Title: ANESTHESIE
1ANESTHESIE
2ETHYMOLOGIE
- Le mot anesthésie provient des racines grecques
an ? priver et aïsthêsis ? sensibilité.
3ANESTHESIE ET DOULEUR
- Priver de sensibilité.
- Notion de douleur
- Marc Antoine Petit
- Chirurgien en chef de l'Hôtel - Dieu de Lyon.
-
- Des narcotiques - Opium et ses préparations -
Le vin - Le froid et l'application de la glace -
Utilité de la douleur -
- 28 Brumaire de lAn VII 21 Novembre 1799
4- Anesthésie à l Ether
- a Boston par William
- Morton 16/10/1846
- Anesthésie au
- chloroforme par
- Simpson à Edinburgh
- en novembre 1847
5Souvenirs ?
6Objectifs
- Définir ce quest une Anesthésie Générale (AG)
- Expliquer les composants dune AG
- Enumérer les différentes phases de lAG
- Décrire les différents éléments de surveillance
clinique et de monitorage de lAG - Enoncer les risques de lAG
7Différents types danesthésie
- Générale - AG
- Locorégionale - ALR
- Locale - AL
8Quelques chiffres
- 8 millions dactes danesthésie/an en France
- La ½ des patients est considérée en bonne santé
- 1/3 des patients a plus de 60 ans
- 30 des hommes de plus de 75 ans subiront une
anesthésie pendant lannée
9Définition
- Lanesthésie est un ensemble de techniques qui
- permet et facilite la réalisation dun acte
- chirurgical, obstétrical ou médical (endoscopie,
- radiologie...), en supprimant ou en atténuant la
- douleur. Il existe deux grands types
danesthésie -
- lanesthésie générale
- lanesthésie locorégionale.
10ANESTHESIE GENERALE
- Lanesthésie générale est un état comparable
- au sommeil, produit par linjection de
- médicaments, par voie intraveineuse et / ou par
- la respiration de gaz anesthésiques, à laide
- dun dispositif approprié.
11Obligation lors de la réalisation dune anesthésie
- Pratiquée en France par un Médecin Anesthésiste
Réanimateur - Assisté dans la majorité des cas par un(e)
Infirmier Anesthésiste D.E.
12Le décret du 5/12/1994 régissant la pratique de
lanesthésie impose
- Une consultation pré anesthésique
- Une visite pré anesthésique
- Un monitorage minimum
-
- ECG - Pression artérielle - Spo2
- Mesure de la fraction respirée dO2
- Mesure de la fraction inspirée et expirée des
halogénés - Mesure de la fraction expirée de CO2
- Mesure des volumes de ventilation volume
courant , - spirométrie , fréquence
- Mesure des pressions dans les voies
respiratoires
13Les 3 phases de lAG sont
- Linduction ( le décollage)
- Lentretien (le vol en vitesse de croisière)
- Le réveil (latterrissage)
14Composantes classiques de lAG
- Lanalgésie
- Le sommeil
- La myorelaxation
15Lanalgésie
- Administration IV de morphinomimétiques puissants
pour supprimer la douleur liée à - lintubation trachéale, au geste chirurgical
- A titre indicatif Morphine (1) Rémifentanil
(100) - Fentanyl (100) Sufentanil (1000)
- Posologie en fonction du patient, de la durée de
lintervention , de la stimulation nociceptive
chirurgicale.
