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VNI

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... gasps, bradycardies r p t es) ... Elle ne doit pas retarder sa prise en charge sp cifique ... Nutrition En situation aigu et instable, ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: VNI


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VNI
  • Ramon Ruiz Almenar / Formation interne Hôp Poissy
    Saint Germain / 10/2013 MAJ __

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Définitions
  • La VNI est une technique dassistance
    ventilatoire en pression positive intermittente,
    pratiquée à laide dun ventilateur à régulation
    de volume et/ou de pression qui nutilise pas
    dinterface endotrachéale entre patient et
    ventilateur.
  • Les techniques de CPAP ne peux pas être
    considérée comme une véritable technique de
    ventilation mécanique.

3
Quels patients relèvent ou ne relèvent pas de la
VNI?
  • Décompensation de BPCO.
  • Elle diminue la nécessité dintubation denviron
    60 et la mortalité denviron 50 (G1).
  • OAP.
  • Associée au traitement médical, elle diminue la
    nécessité dintubation denviron 60 et la
    mortalité denviron 40 (G1).
  • IRA hypoxémique chez le patient immunodéprimé.
  • La VI de limmunodéprimé ?mortalité très élevée
    la VNI doit être mise en œuvre le plus
    précocement possible, notamment chez les patients
    donco-hématologie (G2).
  • Chirurgie abdominale haute ou thoracique
  • En approche curative, la VNI diminue
    significativement le taux dintubations et la
    morbidité de lIRA post- opératoire (G2).
  • En approche préventive, elle améliore
    loxygénation et diminue la durée de séjour après
    chirurgie de lanévrisme thoraco-abdominal (G2).

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  • Stratégie de sevrage de la VI
  • BPCO ne remplissant pas les critères de sevrage,
    ?extubation plus précoce et pourrait diminuer la
    mortalité (G2)
  • En cas de pathologie respiratoire chronique,
    lapplication immédiate dune VNI post-extubation
    (stratégie préventive) diminue le taux dIRA, le
    taux de réintubation, la mortalité en réanimation
    mais pas la mortalité hospitalière (G2).
  • NB Pas dindication dans IRA post-extubation, la
    VNI a peu dintérêt et peut être délétère chez
    les patients non BPCO (G2- ).

5
  • Traumatisme thoracique fermé isolé (fractures
    costales et/ou contusion pulmonaire) la VNI peut
    être mise en œuvre (G2).
  • Après bilan lésionnel et associée à lanalgésie
    et au drainage bronchique.
  • Maladies neuro-musculaires
  • Les MNM chroniques décompensées par un facteur
    réversible doivent être prise en charge par VNI
    (G2). Le Guillain-barré ou la crise
    myasthénique, la VNI nest probablement pas
    recommandée (G2-). Elle est contre-indiquée en
    cas de trouble de déglutition.
  • Asthme aigu grave (AAG) La VNI dans lAAG ne peut
    être envisagée que dans un environnement expert.
    Etudes supplémentaires sont nécessaires.
  • Pneumopathie hypoxémiante
  • La VNI na pas fait la preuve de son efficacité
    et de son innocuité (G2-).
  • SDRA
  • La VNI peut être associée à une surmortalité
    (G2-)

6
  • Pathologies pédiatriques
  • La VNI est recommandée dans les formes apnéisante
    des bronchiolites, les IRA des laryngo-trachéomala
    cies et des mucoviscidoses (G2).
  • Fibroscopie bronchique.
  • Fibroscopie bronchique chez les patients
    hypoxémiques en maintenant une oxygénation
    satisfaisante et stable (G2)
  • Pré-oxygénation avant intubation
  • Réalisée avant l'intubation pour IRA hypoxémique,
    la VS-AI-PEP avec FiO2 100, réduit la durée et
    la sévérité de la désaturation (G2).

