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ANESTHESIE

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Allergie connue Traitement en cours Difficult d intubation Type d anesth sie retenue: AG, Rachi ou ALR V rification dossier: Groupe sanguin, ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: ANESTHESIE


1
ANESTHESIE
2
ETHYMOLOGIE
  • Le mot anesthésie provient des racines grecques
    an ? priver et aïsthêsis ? sensibilité.

3
ANESTHESIE ET DOULEUR
  • Priver de sensibilité.
  • Notion de douleur
  • Marc Antoine Petit
  • Chirurgien en chef de l'Hôtel - Dieu de Lyon.
  • Des narcotiques - Opium et ses préparations -
    Le vin
  • Le froid et l'application de la glace -
    Utilité de la douleur
  • 28 Brumaire de lAn VII 21 Novembre 1799

4
  • Anesthésie à l Ether
  • a Boston par William
  • Morton 16/10/1846
  • Anesthésie au
  • chloroforme par
  • Simpson à Edinburgh
  • en novembre 1847

5
Souvenirs ?
6
Objectifs
  • Définir ce quest une Anesthésie Générale (AG)
  • Expliquer les composants dune AG
  • Enumérer les différentes phases de lAG
  • Décrire les différents éléments de surveillance
    clinique et de monitorage de lAG
  • Enoncer les risques de lAG

7
Différents types danesthésie
  • Générale - AG
  • Locorégionale - ALR
  • Locale - AL

8
Quelques chiffres
  • 8 millions dactes danesthésie/an en France
  • La ½ des patients est considérée en bonne santé
  • 1/3 des patients a plus de 60 ans
  • 30 des hommes de plus de 75 ans subiront une
    anesthésie pendant lannée

9
Définition
  • Lanesthésie est un ensemble de techniques qui
  • permet et facilite la réalisation dun acte
  • chirurgical, obstétrical ou médical (endoscopie,
  • radiologie...), en supprimant ou en atténuant la
  • douleur. Il existe deux grands types
    danesthésie
  • lanesthésie générale
  • lanesthésie locorégionale.

10
ANESTHESIE GENERALE
  • Lanesthésie générale est un état comparable
  • au sommeil, produit par linjection de
  • médicaments, par voie intraveineuse et / ou par
  • la respiration de gaz anesthésiques, à laide
  • dun dispositif approprié.

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Obligation lors de la réalisation dune anesthésie
  • Pratiquée en France par un Médecin Anesthésiste
    Réanimateur
  • Assisté dans la majorité des cas par un(e)
    Infirmier Anesthésiste D.E.

12
Le décret du 5/12/1994 régissant la pratique de
lanesthésie impose
  • Une consultation pré anesthésique
  • Une visite pré anesthésique
  • Un monitorage minimum
  • ECG - Pression artérielle - Spo2
  • Mesure de la fraction respirée dO2
  • Mesure de la fraction inspirée et expirée des
    halogénés
  • Mesure de la fraction expirée de CO2
  • Mesure des volumes de ventilation volume
    courant ,
  • spirométrie , fréquence
  • Mesure des pressions dans les voies
    respiratoires

13
Les 3 phases de lAG sont
  • Linduction ( le décollage)
  • Lentretien (le vol en vitesse de croisière)
  • Le réveil (latterrissage)

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Composantes classiques de lAG
  • Lanalgésie
  • Le sommeil
  • La myorelaxation

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Lanalgésie
  • Administration IV de morphinomimétiques puissants
    pour supprimer la douleur liée à
  • lintubation trachéale, au geste chirurgical
  • A titre indicatif Morphine (1) Rémifentanil
    (100)
  • Fentanyl (100) Sufentanil (1000)
  • Posologie en fonction du patient, de la durée de
    lintervention , de la stimulation nociceptive
    chirurgicale.

