le droit de refuser tout soin, y
    compris vital, hors urgence.
  • La demande doit être réitérée par le patient
    (hors urgence).
  • Le médecin doit sêtre donné les moyens de le
    convaincre et peut recourir à un 2e avis médical.
  • Le médecin doit alors organiser et prodiguer des
    soins palliatifs .

29
Conduite à tenir devant un refus de traitement
  • Contrat de temps pour re-évaluer la situation et
    rediscuter du projet médical en expliquant le
    rapport bénéfice/risque et donc le bien-fondé du
    traitement.
  • Proposer lintervention dun second médecin pour
    2e avis.
  • Avis psychiatrique pour identifier une dépression
    et évaluer sa sévérité.
  • Si le patient persiste dans son point de vue en
    ayant compris lenjeu vital, respect du principe
    dautonomie rappelé et valorisé dans la loi
    Léonetti et mise en place de soins palliatifs.

30
Soulagement en fin de vie et risque de
précipitation du décès
  • Douleurs nécessitant des opioides
  • et insuffisance hépatique sévère ou BPCO sévère
  • Conduite à tenir ? Justifier

31
  • Conduite à tenir
  • Titration Recherche progressive de la dose
    minimale efficace Adaptation des doses de
    morphine en fonction de la douleur augmentation
    possible si douleurs persistantes malgré BPCO,
    encéphalopathie hépatique..
  • Justifier
  • -Justification éthique Principe du double-effet
    lintention de soulager autorise davoir comme
    possible effet indésirable de raccourcir la vie.
  • -Inscrit dans la loi Léonetti (Avril 2005)

32
Le patient a peur dêtre victime dacharnement
thérapeutique
  • Quelles mesures peuvent être mises en œuvre pour
    len protéger ?

33
Quelles mesures peuvent être mises en œuvre pour
len protéger ?
  • Il est invité à rédiger des directives anticipées
    au cas où elle deviendrait incapable dexprimer
    sa volonté. Ces directives sont valables 3 ans.
    Révocables à tout moment.
  • Il peut désigner une personne de confiance.
    Lavis de cette dernière prévaut sur tout autre
    avis non médical, à l'exclusion des directives
    anticipées.
  • Donc directives anticipées gtgt personne de
    confiance

34
Que fera le médecin ?
  • Le médecin nest pas lié par ces directives mais
    doit sinterroger en les intégrant dans sa
    réflexion.
  • La démarche darrêt de traitement doit être
    interrogée collégialement, et justifiée dans le
    dossier médical.
  • La responsabilité et la décision incombe
    uniquement au médecin.
  • Elle implique la mise en œuvre de soins
    palliatifs.

35
4- 4 aspects environnementaux à ne pas oublier
  • Dimension psycho-sociale
  • Dépistage
  • Prévention
  • Oncogénétique

36
1 la dimension psycho-sociale
  • ATTENTION compétence sur-représentée parmi les
    enseignants qui font des questions ..
  • ALD 30
  • arrêt de travail
  • évaluation des conditions de vie
  • conditions daccès aux soins remboursés (CMU,
    AME)
  • accompagnement psychologique INFORMATION EN
    RESPECTANT LES MECANISMES DE DEFENSE PSYCHIQUE
    DU PATIENT ET DE LENTOURAGE.
  • DISPOSITIF D ANNONCE

37
Lannonce du cancer Temps médical Ne pas
confondre avec le dispositif dannonce du plan
cancer
  • -Sassurer des conditions de la consultation
    (disponibilité, absence dinterruption, être
    assis au calme).
  • -Consacrer un temps à la personne  tenir compte
    de sa biographie, de son environnement, de ses
    priorités.
  • -Donner linformation pas à pas de manière
    progressive.
  • -En respectant les mécanismes de défense de la
    patiente.
  • -Evaluer le retentissement de lannonce.
  • -Conclure sur un projet de traitement positif en
    décrivant les objectifs réalistes, accessibles et
    comment les atteindre, réalisant un contrat
    dobjectifs.

38
Le dispositif dannonce comporte 4 temps
  • Un temps médical dannonce du diagnostic.
  • Un temps paramédical écoute, reformulation,
    réponses aux questions pratiques.
  • Un temps daccès aux soins de soutien
    psychologue, diététicienne, traitement de la
    douleur,
  • Un relais avec le médecin généraliste.