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  • Contexte de limitations thérapeutiques.
  • Patients pour lesquels la ventilation invasive
    nest pas envisagée, soit du fait du refus du
    patient, soit du fait de son mauvais pronostic
    (G2).
  • Traitement dattente chez un patient inconnu mais
    dont les premières données suggèrent quil
    pourrait être déraisonnable de lintuber.
  • Chez les patients en fin de vie, la VNI ne se
    conçoit que si elle apporte un confort au
    patient.

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Indications de la VNI selon leur niveau de
recommandation
Intérêt certain (G1) Il faut faire Décompensation de BPCO OAP
Intérêt non établi de façon certaine (G2) Il faut probablement faire IRA hypoxémique de limmunodéprimé Post-opératoire chirurgie thoracique et abdominale Stratégie de sevrage de la VI chez les BPCO Prévention dune IRA post extubation Traumatisme thoracique fermé isolé Décompensation de MNM chroniques et autres IRC restrictives Mucoviscidose décompensée Forme apnéisante de la bronchiolite aigue Laryngo-trachéomalacie
Aucun avantage démontré (G2-) Il ne faut probablement pas faire Pneumopathie hypoxémiante SDRA Traitement de l IRA post-extubation MNM aiguës
Situations sans cotation possible AAG / Syndrome dobésité-hypoventilation Bronchiolite aiguë du nourrisson (hors forme apnéisante)
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Contre-indications absolues de la VNI
environnement inadapté, expertise insuffisante de l'équipe patient non coopérant, agité, opposant à la technique intubation imminente (sauf si VNI utilisée en pré-oxygénation) coma (à lexception du coma hypercapnique de lIRC) épuisement respiratoire (bradypnée lt 12 cycles/min, pauses, gasps, bradycardies répétées) état de choc, troubles du rythme ventriculaire graves sepsis sévère, défaillance multi-viscérale post arrêt cardio-respiratoire immédiat pneumothorax non drainé, plaie thoracique soufflante obstruction des VAS (hors apnées du sommeil ou laryngo-trachéomalacie) vomissements incoercibles hémorragie digestive haute traumatisme crânio-facial grave tétraplégie traumatique aiguë à la phase initiale
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Critères cliniques de mise en place de la VNI (1)
  • BPCO
  • Décompensations de BPCO avec acidose respiratoire
    et pH lt 7,35, quelle que soit la cause de la
    décompensation et lâge du patient (G1)
  • VNI reste utile lorsque le pH est lt7,30 (G1). Le
    risque déchec augmente lorsque le pH diminue.
  • Le mode ventilatoire de première intention est la
    VS-AI-PEP. La VS-PEP ne doit pas être utilisée
    (G2-).
  • Å’dème aigu du poumon
  • En association au traitement médical optimal
    (G1)
  • Sans attendre le résultat des gaz du sang (G2).
  • La VNI doit être instaurée en cas dhypercapnie
    avec PaCO2 gt 45 mmHg (G1).
  • La VNI nest pas contre-indiquée en cas de
    syndrome coronarien aigu (G2). Elle ne doit pas
    retarder sa prise en charge spécifique
    (revascularisation ...).
  • Le mode ventilatoire de première intention au
    cours de lOAP peut être une VS-PEP ou une
    VS-AI-PEP, en privilégiant la méthode la mieux
    maîtrisée par léquipe en charge du malade (G2).

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Critères cliniques de mise en place de la VNI (2)
  • IRA de limmunodéprimé
  • en première intention en cas dIRA (PaO2 / FIO2 lt
    200 mmHg) avec infiltrat pulmonaire quelle que
    soit la cause de limmunodépression (G2).
  • Le mode ventilatoire recommandé en première
    intention est la VS-AI-PEP.
  • Post-opératoire (Objectif curatif)
  • En post-opératoire de chirurgie de résection
    pulmonaire ou sus-mésocolique, la VNI (VS-PEP ou
    VS-AI- PEP) est indiquée en cas dIRA (G2)
  • Post-opératoire (Objectif préventif)
  • Cure chirurgicale danévrysme aortique avec abord
    thoracique et abdominal (G2).
  • VS-PEP 10cmH2O
  • En cas de rapport Pa02/FIO2 lt 300 mmHg après
    abord abdominal haut, la frontière entre VNI
    préventive et curative est floue.
  • la VSPEP peut être envisagée, en association au
    reste de la prise en charge post- opératoire
    (analgésie, lever précoce, kinésithérapie...)
    (G2)
  • Sevrage de ventilation invasive
  • la VS-AI-PEP peut être envisagée en cas de
    sevrage difficile chez un BPCO (G2) le critère
    est alors léchec dau moins une épreuve de
    sevrage de 30 min à 2 h sur pièce en T.