16
Le sommeil
  • Administration intraveineuse dhypnotiques
  • Propofol, Etomidate ,Penthotal(barbiturique)
  • En IVD lors de linduction
  • Au PSE (Propofol) pendant la durée de lacte
    chirurgical
  • Administration intraveineuse de
  • benzodiazépines Midazolam ( potentialisation
    amnésie,myorelaxation,anxiolytique)
  • Administration de gaz anesthésiques (inhalation)
    par lintermédiaire du circuit de ventilation du
    respirateur

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La curarisation per opératoire
  • Administration de curare IV afin dassurer le
    relâchement musculaire
  • Peut faciliter lintubation
  • Souvent indispensable pour lacte chirurgical
  • chirurgie abdominale,orthopédique et
    traumatologique, gynécologique, urologique
  • Délai et durée daction variables en fonction du
    curare utilisé
  • Certaines chirurgies sous AG peuvent se dispenser
    de curarisation fracture du nez,hallux
    valgus,IVG

18
Les 2 types danesthésie générale
  • AG par inhalation
  • AG intraveineuse

19
AG par inhalation
  • Inhalation dun mélange gazeux O2 Vapeurs
    anesthésiques
  • Vapeurs anesthésiquesles halogénés
  • contenus dans des cuves
  • Isoflurane, Desflurane, Sévoflurane
  • Technique utilisée chez les enfants et chez
    ladulte

20
(No Transcript)
21
LAG intra veineuse
  • Bolus intra veineux
  • Pompes à débit continue

22
Déroulement dune anesthésie
  • Lors de laccueil du patient au bloc vérification
    de
  • La consultation pré anesthésique
  • Identité , date de naissance et type
    dintervention
  • Jeûne et prémédication
  • Antécédentsmédicaux et chirurgicaux
  • Fonction cardiaque,respiratoire,rénale,neurolo
    gique
  • Allergie connue
  • Traitement en cours
  • Difficulté dintubation
  • Type danesthésie retenue AG, Rachi ou ALR
  • Vérification dossier Groupe sanguin, recherche
    danticorps irréguliers, numération, crase
    sanguine, électrolytes, glycémie.
  • ECG, thorax, Scanner, IRM.
  • Consultation cardiologue, pneumologue

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Déroulement dune anesthésie
  • Installation sur la table dopération
  • Abord veineux perfusion antibiothérapie
    préventive selon la chirurgie
  • Monitorage
  • ECG - Pression artérielle - Spo2
  • Monitorage de la ventilation
  • Mesure de la fraction respirée dO2, de
    CO2,dhalogénés
  • Mesure des paramètres ventilatoires volume
    courant, spirométrie , fréquence
  • Mesure des pressions dans les voies
    respiratoires
  • Selon les indications P.A.S, KT central , sonde
    vésicale , sonde gastrique , sonde thermique

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Déroulement dune anesthésie
  • Induction IV ou par inhalation
  • Contrôle des voies aériennes
  • Masque facial
  • Masque laryngé
  • Sonde dintubation endotrachéale

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Ventilation
  • Spontanée
  • Assistée
  • Contrôlée par respirateur

26
(No Transcript)
27
(No Transcript)
28
(No Transcript)
29
Entretien de lAG
  • Ventilation 50 O2 50 N20
  • Inhalation halogénés
  • IV ( bolus ou PSE)
  • Morphinomimétiques
  • Curares
  • Surveillance clinique Pouls,PA,SpO2,pupilles,mouv
    ements,
  • réactions à la douleur
  • Patient chaud,sec et rose
  • Suivi des temps chirurgicaux

30
Fin dintervention et réveil
  • Interruption de la délivrance des gaz et vapeurs
  • 100 O2
  • Arrêt des PSE Hypnotiques
  • Le patient sera extubé lorsquil aura éliminé
  • Les hypnotiques gt conscience retrouvée
  • Les curares gt muscles respiratoires et voies
    aériennes supérieures fonctionnels
  • Les morphiniques gtventilation spontanée
    (volume,fréquence, Spo2) absence de dépression
    respiratoire
  • Paramètres cardiaques stables
  • Normo thermie

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Accidents de lanesthésie générale
  • Liés à une pathologie pré existante
  • Allergie choc anaphylactique
    (latex,curares,colloïdes)
  • Hyperthermie maligne
  • Liés aux agents anesthésiques
  • Interférences médicamenteuses
  • Effets cardio dépresseurs gt collapsus
  • Effets arythmogènes gt troubles du rythme
  • Liés aux défaillances de lappareillage
    matériovigilance
  • Coupure de gaz, délectricité
  • Coudure des tuyaux,débranchement
    accidentel du
  • respirateur, panne du respirateur
  • Liés aux défaillances humaines
  • Défaut de compétence, de surveillance
  • Maladresses, négligences, fautes
  • Sanctions médico-légales