39
Dépistage-Vaccination-Prédisposition
  • Dépistage du cancer du sein
  • Vaccin anti-HPV
  • Facteurs évoquant une prédisposition génétique et
    justifiant une enquête familiale

40
Dépistage du cancer du sein
  • La cible du programme est la population féminine
    de 50 à 74 ans
  • une mammographie à deux incidences, tous les deux
    ans chez le radiologue de son choix inscrit sur
    une liste de radiologues habilités.
  • La réalisation de la mammographie est gratuite
    pour la patiente, la CNAM assurant la prise en
    charge du coût.
  • Chaque femme est informée directement par le
    radiologue des résultats de la première lecture.
  • Elle est informée par son médecin traitant ou par
    la structure de gestion des résultats de la
    deuxième lecture.
  • Elle reçoit les clichés de mammographie après la
    deuxième lecture.
  • Elle peut demander à ne plus recevoir
    dinvitation pour le dépistage.

41
Dépistage du cancer colorectal
  • Un dépistage gratuit
  • proposé aux Français âgés de 50 à 74 ans.
  • Tous les 2 ans
  • Par recherche de sang dans les selles (test
    Hémoccult)

42
Dépistage cancer de lutérus
  • FROTTIS CERVICO-VAGINAL
  • Périodicité tous les 2 ou 3 ans jusqu'à la fin
    de la ménopause,
  • mais à maintenir selon le même rythme si
    traitement substitutif de la ménopause.

43
La vaccination anti-HPV
44
Discussion sur intérêt, limites du vaccin ?
  • Risque infectieux ? (/BCG)
  • Réactions locales ?
  • la surveillance par frottis nest plus nécessaire
    ?

45
Anti-HPV
  • Vaccin recombinant adsorbé anti papillomavirus
    humain (HPV).
  • Il est dirigé contre 4 sérotypes 6,11, 16,18.
  • Les sérotypes 16 et 18 sont impliqués dans 70
    des cancers du col de lutérus.
  • Les sérotypes 6 et 11 sont responsables de 90
    des condylomes acuminés.
  • Prévention des dysplasies de haut grade du col de
    lutérus et de la vulve (C/V IN 2 et 3), des
    cancers invasifs du col de lutérus, des
    condylomes acuminés.

46
Le vaccin anti-HPV
  • préparé à partir de pseudo-particules virales,
    elles ne contiennent pas dADN viral.
  • Le vaccin ne peut donc pas provoquer de maladie
    infectieuse. La réponse immunitaire est humorale.
  • Efficacité élevée
  • dans 95 des cas pour la prévention des CIN2/3
  • de 93 pour les CIN1
  • De 100 pour les VIN2/3
  • De 100 pour la prévention dinfections
    persistantes à HPV 16 ou 18.

47
Limites
  • Effets secondaires fièvre, douleur ou
    inflammation au point dinjection.
  • Uniquement préventif chez JF non infectées.
    Sujets antérieurement infectés ou ayant une
    infection évolutive
  • Aucune protection démontrée
  • Aucun effet thérapeutique
  • Le dépistage du cancer du col de lutérus demeure
    indispensable car efficacité inférieure à 100 et
    le vaccin ne protège que contre 4 sérotypes.
  • Ne prévient pas des MSTs, ne dispense pas du
    préservatif.

48
la consultation doncogénétique
  • 1- présence dau moins TROIS cas de cancers dans
    la même branche parentale
  • 2- présence de DEUX cas de cancers chez des
    personnes apparentées entre elles au PREMIER
    DEGRE, associée à lun au moins des critères
    suivants
  • survenue PRECOCE dun des cas de cancers, par
    rapport à lâge habituel
  • BILATERALITE de latteinte (pour les organes
    pairs)
  • MULTIFOCALITE de latteinte
  • 3-survenue de plusieurs cas de cancers CHEZ LA
    MEME PERSONNE.

49
3 horreurs qui valent zéro
50
Le chiffon rouge devant les yeux du correcteur
  • Confondre maladie métastatique (diffuse) et
    projet palliatif (intention du projet)
  • Erreur de stratégie
  • Ex Ignorer ce quest un T4 du sein et ses
    conséquences
  • Neutropénie fébrile
  • URGENCE MEDICALE /HOSPITALISATION /ATB SANS
    ATTENDRE DE RESULTATS.

51
Cancer du sein T4rappel
  • Nodule de TOUTE TAILLE
  • Avec lun des éléments suivants
  • Sein inflammatoire
  • Peau dorange
  • Nodule de perméation
  • Ulcération cutanée
  • La rétraction cutanée ou du mamelon nest pas un
    signe denvahissement cutané.

