Logique et raisonnement scientifique - PowerPoint PPT Presentation

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Logique et raisonnement scientifique

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7- La logique intuitionniste. de Heyting et Kripke la correspondance de Curry-Howard. Syst me d ductif (d duction naturelle) : de , A |-- B. on peut d duire : ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Logique et raisonnement scientifique


1
Logique et raisonnement scientifique
  • cours transversal
  • Collège Doctoral
  • Pr. Alain Lecomte

2
7- La logique intuitionniste
  • de Heyting et Kripke à la correspondance de
    Curry-Howard

3
Système déductif (déduction naturelle)
  • ?  de ?, A -- B
  • on peut déduire 
  • ? -- A ? B
  • A, B -- A ? B
  • A -- A ? B
  • B -- A ? B
  • A, A ? B -- B
  • (modus ponens)
  • A ? B -- A
  • A ? B -- B
  • de ?, A -- C et
  • ?, B -- C
  • on peut déduire 
  • ?, A ? B -- C

4
arbres
Introduction de ?
Élimination de ?
Ax
A ? B
A
B
B
x
A ? B
5
arbres
Introduction de ?
Élimination de ?
A B
A ? B
A ? B
A ? B
A B
6
arbres
Introduction de ?
Élimination de ?
By
Ax
A B
A ? B
C
C
A ? B
A ? B
x,y
C
7
Système déductif (déduction naturelle)
  • de ?, A -- B et ?, A -- ?B on peut déduire 
  • ? -- ?A (red. à labsurde)
  • de ? -- ?(x), où x est libre et napparaît pas
    dans ?, on peut déduire  ? -- ?x ?(x)
  • ?(t) -- ?x ?(x)
  • ?A, A -- B
  • ?x ?(x) -- ?(t)
  • de ?, ?(x) -- C, où x est libre et napparaît
    pas dans ?, on peut déduire ?, ?x ?(x) -- C

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Modèle de Kripke
  • On définit une structure comme un triplet (e0, K,
    ?) où K est un ensemble, e0 un élément de K et ?
    une relation réflexive et transitive (un
    préordre) sur K
  • Soit P un ensemble de variables
    propositionnelles, un modèle intuitionniste sur
    (e0, K, ?) est une fonction ?
  • ? P?K ? V, F
  • telle que
  • Si ?(p, h) V et si h ? h, alors ?(p, h) V

9
interprétation
  • Linterprétation quon peut donner est celle dun
    mathématicien idéalisé dont on modélise
    lactivité mentale. Celle-ci se structure sous la
    forme de suites détats, pouvant se représenter a
    priori comme un arbre. K est donc lensemble des
    états de la connaissance et e0 est létat
    initial. La relation est simplement un
    ordonnancement des états.
  • On fait lhypothèse dune croissance monotone des
    connaissances, de sorte que si deux états h et h
    sont tels que h?h et si Sh et Sh désignent les
    ensembles de propositions connues dans les états
    respectifs h et h, alors Sh ? Sh

10
Valeur de vérité dune formule
  • Comme dans le cas de la logique propositionnelle
    classique, on peut étendre la définition de ?,
    initialement définie seulement sur les
    propositions atomiques, à toute formule
    propositionnelle, au moyen de la définition
    récursive suivante
  • a) ?(A?B,h) V ssi ?(A,h) ?(B,h) V
  • b) ?(A?B,h) V ssi ?(A,h) V ou ?(B,h) V
  • c) ?(A?B,h) V ssi pour tout h tel que h?h,
  • ?(A,h) F ou ?(B,h) V
  • d) ?(?A,h) V ssi pour tout h tel que h?h,
    ?(A,h) F

11
commentaires
  • (a) et (b) ne sont pas étonnants je connais A?B
    dans un état h si et seulement si, dans cet état,
    je connais à la fois A et B, idem pour A?B
  • (c) signifie que A?B est connu dans un certain
    état si et seulement si dans cet état et dans
    tout état futur, on ne pourra pas connaître A
    sans connaître B
  • (d) signifie que la négation de A est vraie dans
    un état si dans cet état et tous les états
    futurs, A est faux
  • On peut vérifier facilement que la propriété de
    monotonie vraie pour les atomes lest encore pour
    les formules quelconques
  • Si ?(A, h) V alors pour tout h tel que h?h,
    ?(A, h) V

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remarque
  • Les états peuvent aussi sinterpréter comme des
    mondes possibles et la relation ? comme relation
    daccessibilité sur ces mondes on obtient alors
    un plongement dans une logique modale.
  • Nous reviendrons plus loin sur ce point il
    sagira de la logique modale S4.