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Surveillance et soins post-opératoires lors du
retour du patient dans sa chambre
  • Transmissions lors de la sortie de SSPI
  • Présentation à la personne
  • Installation
  • Confortable (couverture) et atmosphère
    paisible
  • (lumière, silence)
  • Sonnette, cellulose, haricot
  • Consignes chirurgicales décubitus
    latéral,plan
  • dabduction,membre supérieur surélevé par un
  • oreiller, bras en écharpe
  • Soins dhygiène
  • Etat de conscienceorientation temporo spatiale
  • Paramètres cardio respiratoires
  • Fréquence cardiaque, pression artérielle,
    fréquence respiratoire surveillance clinique

33
Surveillance et soins post-opératoires lors du
retour du patient dans sa chambre
  • Prise de la température
  • Evaluation de la douleur EVA Echelle numérique
  • Administration systématique des antalgiques
    prescrits
  • Appel du médecin si prise en charge de la
    douleur
  • non satisfaisante (paliers de lOMS)
  • Surveillance des perfusions
  • Point de ponction, fixation, débit,
    application des
  • prescriptions
  • Surveillance du pansement et des drainages
    fixation, saignement, aspect et
    volume des drainages

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Surveillance et soins post-opératoires lors du
retour du patient dans sa chambre
  • Application des prescriptions
  • Antibiothérapie
  • HBPM
  • Antiémétisants.
  • Bilan des entrées et des sorties
  • Surveillance de la diurèse (rétention post
    op?)
  • Surveillance du transit (iléus paralytique?)
  • Prévention des escarres, Kinésithérapie, 1er
    lever
  • Bilan sanguin, examens complémentaires (RX, ECG)
  • Reprise alimentaire en fonction des prescriptions

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Surveillance et soins post-opératoires lors du
retour du patient dans sa chambre
  • Exemples de surveillance spécifique
  • Après une opération pour hernie discale
  • Demander au patient de bouger les jambes
    et les orteils
  • Exclure un déficit sensitif et/ou moteur
  • Après une intervention pour enclouage huméral
  • Demander au patient de bouger les doigts
  • Exclure un déficit sensitif et/ou moteur
  • Les doigts sont roses et chauds,le pouls
    est palpable
  • Exclure un problème vasculaire
  • Sassurer du maintien correct du bras dans
    une contention type
  • Dessault

36
http//www.alrf.asso.fr/
37
Lanesthésie loco régionale
  • LALR est obtenue par ladministration au contact
    des fibres nerveuses dun anesthésique local
  • Les anesthésiques locaux bloquent la conduction
    des influx sensitifs et moteurs par les fibres
    nerveuses

38
Voies de la douleur
39
Lanesthésie loco régionale
  • Les deux principaux avantages de lALR
  • Possibilité de rester réveillé
    pendant lintervention
  • Analgésie puissante et prolongée
  • LALR est un recours lorsque le risque de lAG
    est jugé trop important
  • Intubation sur estomac plein en
    traumatologie et en
  • obstétrique
  • En fonction du terrain
  • Grand vieillard, intubation
    difficile prévue, pathologie
  • associée (cardiaque,
    respiratoire), anesthésie
  • répétée, allergie
  • LALR pré opératoire peut être associée à une
    anesthésie générale
  • Réveil plus rapide, meilleurs
    scores de douleur post
  • opératoire

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Différents types d ALR
  • Blocs nerveux
  • Rachianesthésie
  • Péridurale
  • Anesthésie locorégionale intraveineuse
  • ou ALRIV

41
Indications de l ALR
  • Acte chirurgical
  • La prise en charge de douleurs aigues et de
    douleurs chroniques
  • Certaines indications thérapeutiques ou
    diagnostiques

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Les anesthésiques locaux
  • LALR est obtenue par ladministration au contact
    des fibres nerveuses dun anesthésique local
  • Tous les AL ont
  • Une structure moléculaire commune
  • Un mode daction identique
  • Les AL diffèrent par
  • La
    puissance
  • Le délai daction
  • La durée
    daction
  • La toxicité

