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Les autochtones et le droit international

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Marginalis s politiquement, conomiquement et culturellement par les v nements ... mondial des peuples indig nes, qui a obtenu son accr ditation en 1981. ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Les autochtones et le droit international


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Les autochtones et le droit international
  • Qui sont les Peuples Autochtones ?
  • 350 millions de personnes, réparties entre 5 000
    peuples différents, dont la situation actuelle
    varie selon le degré et l'étendue de la
    reconnaissance de leurs droits par les États qui
    les englobent.
  • Marginalisés politiquement, économiquement et
    culturellement par les événements historiques
    qu'ils ont subis (conquêtes, guerres, spoliations
    de leurs territoires et de leurs ressources,
    atteintes à leurs visions du monde par des
    conversions forcées).

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Les autochtones et le droit international
  • Qui sont les Peuples Autochtones ?
  • Ces peuples ne sont pas partie prenante de ces
    États dont les lois et les institutions leur
    demeurent étrangères, dont ils ne comprennent
    souvent ni la langue ni les mœurs, dont ils ne
    partagent pas les croyances et les systèmes de
    valeurs.
  • Malgré la reconnaissance juridique internationale
    de certains de leurs droits par des conventions
    de l'Organisation Internationale du Travail (1957
    et 1989), nombreux sont les peuples aujourd'hui
    encore exclus de la société.

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Les autochtones et le droit international
  • Qui sont les Peuples Autochtones ?
  • Dans la convention 169 de l'O.I.T.
  • Un peuple est considéré comme autochtone
  • s'il descend de ceux qui vivaient sur le
    territoire avant la colonisation ou
  • si ses propres institutions sociales, économiques
    et politiques se sont maintenues depuis la
    colonisation et l'établissement d'un nouvel état.
  • La convention reconnaît, en outre, que
    l'auto-identification est un critère crucial qui
    est souvent invoqué dans les revendications
    territoriales.

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Les autochtones et le droit international
  • Qui sont les Peuples Autochtones ?
  • Dans le rapport Martinez Cobo
  • On définit les communautés, peuples et nations
    autochtones, comme étant ceux et celles qui,
    étant en continuité historique avec les sociétés
    qui se sont développées sur le territoire avant
    l'invasion et la colonisation, se considèrent
    distincts des autres secteurs sociaux dominant
    actuellement ce territoire ou certaines de ses
    parties.

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Les autochtones et le droit international
  • Qui sont les Peuples Autochtones ?
  • Critères proposés par Mme Erica-Irène Daes,
    Présidente du Groupe de Travail sur les Peuples
    Autochtones des Nations Unies
  • sont les descendants des groupes qui étaient sur
    le territoire au moment de l'arrivée de groupes
    de culture ou d'origine ethnique différente,
  • en raison de leur isolement, ont préservé presque
    intactes les coutumes et les traditions de leurs
    ancêtres, similaires à celles que l'on considère
    comme autochtones,
  • se trouvent placés au sein d'une structure
    étatique qui possède des caractères nationaux,
    sociaux et culturels qui leur sont étrangers.

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Les autochtones et le droit international
  • Les organismes internationaux importants
  • Le Conseil des Droits de l'Homme (CDH)
  • Le Groupe de Travail sur le Projet de Déclaration
    des Nations Unis sur les Droits des Peuples
    Autochtones (GTPD)
  • L'Instance Permanente des Nations Unies sur les
    questions concernant les peuples Autochtones (IP)
  • L'Organisation des Etats Américains (OEA).
  • La Commission des Droits de l'Homme et des
    Peuples de l'Union Afriaine (CDHPUA)
  • Le Conseil Arctique (CA).
  • L'Union Européenne (UE).

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Les autochtones et le droit international
  • Dès 1924, le Chef Cayuga Deskaheh se rendit à
    Genève dans le but de sadresser la Ligue des
    Nations afin que la voix des peuples autochtones
    puisse être entendue.
  • Un concept des droits des autochtones prit forme
    en 1957 et fut introduit dans le premier
    instrument légal international relatif à la
    protection des peuples autochtones, la Convention
    107 de OIT relative à la Protection et à
    lintégration des populations autochtones
    tribales et semi tribales dans les pays
    indépendants.
  • Cette Convention OIT fut actualisée en 1989 par
    la Convention n169 des peuples autochtones et
    tribaux.