16Le sommeil
- Administration intraveineuse dhypnotiques
- Propofol, Etomidate ,Penthotal(barbiturique)
- En IVD lors de linduction
- Au PSE (Propofol) pendant la durée de lacte
chirurgical - Administration intraveineuse de
- benzodiazépines Midazolam ( potentialisation
amnésie,myorelaxation,anxiolytique) - Administration de gaz anesthésiques (inhalation)
par lintermédiaire du circuit de ventilation du
respirateur
17La curarisation per opératoire
- Administration de curare IV afin dassurer le
relâchement musculaire - Peut faciliter lintubation
-
- Souvent indispensable pour lacte chirurgical
- chirurgie abdominale,orthopédique et
traumatologique, gynécologique, urologique - Délai et durée daction variables en fonction du
curare utilisé - Certaines chirurgies sous AG peuvent se dispenser
de curarisation fracture du nez,hallux
valgus,IVG
18Les 2 types danesthésie générale
- AG par inhalation
- AG intraveineuse
19AG par inhalation
- Inhalation dun mélange gazeux O2 Vapeurs
anesthésiques - Vapeurs anesthésiquesles halogénés
- contenus dans des cuves
-
- Isoflurane, Desflurane, Sévoflurane
- Technique utilisée chez les enfants et chez
ladulte
20(No Transcript)
21LAG intra veineuse
- Bolus intra veineux
- Pompes à débit continue
22Déroulement dune anesthésie
- Lors de laccueil du patient au bloc vérification
de - La consultation pré anesthésique
- Identité , date de naissance et type
dintervention - Jeûne et prémédication
- Antécédentsmédicaux et chirurgicaux
- Fonction cardiaque,respiratoire,rénale,neurolo
gique - Allergie connue
- Traitement en cours
- Difficulté dintubation
- Type danesthésie retenue AG, Rachi ou ALR
- Vérification dossier Groupe sanguin, recherche
danticorps irréguliers, numération, crase
sanguine, électrolytes, glycémie. - ECG, thorax, Scanner, IRM.
- Consultation cardiologue, pneumologue
23Déroulement dune anesthésie
- Installation sur la table dopération
- Abord veineux perfusion antibiothérapie
préventive selon la chirurgie - Monitorage
- ECG - Pression artérielle - Spo2
- Monitorage de la ventilation
- Mesure de la fraction respirée dO2, de
CO2,dhalogénés - Mesure des paramètres ventilatoires volume
courant, spirométrie , fréquence - Mesure des pressions dans les voies
respiratoires - Selon les indications P.A.S, KT central , sonde
vésicale , sonde gastrique , sonde thermique
24Déroulement dune anesthésie
- Induction IV ou par inhalation
- Contrôle des voies aériennes
- Masque facial
- Masque laryngé
- Sonde dintubation endotrachéale
25Ventilation
- Spontanée
- Assistée
- Contrôlée par respirateur
-
26(No Transcript)
27(No Transcript)
28(No Transcript)
29Entretien de lAG
- Ventilation 50 O2 50 N20
- Inhalation halogénés
- IV ( bolus ou PSE)
- Morphinomimétiques
- Curares
- Surveillance clinique Pouls,PA,SpO2,pupilles,mouv
ements, - réactions à la douleur
- Patient chaud,sec et rose
- Suivi des temps chirurgicaux
30Fin dintervention et réveil
- Interruption de la délivrance des gaz et vapeurs
- 100 O2
- Arrêt des PSE Hypnotiques
- Le patient sera extubé lorsquil aura éliminé
- Les hypnotiques gt conscience retrouvée
- Les curares gt muscles respiratoires et voies
aériennes supérieures fonctionnels - Les morphiniques gtventilation spontanée
(volume,fréquence, Spo2) absence de dépression
respiratoire - Paramètres cardiaques stables
- Normo thermie
31Accidents de lanesthésie générale
- Liés à une pathologie pré existante
- Allergie choc anaphylactique
(latex,curares,colloïdes) - Hyperthermie maligne
- Liés aux agents anesthésiques
- Interférences médicamenteuses
- Effets cardio dépresseurs gt collapsus
- Effets arythmogènes gt troubles du rythme
- Liés aux défaillances de lappareillage
matériovigilance - Coupure de gaz, délectricité
