Title: Exanth
1Exanthèmes
- Définition érythème diffus dapparition aigue
avec ou sans atteinte muqueuse (énanthème) - Exanthèmes morbilliformes maculo-papules
rouges, confluentes avec espace de peau saine et
surface veloutée et douce - Exanthèmes scarlatiniformes plaques diffuses
rouge vif, granitées à la palpation, se
renforçant dans les plis, sans intervalle de peau
saine, chaud ou cuisant, pouvant évoluer
secondairement vers une desquamation en larges
lambeaux - Exanthèmes roséoliformes petites macules pâles
rosées bien séparées les unes des autres
2Diagnostic différentiel
- Purpura ne sefface pas à la vitropression
- Angiomes et télangiectasies topographie stable,
intensité variable avec chaleur, bains - Urticaire papules rosées, évolution fluctuante,
mobile et fugace - Érythrodermie atteinte universelle du tégument,
squameux le souvent - Érythèmes de cause exogène piqûre dinsecte,
brûlure thermique ou caustique - Érythème phototoxique limité aux territoires
exposés à la lumière - Érythèmes vasomoteurs
- Érythème pudique du décolleté, transitoire chez
les patients émotifs, sur le cou et le décolleté - Couperose érythème congestif du visage (joue
menton nez) favorisé par facteur alimentaire,
émotionnels, environnement thermique
3Diagnostic étiologique
- Chez lenfant maladies virales
- Chez ladulte maladies virales, toxidermie, MST
- En faveur dune atteinte virale
- Contexte épidémique
- Notion de contage
- Fièvre
- Syndrome grippal
- Énanthème
- Adénopathie
- En faveur dune atteinte médicamenteuse
- Prurit
- Polymorphisme de léruption
- Éosinophilie sanguine
- Introduction médicamenteuse 5 à 14 jours avant
léruption
4Principales causes dexanthèmes en fonction de
laspect sémiologique
- Érythèmes morbilliformes
- Maladies infectieuses
- Essentiellement virales
- Mégalérythème épidémique
- Échovirus, adénovirus, arbovirus
- Coxsackies
- Rubéole
- Rougeole
- Mononucléose infectieuse, cytomégalovirus,
hépatite virale, primo-infection VIH - Parfois bacteriennes ou parasitaires
rickettsioses, leptospirose, toxoplasmose,
mycoplasme - Syndrome de Kawasaki, lupus érythémateux
- Toxidermies ß-lactamines, anti-comitiaux,
sulfamides, AINS - Indeterminées
- Érythèmes roséoliformes
- Exanthème subit
- Rubéole
- Échovirus, arbovirus
- Fièvre typhoïde
- Syphilis secondaire
5Érythèmes morbilliformes
- Mégalérythème épidémique
- MNI
- Rougeole
- Fièvre boutonneuse méditerranéenne
- Autres infections virales
- Entérovirus
- Adénovirus
- Hépatite B
- Infections exotiques (fièvre jaune, dengue)
6Mégalérythème épidémique
- Étiologie Parvovirus B19
- Terrain 5 lt enfant lt 10 ans
- Incubation 1 semaine
- Erythème souffleté des joues et érythème en
guirlandes des membres - Risque dérythroblastopénie aigue chez enfants
avec anémie hémolytique chronique
7(No Transcript)
8Mononucléose infectieuse
- Étiologie Epstein Barr Virus
- Incubation 1 semaine
- Tableau fièvre, angine, ADP, splénomégalie
éruption morbilliforme - Rarement hépatite, méningoencéphalite
- En cas de prise daminopénicilline éruption
maculopapuleuse quasi-constante sans signer pour
autant une allergie vraie
9(No Transcript)
10Rougeole
- Étiologie paramyxovirus
- Terrain 3 lt enfants lt 7 ans
- Incubation 10 à 15 jours
- Rare du fait de la vaccination
- Phase de catarrhe occulonasale fébrile avec signe
de Köplick et toux - Puis éruption morbilliforme évoluant dune seule
poussée de façon céphalocaudale - Rarement méningoencéphalite, pneumopathie,
myocardite, kératite
11(No Transcript)
12Fièvre boutonneuse méditerranéenne
- Étiologie Ricketsia conorii
- Incubation 1 semaine
- Fièvre, céphalées, myalgie, petites papules
érythématopurpuriques chancre escarrhotique sur
la zone de morsure du tique - Complications myocardite, méningoencéphalite,
CIVD, pneumopathie) - Diagnostic sérologie, hémoculture pour R.