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Les autochtones et le droit international
  • Un regain d'intérêt pour les peuples autochtones
    s'est manifesté à l'ONU au début des années
    soixante-dix. Deux événements majeurs en sont à
    l'origine
  • l'élaboration de l'Etude de la discrimination à
    l'encontre des populations autochtones et
  • le rôle actif de plusieurs organisations
    non-gouvernementales autochtones.

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Les autochtones et le droit international
  • En 1971, la Sous-commission de la lutte contre
    les mesures discriminatoires et la protection des
    minorités , (aujourdhui Conseil des droits de
    lHomme, relevant de la Commission des droits de
    lHomme) nomma Mr José Martinez Cobo rapporteur
    spécial chargé d'établir une étude exhaustive sur
    le problème de la discrimination à l'encontre des
    populations autochtones.
  • Cette étude, rendue publique au début des années
    quatre-vingt après dix ans de travail, se
    démarque des conceptions précédentes elle
    reconnaît et valorise la place des populations
    autochtones au sein des Etats et toute idée
    d'assimilation disparaît.

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Les autochtones et le droit international
  • Plusieurs organisations autochtones sont apparues
    et certaines ont obtenu le statut consultatif
    auprès du Conseil économique et social
  • le rôle de telles ONG est important car elles
    constituent un contrepoids à un système dominé
    par les Etats .
  • Le mouvement est né en Amérique du Nord,
    notamment au Canada avec la création de la
    Fraternité nationale des Indiens du Canada en
    1969 regroupant plusieurs organisations
    autochtones
  • elle obtient un statut consultatif à l'ONU en
    1975.

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Les autochtones et le droit international
  • La même année (1975), une conférence regroupant
    des représentants autochtones de 19 pays a donné
    naissance au Conseil mondial des peuples
    indigènes, qui a obtenu son accréditation en
    1981.
  • Aux Etats-Unis, on assiste à la même époque à la
    création de l'American Indian Mouvement et de sa
    branche internationale, l'International Indian
    Treaty Council qui acquit le statut consultatif
    en 1977.

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Les autochtones et le droit international
  • En 1977, une soixantaine d'organisations
    autochtones se sont rencontrées à Genève pour la
    première Conférence internationale des
    organisations non-gouvernementales des Nations
    Unies portant sur la discrimination à l'égard des
    populations autochtones dAmériques.
  • Une déclaration générale fut adoptée et résume
    l'ensemble des revendications des peuples
    autochtones en s'inspirant des normes en matière
    de droits de l'homme et droits des peuples.
  • Ce document aura une influence déterminante pour
    la suite.

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Les autochtones et le droit international
  • En 1981, une nouvelle Conférence internationale
    des ONG sur les populations autochtones et la
    question foncière est organisée.
  • Ces conférences, le rôle actif des ONG
    autochtones et les travaux de Martinez Cobo ont
    contribué à l'entrée des peuples autochtones aux
    Nations Unies par la création en 1982 du Groupe
    de travail sur les populations autochtones.

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Les autochtones et le droit international
  • Groupe de travail sur les populations
    autochtones
  • Organe relevant du Conseil des droits des
    lHomme, ce Groupe est composé de cinq experts
    indépendants choisis parmi les membres du Conseil
    représentant chaque région géographique du monde
    (Afrique, Amérique Latine, Asie, Europe
    orientale, Europe occidentale).
  • Il est ouvert à tous les représentants des
    peuples autochtones et à leurs communautés et
    organisations, aux gouvernements, aux
    organisations non-gouvernementales et aux
    universitaires qui possèdent tous le statut
    d'observateur.

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Les autochtones et le droit international
  • Il est chargé officiellement de deux tâches
  • L'examen des faits nouveaux concernant la
    promotion et la protection des droits de l'homme
    et des libertés fondamentales des peuples
    autochtones 1. lanalyse des informations que
    lui fournissent les observateurs ainsi que les
    organisations internationales et régionales. 2.
    les missions du Président-Rapporteur qui se rend
    dans les pays pour recueillir des informations,
    informer sur les activités de lONU dans le
    domaine des droits des peuples autochtones et
    identifier les questions à analyser en vue de
    lélaboration des normes.
  • L'élaboration de normes internationales
    concernant leurs droits en tenant compte des
    similitudes et des différences existant entre
    eux.

