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INSTITUT GUSTAVE ROUSSY

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Title: Aucun titre de diapositive Author: Jean-Baptiste REY Created Date: 3/28/2003 8:50:11 AM Document presentation format: Affichage l' cran – PowerPoint PPT presentation

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Title: INSTITUT GUSTAVE ROUSSY


1
  • INSTITUT GUSTAVE ROUSSY
  • IMMUNOSUPPRESSEURS
  • R. DESMARIS
  • FORMATION IFSI 10 Décembre 2008

2
PLAN
  • Rappels immunologiques
  • Immunosuppresseurs majeurs
  • CICLOSPORINE
  • TACROLIMUS
  • SIROLIMUS et EVEROLIMUS
  • Autres immunosuppresseurs
  • GLUCOCORTICOÏDE
  • AZATHIOPRINE
  • MYCOPHENOLATE MOFETIL
  • SERUMS ANTI-LYMPHOCYTAIRES
  • ANTICORPS MONOCLONAUX
  • Principes de la conduite dun traitement

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PLAN
  • Rappels immunologiques
  • Immunosuppresseurs majeurs
  • CICLOSPORINE
  • TACROLIMUS
  • SIROLIMUS et EVEROLIMUS
  • Autres immunosuppresseurs
  • GLUCOCORTICOÏDE
  • AZATHIOPRINE
  • MYCOPHENOLATE MOFETIL
  • SERUMS ANTI-LYMPHOCYTAIRES
  • ANTICORPS MONOCLONAUX
  • Principes de la conduite dun traitement

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Rappels immunologiques
  • Le complexe majeur d'histocompatibilité CMH
    (système HLA)
  • Notion introduite en 1930 (Snell et Gorer)
  • Antigènes (Ag) responsables dun rejet de greffe
    de tissu dun donneur à un receveur génétiquement
    distincts (greffe allogénique)
  • Transmis en bloc expression dune collection
    dAg dhistocompatibilités
  • Majeur disparité allélique au CMH rejet
    violent de greffe
  • Les gènes du CMH chez les mammifères codent des
    molécules exprimées à la surface des cellules
  • les molécules de classe I dont la présence est
    ubiquitaire (présentes à des degrés divers sur
    toutes les cellules d'un même organisme),
  • les molécules de classe II, exprimées de façon
    prédominante sur les lymphocytes B et les
    Cellules Présentatrices de l'Antigène ou CPA
    (macrophages, lymphocytes T activés et certaines
    cellules spécifiques d'organes).

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Rappels immunologiques
  • Le développement de la réaction immunitaire
    s'effectue en plusieurs étapes
  • Les macrophages du transplanté phagocytent les
    antigènes HLA portés par les cellules du greffon,
    les dégradent en peptides ou déterminants
    antigéniques. Ces peptides, exprimés à la surface
    des macrophages, sont présentés aux lymphocytes T
    helper, encore (auxiliaires), en association avec
    les antigènes HLA de classe II du transplanté.
  • Cette reconnaissance spécifique conduit à
    l'activation des lymphocytes T et induit leur
    prolifération puis leur différenciation
  • prolifération ? augmentation considérable du
    nombre de cellules capables de reconnaître
    l'antigène
  • différenciation ? transformation en cellules
    dites effectrices, c'est-à-dire capables
    d'éliminer l'antigène
  • les lymphocytes T cytotoxiques détruisent par
    contact direct les cellules porteuses de
    l'antigène étranger. Ils sont le support de
    l'activité immunitaire de type cellulaire

6
Rappels immunologiques
  • les lymphocytes B produisent les anticorps
    dirigés contre les antigènes du greffon. Ils sont
    le support de l'activité immunitaire de type
    humoral.
  • La prolifération et la différenciation des
    lymphocytes sont amplifiées par les lymphocytes T
    helper.
  • La régulation de cette cascade immunitaire est
    sous une double dépendance
  • - une coopération active entre les cellules par
    des contacts directs entre elles
  • - régulation par le biais d'échanges constants de
    signaux moléculaires non spécifiques de
    l'antigène, les cytokines comme les interleukines
    (IL) et les interférons.