43
(No Transcript)
44
Propriétés physico - chimiques
  • Plus un anesthésique local est liposoluble , plus
    grande est sa puissance
  • La liaison aux protéines conditionne la durée
    daction
  • Plus le pKa est élevé, plus long sera le délai
    daction

45
Mécanisme daction desanesthésiques locaux
  • Les anesthésiques locaux bloquent la conduction
    des influx sensitifs et moteurs par les fibres
    nerveuses

46
Au repos fibre nerveuse polarisée
  • Concentration de Na plus élevée à lextérieur de
    la cellule
  • Concentration de K plus élevée à lintérieur de
    la cellule
  • Les canaux sodiques sont fermés

-
47
Dépolarisation
  • Ouverture des
  • canaux sodiques et
  • mouvement du
  • sodium vers
  • lintérieur de la
  • cellule

-
48
Repolarisation
  • La repolarisation
  • implique la
  • migration des ions
  • K en sens inverse
  • des ions Na

-
49
  • Le déséquilibre résultant des ces échanges est
  • corrigé après la
  • repolarisation par
  • les pompes
  • ioniques ( ouverture des canaux)

-
50
Application aux anesthésiques locaux
  • Les anesthésiques locaux bloquent la
    dépolarisation qui est responsable de la
    conduction de linflux nerveux.
  • Ils empêchent louverture des canaux sodiques et
    stabilisent la membrane.

51
Choix dun anesthésique local
  • Type de nerf à bloquer
  • Le délai ou temps de latence
  • La durée daction

52
Anesthésiques locaux
DCI NOM COMMERCIAL
ESTERS  
Procaïne Novocaïne
Tétracaïne Pontocaïne
AMIDES  
Lidocaïne Xylocaïne
Prilocaïne Citanest
Mépivacaïne Carbocaïne
Bupivacaïne Marcaïne
Ropivacaïne Naropeïne
53
Les blocs nerveux périphériques
  • Principe
  • Déposer le plus près possible dun tronc
    nerveux ou des troncs dun plexus une solution
    concentrée danesthésique local afin dobtenir un
    bloc sensitif et éventuellement moteur
  • Difficultés
  • Connaissance de lanatomie en fonction de
    lacte chirurgical
  • Repères anatomiques variables selon les
    patients
  • Risque déchec par anesthésie incomplète et
    passage à lanesthésie générale

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Stimulateur électrique - générateur dimpulsion
  • Permet le repérage des nerfs
  • périphériques grâce à des
  • impulsions de faible intensité qui
  • génèrent des contractions
  • musculaires dans le territoire
  • concerné

55
Aiguilles
  • Utilisation daiguilles recouvertes de Téflon et
    seule la pointe métallique émerge
  • Reliées au stimulateur de nerf et à la seringue
    contenant lanesthésique local
  • Lorsque les contractions musculaires sont
    obtenues avec une faible intensité (lt 50mA) la
    concentration anesthésique est injectée

56
(No Transcript)
57
Blocs du membre supérieur
  • Deux variantes parmi dautres
  • Bloc axillaire
  • Bloc sus claviculaire interscalénique

58
AnatomiePlexus brachial nerfs issus de
C4-C5-C6-C7-D1
59
Bloc axillaire
  • Technique de blocage du plexus brachial la plus
    utilisée (musculaire,osseuse et cutanée)
  • Indications chirurgie du membre supérieur,
    mobilisation douloureuses
  • Contre indications adénopathies axillaires,
    traumatismes sévères avec ischémie du membre
  • Nerfs concernés médian, ulnaire, radial et
    musculo cutané

60
Technique et matériel
61
Technique et matériel
62
Bloc interscaléniqueou BIS
  • Indications chirurgie de lépaule qui est
    souvent très douloureuse, kinésithérapie et
    mobilisation
  • Le BIS permet lanesthésie et lanalgésie post
    opératoire
  • Un cathéter péri nerveux peut être posé et
    assurer lanalgésie postopératoire pendant 48 h
  • Une PCA reliée au cathéter permet dimpliquer le
    patient à la prise en charge de la douleur

63
Bloc interscaléniqueou BIS
  • Contres indications
  • Paralysie phrénique controlatérale
  • Pneumectomie controlatérale
  • Insuffisance respiratoire
  • Pneumothorax