52
Donc
  • Tumeur de 2 cm T1
  • Tumeur de 8 cm T3
  • Tumeur de 2 cm avec rétraction du mamelon T1
  • Tumeur de x cm avec inflammation/peau
    dorange/ulcération/nodule de perméation T4

53
Cancérologie et stratégie thérapeutique
  • Applications

54
Stratégie généralités
  • Chirurgie et radiothérapie sont des traitements
    locaux.
  • Chimiothérapie, hormonothérapie, biothérapies
    sont des traitements systémiques.
  • MAIS.
  • On peut faire un traitement local (sur métastase)
    au cours dune maladie métastatique et un
    traitement systémique au cours dune maladie
    locale (néoadjuvant, adjuvant).

55
Indications types de chimiothérapie néoadjuvante
  • traitement systémique EN PREMIER dans un cancer
    LOCALISE
  • NON
  • Prostate
  • Colon
  • OUI
  • Sein T3-T4 (T2) ou N1
  • Ostéosarcome
  • Estomac opérable T3
  • ORL T3-T4
  • à part radio-chimiothérapie concomitante
    première discutée dans ORL, œsophage, col
    utérin, vessie A DISCUTER EN RC
    PLURIDISCIPLINAIRE

56
effets secondaires et précautions avec la
chimiothérapie
57
Quand opérer la tumeur primitive ?
  • Quand la maladie est localisée (ex sein,
    mélanome, poumon)
  • Quand la maladie est métastatique complètement
    résécable et très lente (thyroide, tumeurs
    endocrines)
  • Quand la maladie est diffuse mais très
    chimiosensible et quil faut une histologie
    (testicule, ovaire)
  • Quand laction sur la tumeur primitive modifie le
    comportement des métastases (rein)
  • Pour prévenir une complication aigue (occlusion).

58
Quand opérer un site métastatique ?
  • À visée curative
  • site unique, métachrone tardif, maladie par
    ailleurs contrôlée par les traitements médicaux
    ou lente
  • Exemples métastases hépatiques de cancer
    colo-rectal, métastases pulmonaires de cancers
    rénaux ou de la thyroide.
  • Maladie très chimiosensible dont on veut réduire
    la masse totale de lorganisme carcinose
    péritonéale de cancer de lovaire.
  • À visée fonctionnelle compression médullaire,
    métastase cérébrale unique, lésion osseuse
    pré-fracturaire

59
Donc
  • On nopère pas
  • les métastases diffuses dun cancer peu sensible
    au traitement médical
  • Ex estomac, pancréas, œsophage, poumon, vessie
  • ..Jusquà ce que de futurs traitements
    systémiques efficaces remettent en question cette
    attitude.

60
Voyons cancer par cancer
  • 10 stratégies consensuelles

61
Ce qui est tombable est ce qui a UNE réponse
  • 10 stratégies consensuelles

62
1-Cancer lovaire
  • IIIc chirurgie première (dt OMENTECTOMIE) puis
    chimiothérapie (Taxol carboplatine).

63
2-Cancer du col
  • macroscopique localisé
  • Wertheim.
  • Ne pas oublier IRM, cystoscopie
  • la petite question transversale sur le vaccin.

64
3-Cancer de lendomètre localisé
  • chirurgie puis
  • pouvoir citer les facteurs pronostiques
    justifiant un traitement complémentaire
    (curiethérapie, radiothérapie externe)
  • envahissement du myomètre
  • Atteinte du col
  • Ganglions
  • Tumeur peu différenciée (grade 3)

65
4-Le cancer du sein
  • Nodule isolé (QSE) TNM, Tum Cur, RTE,
    indications de traitement adjuvant
  • Traitement adjuvant définition, N, SBR3,
  • Pas de traitement adjuvant Tlt1 cm, ET SBR1 ET
    N-.
  • Sein T4 chimiothérapie première

66
5-Poumon oesophage
  • Le bilan dopérabilité
  • Bilan dextension
  • Bilan du terrain avec EFR
  • La chimiothérapie adjuvante dans NSCLC au-delà de
    T1.

67
6-pancréas
  • CAT devant un ictère
  • Description de la DPC
  • Dénutrition, analgésie, soins palliatifs

68
7-Prostate
  • Métastases osseuses ou IRA
  • Mise en route dune hormonothérapie
    (anti-androgène puis agoniste de LHRH)

69
8-Testicule
  • Nodule testiculaire la chirurgie, les anapath et
    marqueurs
  • Maladie métastatique (ggs ou poumons) idem
    chimiothérapie (BEP)

70
9-Vessie rectum larynx
  • Décrire le montage chirurgical (stomieanastomose.
    .)