7
Rappels immunologiques
  • Réactions immunitaires conduisant au rejet
  • Les réactions immunitaires impliquées dans le
    rejet de greffe sont multiples rôle
    prépondérant de l'activation des lymphocytes T
    helper et de la production d'interleukine-2
    (IL-2) est bien établi.
  • L'activation des lymphocytes T helper se traduit
    par la production d'IL-2, à l'origine de leur
    propre prolifération, et d'autres cytokines
    (IL-4, IL-5, IL-6, interféron g, etc.)
    responsables de la suite des réactions
    immunitaires.
  • L'activation des lymphocytes T cytotoxiques
    conduit à la production, par ces cellules, d'IL-2
    à l'origine également de leur propre
    prolifération. Ils reconnaissent alors comme
    étrangers les antigènes de classe I portés par
    les cellules du greffon et les détruisent.
  • La réaction de rejet de greffe s'accompagne d'une
    réaction inflammatoire locale provoquée, entre
    autres, par l'afflux de cellules phagocytaires,
    macrophages et polynucléaires neutrophiles.
  • La sécrétion d'IL-4 et d'IL-5 par les lymphocytes
    T helper entraîne la prolifération et la
    différenciation des lymphocytes B en cellules
    productrices d'anticorps.

8
Rappels immunologiques
  • Le rejet du greffon 3 types de rejets
  • le rejet hyperaigu exceptionnel, dans les jours
    suivant la transplantation, nécessite
    limmunisation préalable acquise du receveur.
  • le rejet aigu dû à la réaction immunitaire
    cellulaire du receveur contre le donneur,
    généralement réversible sous traitement
    immuno-suppresseur approprié bolus de
    corticoïdes, utilisation d'immunoglobulines
    antilymphocytaires ou d'anticorps
    antilymphocytaires spécifiques à certaines
    lignées de lymphocytes.
  • Il survient généralement au cours du premier mois
    de la transplantation. Les formes plus tardives
    sont usuellement secondaires à une
    immunosuppression insuffisante.

9
Rappels immunologiques
  • le rejet chronique survient généralement
    tardivement, très rarement au cours des six
    premiers mois post-transplantation. Il exprime la
    détérioration fonctionnelle terminale d'un
    greffon évoluant de longue date.
  • Le principal mécanisme est un épaississement des
    parois vasculaires aboutissant à l'occlusion
    progressive des artères. Le mécanisme
    immunologique reste mal connu.
  • En cas d'échec du traitement immunosuppresseur
    approprié, le rejet chronique aboutit
    inexorablement à la retransplantation de l'organe
    défaillant.
  • La prévention des réactions immunitaires est donc
    impérative après transplantation et Le traitement
    immunosuppresseur au long cours constitue donc le
    pilier de la thérapeutique après Transplantation.

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PLAN
  • Rappels immunologiques
  • Immunosuppresseurs majeurs
  • CICLOSPORINE
  • TACROLIMUS
  • SIROLIMUS et EVEROLIMUS
  • Autres immunosuppresseurs
  • GLUCOCORTICOÏDE
  • AZATHIOPRINE
  • MYCOPHENOLATE MOFETIL
  • SERUMS ANTI-LYMPHOCYTAIRES
  • ANTICORPS MONOCLONAUX
  • Principes de la conduite dun traitement

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Immunosuppresseurs majeurs
  • La ciclosporine (SANDIMMUN, NÉORAL)
  • La ciclosporine est un polypeptide
    immunosuppresseur puissant. Elle est produite par
    un champignon, Tolypocladium inflatum ( synthèse
    chimique). Elle agit à plusieurs niveaux dans les
    réactions immunitaires de rejet
  • inhibition de la synthèse d'IL-2 par les
    lymphocytes T helper activés. Elle exerce
    également un effet direct sur les précurseurs des
    lymphocytes T cytotoxiques. Cette double action
    empêche donc la prolifération des lymphocytes T
    cytotoxiques.
  • action sur les lymphocytes T helper en inhibant
    la sécrétion de diverses cytokines, dont l'action
    est nécessaire à l'enchaînement des réactions
    immunitaires (IL-4, IL-5, interféron g).
  • Mécanisme d'action de la ciclosporine au niveau
    cellulaire
  • active après liaison à un récepteur endogène
    intracellulaire, la cyclophiline, présente dans
    toutes les cellules eucaryotes. Le complexe
    ciclosporine-cyclophiline ainsi formé inhibe
    l'activité de la calcineurine ? blocage de
    l'activation d'un facteur nucléaire de
    transcription, nécessaire à l'expression du gène
    codant pour l'IL2.