conorii - Traitement tétracyclines, macrolides, quinolones
13Autres infections
- Entérovirus
- coxsackie, échovirus
- surtout chez lenfant de moins de 3 ans,
s accompagne dun énanthème, contexte de
gastroentérite - Adénovirus
- Atteinte adénopharyngoconjonctivale exanthème
morbilliforme - Hépatite B
- Céphalée, arthralgie, asténie urticaire en
phase préictérique - Infections exotiques
- Fièvre jaune, dengue
14Érythèmes roséoliformes
- Exanthème subit
- Rubéole
- Primo-infection VIH
- Syphilis secondaire
- Fièvre thyphoïde
- Autres
- Arbovirus
- Échovirus
- Coxsackie
15Exanthème subit
- Étiologie HHV6
- Terrain 6 mois lt enfants lt 2 ans
- Incubation 10 jours
- Fièvre à 40 C puis à la deffervescence thermique
érythème roséoliforme - Parfois ADP, méningite, syndrome mononucléosique,
hépatites, pneumopathies
16(No Transcript)
17Rubéole
- Étiologie togavirus
- Incubation 2 à 3 semaines
- Terrain enfant
- Exanthème roséoliforme ADP
- Gravité chez la femme enceinte (rubéole
congénitale) - Vaccination entre 12 et 18 mois et rappel entre
11 et 13 ans
18(No Transcript)
19Primo-infection VIH
- Étiologie VIH
- Incubation 2 à 3 semaines
- Syndrome fébrile pseudogrippal éruption
roséoliforme angine ADP asthénie érosions
buccales et génitales - Sérologie négative mais PCR VIH et Ag p24
20Syphilis secondaire
- Étiologie Tréponéma pallidum
- Incubation 1 à 3 semaines
- Éruption très discrète survenant 45 jours après
le chancre à type de macules rosées de petite
taille du tronc - Diagnostic sur le TPHA/VDRL
- Traitement extencilline 2.4 MU IM
21Érythèmes scarlatiniformes
- Scarlatine
- Scarlatine staphylococcique
- Syndrome du choc toxique
- Syndrome adéno-cutanéo-muqueux de Kawasaki
- Toxidermies
22Scarlatine
- Étiologie Streptocoque ß hémolytique sécrétant
une toxine érythrogène - Terrain 5 lt enfants lt 10 ans
- Angine rouge fébrile à 40C puis exanthème
scarlatiniforme énanthème langue blanche qui
desquame de la pointe vers la base pour donner un
aspect de langue framboisée, desquamation en
large lambeaux entre le 10ème et 20ème jour - Complication rhumatisme articulaire aigu et
glomérulonéphrite post streptococcique - Diagnostic ASLO/ASDO bactério de gorge
(strepto) - Traitement pénicilline 10 jours et protéinurie
à 3 semaines - Scarlatine staphylococcique
- Forme bénigne du choc staphylococcique
- Toxine exfoliatrice TSSTI
- Secondaire à foyer infection à staph
23Syndrome du choc toxique
- Étiologie Staphylocoque Doré du groupe phagique
I avec toxine exfoliatrice TSSTI - Terrain adolescent, adulte
- À partir dun foyer staphylococcique
- Signes généraux majeurs fièvre, choc
hypovolémique - Éruption scarlatiniforme, chéilite, énanthème,
conjonctivite, vulvite - Atteinte viscérale CIVD, atteinte toxique
cardiaque, pulmonaire, hépatique, musculaire,
rénale, SNC
24Syndrome de Kawasaki
- Étiologie vasulite des artères de moyen calibre
suite à superantigène infectieux (lequel ?) - Terrain nourrisson et enfants lt 5 ans
- Tableau
- Fièvre résistante aux ATB
- Conjonctivite congestive bilatérale avec atteinte
des paupières - Énanthème des lèvres et de la muqueuse buccale
avec chéilite et langue framboisée - Érythème palmo-plantaire induré avec desquamation
scarlatiniforme à la 3ème semaine - Exanthème morbilliforme initialement puis
scarlatiniforme (parfois atteinte prédominante du
siège) - ADP cervicales gt 1-2 cm
- Biologie syndrome inflammatoire à PNN puis
thrombocytose - Risque danévrysme coronarien entre 2ème et 4ème
semaine, trouble du rythme cardiaque, myocardite,
infarctus, embolies cérébrales - Hospitalisation échographie cardiaque
aspirine et IgIV
25Examens pertinents
- Chez lenfant aucun sauf si suspicion de
- Scarlatine (NFS, prélèvement de gorge)
- Kawasaki (NFS, échographie cardiaque)
- Chez ladulte en dehors dune cause évidente