71
10-colon-rectum
  • Indications de radio-chimiothérapie première
    (mais alternative 5x5) bas ou moyen rectum
    T3-T4, N.
  • Haut rectum ou colon pas de traitement
    néoadjuvant.
  • Colon ou rectum pTxN stade III 12 cycles de
    chimiothérapie adjuvante (FOLFOX-4).

72
Ordonnances
  • Effets indésirables des chimiothérapies
  • Anti-émétiques

73
effets indésirables des chimiothérapies
  • COMMUNS
  • Immédiats allergie, nausées, vomissements,
    risque dEXTRAVASATION et de nécrose cutanée,
    veinotoxicité
  • Aigus retardés anorexie, amaigrissement,
    pancytopénie vers J8 (anémie, neutropénie,
    thrombopénie), alopécie vers J21, Tératogènes
    (CONTRACEPTION)
  • Oligoazoospermie, aménorrhée secondaire
  • Cumulatifs asthénie, anémie, stérilité
  • SPECIFIQUES
  • mutagènes, leucémogènes (alkylants, poisons topo
    II)
  • CISPLATINE REIN
  • ANTHRACYCLINES et TRASTUZUMAB (HERCEPTIN) CŒUR
  • BLEOMYCINE POUMONS
  • TAXANES et OXALIPLATINE neuropathie sensitive

74
chimiothérapie et co-morbidités
  • Diabète et chimiothérapie
  • Sulfamides hypoglycémiants STOP
  • Corticoides surveillance du diabète
  • Risque infectieux

75
Traitement anti-émétique préventifsi
chimiothérapie hautement émétisante ?
  • EX cisplatine.
  • Prévention le jour du traitement
  • trithérapie associant
  • Corticoïdes 1 mg/kg
  • sétronsanti 5-HT3 (8 mg Zophren ou 3 mg
    Kytril)
  • aprepitant anti-NK1 (125 mg Emend)
  • vomissements retardés (au delà de 24 heures) 
  • bithérapie associant
  • corticoïdes 1 mg/kg et aprépitant (80 mg Emend)

76
5 réflexes devant un dossier de cancérologie
77
5 Réflexes devantun dossier de cancérologie
  • Il faut une preuve anapath
  • La stratégie est définie en réunion de
    concertation pluridisciplinaire
  • Le traitement comprend
  • Le traitement anti-tumoral
  • Le traitement symptomatique DOULEURS dans
    lénoncé ?????
  • La prise en compte des co-morbidités
  • La prévention des complications DENUTRITION MVTE
    MOS
  • Laccompagnement psychologique à toutes les
    étapes et la prise en charge globale des besoins
    de la personne malade

78
4 mots qui déclenchent une réaction
  • Métastases osseuses-?bisphosphonates
  • Décubitus-?kiné, HBPM
  • Douleur-?antalgiques
  • Asthénie-?dépression masquée associée ? Cause
    somatique curable ?

79
Causes dasthénie
  • Dénutrition
  • Progression tumorale
  • DEPRESSION MASQUEE
  • Anémie
  • Endocriniennes hypogonadisme, hypocorticisme.

80
Métastases osseuses repérer la lésion à haut
risque de fracture
  • métastases des os longs le risque majeur est la
    FRACTURE PATHOLOGIQUE. Il faut redouter sa
    survenue lorsque
  • la lésion est LYTIQUE (les métastases
    condensantes cassent rarement),
  • surtout au membre INFERIEUR,
  • et quand lostéolyse concerne une CORTICALE
    (faible risque pour les métastases
    centromédullaires à corticale intacte),
  • surtout si, dans un plan horizontal, elle atteint
    PLUS DUN QUART DE LA CIRCONFERENCE CORTICALE,
  • et enfin quand la lésion est DOULOUREUSE (douleur
    pré-fracturaire).

81
Les derniers conseils.
  • Repérer les lieux, prévoir large pour le
    transport
  • Vérifier les horaires à J1 et J2
  • Prévoir de quoi manger pdt lépreuve
  • Plusieurs stylos
  • Se battre avec sa feuille jusquau bout.

82
Qui êtes-vous ? Ultime moyen mnémotechnique
  • la promotion reçue à lENC
  • lannée de la présidentielle de 2012

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Bonne chance !
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