12

Immunosuppresseurs majeurs
  • La ciclosporine (suite)
  • Indications greffe dorganes et de tissus
    (prévention et rejet), greffe de moelle osseuse,
    syndromes néphrotiques (2ème intention), formes
    sévères de psoriasis, dermatite, polyarthrite
    rhumatoïde, uvéites et aplasies médullaires
    acquises
  • Posologie per os, 6 à 15 mg/kg/j en 2 à 3
    prises puis diminution progressive pour atteindre
    2 à 8 mg/kg en 2 prises.
  • En pratique, compte tenu de la variabilité
    inter-individuelle observée dans la
    pharmacocinétique de ce produit, la posologie
    doit être adaptée individuellement en fonction du
    résultat des dosages sanguins et des effets
    indésirables observés. Métabolisme par le
    CYP4503A4 Contre-Indication avec le
    kétoconazole
  • Effets indésirables sont pour l'essentiel
    dose-dépendants néphrotoxicité, HTA,
    neurotoxicité (tremblements, paresthésies),
    hypertrichose (30), hypertrophie gingivale,
    crise de goutte (45 à 80).

13

Immunosuppresseurs majeurs
  • Tacrolimus (PROGRAF gélules, injectable)
  • Le tacrolimus ou FK 506 est un macrolide
    immunosuppresseur très puissant, obtenu à partir
    d'une souche de Streptomyces tsukubaensis. Comme
    la ciclosporine, le tacrolimus agit à plusieurs
    niveaux dans les réactions immunitaires de rejet.
    Il est actif sur toutes les lignées cellulaires
    sensibles à la ciclosporine (lymphocytes T
    cytotoxiques, lymphocytes T helper, etc.).
  • Mécanisme d'action du tacrolimus au niveau
    cellulaire
  • Le mécanisme d'action du tacrolimus est très
    proche de celui de la ciclosporine. Appartenant
    aussi à la famille des inhibiteurs de la
    calcineurine, le tacrolimus inhibe la sécrétion
    d'IL-2 par les lymphocytes T.
  • La différence porte sur la nature des récepteurs
    intracellulaires mis en jeu ciclophiline pour
    la ciclosporine et FK binding protein (FKBP) pour
    le tacrolimus.

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Immunosuppresseurs majeurs
  • Tacrolimus (suite)
  • Indications prévention du rejet chez les
    transplantés hépatiques, rénaux et cardiaques,
    traitement du rejet de lallogreffe résistant à
    un traitement par dautres immunosuppresseur et
    du rejet rebelle corticorésistant après
    transplantation dorgane.
  • Effets indésirables du tacrolimus comparable à
    la ciclosporine
  • En particulier, des effets rénaux sont décrits
    diminution du flux sanguin rénal cortical,
    élévation des résistances rénales vasculaires.
  • On a également rapporté des infections, des
    troubles neurologiques, un syndrome
    lymphoprolifératif et une hyperglycémie.
  • Posologie initiale
  • dans le cas d'une greffe rénale, de 0,01 à 0,05
    mg/kg/j, dès la fin de l'intervention en
    perfusion continue sur 24 heures. Le relais sera
    ensuite pris per os à raison de 0, 1 à 0,3
    mg/kg/j. Ce schéma est ajusté en fonction des
    taux sériques de tacrolimus (index thérapeutique
    étroit).

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Immunosuppresseurs majeurs
  • Sirolimus (RAPAMUNE cp ou solution buvable)
  • structure chimique de type macrolide se rapproche
    de celle du tacrolimus.Elle se fixe sur la même
    molécule que le tacrolimus mais agit différemment
    (pas d'action sur la calcineurine). Le rapamune
    empêche l'IL-2 d'exercer son action au niveau de
    la cellule cible (inhibition de la protéine
    mTOR).
  • Indication prévention du rejet dorgane après
    transplantation rénale
  • Traitement initié avec sirolimus ciclosporine
    (microémulsionNEORAL) et corticoïdes (maximum 3
    mois après transplantation). Ensuite, sirolimus
    est poursuivi en traitement d'entretien avec des
    corticoïdes seulement si la ciclosporine peut
    être arrêtée progressivement (sur 4 à 8
    semaines). En cas d'échec de l'arrêt de la
    ciclosporine, un nouveau protocole
    immunosuppresseur doit être initié (sirolimus
    arrêté).
  • Posologie 6 mg dose de charge dès que possible
    après transplantation, puis 2 mg/jour (en 1 prise
    4 heures après la ciclosporine)
  • Effets secondaires Thrombopénie, leucopénie et
    hyperlipidémie (? du cholestérol dans le plasma),
    troubles hépatiques, infections opportunistes.

