Pneumocystose en Ranimation Pdiatrique - PowerPoint PPT Presentation

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Pneumocystose en Ranimation Pdiatrique

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La PCP est connue depuis longtemps chez l 'enfant : d s 1928, ' Pneumopathie ... n 'avons pu nous reporter ce crit re (absence de PaO2 en air ambiant pour tous ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Pneumocystose en Ranimation Pdiatrique


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Pneumocystose en Réanimation Pédiatrique
  • Etude rétrospective
  • (1980 - 2002)
  • Hôpital Edouard Herriot
  • LYON

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Introduction
  • La pneumocystose (PCP) est la pneumopathie
    opportuniste la plus fréquente chez les patients
    sidéens.
  • Son incidence est en augmentation chez les
    patients immunodéprimés NON sidéens, avec une
    certaine gravité (taux de mortalité de 50 contre
    20 chez les sidéens).
  • La PCP est connue depuis longtemps chez l enfant
    dès 1928,  Pneumopathie Interstitielle à
    Plasmocytes  et incriminée dans de nombreuses
    épidémies.
  • Plus de 70 de la population ont des anticorps
    dès l âge de 2 à 4 ans, preuve d une
    primo-infection précoce et asymptomatique

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Résultats (1)
  • Sur ces 22 années 15 enfants ont contracté une
    PCP MAIS seuls 10 dossiers sont exploitables (7
    filles et 3 garçons)
  • Age à l admission 5 mois à 15 ans et 4 mois
    (moy 52 mois)
  • PRISM à l admission 3 à 19 (moy 11)
  • ATCD
  • - 3 VIH (2 révélations et 1 CNS)
  • - 2 transplantés rénaux pour Sd nephrotique (M3
    et M7, sans rejet)
  • - 1 Sd de West
  • - 4 néoplasies(neuroblastome greffe de
    moelle, LA promyelocytaire greffe de moelle,
    LMNH, lymphome de Burkitt)
  • 7/10 reçoivent une CT et/ou corticothérapie dans
    les 3 mois précédents la PCP et seule une enfant
    reçoit une chimioprophylaxie

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Résultats (2)
  • SC TRIADE classique toux, dyspnée,
    hyperthermie, voir tableau de détresse
    respiratoire
  • SRx pneumopathie interstitielle diffuse (pas de
    TDM)
  • DIAGNOSTIC de CERTITUDE LBA avec coinfection
    CMV (3/10)
  • TRAITEMENTS
  • Cotrimoxazole IV, durées variable de 1 j
    (décès) à 21 jours
  • Corticothérapie adjuvante chez 6/10

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Résultats (3)
  • Evolution
  • SDRA (9/10) et VA chez 8/10 (2/3 soit 66
    des enfants sidéens et 6/7 soit 85 des patients
    non infectés par le VIH)
  • Durée de ventilation est variable 2 (décès) à
    27 jours (3,7,9,14,18,19,27j) soit une durée
    moyenne de 14 jours
  • Modes ventilatoires divers MAIS FiO2 max est de
    60 (40 à 100) et PEEP max 8,5 cm H2O (4 à
    15)
  • Pas de CNS de type volo ou barotraumatisme et/ou
    de surinfections
  • Guérison dans 9/10 (1 décès précoce) et durée
    moyenne d hospitalisation en réanimation est de
    14 jours
  • Pas de fibrose, ni de rechutes et 1 seul patient
    oxygénodépendant au décours (SIDA évolutif)

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Discussion (1)
  • Les études pédiatriques sont peu nombreuses et
    leur comparaison est difficile.
  • Une étude rétrospective ancienne (1984)
    regroupant 33 observations sur une période de 19
    années retrouvait comme facteur de risque
  • - le jeune âge (73 des moins de 1 an),
  • - les déficits immunitaires congénitaux ou
    acquis (79 des cas),
  • - le traitement immunosuppresseur (71 des
    affections survenant dans la première année du
    traitement et 50 des enfants bénéficiaient
    d une corticothérapie).
  • La mortalité globale était importante 79 (26/33)
    et sous traitement le taux de guérison n était
    que de 35 (7/20).

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Discussion (2)
  • Dans une étude prospective sud africaine de 151
    enfants VIH, hospitalisés pour pneumonie, 10
    présentent une pneumocystose
  • - la moitié vont décéder (mortalité de 47
    (7/15) contre 18 (24/136)),
  • - ces enfants sont les plus jeunes (moins de 1
    an),
  • - seuls les LDH sériques sont discriminants,
  • - ces enfants sont plus souvent admis en
    réanimation (8/15 soit 53 contre 13/136 soit
    10),
  • - ces enfants bénificient d une ventilation non
    invasive (7/15 soit 47 contre 2/136 (1)).
  • La chimioprophylaxie diminue le risque de
    pneumocystose 1,7(1/59) sous chimioprophylaxie
    contre 15 (14/92) sans.

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Discussion (3)
  • Dans notre série
  • - le jeune âge n est pas un FdR sauf pour les
    VIH
  • (âge à l admission de 5 mois à 15 ans et 4 mois
    soit une moyenne de 52 mois, une médiane à 30
    mois, 2 des 3 VIH sont âgés de 5 mois)
  • - limmunosuppression acquise ou induite est le
    FdR principal 3/10 VIH et 7/10 soumis à une
    chimiottt ou corticottt dans les 3 mois
    précédents.