- Coudure des tuyaux,débranchement
accidentel du - respirateur, panne du respirateur
- Liés aux défaillances humaines
- Défaut de compétence, de surveillance
- Maladresses, négligences, fautes
- Sanctions médico-légales
32Surveillance et soins post-opératoires lors du
retour du patient dans sa chambre
- Transmissions lors de la sortie de SSPI
- Présentation à la personne
- Installation
- Confortable (couverture) et atmosphère
paisible - (lumière, silence)
- Sonnette, cellulose, haricot
- Consignes chirurgicales décubitus
latéral,plan - dabduction,membre supérieur surélevé par un
- oreiller, bras en écharpe
- Soins dhygiène
- Etat de conscienceorientation temporo spatiale
- Paramètres cardio respiratoires
- Fréquence cardiaque, pression artérielle,
fréquence respiratoire surveillance clinique
33Surveillance et soins post-opératoires lors du
retour du patient dans sa chambre
- Prise de la température
- Evaluation de la douleur EVA Echelle numérique
- Administration systématique des antalgiques
prescrits - Appel du médecin si prise en charge de la
douleur - non satisfaisante (paliers de lOMS)
- Surveillance des perfusions
- Point de ponction, fixation, débit,
application des - prescriptions
- Surveillance du pansement et des drainages
fixation, saignement, aspect et
volume des drainages -
34Surveillance et soins post-opératoires lors du
retour du patient dans sa chambre
- Application des prescriptions
- Antibiothérapie
- HBPM
- Antiémétisants.
- Bilan des entrées et des sorties
- Surveillance de la diurèse (rétention post
op?) - Surveillance du transit (iléus paralytique?)
- Prévention des escarres, Kinésithérapie, 1er
lever - Bilan sanguin, examens complémentaires (RX, ECG)
- Reprise alimentaire en fonction des prescriptions
35Surveillance et soins post-opératoires lors du
retour du patient dans sa chambre
- Exemples de surveillance spécifique
- Après une opération pour hernie discale
-
- Demander au patient de bouger les jambes
et les orteils - Exclure un déficit sensitif et/ou moteur
-
- Après une intervention pour enclouage huméral
-
- Demander au patient de bouger les doigts
- Exclure un déficit sensitif et/ou moteur
- Les doigts sont roses et chauds,le pouls
est palpable - Exclure un problème vasculaire
- Sassurer du maintien correct du bras dans
une contention type - Dessault
-
36http//www.alrf.asso.fr/
37Lanesthésie loco régionale
- LALR est obtenue par ladministration au contact
des fibres nerveuses dun anesthésique local - Les anesthésiques locaux bloquent la conduction
des influx sensitifs et moteurs par les fibres
nerveuses
38Voies de la douleur
39Lanesthésie loco régionale
- Les deux principaux avantages de lALR
- Possibilité de rester réveillé
pendant lintervention - Analgésie puissante et prolongée
- LALR est un recours lorsque le risque de lAG
est jugé trop important - Intubation sur estomac plein en
traumatologie et en - obstétrique
- En fonction du terrain
- Grand vieillard, intubation
difficile prévue, pathologie - associée (cardiaque,
respiratoire), anesthésie - répétée, allergie
- LALR pré opératoire peut être associée à une
anesthésie générale - Réveil plus rapide, meilleurs
scores de douleur post - opératoire
40Différents types d ALR
- Blocs nerveux
- Rachianesthésie
- Péridurale
- Anesthésie locorégionale intraveineuse
- ou ALRIV
41Indications de l ALR
- Acte chirurgical
- La prise en charge de douleurs aigues et de
douleurs chroniques - Certaines indications thérapeutiques ou
diagnostiques
42Les anesthésiques locaux
- LALR est obtenue par ladministration au contact
des fibres nerveuses dun anesthésique local - Tous les AL ont
- Une structure moléculaire commune
- Un mode daction identique
- Les AL diffèrent par
- La
puissance - Le délai daction