13
Lensemble K(la formule ??? est vraie à e0)
e8
e9
?
?
?
?
?
?
e10
e6
e5
?
?
?
?
?
e7
e3
e4
?
?
?
e1
?
e2
e0
(Le fait quune variable propositionnelle ?
figure à côté du nom dun état signifie que dans
cet état, ? est vraie. Par défaut, ? est fausse).
14
Remarque
  • La représentation précédente de la relation ?
    était un arbre, or une relation réflexive et
    transitive ne définit pas toujours un arbre! Un
    arbre est défini par une relation R
    antisymétrique stricte vérifiant
  • Il nexiste pas de h tel que hRe0
  • Pour tout h?e0, il existe h unique tel que hRh
  • Pour tout h, e0Rh, où R est la fermeture
    transitive et réflexive de R
  • Une structure (e0, K, ?) sera appelée une
    structure arborescente si et seulement si il
    existe un arbre (e0, K, R) et que ? R
  • Nous nous limiterons aux structures arborescentes
    parce que nous pourrons démontrer plus tard que
    tout modèle peut être remplacé par un modèle
    arborescent équivalent.

15
commentaires
  • Selon Kripke (1963), les états sont des instants
    auxquels on dispose de plus ou moins
    dinformation. Si à un instant h, on dispose
    dassez dinformation pour prouver A, alors on
    dit que ?(A, h) V, si nous navons pas assez
    dinformation, on dit que ?(A, h) F.
  • Si ?(A, h) V, on dit que A a été vérifié au
    temps h, si ?(A, h) F, que A na pas été
    vérifié au temps h.
  • Bien noter que ?(A, h) F ne signifie pas que A
    a été prouvé faux au temps h, mais seulement que
    A na pas (encore) été prouvé au temps h.

16
Commentaires (suite)
  • Dans ce modèle, le passage de e0 à e2 indique que
    nous avons gagné assez dinformation pour pouvoir
    affirmer R, en plus de P,
  • Apparemment, le passage de e1 à e4 ne fait gagner
    aucune information (même ensemble de propositions
    vraies P et Q), il y a cependant un gain
    dinformation qui réside en ceci que de e1 on
    peut passer à e3, alors que de e4, on ne le peut
    plus, donc linformation acquise est celle qui
    exclut R.

P,Q
P,Q,R
e3
e4
P,R
P,Q
e2
e1
P
e0
17
Commentaires -3
  • Il est préférable de ne pas interpréter V et F
    comme vrai et faux , par exemple asserter
    intuitionnistiquement ?A à h ne signifie pas
    que A est faux à linstant h , mais que nous
    naurons jamais aucune preuve de A à partir de
    linstant h
  • De même, asserterintuitionnistiquement que A?B
    à h ne signifie pas que A est faux ou B est vrai
    à h, mais que dans toute situation future (après
    h), chaque fois que nous aurons une preuve de A,
    alors nous aurons aussi une preuve de B.

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Formule valide
  • Une formule A est dite valide si et seulement si
    ?(A, e0) V pour tout modèle ? sur une structure
    (e0, K, ?)
  • Un modèle ? sur une structure (e0, K, ?) tel que
    ?(A, e0) F est appelé un contre-modèle de A

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Exemples de contre-modèles
  • Dans ce modèle ?, on a
  • ?(P,e1) V
  • et ?(P,e0) F,
  • Donc ?(P? ?P,e0) F
  • (P est faux en e0 par hypothèse, mais ?P est
    également faux (non V) en e0 car il sera faux en
    e1)

P
e1
e0
Ceci est donc un contre-modèle de P? ?P (le
tiers-exclu)
20
Commentaire 1
  • Nous trouvons ainsi immédiatement un
    contre-modèle du tiers-exclu, ce qui signifie que
    celui-ci nest pas valide en logique
    intuitionniste
  • Nous ne sommes pas surpris vu que nous savons que
    la perspective initiale de Brouwer (fondateur de
    lintuitionnisme) était justement de bannir une
    telle loi du raisonnement mathématique
  • Intuitivement à linstant e0, nous navons pas
    encore prouvé P, nous ne pouvons pas non plus
    asserter ?P puisquil reste la possibilité que
    nous gagnions plus tard assez dinformation pour
    aller vers e1 et ainsi pouvoir asserter P.