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Discussion (4)
  • Intérêt des examens complémentaires
  • Les examens biologiques n ont pas d intérêt
    dans le diagnostic de PCP MAIS certains ont une
    valeur pronostique pression artérielle en
    oxygène et en air ambiant, les LDH sériques,
    l albuminémie, l anémie, leucopénie,
    lymphopénie, le Sd de  basse T3 , ACE, CRP,
    hyponatrémie, hypercalcémie.
  • L ypoxémie est le critère majeur de gravité.
  • Nous n avons pu nous reporter à ce critère
    (absence de PaO2 en air ambiant pour tous nos
    patients), MAIS PaO2/FiO2 ltlt 200 confirme un
    certain degré d hypoxémie, de gravité !!!

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Discussion (5)
  • Evolution à court terme
  • - SDRA (9/10) et recours VM 8/10 (2/3 VIH et
    6/7 immunodéprimés, non VIH)
  • - guérison 9/10 et 1 décès (LA promyelocytaire
    GM)
  • Une étude rétrospective espagnole (1991 à 1994)
    rapporte des résultats superposables
  • - sur 9 enfants présentant une PCP, tous sont
    ventilés et 2/9 (22) décèdent,
  • - 4/9 sont des enfants sidéens et aucun décès
    n est observé dans cette sous population.
  • De même, une étude des admissions en réanimation
    pédiatrique de patients VIH (1988-1997) retrouve
    un taux de survie de 84,6, (2/12 décédés) et 50
    des enfants nécessitent une ventilation assistée.

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Discussion (6)
  • Une autre étude rétrospective (1992-1998)
    d enfants porteurs de déficits immunitaires
    combinés sévères répertorie 10/50 cas de PCP
  • - la moitié sont ventilés, pour une durée
    moyenne de 13,5 jours,
  • - tous sont traités avec succès par le
    Cotrimoxazole et la corticothérapie adjuvante.
  • Une étude autopsique africaine (1997-1998)
    retrouve un taux de mortalité de 31 chez les
    enfants VIH et même de 48 chez les moins de 1
    an.
  • Ces résultats sont superposables à ceux d une
    série américaine (1987-1994) où 4/9 enfants VIH
    de moins de 1 an décèdent. Les 5 enfants
    survivants sont des cas survenus après 1989 et
    ont bénéficié d une corticothérapie adjuvante.
  • L évolution dans la prise en charge
    thérapeutique le recours à la ventilation
    assistée, l utilisation de la corticothérapie
    adjuvante, la trithérapie augmentent probablement
    la survie.

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Discussion (7)
  • Corticothérapie adjuvante
  • 6/10 ont bénéficié d une corticottt adjuvante
    sans que l on puisse évaluer un bénéfice réel
    sur l évolution à court ou moyen terme pas de
    diminution du nombre d intubation MAIS
    diminution des durées de ventilation (3,9,14,18 j
    soit une moyenne de 11 jours sous corticoïdes
    contre 7,19,27j soit une moyenne de17,6j sans
    corticoïdes).
  • Dans la littérature, il est admis que la
    corticothérapie adjuvante diminue le nombre
    d intubation (50 dans la population adulte
    VIH), la durée de la ventilation,
    l oxygénodépendance, la mortalité.

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Discussion (8)
  • L évolution à long terme rechutes et fibrose
    pulmonaire
  • Nous n avons pas recensé de rechute et/ou de
    fibrose pulmonaire.
  • Nous avons observé 3 cas de co-infection à CMV
    (2/3 VIH positifs) et ces co-infections sont
    reconnues pour donner des formes plus sévères
    pouvant évoluer vers la fibrose.
  • Les durées de ventilation sont supérieures chez
    les patients présentant des co-infections
    (9,18,19j soit une moyenne de 15,5j contre
    3,7,14,27 j soit une moyenne de 13j) MAIS tous
    les patients sont sevrés de leur ventilation et
    de l O2.

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Discussion (9)
  • Chimioprophylaxie (Cotrimoxazole)
  • Dans notre étude, le taux de couverture est
    faible seul 1/10 reçoit une chimioprophylaxie
    (enfant VIH, au stade SIDA)
  • L efficacité de la chimioprophylaxie paraît
    indiscutable.
  • Une étude randomisée américaine chez 24 enfants
    VIH retrouve 5 cas de PCP dans le groupe non
    traité et la survie à 1 an est de 92 avec
    chimioprophylaxie versus 74 sans.
  • Une étude de cohorte regroupant 112 enfants VIH
    de moins de 18 mois confirment ces données 3/70
    soit 4 enfants sous chimioprophylaxie
    contractent une pneumocystose contre 12/42 soit
    28 sans.

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Discussion (10)
  • La chimioprophylaxie est actuellement bien
    codifiée
  • - chez les sidéens, si le taux de CD4 est
    inférieure à 200/mm3 et systématique chez le
    moins de 1 an,
  • - chez les patients non infectés par le VIH,
    elle est recommandée chez les enfants porteurs de
    LAL, les transplantés d organe, les patients
    ayant bénéficié d une greffe de moelle, les
    patients porteurs de déficits immunitaires
    combinés sévères.

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Conclusion (1)
  • La PCP est RARE, reste une infection GRAVE,
    MORTELLE.
  • La PCP est un mode de révélation du SIDA chez
    l enfant (surtout chez le nourrisson).

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Conclusion (2)
  • La prise en charge actuelle est bien codifiée et
    peut nécessiter le recours à une ventilation
    assistée.
  • La corticothérapie adjuvante semble avoir une
    place non négligeable.
  • L émergence de nouveaux traitements
    immunosuppresseurs,
  • l utilisation étendue de la corticothérapie
    exposent à un risque accru de PCP imposant la
    mise en place d une chimioprophylaxie adéquate.
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