- La durée
daction - La toxicité
-
43(No Transcript)
44Propriétés physico - chimiques
- Plus un anesthésique local est liposoluble , plus
grande est sa puissance - La liaison aux protéines conditionne la durée
daction - Plus le pKa est élevé, plus long sera le délai
daction
45Mécanisme daction desanesthésiques locaux
- Les anesthésiques locaux bloquent la conduction
des influx sensitifs et moteurs par les fibres
nerveuses
46Au repos fibre nerveuse polarisée
- Concentration de Na plus élevée à lextérieur de
la cellule - Concentration de K plus élevée à lintérieur de
la cellule - Les canaux sodiques sont fermés
-
47Dépolarisation
- Ouverture des
- canaux sodiques et
- mouvement du
- sodium vers
- lintérieur de la
- cellule
-
48Repolarisation
- La repolarisation
- implique la
- migration des ions
- K en sens inverse
- des ions Na
-
49- Le déséquilibre résultant des ces échanges est
- corrigé après la
- repolarisation par
- les pompes
- ioniques ( ouverture des canaux)
-
50Application aux anesthésiques locaux
- Les anesthésiques locaux bloquent la
dépolarisation qui est responsable de la
conduction de linflux nerveux. - Ils empêchent louverture des canaux sodiques et
stabilisent la membrane.
51Choix dun anesthésique local
- Type de nerf à bloquer
- Le délai ou temps de latence
- La durée daction
52Anesthésiques locaux
DCI NOM COMMERCIAL
ESTERS
Procaïne Novocaïne
Tétracaïne Pontocaïne
AMIDES
Lidocaïne Xylocaïne
Prilocaïne Citanest
Mépivacaïne Carbocaïne
Bupivacaïne Marcaïne
Ropivacaïne Naropeïne
53Les blocs nerveux périphériques
- Principe
- Déposer le plus près possible dun tronc
nerveux ou des troncs dun plexus une solution
concentrée danesthésique local afin dobtenir un
bloc sensitif et éventuellement moteur - Difficultés
- Connaissance de lanatomie en fonction de
lacte chirurgical - Repères anatomiques variables selon les
patients - Risque déchec par anesthésie incomplète et
passage à lanesthésie générale
54Stimulateur électrique - générateur dimpulsion
- Permet le repérage des nerfs
- périphériques grâce à des
- impulsions de faible intensité qui
- génèrent des contractions
- musculaires dans le territoire
- concerné
55Aiguilles
- Utilisation daiguilles recouvertes de Téflon et
seule la pointe métallique émerge - Reliées au stimulateur de nerf et à la seringue
contenant lanesthésique local - Lorsque les contractions musculaires sont
obtenues avec une faible intensité (lt 50mA) la
concentration anesthésique est injectée
56(No Transcript)
57Blocs du membre supérieur
- Deux variantes parmi dautres
- Bloc axillaire
- Bloc sus claviculaire interscalénique
58AnatomiePlexus brachial nerfs issus de
C4-C5-C6-C7-D1
59 Bloc axillaire
- Technique de blocage du plexus brachial la plus
utilisée (musculaire,osseuse et cutanée) - Indications chirurgie du membre supérieur,
mobilisation douloureuses - Contre indications adénopathies axillaires,
traumatismes sévères avec ischémie du membre - Nerfs concernés médian, ulnaire, radial et
musculo cutané
60Technique et matériel
61Technique et matériel
62Bloc interscaléniqueou BIS
- Indications chirurgie de lépaule qui est
souvent très douloureuse, kinésithérapie et
mobilisation - Le BIS permet lanesthésie et lanalgésie post
opératoire - Un cathéter péri nerveux peut être posé et
assurer lanalgésie postopératoire pendant 48 h - Une PCA reliée au cathéter permet dimpliquer le
patient à la prise en charge de la douleur
63Bloc interscaléniqueou BIS
- Contres indications
- Paralysie phrénique controlatérale
- Pneumectomie controlatérale
- Insuffisance respiratoire
- Pneumothorax
64Bloc interscaléniqueou BIS
- Complications
- Bloc phrénique dans 100 des cas, cest un effet
attendu plus quune complication - Bloc du récurrent 5 à 25 des cas