21
Commentaire 2
  • Cette même structure permet de réfuter
  • ? ?P ? P
  • En effet ?(??P ? P,e0) F pour les raisons
    suivantes
  • ?(??P,e0) V puisque ?(?P,e0) ?(?P,e1) F
  • Mais ?(P,e0) F,
  • donc ?(??P ? P,e0) F

22
Exercices
  • Prouver que la structure suivante réfute
  • ?(P?Q)? ?P ? ?Q
  • (P ? Q) ? (Q ? P)

Q
P
23
  • Trouver une structure permettant de réfuter
  • (?P? ?Q) ? (Q ? P)
  • Trouver une structure permettant de réfuter
  • (P ? Q) ? (?P ? Q)
  • Trouver une structure permettant de réfuter
  • ?P ? ??P

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Extension à la logique des prédicats
  • Une structure quantificationnelle est une
    structure (e0, K, ?) munie dune fonction ?
    définie sur K telle que pour tout h?K, ?(h) soit
    un ensemble non vide et que
  • Si h ? h, alors ?(h) ? ?(h)
  • Un modèle quantificationnel sur une structure
    quantificationnelle (e0, K, ?) est une fonction
    ? à deux arguments telle que
  • Si Pn est une lettre de prédicat darité n et si
    h ?K, si n0, ?(Pn ,h) V ou F, si n?1, ?(Pn ,h)
    est un sous-ensemble de ?(h)n
  • Pour n0, si h?h et si ?(Pn ,h)V, alors ?(Pn
    ,h)V et si n?1 et h?h, alors ?(Pn ,h) ? ?(Pn
    ,h)

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Univers et quantificateurs
  • On prend pour univers U défini par
  • U
  • Si P est de la forme Pn(x1, , xn) avec n?1, si
    a1, , an sont des éléments de U assignés
    respectivement à x1, , xn, on a
  • ?(Pn(x1, , xn), h) V ssi (a1, , an)??(Pn, h)
  • ?((?y)A(x1, , xn,y), h) V pour lassignation
    de a1, , an à x1, , xn ssi il existe b??(h) tel
    que ?(A(x1, , xn,y), h) V pour lassignation
    de a1, , an à x1, , xn et de b à y,
  • ?((?y)A(x1, , xn,y), h) V pour lassignation
    de a1,, an à x1,,xn ssi pour tout h tel que
    h?h, pour tout b??(h),
  • ?(A(x1,, xn,y), h) V pour lassignation de
    a1, , an à x1, , xn et de b à y

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commentaire
  • Asserter intuitionnistiquement que
  • Pour tout x, A(x)
  • Cest dire que pour tout x quon pourra choisir
    dans un état futur, on pourra vérifier A(x) (on
    aura une preuve de A(x)).

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Contre-modèles en logique prédicative
  • Il est possible de montrer au moyen dun
    contre-modèle que la formule suivante nest pas
    valide en logique des prédicats intuitionniste

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Contre-modèle
  • Nous avons
  • ?(P(x),e0) ?(P(x),e1) V pour lassignation
    de a à x, mais ?(P(x),e0) ?(P(x),e1) F pour
    lassignation de b à x.
  • De plus, ?(Q,e0) F et ?(Q,e1) V,
  • Doù ?((?x)(P(x)?Q),e0) V, alors que
    ?((?x)P(x)?Q,e0) F
  • (dans e0, on ne peut choisir que a comme
    assignation à x, et dans ce cas, P(x) est
    vérifiée donc aussi P(x)?Q. Dans e1, on peut
    choisir a ou b, pour a, P(x) est encore vérifiée,
    pour b, P(x) ne lest pas, mais Q lest, en
    revanche pour que (?x)P(x) soit vérifié en e0, il
    faudrait que P(x) soit vérifié et en a à e0 et en
    a et en b à e1, ce qui nest pas le cas, quant à
    Q, elle nest pas vérifiée en e0, donc
    ?((?x)P(x)?Q,e0) F.)