- NFS, bilan hépatique, sérodiagnostic de MNI,
TPHA/VDRL, charge virale VIH, antigénémie p24 - Chez la femme enceinte
- Toxoplasmose, CMV, syphilis, rubéole
- Biopsie cutanée rarement contributive
26Points clés
- Les diagnostics à ne pas manquer devant un
exanthème sont - Syndrome de Kawasaki chez le nourrisson
- Primo-infection VIH chez ladulte
- Syndrome du choc staphylococcique
- Mononucléose infectieuse chez ladolescent
recevant une aminopénicilline (pas dallergie)
27Érythrodermie
- Syndrome rare de diagnostic clinique érythème
confluent souvent squameux touchant gt 90 de la
surface corporelle et dévolution prolongée
(plusieurs semaines) - Prurit et œdème
- Parfois atteinte muqueuse chéilite,
conjonctivite, stomatite - Associée à
- Altération de létat générale
- Fièvre
- ADP
- Déperdition hydroélectrolytique
- Déperdition protéique
28Diagnostic étiologique chez ladulte
- Dermatoses érythrodermiques
- Causes les plus fréquentes
- Psoriasis, eczéma le plus souvent
- Mais toutes les dermatoses peuvent devenir
érythrodermiques
29(No Transcript)
30Diagnostic étiologique chez ladulte
- Érythrodermies dorigine médicamenteuse
- Au minimun 1 semaine après lintroduction du
médicament - Critère dimputabilité intrinsèque et extrinsèque
- Déclaration à la pharmacovigilance et arrêt du
médicament - DRESS
- 2 à 6 semaines après lintroduction
- Atteinte de la peau et des viscères
- Hyperéosinophile et syndrome mononucléosique
- Éruption très polymorphe
31Diagnostic étiologique chez ladulte
- Érythrodermie et hémopathies
- Lymphomes T cutanés épidermotropes
- Mycosis fungoïde érythrodermique
- Syndrome de Sézary
- Érythrodermie très prurigineuse et infiltrée,
chronique, associée à des ADP - Diagnostic confirmé par examen histologique de la
peau et réarrangement clonale du TCR sanguin et
cutané, mise en évidence de cellule de Sézary
circulantes dans le sang
32(No Transcript)
33Diagnostic étiologique chez ladulte
- Érythrodermie dorigine infectieuse
- Gale croûteuse dite norvégienne
- Érythrodermie farineuse, croûteuse et
hyperkératosique - Extrêmement contagieuse
- Terrain débilité
- Personnes âgées
- Sujets immunodéprimés
34Diagnostic étiologique chez ladulte
- Autres causes dérythrodermie
- Réaction du greffon contre lhôte
- Paranéoplasiques
- Accompagnent, précèdent ou suivent la découverte
de la néoplasie - Suivent lévolution de la néoplasie
35Diagnostic étiologique chez ladulte
- Érythrodermie idiopathique
- Représentent 10 à 40 des érythrodermies
- Une partie de ces érythrodermies évoluera vers
les hématodermies
36Érythrodermie de lenfant
- À partir de lâge de 3 mois les causes sont les
mêmes que chez ladulte - Avant 3 mois il est nécessaire de distinguer
- Érythrodermie congénitale
- Maladies héréditaires de la kératinisation
apparaissant dès la naissance et persistant à
lâge adulte - Érythrodermie acquise du nourrisson
- Dermatite atopique
- Psoriasis du nourrisson
- Dermite séborrhéique syndrome de Leiner et
Moussous - Maladie de Letterer-Siwe (histiocytose)
- Mastocytose cutanée diffuse
37Complications des érythrodermies
- Troubles hydroélectrolytiques
- Déperdition hydroélectrolytique pouvant
décompenser une insuffisance rénale, cardiaque ou
respiratoire - Complications de décubitus
- Dénutrition
- Cachexie
- Escarres
- Thromboembolique
- Complications infectieuses
- Mortalité de 19 surtout liées aux infections
- Infections cutanées à staphylocoque, HSV, VZV
- Infections générales pneumopathies, septicémies
(mais érythrodermie entraîne fièvre et frisson et
hémoculture souvent souillées)
38Prise en charge dune érythrodermie
- Hospitalisation en urgence
- Nutrition et équilibration des troubles
hydroélectrolytiques - Recherche étiologique
- interrogatoire à la recherche dun syndrome
infectieux, dune dermatose préexistante, dune