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Les autochtones et le droit international
  • Cette partie du mandat a fait l'objet d'une
    attention particulière de la part du Groupe de
    travail et a notamment abouti à l'élaboration du
    Projet de déclaration sur les droits des peuples
    autochtones depuis 1985.
  • Le texte adopté en 1993 par le Groupe de travail
    et par la sous-Commission (le Conseil) en 1994, a
    été adopté par la commission des droits de
    l'homme et est présentement en attente dune
    adoption définitive par lAssemblée générale de
    lONU.

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Les autochtones et le droit international
  • En décembre 2006, la Troisième Commission de
    l'Assemblée Générale (AG) des Nations Unies,
    dédiée aux affaires sociales, humanitaires et
    culturelles, a décidé de différer l'examen et la
    décision concernant la Déclaration des Droits des
    Peuples Autochtones à la fin de la présente
    session de l'AG , soit en septembre 2007.
  • Ce faisant, elle a adopté une résolution proposée
    par la Namibie et appuyée par la plupart des
    Etats Africains qui, notamment, considèrent que
    la Déclaration adoptée par le Conseil des Droits
    de l'Homme contredit leur Constitution nationale.

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Les autochtones et le droit international
  • Ce projet représente une innovation majeure dans
    le cadre de la protection des droits des peuples
    autochtones et des droits de l'homme en général.
  • Les différentes dispositions du texte - 45
    articles regroupés en neuf sections - traitent
    d'un large ensemble des droits de l'homme et des
    libertés fondamentales des peuples autochtones.
  • La première section énumère des principes
    généraux et affirme l'égalité des peuples
    autochtones avec les autres groupes, leur droit à
    la participation, à maintenir leurs
    caractéristiques et leur droit à
    l'autodétermination.

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Les autochtones et le droit international
  • La seconde section garantit le droit des peuples
    autochtones à la vie et condamne les politiques
    visant à l'ethnocide et au génocide.
  • La troisième section insiste sur les droits des
    peuples autochtones à leur culture et traditions.
  • La quatrième concerne le droit à l'éducation et à
    la langue.
  • La cinquième section énumère diverses
    dispositions relatives aux droits économiques et
    sociaux des peuples autochtones.
  • La sixième section concerne les droits à la terre
    et aux ressources.

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Les autochtones et le droit international
  • La septième établit le droit à l'autonomie et
    insiste sur la reconnaissance des institutions
    politiques des peuples autochtones.
  • La huitième section identifie un certain nombre
    de mesures incombant aux Etats et aux Nations
    Unies.
  • Enfin, la dernière section contient des principes
    généraux notamment celui affirmant que les droits
    énumérés dans ce texte constituent le standard
    minimum pour la survie, la dignité et le bien
    être des peuples autochtones.

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Les autochtones et le droit international
  • Le Groupe de travail est également à l'origine
    d'autres études et de la création de plusieurs
    instances au sein des Nations Unies
  • Principales études
  • Etude des traités, accords et autres arrangements
    constructifs entre les Etats et les populations
    autochtones de Mr Miquel Alfonso Martinez.
  • Les peuples autochtones et leur relation à la
    terre, de Mme Erica Daes
  • Protection du patrimoine des populations
    autochtones, de Mme Erica Daes

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Les autochtones et le droit international
  • Instances, événements créés par le groupe de
    travail
  • La Décennie internationale des peuples
    autochtones (1995-2004).
  • Précédée par l'Année internationale des peuples
    autochtones (1993), elle a pour but de "renforcer
    la coopération internationale aux fins de
    résoudre les problèmes qui se posent aux
    communautés autochtones dans des domaines tels
    que les droits de l'homme, l'environnement, le
    développement, l'éducation et la santé
  • Le Fonds de contributions volontaires des Nations
    Unies pour les peuples autochtones. Créé en 1985,
    il permet actuellement de financer le voyage et
    le séjour à Genève d'une centaine de délégués
    autochtones.