64
Bloc interscaléniqueou BIS
  • Complications
  • Bloc phrénique dans 100 des cas, cest un effet
    attendu plus quune complication
  • Bloc du récurrent 5 à 25 des cas
  • Pneumothorax rarissime
  • Toxicité des anesthésiques locaux
  • Syndrome de Claude Bernard
  • Bloc sympathique

65
Bloc interscaléniqueou BISRepères anatomiques
66
Blocs du membre inférieur
  • 2 exemples parmi dautres
  • Bloc fémoral
  • Bloc parasacré

67
AnatomiePlexus lombo sacré
  • Plexus lombaire
  • Nerfs issus de L1-L2-L3-L4
  • Plexus sacré
  • Nerfs issus de L5-S1-S2-S3

68
Bloc fémoral
  • Technique simple pratiquée au niveau du creux
    inguinal
  • La diffusion de la solution anesthésique atteint
  • Le nerf fémoral et parfois le nerf cutané
    latéral.
  • Le nerf génito fémoral et le nerf obturateur
    sont parfois également bloqués

69
Bloc fémoral
  • Indications
  • Le bloc fémoral seul, est rarement suffisant pour
    un geste chirurgical.
  • Il faut y associer un bloc du nerf sciatique
    (bibloc femoral-sciatique)
  • Permet la chirurgie de la jambe et de la
    cheville
  • Très fréquent en analgésie post opératoire
  • Chirurgie du fémur, du genou, du tibia
  • Mobilisation post op, pansements
  • Possibilité de mettre en place un cathéter
    péri
  • nerveux relié à une pompe

70
Bloc fémoral
  • Contre indications
  • Infection du pli inguinal
  • Prothèse fémorale vasculaire

71
Bloc nerveux fémoral avec cathéter
72
Bloc parasacré
  • Abord du nerf sciatique par ponction au niveau de
    la
  • fesse , patient en décubitus latéral.
  • Indications
  • Chirurgie et analgésie du genou, de la jambe ou
    du pied
  • Association avec un bloc fémoral notamment dans
    la chirurgie prothétique du genou ( AG)
  • Contre indications
  • Refus du patient, coagulopathie, sepsis,
    neuropathie

73
Effets secondaires des anesthésiques locaux lors
de la réalisation des blocs
  • Liés à laugmentation de leur concentration
    sanguine
  • par injection accidentelle
  • par résorption ou rapide du produit
  • Complications neurologiques
  • logorrhée, goût métallique dans la bouche,
    troubles
  • visuels, acouphènes puis convulsion, coma,
    arrêt
  • respiratoire
  • Complications cardiaques
  • Bradycardie, trouble de la conduction, TV,
    FV.
  • Baisse de l inotropisme avec collapsus
  • Complications allergiques

74
Précautions lors de la réalisation des blocs
nerveux
  • Une ALR est une anesthésie à part entière
  • 2002 7 décès aux USA suite à une ALR
  • La surveillance est maintenue en SSPI au minimum
    2 heures après la réalisation du bloc nerveux
  • La SFAR ne fait pas de différence entre une AG et
    une ALR

75
Précautions lors de la réalisation des blocs
nerveux
  • Voie veineuse
  • Sédation si nécessaire
  • Monitorage
  • ECG, TA, SpO2
  • O2 lunettes nasales
  • Disponibilité du matériel de réanimation
  • Disponibilité d anticonvulsivants Rivotril,
    Penthotal

76
Gestion des cathéters péri nerveux
  • Risque infectieux mineur pour des durées lt à 5
    jours
  • Surveillance du pst, réfection stérile si
    besoin.
  • Filtre anti bactérien systématique
  • Fixation solide
  • Toxicité des anesthésiques locaux exceptionnelle
  • KT tronculaires pas de répercussions
    hémodynamique
  • KT plexiques complications du BIS

77
Gestion des cathéters péri nerveux
  • Lors dun bloc nerveux, laltération de la
    sensibilité peut entraîner
  • Une compression vasculo nerveuse
  • Un escarre aux points de compression
  • Un traumatisme
  • Une position inadéquate
  • Un retard de diagnostic dun syndrome des loges
  • Les blocs fémoraux et sciatiques saccompagnent
    dun risque
  • de chute
  • Les membres supérieurs doivent être maintenus en
    écharpe
  • Le patient ne doit pas se lever sans aide