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Immunosuppresseurs majeurs
  • Evérolimus (CERTICAN cp)
  • Nouvel immunosuppresseur dérivé du sirolimus
  • Indication prévention du rejet dorgane après
    transplantation rénale ou cardiaque
  • Traitement initié en association avec la
    ciclosporine sous forme de microémulsion et des
    corticoïdes.
  • Posologie 0,75 mg en 2 prises par jour (en même
    temps que la ciclosporine)
  • Ne pas utiliser au long cours avec des doses
    standard de ciclosporine. Si la ciclosporine ne
    peut être diminuée reconsidérer le traitement
    par CERTICAN.
  • Effets secondaires infections, leucopénies,
    thrombopénie, anémie, trouble de la coagulation,
    hypercholestérolémie, hyperlipidémie,
    hypertriglycéridémie, HTA, pneumonie, troubles
    gastro-intestinaux, cutanés et rénaux.

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PLAN
  • Rappels immunologiques
  • Immunosuppresseurs majeurs
  • CICLOSPORINE
  • TACROLIMUS
  • SIROLIMUS et EVEROLIMUS
  • Autres immunosuppresseurs
  • GLUCOCORTICOÏDES
  • AZATHIOPRINE
  • MYCOPHENOLATE MOFETIL
  • SERUMS ANTI-LYMPHOCYTAIRES
  • ANTICORPS MONOCLONAUX
  • Principes de la conduite dun traitement

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Autres immunosuppresseurs
  • Les glucocorticoïdes
  • Les glucocorticoides principalement utilisés en
    thérapeutique immunosuppressive sont la
    prednisone (CORTANCYL), la prednisolone
    (SOLUPRED)et la methylprednisolone IV
    (SOLUMEDROL).
  • L'action des glucocorticoïdes sur la réponse
    immunitaire est multiple et imparfaitement
    comprise.
  • L'azathioprine (IMUREL comprimé, injectable)
  • L'azathioprine est un agent cytotoxique,
    autrefois utilisé dans le traitement de certaines
    leucémies. Les mécanismes d'action par lesquels
    l'azathioprine intervient sur les réponses
    immunitaires ne sont pas complètement élucidés.
  • Cette molécule exerce un effet cytotoxique sur
    l'ensemble des cellules sanguines (érythrocytes,
    plaquettes, leucocytes).

19

Autres immunosuppresseurs
  • Le mycophénolate mofétil (CELLCEPT, cp, gél,
    inj, buv)
  • Prodrogue de l'acide mycophénolique qui est la
    substance active. Il est obtenu par fermentation
    de plusieurs espèces de Penicillium.
  • L'acide mycophénolique inhibe de façon puissante
    et sélective la prolifération des lignées
    lymphocytaires en bloquant la voie de novo de
    synthèse des nucléotides puriques, voie utilisée
    préférentiellement par ces cellules (concerne
    toutes les lignées impliquées dans la réaction de
    rejet lymphocytes T helper, T cytotoxiques et
    B).
  • Ces propriétés s'accompagnent également d'effets
    anti-inflammatoires.
  • Mécanisme d'action
  • Pas de rapport avec celui du groupe
    ciclosporine/tacrolimus. Il exerce plusieurs
    activités complémentaires action
    antiproliférative, inhibition de la formation
    d'anticorps, inhibition de l'adhésion des
    lymphocytes et des monocytes sur les cellules
    endothéliales, inhibition de la prolifération des
    cellules de la paroi vasculaire.

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Autres immunosuppresseurs
  • Le mycophénolate mofétil (suite)
  • Indications association avec la ciclosporine et
    une corticothérapie (éventuellement un traitement
    antilymphocytaire d'induction), dans la
    prévention des rejets aigus dorganes chez les
    patients ayant bénéficié dune allogreffe rénale,
    hépatique ou cardiaque.
  • Effets secondaires
  • concernent surtout la sphère urogénitale
    (infections) et digestive (épisodes diarrhéiques,
    toujours réversibles mais justifiant des
    précautions chez les patients présentant une
    pathologie digestive sérieuse et évolutive). Les
    complications hématologiques sont peu fréquentes.
    Il faut aussi évoquer une incidence légèrement
    augmentée de quelques infections opportunistes,
    notamment virales, liées à l'activité
    immunosuppressive de la molécule. Une
    contraception efficace doit être imposée avant
    traitement d'une femme en âge de procréer, en
    sachant que l'efficacité des contraceptifs oraux
    peut être diminuée lors d'un traitement prolongé
    par ce médicament.
  • Posologie préconisée 2g/j, en deux prises, à
    distance des repas en initiant le traitement dans
    les 72 heures suivant la transplantation.

