Title: Faits stylis
1Faits stylisés sur les rendements
2Questions et Thèmes
- La diversité des rendements à travers les classes
dactifs - Le triomphe des optimistes
- Les incertitudes sur les rendements à long terme
3Rendements et classes dactifs
- Les catégories de titres
- actions (shares, stocks)
- obligations (bonds)
- instruments monétaires (bills)
- produits dérivés
4Des titres aux risques très différents
- La hiérarchie des risques
- les actifs les moins volatiles instr.
Monétaires - les actifs les plus volatiles actions
- Ordres de grandeur des volatilités
- Monétaire 2-3
- Obligations 6-8
- Actions 15-20 (voire 40 pour certains
secteurs)
5Les rendements en pt de volatilité
6(No Transcript)
7(No Transcript)
8(No Transcript)
9(No Transcript)
10(No Transcript)
11(No Transcript)
12Les rendements en pts de volatilité
Inf range Sup range
MSCI World -2(.5) 2
NASDAQ -4 4
Value -2,5 2
Growth -3 3
Emergents -5 5
Oblig -0,5 0,5
13Bear et Bull
- Des phases prolongées de croissance et de recul
- Des gains et des pertes importants (relativement
à ceux des instruments monétaires et des
obligations)
14Bear and Bull
Source Global Financial Data
15Bear and Bull
- Des phases de repli deux fois moins durable
- Une ampleur comparable
16Les 20 pires années
17Les 20 meilleures années
18(No Transcript)
19(No Transcript)
20Le triomphe des optimistes
- La thèse du Triomphe des Optimistes
- Fluctuations de court terme
- Evolution de long terme
21 Le triomphe des optimistes
- Au delà des évolutions de court terme, sur
notamment les données américaines du XXe siècle,
performance impressionnante des actions. - Dimson, Marsh Staunton The Triumph of the
Optimists 2001
22Le triomphe des optimistes (2)
Etats-Unis, 1925-2002
23Les triomphe des optimistes (3)
- Growth stocks (Value stocks) actions dont les
perspectives de croissance sont supérieures à la
moyenne, qui ont un ratio cours/bénéfice ou un
PER élevé (faible). - Small stocks (Large stocks) actions dont les
capitalisations sont relativement faibles
(importantes), par exemple les 20 les plus
faibles du marché
24Le triomphe des optimistes (4)
Value Growth
Large Large Value Stocks Large Growth Stocks
Small Small Value Stocks Small Growth Stocks
internationales (pays développés, pays
émergents)
25Le triomphe des optimistes (5)
Pays Etats-Unis
26Le triomphe des optimistes (6)
- Conséquence
- Jeremy Siegel pour des investissements à 30
ans (cycle de vie), linvestissement à 100 en
actions est optimal. - Car
- prime de risque gtgt 0
- volatilité diminue avec lhorizon
27Volatilité et horizon
- Hypothèse autocorrélation des rendements nulle
- Hypothèse stationnarité de la volatilité
annuelle
Volatilité du rendement (annualisé) sur t années
28Volatilité et horizon
horizon
10 ans 0,32
20 ans 0,22
30 ans 0,18
29Les incertitudes du long terme
- Des données incomplètes
- Limpact de la volatilité sur les estimations des
rendements
30Les incertitudes sur les rendements à long terme
- La fragilité des primes de risque observées sur
les Etats-Unis - volatilité des rendements à 30 ans
- Le Xxe siècle une période exceptionnelle
- Le biais du survivant et les rendements
internationaux
31Volatilité et horizon (retour)
- Hypothèse autocorrélation des rendements nulle
et stationnarité de la volatilité annuelle - Rend moyen estimé
- Volatilité estimée
32Volatilité et horizon (suite)
- Au seuil de confiance de 5
- Plus lhorizon (T) est lointain, plus la
volatilité à utiliser est petite. - Calibration
33Volatilité et horizon (retour)
inf Sup
1 an -25,00 47,00
5 ans -5,10 27,10
10 ans -0,38 22,38
20 ans 2,95 19,05
30 ans 4,43 17,57
50 ans 5,91 16,09
100 ans 7,40 14,60
34Les incertitudes sur les rendements à long terme
35Les incertitudes sur les rendements
36Un Xxe siècle exceptionnel
Lexpérience du Royaume-Uni
37Un Xxe siècle exceptionnel
Lexpérience du Royaume-Uni
38Un Xxe siècle exceptionnel
Les Etats-Unis
39Un Xxe siècle exceptionnel
Les Etats-Unis
40Les incertitudes du LT
- Pire encore
- Le biais du survivant.
- Au niveau des marchés
- Au niveau des titres
41Le biais du survivant
- Où aurait-on investi en 1910?
- Aux Etats-Unis mais aussi en Russie, en
Argentine, etc. - Le biais des statistiques
- - elles sont centrées sur les Etats-Unis
- - elles ignorent les désastres ayant conduit
à la fermeture des marchés ou à la disparition
des titres (biais du survivant).
42Le biais du survivant (suite)
43Le biais du survivant
- Les bases de données ne contiennent souvent que
les titres encore en circulation, ceux des
survivants - Doù surestimation fréquente des rendements
- Un exemple de trading
44Le biais du survivant
- Source E.P. Chan Quantitative Trading , Wiley
Trading, 2008 pp. 38-39 - La stratégie des penny stocks
- Univers (de 1000) penny stocks
- Investissement sur les 10 titres dont les cours
sont les plus faibles au 1er janvier dans un
portefeuille equipondéré pendant un an
45Le biais du survivant
- Sur une base de données commerciales
courantes (avec biais du survivant)
46Symbol Closing price on 1/2/2001 Closing price on 1/2/2002
MDM 0,3125 0,49
ENCA 0,8438 0,44
NEOF 0,875 27,9
ENP 0,875 0,05
MVL 0,9583 2,5
URBIN 1,0156 3,0688
FNV 1,0625 0,81
APT 1,125 0,88
FLIR 1,2813 9,475
RAZF 1,3438 0,25
47Le biais du survivant
- Une performance de 388 !!!!
- Problème la fragilité de ces résultats sur la
même période et pour le même marché ? avec une
base ne comportant pas de biais du survivant
48Symbol Closing price on 1/2/2001 Closing Price on 1/2/2002 Terminal price
ETYS 0,2188 NaN 0,125
MDM 0,3125 0,49 0,49
INTW 0,4063 NaN 0,11
FDHC 0,5 NaN 0,33
OGNC 0,6875 NaN 0,2
MPLX 0,7188 NaN 0,8
GTS 0,75 NaN 0,35
BUYX 0,75 NaN 0,17
PSIX 0,75 NaN 0,2188
49Le biais du survivant
- Une rentabilité de -42!!!!
50Conclusion
- Dans une perspective de cycle de vie, il existe
de nombreuses incertitudes historiques,
statistiques sur le rendement espéré des actions. - Consensus actuel correction à la baisse de
la prime de risque par rapport aux 8 des USA
entre 26 et 98
51Conclusion
- Lasymétrie entre lestimation des volatilités et
des rendements moyens - Les données de haute fréquence
- La variable la plus délicate pour les gérants
le rendement espéré - La plus difficile à estimer
- La plus instable
- Celle qui impacte le plus la performance des
portefeuilles