78
Gestion des cathéters péri nerveux
  • Retour sanguin dans le cathéter effraction
    vasculaire
  • Arrêt de la perfusion, appel du médecin
    anesthésiste
  • Reflux de sang dans le pansement réfection
    stérile
  • du pansement, poursuite de la perfusion sil
    ny a pas
  • de sang dans le cathéter
  • Alarme de pression recherche plicature du
    cathéter,
  • cathéter bouché?
  • Absence danalgésie test du territoire bloqué et
    appel du médecin anesthésiste
  • Malaise, surdosage arrêt de la pompe, O2 nasal,
    chariot durgence, appel du médecin anesthésiste

79
Rachianesthésie et péridurale
80
La Rachianesthésie
  • Lanesthésique local est injecté dans lespace
    sous arachnoïdien, dans le liquide céphalo
    rachidien.

81
  • La moelle se termine au niveau L2 L3
  • La ponction est effectuée en position assise ou
    en décubitus latéral dans lespace L3 L4 ou L4 L5
  • Repères les crêtes iliaques correspondent à L5

82
Réalisation de la rachianesthésie
  • Aiguilles très fines (25/26G) pour prévenir les
    céphalées (introducteur)
  • Laiguille est introduite sur la ligne médiane
    entre 2 apophyses épineuses
  • Laiguille traverse le ligament inter épineux,le
    ligament jaune et la dure mère
  • Le reflux de LCR signe la bonne position de
    laiguille et autorise linjection danesthésique

83
Position du patient
84
Lanesthésique utilisé
  • Dépend de lhabitude du médecin
  • Dépend de la durée danesthésie souhaitée
  • La lidocaine 5 est interdite car très toxique
  • Sont couramment utilisés
  • Mépivacaïne à 4 et Bupivacaïne à 0.5
  • Ces solutions sont hyperbares
  • Ladjonction dune petite dose de clonidine ou de
    morphine sans conservateur permet de prolonger
    lanesthésie

85
Rachianesthésie
  • La rachianesthésie procure
  • Une anesthésie intense gt bloc sensitif
  • Une  paralysie   gt bloc moteur
  • Un bloc sympathique responsable de chutes
  • tensionnelles qui doivent être prévenues

86
Niveau et durée de la rachianesthésie
  • Installation en 10 à 15 minutes
  • Testé par un stimulus thermique, au froid
  • Sensibilité au pincement
  • Niveau de lanesthésie par exemple, le nombril
  • correspond à D10
  • La durée moyenne est de 3 à 5 heures

87
Lanesthésie péridurale
  • Lespace péridural est situé entre la dure mère
    en avant et le ligament jaune en arrière

88
Lanesthésie péridurale
  • Lanesthésique local est injecté dans lespace
    péridural
  • Il agit par diffusion au niveau des nerfs
    rachidiens issus de la moelle
  • Selon la concentration de lanesthésique injecté
    on obtient un bloc sensitif ou un bloc sensitif
    et moteur
  • Le niveau du bloc est fonction du volume injecté

89
Réalisation dune péridurale
  • Ponction avec aiguille de Tuhoy 16 ou 18 G après
    anesthésie locale de la peau
  • Le repérage de lespace péridural se fait par la
    perte subite de résistance du piston de la
    seringue remplie dair
  • Dose test pour vérifier labsence de brèche de la
    dure mère
  • Introduction du cathéter qui permet dinjecter le
    reste de la dose, de faire des injections
    itératives ou de mettre une pompe en place
  • Les doses danesthésique sont 8 à 10 fois plus
    élevées que pour la rachianesthésie

90
Complication des anesthésies rachidiennes
  • Bloc sympathique avec bradycardie et chute de
    tension ( arrêt cardiaque)
  • Traitement remplissage vasculaire grosses
    molécules, atropine (parasympatholytique),
    éphédrine (sympathicomimétique) , O2
  • Ponction péridurale brèche accidentelle et fuite
    de LCR qui génère des céphalées post op intenses
    et rebelles (hydratation, alitement, blood
    patch)
  • Extension trop importante du bloc moteur
    dépression respiratoire
  • Rétention urinaire vigilance en SSPI