21

Autres immunosuppresseurs
  • Le mycophénolate mofétil gastrorésistant
    (MYFORTIC ,cp)
  • Indication association avec la ciclosporine et
    des corticöides, dans la prévention du rejet aigu
    dorgane chez les patients ayant bénéficié dune
    allogreffe rénale.
  • Effets secondaires les plus fréquents
  • infections
  • toxicité digestive (diarrhées).
  • les infections graves sont moins fréquentes que
    sous CELLCEPT (essai B302 comparant la tolérance
    de ces 2 molécules à 3 mois) avec 8,8 versus
    16.
  • Posologie préconisée 720 mg 2 fois par jour au
    cours ou en dehors des repas (équivalent à 2 x 1
    g de CELLCEPT),

22

Autres immunosuppresseurs
  • Les sérums antilymphocytaires SAL
  • 2 produits sont disponibles
  • LYMPHOGLOBULINE sérum antilymphocytaire de
    cheval
  • THYMOGLOBULINE sérum antilymphocytaire de
    lapin.
  • Ces deux médicaments sont très voisins dans leur
    mode d'obtention, d'action et leurs effets
    indésirables. Le SAL de lapin présente une
    activité lymphocytotoxique intrinsèque plus
    importante.
  • Lymphoglobuline (flacon inj 100 mg)
  • Son action pharmacologique est une
    lymphocytotoxicité directe et relativement
    spécifique dans le secteur vasculaire.
  • Le principal effet indésirable lié à l'origine de
    la molécule est l'immunisation des patients vis à
    vis de cette xénoprotéine pouvant conduire dès la
    première semaine d'administration à la présence
    d'anticorps humains anti-cheval qui entraînent
    une maladie sérique.
  • autres effets indésirables thrombopénies, choc
    anaphylactique vrai.

23

Autres immunosuppresseurs
  • Les sérums antilymphocytaires SAL (suite)
  • Indications
  • transplantation d'organe, notamment de rein et de
    moelle osseuse
  • (traitement des aplasies médullaires graves
    réfractaires aux traitements conventionnels)
  • Posologie de 1 à 2 flacons par 10 kg de
    poids/jour par voie IV pendant 5 jours à 3
    semaines selon les protocoles et les indications.
  • Thymoglobuline (Flacon inj 25 mg)
  • La Thymoglobuline est une préparation injectable
    d'immunoglobuline G de lapin présentant une
    activité antilymphocytaire élevée après
    hyperimmunisation de lapin par des lymphocytes
    humains. Mode d'action et précautions d'emploi
    sont comparables à celles de la LYMPHOCLOBULINE
    à l'exception de la thrombopénie.
  • Indications transplantation d'organes rein
    et cœur (prophylaxie et curatif)
  • Posologie 1,5 à 2,5 mg/kg/j par voie IV, soit 3
    à 6 flacons /j pendant 3 jours à 3 semaines.
    Prétraitement par antihistaminique et
    surveillance médicale du traitement.

24

Autres immunosuppresseurs
  • Anticorps monoclonaux
  • Orthoclone OKT3 (amp inj 5 mg)
  • L'ORTHOCLONE OKT 3 ou muromonab-cd3 a été le
    premier anticorps monoclonal utilisé en
    thérapeutique.
  • Indications traitement du rejet aigu
    d'allogreffes rénale, hépatique et cardiaque.
  • Posologie 1 ampoule/j par voie IV pendant 10
    jours nécessitant un prétraitement par
    antihistaminique, paracétamol, corticoïde et une
    présence médicale pendant les premières heures de
    traitement.

25

Autres immunosuppresseurs
  • Simulect (basiliximab) Flacon inj de 20 mg
  • Il s'agit d'un anticorps chimérique murin/humain
    dirigé contre la chaîne CD 25 du récepteur de
    l'IL-2. En inhibant la liaison de cette cytokine
    à son récepteur, il inhibe la prolifération des
    lymphocytes T.
  • indication dans la prévention du rejet aigu
    après transplantation rénale, en association avec
    une bithérapie ciclosporine corticothérapie. Le
    schéma posologique est de 2 x 20 mg, en perfusion
    IV de 0,5 h, d'abord dans les deux heures faisant
    suite à l'intervention, puis quatre jours plus
    tard.
  • Les effets indésirables les plus fréquents sont
    d'ordre digestif (nausées, constipation), mais on
    décrit aussi de façon courante céphalées, anémie,
    hyperkaliémie, oedèmes périphériques.