prise médicamenteuse - Arrêt dun médicament suspect
- Histologie cutanée peu rentable
- Adaptation du traitement à la cause
- Traitement symptomatique
- Réchauffement du malade
- Corticothérapie locale de niveau 1
39Points clés
- Lérythrodermie est un érythème généralisé et
chronique associé à une desquamation - Laspect clinique ne préjuge pas de la cause
- Syndrome dermatologique grave dont les
principales causes sont - Psoriasis
- Dermatite atopique
- Lymphome cutané
- Réaction médicamenteuse
40TOXIDERMIES
- Toxidermies érythémateuses
- Urticaires
- Photosensibilité
- Érythème pigmenté fixe bulleux
- Angioedème et choc anaphylactique
- PEAG
- DRESS
- Stevens-Johnson et Lyell
41Toxidermies érythémateuses
- 4 à 14 jours après début du ttmt
- Début sur le tronc et la racine des Mb
- Polymorphisme lésionnel
- Morbilliforme
- Scarlatiniforme
- Purpura pétéchial
- Absence dénanthème
- Prurit
- Fièvre modérée à absente
- Durée 1 semaine avec fine desquamation en fin
dévolution
42(No Transcript)
43TOXIDERMIES
- Toxidermies érythémateuses
- Urticaires
- Photosensibilité
- Érythème pigmenté fixe bulleux
- Angioedème et choc anaphylactique
- PEAG
- DRESS
- Stevens-Johnson et Lyell
44Urticaires
- Papules mobiles et fugaces qq minutes à qq heures
après administration médicamenteuse - Signe une sensibilisation préalable
- Contre indique formellement lemploi ultérieure
sans précaution (risque de choc anaphylactique,
dœdème de Quincke) - En cas darthralgies associées maladie sérique
(baisse du complément, complexes immuns
circulants) en réaction à linjection de
protéines étrangères
45(No Transcript)
46TOXIDERMIES
- Toxidermies érythémateuses
- Urticaires
- Photosensibilité
- Érythème pigmenté fixe bulleux
- Angioedème et choc anaphylactique
- PEAG
- DRESS
- Stevens-Johnson et Lyell
47Photosensibilité
- Reconnue sur
- Anamnèse survenue qq heures après exposition
solaire - Localisation aux zones découvertes
- 2 types de réaction
- Photoallergie
- Eczéma débutant aux zones exposées mais pouvant
sétendre aux zones dombre après - Déclenché par des expositions solaires parfois
minimes - Rarement persistance malgré larrêt du
médicament en cause - Phototoxicité
- Dépendant de la dose médicamenteuse et de la dose
dUVA - Onycholyse
- Cou de soleil photodistribué
- Éliminer les autres causes de photosensibilité
(lupus, porphyries, lucite, photosensibilité de
contact)
48TOXIDERMIES
- Toxidermies érythémateuses
- Urticaires
- Photosensibilité
- Érythème pigmenté fixe
- Angioedème et choc anaphylactique
- PEAG
- DRESS
- Stevens-Johnson et Lyell
49Érythème pigmenté fixe
- Apparaît dans les heures suivants la prise
médicamenteuse lt 48 h - Qq plaques ( 1 à 10 en générale ) érythémateuses
arrondies de qq cm de diamètre, douloureuses et
infiltrées - Parfois formes bulleuses
- Disparition en qq jours en laissant des tâches
pigmentées, brunes, ardoisées, rarement
achromiques - Réintroduction ? récidive aux mêmes sites /-
sites supplémentaires - Atteintes muqueuses labiales et génitales
fréquentes
50(No Transcript)
51TOXIDERMIES
- Toxidermies érythémateuses
- Urticaires
- Photosensibilité
- Érythème pigmenté fixe bulleux
- Angioedème et choc anaphylactique
- PEAG
- DRESS
- Stevens-Johnson et Lyell
52Angioedème et choc anaphylactique
- Toxidermie grave
- Résultent
- Réaction IgE dépendante
- Comporte un risque de récidive très élevée pour
la molécule ou ses apparentés (pénicilline et
ß-lactamines) - Propriétés pharmacologiques de la molécule en
cause - Risque de récidive pour les médicaments qui ont
la même propriété pharmacologique malgré des
formules chimiques différentes (IEC, Sartans,
AINS etc)
53TOXIDERMIES
- Toxidermies érythémateuses
- Urticaires
- Photosensibilité
- Érythème pigmenté fixe bulleux
- Angioedème et choc anaphylactique
- PEAG
- DRESS