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Les autochtones et le droit international
  • LInstance permanente de lONU sur les questions
    autochtones (UNPFII)
  • Pendant lannée 1993, proclamée par lONU comme
    lAnnée internationale des peuples autochtones
    du monde, pour la première fois, des appels
    furent lancés pour la création dune Instance
    permanente qui puisse traiter des préoccupations
    et intérêts des populations autochtones.
  • Presque 10 ans plus tard, ce rêve fut réalisé
    avec la session inaugurale dune Instance
    permanente sur les questions autochtones
    (Instance permanente) en mai 2002.

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Les autochtones et le droit international
  • LInstance permanente fut fondée par le Conseil
    économique et social (ECOSOC) de lONU par la
    résolution 2000/22 du 28 juillet 2000.
  • Dans cette résolution, lUNPFII reçut le mandat
    de discuter des questions autochtones sur le
    développement économique et social,
    lenvironnement, la culture, léducation, la
    santé et les droits de lhomme.
  • Elle a aussi été chargée de contribuer à une
    prise de conscience de la situation des
    populations autochtones, à lintégration et la
    coordination des activités concernant les
    questions autochtones, ainsi quà la
    dissémination dinformations relative aux
    questions autochtones.

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Les autochtones et le droit international
  • LInstance permanente est composée de seize
    experts indépendants, qui travaillent en leur
    capacité propre et qui servent pour une période
    de trois ans en qualité de membre
  • Huit des membres sont nommés par les
    gouvernements et les huit autres le sont par les
    organisations autochtones dans leurs régions.
  • Les membres nommés par les gouvernements sont
    élus par ECOSOC parmi les cinq  groupes régionaux
    dEtats, utilisés couramment dans lONU 
    (lAfrique, lAsie, lEurope de lEst, lAmérique
    latine et les Caraïbes et lEurope de lOuest et
    autres Etats)

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Les autochtones et le droit international
  • Les membres nommés par les organisations
    autochtones sont désignés par le Président de
    lECOSOC et sont représentatifs des sept régions
    socioculturelles déterminées afin de donner une
    plus ample représentation des peuples autochtones
    dans le monde.
  • Les régions en question sont lAfrique,
    lAmérique Centrale et du Sud et les Caraïbes,
    lArctique, lEurope de lEst, lAsie centrale,
    Fédération de Russie et la Transcaucasie,
    lAmérique du Nord et le Pacifique.

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Les autochtones et le droit international
  • Le Secrétariat de lInstance permanente (de puis
    2003)
  • préparer les sessions annuelles pour lInstance
    permanente        
  • assister les membres de lUNPFII, y compris
    laide logistique et la communication 
  • promouvoir, faciliter et coordonner lexécution
    au sein des Nations Unies, des recommandations
    qui émergent de chaque session annuelle 
  • promouvoir la prise de conscience des questions
    autochtones au sein des Nations Unies, des
    gouvernements et du public en général  et
  • servir de source dinformation et de point de
    coordination dans les activités de promotion du
     mandat de lInstance permanente, ainsi que
    toutes autres questions concernant les peuples
    autochtones.

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Les autochtones et le droit international
  • LInstance permanente sur les questions
    autochtones se réunit durant 10 jours ouvrables
    chaque année, généralement au mois de mai. 
  • Cette session annuelle peut se  tenir soit au
    Siège à New York, soit à Genève, soit en
    alternance, selon le choix de lInstance. Jusquà
    ce jour, les sessions annuelles de lInstance
    permanente se sont toujours tenues à New York.

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Les autochtones et le droit international
  • Chaque année, les représentants des agences
    spécialisées du système de lONU, et dautres
    organisations intergouvernementales, ainsi que
    des participants venues des communautés
    autochtones et des organisations non
    gouvernementales participent à la session
    annuelle  et dialoguent avec les 16 membres de
    lInstance permanente.
  • Au total, quelque 1 200 participants, dont 1 000
    autochtones, 70 États Membres et plus de 30
    entités intergouvernementales participent à la
    session annuelle de chaque année.

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Les autochtones et le droit international
  • L'Organisation internationale du Travail (OIT) a
    été la première organisation internationale à
    prendre des initiatives concernant des questions
    se rapportant aux populations autochtones.
  • En 1953, l'OIT a publié une étude sur les peuples
    autochtones et elle a adopté en 1957 la
    Convention No 107 et la Recommandation No 104
    concernant la protection et l'intégration des
    peuples indigènes et tribaux.
  • Ces documents étaient les premiers instruments
    juridiques internationaux établis expressément
    pour protéger les droits des peuples autochtones.