- Pneumothorax rarissime
- Toxicité des anesthésiques locaux
- Syndrome de Claude Bernard
- Bloc sympathique
65Bloc interscaléniqueou BISRepères anatomiques
66Blocs du membre inférieur
- 2 exemples parmi dautres
- Bloc fémoral
- Bloc parasacré
67AnatomiePlexus lombo sacré
- Plexus lombaire
- Nerfs issus de L1-L2-L3-L4
- Plexus sacré
- Nerfs issus de L5-S1-S2-S3
68Bloc fémoral
- Technique simple pratiquée au niveau du creux
inguinal - La diffusion de la solution anesthésique atteint
- Le nerf fémoral et parfois le nerf cutané
latéral. - Le nerf génito fémoral et le nerf obturateur
sont parfois également bloqués
69Bloc fémoral
- Indications
- Le bloc fémoral seul, est rarement suffisant pour
un geste chirurgical. - Il faut y associer un bloc du nerf sciatique
(bibloc femoral-sciatique) - Permet la chirurgie de la jambe et de la
cheville - Très fréquent en analgésie post opératoire
- Chirurgie du fémur, du genou, du tibia
- Mobilisation post op, pansements
- Possibilité de mettre en place un cathéter
péri - nerveux relié à une pompe
70Bloc fémoral
- Contre indications
- Infection du pli inguinal
- Prothèse fémorale vasculaire
71Bloc nerveux fémoral avec cathéter
72Bloc parasacré
- Abord du nerf sciatique par ponction au niveau de
la - fesse , patient en décubitus latéral.
- Indications
- Chirurgie et analgésie du genou, de la jambe ou
du pied - Association avec un bloc fémoral notamment dans
la chirurgie prothétique du genou ( AG) - Contre indications
- Refus du patient, coagulopathie, sepsis,
neuropathie
73Effets secondaires des anesthésiques locaux lors
de la réalisation des blocs
- Liés à laugmentation de leur concentration
sanguine - par injection accidentelle
- par résorption ou rapide du produit
- Complications neurologiques
- logorrhée, goût métallique dans la bouche,
troubles - visuels, acouphènes puis convulsion, coma,
arrêt - respiratoire
- Complications cardiaques
- Bradycardie, trouble de la conduction, TV,
FV. - Baisse de l inotropisme avec collapsus
- Complications allergiques
74Précautions lors de la réalisation des blocs
nerveux
- Une ALR est une anesthésie à part entière
- 2002 7 décès aux USA suite à une ALR
- La surveillance est maintenue en SSPI au minimum
2 heures après la réalisation du bloc nerveux - La SFAR ne fait pas de différence entre une AG et
une ALR
75Précautions lors de la réalisation des blocs
nerveux
- Voie veineuse
- Sédation si nécessaire
- Monitorage
- ECG, TA, SpO2
- O2 lunettes nasales
- Disponibilité du matériel de réanimation
- Disponibilité d anticonvulsivants Rivotril,
Penthotal
76Gestion des cathéters péri nerveux
- Risque infectieux mineur pour des durées lt à 5
jours - Surveillance du pst, réfection stérile si
besoin. - Filtre anti bactérien systématique
- Fixation solide
- Toxicité des anesthésiques locaux exceptionnelle
- KT tronculaires pas de répercussions
hémodynamique - KT plexiques complications du BIS
77Gestion des cathéters péri nerveux
- Lors dun bloc nerveux, laltération de la
sensibilité peut entraîner - Une compression vasculo nerveuse
- Un escarre aux points de compression
- Un traumatisme
- Une position inadéquate
- Un retard de diagnostic dun syndrome des loges
- Les blocs fémoraux et sciatiques saccompagnent
dun risque - de chute
- Les membres supérieurs doivent être maintenus en
écharpe - Le patient ne doit pas se lever sans aide
78Gestion des cathéters péri nerveux
- Retour sanguin dans le cathéter effraction
vasculaire - Arrêt de la perfusion, appel du médecin
anesthésiste - Reflux de sang dans le pansement réfection
stérile - du pansement, poursuite de la perfusion sil
ny a pas - de sang dans le cathéter
- Alarme de pression recherche plicature du
cathéter, - cathéter bouché?