- Stevens-Johnson et Lyell
54PEAG pustulose exanthématique aigue généralisée
- Toxidermie grave
- Éruption brutale, fébrile, débutant 1 à 4 jours
après lintroduction du médicament inducteur
(péni, pristinamycine, inhibiteurs calciques) - Érythème en nappe scarlatiniforme débutant dans
les grands plis se couvrant rapidement de
multiples pustules de petite taille - Altération de létat général
- Hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles
- Pustules sous cornées amicrobiennes
- Évolution spontanée favorable avec fine
desquamation - Diagnostic différentiel psoriasis pustuleux
55(No Transcript)
56TOXIDERMIES
- Toxidermies érythémateuses
- Urticaires
- Photosensibilité
- Érythème pigmenté fixe bulleux
- Angioedème et choc anaphylactique
- PEAG
- DRESS
- Stevens-Johnson et Lyell
57DRESS Drug Reaction with Eosinophilia and
Systemic Symptoms
- Toxidermie grave
- Éruption infiltrée (surtout visage)
- Prurit sévère
- ADP diffuses
- Fièvre élevée
- Atteinte viscérale (hépatite, pneumopathie
interstitielle, myocardite, néphrite
interstitielle) - Hyperéosinophilie gt 1500, sd mononucléosique et
hyperlymphocytose - 2 à 6 semaines après le début du traitement
- Régression lente
- Risque accru chez les sujets de race noire
58(No Transcript)
59TOXIDERMIES
- Toxidermies érythémateuses
- Urticaires
- Photosensibilité
- Érythème pigmenté fixe bulleux
- Angioedème et choc anaphylactique
- PEAG
- DRESS
- Stevens-Johnson et Lyell
60Stevens-Johnson et Lyell (NET)
- Formes les graves de toxidermie
- Même médicaments déclencheurs
- Délai dapparition 10aine de jours après
introduction médicamenteuse - Débute par fièvre, brûlure oculaire, pharyngite,
éruption érythémateuse) - Puis érosions muqueuses multifocales et bulles
cutanées - Nikolsky
- AEG, désordre hydroélectrolytique, dénutrition,
surinfections - Attention risque datteinte de la muqueuse
bronchique - Biopsie en extempo épiderme nécrotique dans son
entier
61(No Transcript)
62Diagnostic de cause
- Imputabilité intrinsèque
- Délais évocateurs en fonction du type de réaction
- Évolution (amélioration à larrêt, aggravation si
continuer) - Réintroduction le plus souvent accidentelle
- Imputabilité sémiologique clinique
caractéristique dune toxidermie - Facteurs favorisants infections virales (MNI,
VIH) - Élimination des autres causes
- Tests nombreux faux négatifs, non validé
- Imputabilité extrinsèque
- Notoriété dune molécule à donner une réaction
- Centre de pharmacovigilance
63Aspect clinique Part des causes médicamenteuses Délai caractéristique Risque vital Médicaments inducteurs
Éruption érythémateuse Enfant 10-20 Adulte 50-70 4-14 jours 0 Aminopénicillines, ?-lactamines sulfamides, antituberculeux, sels dor, anticomitiaux
Urticaire lt 10 Minutes, heures 0 Pénicillines, produit de contraste iodés
Photosensibilité Majoritaire Tous délais pour médicaments, qq heures après exposition solaire lt 1 Cyclines, quinolones, phénothiazines, amiodarone, méladinine
Anaphylaxie 30 Minutes, heures 5 Curarisants, AINS, IEC, sérum et vaccins
PEAG 70-90 lt 4 jours 2-5 Aminopénicilline, pristinamycine, diltiazem
DRESS 70-90 2-6 semaines 5-10 Anticomitiaux, sulfamides, IEC, minocycline, allopurinol
S-J et NET 70-90 7-21 jours 20-25 Sulfamide, AINS, anticomitiaux, allopurinol, névirapine
64Points clés
- Fréquence des toxidermies
- Infection VIH FDR majeur de toxidermie
- Diagnostic de présomption fondé sur un faisceau
darguments - Aspect histologique rarement spécifique
- Signe de Nikolsky gravité extrême
- Médicament suspect arrêté en urgence si
toxidermie grave - En cas de toxidermie bénigne le médicament peut
être poursuivi sous surveillance si il nexiste
pas dautre solution - La réintroduction à visée diagnostique ne se
justifie pas - Toujours déclarer à la pharmacovigilance
- Port de carte dallergie