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Les autochtones et le droit international
  • En juin 1989, après quatre années de travaux
    préparatoires, la Conférence internationale du
    Travail a adopté une version révisée de la
    Convention No 107 (aujourd'hui la Convention No
    169) concernant les peuples indigènes et tribaux.
  • Ce nouvel instrument ne contient plus les
    conceptions paternalistes et visant à
    l'assimilation des peuples autochtones.
  • La Convention No 169 sert de base aux activités
    de l'OIT en matière d'application des normes et
    d'assistance technique en faveur des peuples
    autochtones.

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Les autochtones et le droit international
  • En juillet 1996, les Etats qui avaient ratifié la
    Convention No 169 étaient la Bolivie, la
    Colombie, le Costa Rica, le Danemark, le
    Guatemala, le Honduras, le Mexique, la Norvège,
    le Paraguay et le Pérou
  • la Convention de l'OIT crée des engagements
    juridiques internationaux qui lient les Etats qui
    ratifient officiellement ce texte.

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Les autochtones et le droit international
  • Ces dernières années, d'autres organisations du
    système des Nations Unies se sont attachées à
    promouvoir les droits des populations
    autochtones.
  • En 1981 par exemple, l'Organisation des Nations
    Unies pour l'éducation, la science et la culture
    (UNESCO) a organisé un séminaire international
    sur l'ethnocide et le développement ethnique en
    Amérique latine.
  • Depuis, l'UNESCO a soutenu de nombreux projets
    dans le domaine de l'éducation et de la culture
    en faveur des peuples autochtones.

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Les autochtones et le droit international
  • La Conférence des Nations Unies sur
    l'environnement et le développement, qui a eu
    lieu à Rio de Janeiro en juin 1992, a été un
    événement important pour les populations
    autochtones et leurs relations avec l'ONU.
  • La Conférence a reconnu que les populations
    autochtones et leurs communautés avaient un rôle
    essentiel à jouer dans le domaine de la gestion
    de l'environnement et du développement en raison
    de leur savoir et de leurs pratiques
    traditionnelles.
  • Elle a souligné que les efforts nationaux et
    internationaux déployés en vue d'un développement
    durable et écologiquement rationnel devraient
    reconnaître, intégrer, promouvoir et renforcer le
    rôle de ces populations et de leurs
    communautés.

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Les autochtones et le droit international
  • La Banque mondiale a elle aussi reconnu la
    nécessité de protéger les peuples autochtones et
    a adopté, en septembre 1991, la Directive
    opérationnelle 4.20 sur les principes à respecter
    et la marche à suivre pour les projets les
    concernant.
  • Cette directive donne des indications pour
    garantir que les peuples autochtones tirent
    avantage des projets de développement et éviter
    que ceux-ci n'aient sur eux des effets
    préjudiciables.

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Les autochtones et le droit international
  • On peut aussi mentionner l'Organisation mondiale
    de la santé (OMS) et l'Organisation panaméricaine
    de la santé qui sont à l'origine de projets en
    faveur des peuples autochtones.
  • En juillet 1996, le Groupe de travail sur les
    populations autochtones a consacré une partie de
    sa session, en coopération avec l'OMS, à la
    question de la santé et des peuples autochtones.

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Les autochtones et le droit international
  • En guise de conclusion
  • bien que certains progrès aient été accomplis, il
    reste beaucoup à faire pour résoudre les
    divergences qui subsistent entre les intérêts des
    peuples autochtones et le développement national
    ou privé, entre les moyens d'existence et les
    modes de vie des peuples concernés et les
    politiques et les projets des Etats.

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Les autochtones et le droit international
  • La communauté internationale a reconnu depuis
    longtemps que les cultures et les langues
    distinctes des peuples autochtones font partie du
    patrimoine culturel de l'humanité et doivent être
    protégées.
  • La langue, qui est beaucoup plus importante qu'un
    moyen de communication de tous les jours, est
    l'instrument de la culture et de l'identité.
    Cependant, des organisations qui défendent les
    droits des peuples autochtones citent des cas où
    des systèmes d'enseignement sont utilisés pour
    forger des nations dotées d'une seule langue,
    d'une seule histoire et d'une seule culture.
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