- Absence danalgésie test du territoire bloqué et
appel du médecin anesthésiste - Malaise, surdosage arrêt de la pompe, O2 nasal,
chariot durgence, appel du médecin anesthésiste
79Rachianesthésie et péridurale
80La Rachianesthésie
- Lanesthésique local est injecté dans lespace
sous arachnoïdien, dans le liquide céphalo
rachidien.
81- La moelle se termine au niveau L2 L3
- La ponction est effectuée en position assise ou
en décubitus latéral dans lespace L3 L4 ou L4 L5 - Repères les crêtes iliaques correspondent à L5
82Réalisation de la rachianesthésie
- Aiguilles très fines (25/26G) pour prévenir les
céphalées (introducteur) - Laiguille est introduite sur la ligne médiane
entre 2 apophyses épineuses - Laiguille traverse le ligament inter épineux,le
ligament jaune et la dure mère - Le reflux de LCR signe la bonne position de
laiguille et autorise linjection danesthésique
83Position du patient
84Lanesthésique utilisé
- Dépend de lhabitude du médecin
- Dépend de la durée danesthésie souhaitée
- La lidocaine 5 est interdite car très toxique
- Sont couramment utilisés
- Mépivacaïne à 4 et Bupivacaïne à 0.5
- Ces solutions sont hyperbares
- Ladjonction dune petite dose de clonidine ou de
morphine sans conservateur permet de prolonger
lanesthésie
85Rachianesthésie
- La rachianesthésie procure
- Une anesthésie intense gt bloc sensitif
- Une paralysie gt bloc moteur
- Un bloc sympathique responsable de chutes
- tensionnelles qui doivent être prévenues
86Niveau et durée de la rachianesthésie
- Installation en 10 à 15 minutes
- Testé par un stimulus thermique, au froid
- Sensibilité au pincement
- Niveau de lanesthésie par exemple, le nombril
- correspond à D10
- La durée moyenne est de 3 à 5 heures
87Lanesthésie péridurale
- Lespace péridural est situé entre la dure mère
en avant et le ligament jaune en arrière
88Lanesthésie péridurale
- Lanesthésique local est injecté dans lespace
péridural - Il agit par diffusion au niveau des nerfs
rachidiens issus de la moelle - Selon la concentration de lanesthésique injecté
on obtient un bloc sensitif ou un bloc sensitif
et moteur - Le niveau du bloc est fonction du volume injecté
89Réalisation dune péridurale
- Ponction avec aiguille de Tuhoy 16 ou 18 G après
anesthésie locale de la peau - Le repérage de lespace péridural se fait par la
perte subite de résistance du piston de la
seringue remplie dair - Dose test pour vérifier labsence de brèche de la
dure mère - Introduction du cathéter qui permet dinjecter le
reste de la dose, de faire des injections
itératives ou de mettre une pompe en place - Les doses danesthésique sont 8 à 10 fois plus
élevées que pour la rachianesthésie
90Complication des anesthésies rachidiennes
- Bloc sympathique avec bradycardie et chute de
tension ( arrêt cardiaque) - Traitement remplissage vasculaire grosses
molécules, atropine (parasympatholytique),
éphédrine (sympathicomimétique) , O2 - Ponction péridurale brèche accidentelle et fuite
de LCR qui génère des céphalées post op intenses
et rebelles (hydratation, alitement, blood
patch) - Extension trop importante du bloc moteur
dépression respiratoire - Rétention urinaire vigilance en SSPI
91Complication des anesthésies rachidiennes
- De façon retardée, labsence de récupération
sensitive et motrice doit faire suspecter une
complication hémorragique - Hématome péridural compressif
- Hématome sous dural en cas de rachianesthésie
- Complication grave et exceptionnelle relevant
de la chirurgie - Anesthésie rachidienne contre indiquée si
troubles de la coagulation ou traitement par
anticoagulants - Linfection doit être prévenue par les mesures
dasepsie lors de la réalisation
92Complication des anesthésies rachidiennes
- Paralysies séquellaires
- Causes évidentes, hématome extra ou sous dural
qui malgré la chirurgie a laissé des séquelles
(paresthésie, paraplégie) - Lésions nerveuses directes lors de la réalisation
- (douleur très vive, arrêt de linjection)
- Cas très rares malgré une technique
irréprochable, séquelles motrices ou sensitives.