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Critères cliniques de mise en place de la VNI (3)
  • Traumatismes thoraciques
  • VS-PEP ou la VS-AI-PEP.
  • Pathologies neuromusculaires
  • Indications Orthopnée / Capacité vitale lt50 Nle
    / pCO2 gt 45 mm Hg désaturation nocturnes
  • VNI sur mode barométrique (VS-AI-PEP ou VACp) ou
    volumétrique (VACv).
  • Pneumopathies hypoxémiantes
  • Non recommandée en première intention, notamment
    en cas de Défaillance extra-respiratoire Pa02
    /FIO2 lt 150 mmHg Troubles de la conscience
    (Glasgow lt 11), agitation.
  • Le mode VS-AI-PEP doit être privilégié.
    Evaluation précoce, avec possibilité dune
    intubation immédiate (G2).

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Critères cliniques de mise en place de la VNI (4)
  • Mucoviscidose
  • En première intention dans les IRA sur IRC des
    mucoviscidoses chez lenfant et de ladulte
    (G2).
  • VS-AI-PEP doit être privilégié. Le mode VAC en
    pression est une alternative possible
  • Pédiatrie
  • Formes apnéisantes des bronchiolites du NRS
    (G2). Mode VS-AI-PEP
  • IRA sur laryngo-trachéomalacie. Mode VS-PEP.
  • Endoscopie bronchique
  • Endoscopies bronchiques à risque (PaO2/FIO2 lt 250
    mmHg) (G2).
  • Mode VS-AI-PEP en cas dhypercapnie, débutée au
    moins 10 minutes avant et poursuivie au moins 30
    minutes après lexamen (G2).

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Interfaces
  • Linterface joue certainement un rôle de premier
    plan pour la tolérance.
  • Masques (nasaux, naso-buccaux et faciaux
    complets), les embouts narinaires et buccaux
    ainsi que les casques.
  • Disponibles en plusieurs tailles et modèles afin
    de sadapter au mieux à la morphologie du patient
    et garantir une meilleure tolérance.
  • En situation aiguë, les interfaces les plus
    étudiées sont le masque nasal et naso-buccal.
  • Le masque naso- buccal est mieux toléré.
    Recommandé en première intention (G2), même si
    son espace mort est plus important. Des
    complications liées aux masques, telles que la
    claustrophobie, les lésions cutanées, les fuites
    et lintolérance peuvent conduire à changer le
    type de masque ou à utiliser dautres interfaces
    tels que le masque facial.
  • Pédiatrie
  • i) avant l'âge de 3 mois, les canules nasales
    sont privilégiées (G2)
  • ii) entre 3 mois et 1 an, aucune interface
    commerciale parfaitement adaptée n'est validée

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Modes ventilatoires et matériels qui sy
rattachent
  • 2 grands modes ventilatoires la VS-PEP et les
    modes assistés (AI-PEP et VAC).
  • La VS-PEP est la forme la moins complexe de VNI.
    Elle peut être obtenue avec un ventilateur ou en
    utilisant un système à débit libre sans valve
    (type Boussignac) afin de maintenir un niveau de
    pression constante dans le circuit. Les
    différents circuits de VS-PEP nont pas été
    comparés en situation aiguë.
  • VS-AI-PEP, VACv ou VACp
  • nécessitent lutilisation dun ventilateur. Le
    cahier des charges conseillé est le suivant
  • 1) Réglage du trigger inspiratoire, de la pente,
    du temps inspiratoire maximal (cyclage
    expiratoire)
  • 2) Affichage du volume courant expiré et des
    pressions
  • 3) Un mode ventilation dapnée est une
    sécurité supplémentaire. Chez l'enfant, tous les
    réglages doivent être adaptés à l'âge. Attention
    en ventilation dapnée, le volume courant réglé
    par défaut sur certains respirateurs de dernière
    génération est dangereux si le gabarit de
    l'enfant est faible.