91
Complication des anesthésies rachidiennes
  • De façon retardée, labsence de récupération
    sensitive et motrice doit faire suspecter une
    complication hémorragique
  • Hématome péridural compressif
  • Hématome sous dural en cas de rachianesthésie
  • Complication grave et exceptionnelle relevant
    de la chirurgie
  • Anesthésie rachidienne contre indiquée si
    troubles de la coagulation ou traitement par
    anticoagulants
  • Linfection doit être prévenue par les mesures
    dasepsie lors de la réalisation

92
Complication des anesthésies rachidiennes
  • Paralysies séquellaires
  • Causes évidentes, hématome extra ou sous dural
    qui malgré la chirurgie a laissé des séquelles
    (paresthésie, paraplégie)
  • Lésions nerveuses directes lors de la réalisation
  • (douleur très vive, arrêt de linjection)
  • Cas très rares malgré une technique
    irréprochable, séquelles motrices ou sensitives.
    On évoque une toxicité directe des anesthésiques
    ou un mécanisme vasculaire
  • Les séquelles sont toujours à lorigine de procès
    car elles sont à juste titre très mal vécues par
    les patients

93
ALRIV
  • Cette technique consiste à injecter une solution
    danesthésique local dans une veine d un membre
    préalablement exsanguiné et isolé de la
    circulation générale par un garrot artériel placé
    à sa racine.
  • Un KT court est inséré dans une veine du dos de
    la main du bras opéré
  • Application de la bande dEsmarch puis garrot
    gonflé à 250mmHg
  • Injection de lanesthésique local40ml Xylocaïne
    0,5
  • Le délai daction est de 15min, la durée daction
    de 60 à 90 min

94
ALRIV
  • Extrême vigilance à la pression de gonflage du
    garrot
  • Un passage dans la circulation provoquerait un
    accident toxique
  • Le garrot peut être dégonflé sans risque 45
    min après la réalisation du bloc
  • Indications chirurgie de lavant bras, du
    poignet et de la main

95
Conclusion
  • LALR permet dopérer un patient conscient et
    réalise un bloc sensitivo moteur
  • LALR permet la prise en charge de la douleur
    post
  • opératoire (Cathéter bloc sensitif )
  • LALR nest pas sans risque. Certaines
    complications peuvent compromettre lautonomie du
    patient
  • Inversement certaines complications post op sont
    parfois attribuées à tort à lALR

96
Conclusion
  • Lanesthésie locorégionale doit obéir à des
    règles de sécurité
  • aussi strictes que lAG
  • Consultation à distance de lacte
  • Information objective du patient
  • Respect du libre choix du patient
  • Praticien qualifié et entraîné
  • Présence permanente dun médecin ou dun
    infirmier anesthésiste
  • Surveillance en SSPI retour à des fonctions
    neurologiques normales

97
Anesthésie locale par infiltration
  • Linfiltration locale des tissus par une solution
    danesthésique peu concentrée procure une
    anesthésie longue qui permet des gestes de petite
    chirurgie chirurgie dentaire, dermatologique,
    orthopédique
  • Xylocaine, novocaine,mépivacaine
  • Ladjonction dadrénaline (1/200 000) prolonge
    leffet et diminue la toxicité
  • Infiltration plan par plan en aspirant avant
    dinjecter

98
Lanesthésie de contact
  • Lidocaine / prilocaine, spécialité EMLA
  • EMLA 5 crème et EMLA patch 5
  • Anesthésie locale de la peau saine avant ponction
    veineuse, petite chirurgie
  • Après 1h dapplicationgt 3mm après 2 h gt 5mm
  • Anesthésie locale des muqueuses génitales avant
    biopsie, exérèse
  • 5 à 10 min dapplication, leffet dure 20 min
  • Anesthésie locale avant la détersion des ulcères
    variqueux
  • Application 30 min, ne pas laisser en place
  • La posologie et le temps dapplication varie en
    fonction de lage du patient

99
  • Evolution permanente des techniques
  • Echographie pour le repérage des nerfs - ALR
  • Analyse bi spectrale EEG per op - indice de
    perte de conscience
  • Recommandations des sociétés savantes
  • Nécessité de la formation continue
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