On évoque une toxicité directe des anesthésiques
ou un mécanisme vasculaire - Les séquelles sont toujours à lorigine de procès
car elles sont à juste titre très mal vécues par
les patients
93ALRIV
- Cette technique consiste à injecter une solution
danesthésique local dans une veine d un membre
préalablement exsanguiné et isolé de la
circulation générale par un garrot artériel placé
à sa racine. - Un KT court est inséré dans une veine du dos de
la main du bras opéré - Application de la bande dEsmarch puis garrot
gonflé à 250mmHg - Injection de lanesthésique local40ml Xylocaïne
0,5 - Le délai daction est de 15min, la durée daction
de 60 à 90 min
94ALRIV
- Extrême vigilance à la pression de gonflage du
garrot - Un passage dans la circulation provoquerait un
accident toxique - Le garrot peut être dégonflé sans risque 45
min après la réalisation du bloc - Indications chirurgie de lavant bras, du
poignet et de la main
95Conclusion
- LALR permet dopérer un patient conscient et
réalise un bloc sensitivo moteur - LALR permet la prise en charge de la douleur
post - opératoire (Cathéter bloc sensitif )
- LALR nest pas sans risque. Certaines
complications peuvent compromettre lautonomie du
patient - Inversement certaines complications post op sont
parfois attribuées à tort à lALR
96Conclusion
- Lanesthésie locorégionale doit obéir à des
règles de sécurité - aussi strictes que lAG
- Consultation à distance de lacte
- Information objective du patient
- Respect du libre choix du patient
- Praticien qualifié et entraîné
- Présence permanente dun médecin ou dun
infirmier anesthésiste - Surveillance en SSPI retour à des fonctions
neurologiques normales
97Anesthésie locale par infiltration
- Linfiltration locale des tissus par une solution
danesthésique peu concentrée procure une
anesthésie longue qui permet des gestes de petite
chirurgie chirurgie dentaire, dermatologique,
orthopédique - Xylocaine, novocaine,mépivacaine
- Ladjonction dadrénaline (1/200 000) prolonge
leffet et diminue la toxicité - Infiltration plan par plan en aspirant avant
dinjecter
98Lanesthésie de contact
- Lidocaine / prilocaine, spécialité EMLA
- EMLA 5 crème et EMLA patch 5
- Anesthésie locale de la peau saine avant ponction
veineuse, petite chirurgie - Après 1h dapplicationgt 3mm après 2 h gt 5mm
- Anesthésie locale des muqueuses génitales avant
biopsie, exérèse - 5 à 10 min dapplication, leffet dure 20 min
- Anesthésie locale avant la détersion des ulcères
variqueux - Application 30 min, ne pas laisser en place
- La posologie et le temps dapplication varie en
fonction de lage du patient
99- Evolution permanente des techniques
- Echographie pour le repérage des nerfs - ALR
- Analyse bi spectrale EEG per op - indice de
perte de conscience - Recommandations des sociétés savantes
- Nécessité de la formation continue