26

Autres immunosuppresseurs
  • Zenapax (daclizumab) Flacon inj de 25 mg
  • Comme précédemment, il s'agit d'un anticorps
    monoclonal modifié dirigé contre le CD 25. La
    principale différence vient de la technique
    utilisée pour "humaniser" l'anticorps.
  • Indication prophylaxie du rejet aigu d'organe
    chez des patients recevant une transplantation
    rénale allogénique de novo et doit être utilisé
    en association avec des protocoles
    immunosuppresseurs incluant ciclosporine et
    corticoïdes, chez les patients non
    hyperimmunisés.
  • Posologie de 1 mg/kg en IV, une journée avant
    la transplantation. Cinq autres doses sont
    administrées ensuite toutes les deux semaines.
    L'humanisation importante de la molécule diminue
    son immunogénicité, prolonge sa demi-vie et
    permet de réaliser une couverture sur trois mois
    en posttransplantation.
  • Les effets indésirables du traitement sont
    essentiellement une constipation, des nausées,
    des oedèmes périphériques, des troubles du
    système nerveux central, de l'hypertension, des
    manifestations cutanées.

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PLAN
  • Rappels immunologiques
  • Immunosuppresseurs majeurs
  • CICLOSPORINE
  • TACROLIMUS
  • SIROLIMUS et EVEROLIMUS
  • Autres immunosuppresseurs
  • GLUCOCORTICOÏDE
  • AZATHIOPRINE
  • MYCOPHENOLATE MOFETIL
  • SERUMS ANTI-LYMPHOCYTAIRES
  • ANTICORPS MONOCLONAUX
  • Principes de la conduite dun traitement

28

Principe de la conduite dun traitement
  • La tolérance immunologique au long cours d'un
    greffon repose sur le traitement
    immunosuppresseur préventif du rejet.
  • Le traitement est toujours basé sur une
    association d'immunosuppresseurs qui, par un
    effet additif voire synergique, autorise une
    diminution de leurs posologies respectives et
    permet de prévenir le développement d'effets
    secondaires liés à chaque médicament.
  • L'incidence du rejet aigu étant maximale dans les
    premières semaines après transplantation, les
    doses utilisées pour l'induction du traitement
    seront élevées. Puis elles seront progressivement
    réduites en fonction de la clinique.

29

Principe de la conduite d un traitement
  • Les protocoles immunosuppresseurs
  • La conduite de l'immunosuppression est propre à
    l'organe transplanté Les concentrations sanguines
    recherchées en ciclosporine seront différentes
    pour un transplanté cardiaque et pour un
    transplanté hépatique.
  • Toutefois, pour un même organe, il n'existe
    actuellement pas un protocole précis consensuel
    pour la conduite de l'immunosuppression.
  • En règle générale, les protocoles utilisés
    reposent, dans les 1ers mois après
    transplantation, sur une trithérapie avec
  • un immunosuppresseur majeur ciclosporine ou
    tacrolimus
  • un glucocorticoïde méthylprednisolone,
    prednisolone ou prednisone
  • un autre immunosuppresseur azathioprine ou
    mycophénolate mofétil

30

Principe de la conduite d un traitement
  • La combinaison la plus utilisée actuellement est
    la triple association corticoïdes, ciclosporine
    et azathioprine.
  • Quand un épisode de rejet aigu est diagnostiqué,
    le traitement est intensifié pour une période
    brève, définissant le traitement curatif du rejet
    aigu.
  • Le rejet chronique est la première cause de perte
    tardive des organes greffés. La fréquence et
    l'intensité des épisodes de rejet aigu sont des
    déterminants essentiels du rejet chronique.

31

Principe de la conduite d un traitement
  • Après quelques mois à une année, et selon la
    clinique, une bithérapie est employée.
    L'azathioprine ou le mycophénolate mofétil
    peuvent alors être arrêtés.
  • L'objectif au long cours est de diminuer
    progressivement les posologies en
    glucocorticoïdes, responsables d'effets
    secondaires majeurs à long terme, tel que
    l'ostéoporose.
  • Cette réduction des posologies peut aboutir à
    l'arrêt du traitement par glucocorticoïdes,
    l'immunosuppression n'étant alors plus assurée
    que par l'immunosuppresseur majeur
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