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Réglages initiaux
  • VS-PEP Les niveaux de pression de la plupart des
    études sont compris entre 5 et 10 cmH2O, sans
    quil existe de critères objectifs de choix pour
    la pression à utiliser en situation aiguë.
  • VS-AI-PEP Il sagit du mode ventilatoire le plus
    utilisé en situation aiguë.
  • Le niveau daide inspiratoire peut être augmenté
    progressivement (en débutant par 6 à 8 cm H2O
    environ) jusquà atteindre le niveau optimal ou
    bien au contraire réduit après un réglage initial
    élevé (au maximum 20 cmH2O). Les deux techniques
    nont pas été comparées, mais la première est
    privilégiée car elle est mieux tolérée par le
    patient.
  • Le niveau optimal doit permettre dobtenir un
    compromis entre limportance des fuites et
    lefficacité de lassistance ventilatoire. Un
    volume courant expiré cible autour de 6 à 8 ml/Kg
    peut être recommandé. Une pression inspiratoire
    totale (aide inspiratoire plus PEP) dépassant 20
    cmH2O expose à un risque accru de fuites,
    dinsufflation dair dans lestomac et deffets
    secondaires digestifs.
  • Le niveau de la PEP se situe le plus souvent
    entre 4 et 10 cmH2O selon lindication de la VNI.
  • Les réglages initiaux du trigger inspiratoire, du
    cyclage expiratoire et de la pente de
    pressurisation prennent en compte la pathologie
    du patient et sont ajustés sur les données de
    tolérance clinique et defficacité.
  • VAC La VACv est aussi efficace que la VS-AI-PEP,
    mais est moins bien toléré. Un débit inspiratoire
    gt à 1 L/s est nécessaire.

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Réglages particulier du respirateur en mode
VS-AI-PEP
  • Trigger inspiratoire  Il sagit de la valeur de
    dépression intrathoracique (trigger en pression)
    ou de débit inspiratoire (trigger en débit)
    généré en début dinspiration par le patient et
    que le ventilateur reconnaît comme signal
    dinsufflation. Il doit toujours être réglé au
    minimum sans être responsable dauto-déclenchement
    .
  • Pente  La pente correspond à la vitesse de
    montée en pression. Plus les patients ont une
    composante obstructive (débit inspiratoire
    élevé), plus elle doit être courte. Chez les
    patients restrictifs elle ne doit cependant pas
    être trop longue car le travail respiratoire
    augmente avec la diminution de la pente.
  • Ce réglage doit être individualisé mais au départ
    le plus souvent vers des montées en pression
    rapides.
  • Niveau de Pression  Le choix du niveau de
    pression doit intégrer le niveau de daide
    inspiratoire (AI) et le niveau de pression
    expiratoire positive (PEP). Il faut en permanence
    envisager la balance bénéfice-risque lorsquon
    augmente les pressions entre nécessité de support
    ventilatoire pour la pathologie et augmentation
    des fuites et de linconfort. Les valeurs dAI
    sont usuellement entre 5 et 12 cm H2O et la
    valeur de PEP entre 5 et 10 cmH2O.
  • Trigger expiratoire  Le réglage du trigger
    expiratoire est possible sur les respirateurs de
    dernière génération. Il permet de limiter le
    temps inspiratoire et facilite donc le confort du
    patient. La valeur de base est souvent de 25  du
    débit inspiratoire mais on peut laugmenter
    jusquà 50 ou 60  chez le patient avec un
    syndrome obstructif ou lorsquil existe des
    fuites. Quand on ne dispose pas de trigger
    expiratoire, on peut régler un temps
    dinspiration maximal (Timax) généralement de
    lordre de 1s.

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Comment gérer les problèmes en VNI ?
  • Gestion des fuites  Les fuites sont appréciées
    par la clinique, la différence entre le volume
    courant inspiré et expiré sont calculées sur
    certains respirateurs. Si linterface a été
    optimisée, il faut alors  faire avec les
    fuites . Si le respirateur possède un module VNI
    la compensation se fera seule (mais au prix dune
    consommation importante dO2). Si tel nest pas
    le cas, il faut augmenter le trigger expiratoire
    entre 40 et 60 , diminuer les pressions
    dinsufflation. Changer dinterface.
  • Le patient déclenche mais  peine  à inspirer 
    choisir une pente plus raide ou augmenter la
    pressurisation aspiration bronchique.
  • Le patient ne déclenche pas à chaque
    inspiration  Augmenter la sensibilité du trigger
    ou augmenter la PEP externe.
  • Le patient se plaint davoir trop dair 
    Diminuer le niveau daide (si le Vt est gt 7ml/kg)
    ou diminuer la pente.
  • Le patient se plaint de douleur, anxiété,  nen
    peut plus   Il est probable quil faille
    envisager une ventilation invasive. Dans tous les
    cas il convient dêtre très prudent et de ne pas
    rater le bon moment pour intuber (en utilisant la
    VNI pour la pré-oxygénation 6).

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ASYNCHRONISMES
P 0
P trigger
  • Faux déclenchements
  • En présence de fuite, le ventilateur interprète à
    tord la baisse du débit rapide comme une
    inspiration patient et déclenche une aide.
  • Cas aussi de thorax rigides, qui transmettent les
    battements cardiaques au calculateur qui les
    interprètent comme des différences de pression.
  • Adaptation
  • Supprimer les fuites (taille adaptée, serrer et
    positionner correctement le masque, changer de
    masque)
  • Diminuer lAI si possible.

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ASYNCHRONISMES
Effort inefficace
PEP i
P 0
P de trigger
  • Effort inefficace effort non suivi de
    pressurisation
  • Force diaphragmatique diminuée MNM, dénutrition.
  • Patients avec PEP i qui doivent vaincre leur PEP
    i pression négative qui déclenche le trigger
    pour provoquer une inspiration assistée
  • Adaptation
  • Augmenter la sensibilité du trigger mais risque
    dautodéclenchements
  • Diminuer laide (diminue la PEP i)
  • Augmenter la PEP e

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ASYNCHRONISMES
Double déclenchement
P 0
P trigger
  • Double déclenchements (visibles surtout en VAC)
  • Si Ti réglé trop court, leffort inspiratoire du
    patient se poursuit alors que le ventilateur a
    déjà fini le cycle dinspiration, la valve
    expiratoire souvre et constate une pression
    basse ou un cycle décélérant qui déclenche un
    nouveau cycle avant la fin de linspiration
    patient.
  • Adaptation
  • Augmenter le Ti

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Suivi et monitorage
  • La VNI peut être réalisée de façon discontinue ou
    continue. Aucune recommandation sur les séquences
    de VNI ne peut être établie.
  • Clinique
  • Surveillance clinique stricte surtout pendant la
    première heure.
  • Mesure répétée
  • fréquence respiratoire (G1)
  • pression artérielle
  • monitorage de la fréquence cardiaque et de
    loxymétrie de pouls
  • Instrumental
  • En mode assisté, le monitorage du volume courant
    expiré, la détection des fuites et des
    asynchronies sont importants. Ces données
    permettent les ajustements des réglages du
    ventilateur.
  • Gaz du sang
  • Selon pathologie du patient et de son évolution
    clinique.

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Thérapeutiques associées
  • Anxiolyse
  • Des moyens non médicamenteux (environnement,
    nursing...) doivent être privilégiés. Aucune
    donnée actuelle ne permet de recommander une
    anxiolyse médicamenteuse en situation aiguë. En
    pédiatrie, lindication doit être parcimonieuse
    (G2-).
  • Lencombrement est une cause déchec de la VNI.
  • Nutrition
  • En situation aiguë et instable, la nutrition
    entérale est contre-indiquée.
  • La conduite dune VNI est possible en présence
    dune sonde gastrique.

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Quels sont les critères généraux d'efficacité,
d'échec ?
  • Site de réalisation En pré-hospitalier et aux
    urgences, lutilisation de la VS-PEP au cours de
    lOAP est recommandée (G1). Lusage de la
    VS-AI-PEP au cours de lOAP et de lexacerbation
    de BPCO doit en revanche être réservée aux
    équipes formées et entraînées disposant de
    respirateurs adaptés (G2). La pratique de la VNI
    dans un service de médecine peut être envisagée
    pour les décompensations modérées de BPCO (pH gt
    7,30), sous réserve dun environnement adapté et
    des conditions de surveillance et de monitorage
    précédemment décrites (G2).
  • Equipe performante Le niveau de performance de
    l'équipe repose sur le ratio personnels/malades,
    ses compétences et son niveau dentraînement, sa
    disponibilité, la protocolisation de ses
    pratiques (G2).
  • Choix des matériels La tolérance de la
    VNIconditionnée par le choix des matériels et
    leur maîtrise. Linterface, le respirateur, le
    mode ventilatoire et la qualité des réglages
    doivent concourir à loptimiser (G2).
  • Identification et traitement précoce des risques
    et effets indésirables Le risque principal de
    la VNI est le retard à lintubation (G2). Il est
    évité par une surveillance et par l
    identification précoce des situations d'échec
    (G2).

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Critères prédictifs d'échec spécifiques aux
indications
  • Décompensation de BPCO Les critères associés à
    un risque accru d'échec sont les suivants
  • à l'admission pH lt 7,25, FR gt 35 cycles/min,
    GCS lt 11, pneumonie à l'origine de la
    décompensation, comorbidités cardio-vasculaires
    et score dactivité physique quotidienne bas.
  • après deux heures de VNI, la persistance des
    mêmes valeurs en terme de pH, FR et GCS est
    associée à un risque déchec encore plus élevé.
  • IRA hypoxémique sur cÅ“ur et poumons
    antérieurement sains, les critère déchec sont
    les suivants
  • à ladmission âge gt 40 ans, FR gt 38 cycles/min
    et les étiologies suivantes pneumonie
    infectieuse communautaire, sepsis, IRA
    post-opératoire par complication chirurgicale.
  • après une heure de traitement un rapport
    PaO2/FiO2 lt 200mmHg est un critère majeur
    d'échec.
  • Sevrage de la ventilation invasive
  • Lorsque la VNI est indiquée en tant que technique
    de sevrage précoce de la ventilation invasive ou
    dans la prévention de l'IRA post-extubation, ses
    chances de succès sont supérieures dans
    l'insuffisance respiratoire chronique, en
    particulier de type BPCO.

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Complications
  • Complications liées à l'interface
  • érythème, plaie, ulcération cutanée
  • allergies cutanées
  • réinhalation du CO2 expiré
  • pédiatrie nécrose narinaire et de la columelle
    avec canules nasales
  • SOLUTIONS ? protection cutanée, serrage adapté du
    harnais, changement dinterface changement
    d'interface réduction de lespace mort
  • SI INSUFFISANT ? intubation.
  • Complications liées au débit ou aux pressions
  • sécheresse des VAS
  • distension gastro-intestinale
  • otalgies,
  • douleurs naso-sinusiennes
  • distension pulmonaire, voire pneumothorax
  • SOLUTIONS ? humidification, réduction des
    pressions, sonde gastrique, broncho-aspiration,
    arrêt de la VNI
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