a,b
P(a), Q
e1
e0
a P(a)
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interprétation
  • Kripke suggère linterprétation suivante
  • Supposons que a et b soient les entiers 0 et 1,
    que R soit le dernier théorème de Fermat (avant
    quil ne soit démontré!), que Q soit R??R. Soit V
    contenant 0 et contenant 1 si Q est vraie, soit x
    une variable sur V. Soit P(x) lassertion x0.
  • Dans létat e0, on peut asserter V ?0, 1 et
    1?V ssi Q est vraie, donc on peut asserter
    (?x)(P(x)?Q), mais tant quon na pas atteint e1
    (où soit le théorème de Fermat a été démontré
    soit sa négation la été), on ne peut pas
    asserter (?x)P(x)?Q.

30
Remarque
  • Cest bien sûr le fait que ?(h) puisse varier qui
    est responsable de ce fait, car dans tout modèle
    où ?(h) est constant, la formule est vraie!
  • ?(h) est lensemble des individus connus pour
    être dans notre univers sur la base de notre
    information à linstant h (par exemple, dans le
    cas précédent, 1 nappartenait à lunivers que
    lorsquon avait pu décider quelle proposition
    était vraie, du théorème de Fermat ou de sa
    négation)
  • Noter que pour prouver lexistence dun x dans D
    tel que P(x), on aura du dabord trouver un
    élément x dont on a une preuve quil est bien
    dans D (cf. la condition b? ?(h) dans la
    clause concernant lexistentielle)

31
Logique intuitionniste et logique modale
  • déjà Gödel (1933)
  • possibilité dimmerger LI dans S4
  • On peut associer à toute formule ? du CP une
    formule ? modalisée telle que
  • ? démontrable dans LI ssi ? démontrable dans S4
  • mais pas linverse!

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Une autre sémantique
  • Une sémantique des preuves
  • Une preuve de ? ? ? est une construction
    associant à toute preuve de ? une preuve de ?
  • Une preuve de ? ? ? est un couple formé dune
    preuve de ? et dune preuve de ?
  • Une preuve de ? ? ? est une fonction qui associe
    1 à toute preuve de ? et associe 2 à toute preuve
    de ?

33
Retour sur limplication
  • Une preuve de ? ? ? est une construction
    associant à toute preuve de ? une preuve de ?
  • élimination de ? à partir dune preuve (?) de ?
    ? ? et dune preuve (?) de ?, on obtient une
    preuve de ? ?(?) application
  • introduction de ? étant donnée une preuve (?)
    de ?, obtenue au moyen dune hypothèse ? associée
    à la variable x, on obtient une preuve de ? ? ?,
    notée ?x.?

34
arbres
Introduction de ?
Élimination de ?
Ax
A ? B
A
B
B
x
A ? B
35
arbres
Introduction de ?
Élimination de ?
A xx
A ? B ?
A ?
B ?(?)
B ?
x
A ? B ?x. ?
36
?-calcul
  • variables ?-termes
  • si x et y ?-termes, x(y) ?-terme
  • si y ?-terme et x variable, ?x.y ?-terme
  • typage
  • ?x.?y.u(x)(y)(a)(b)

37
?-calcul
  • variables ?-termes
  • si x et y ?-termes, x(y) ?-terme
  • si y ?-terme et x variable, ?x.y ?-terme
  • typage
  • ?x.?y.u(x)(y)(a)(b)

38
?-calcul
  • variables ?-termes
  • si x et y ?-termes, x(y) ?-terme
  • si y ?-terme et x variable, ?x.y ?-terme
  • typage
  • ?y.u(a)(y)(b)

39
?-calcul
  • variables ?-termes
  • si x et y ?-termes, x(y) ?-terme
  • si y ?-terme et x variable, ?x.y ?-terme
  • typage
  • ?y.u(a)(y)(b)

40
?-calcul
  • variables ?-termes
  • si x et y ?-termes, x(y) ?-terme
  • si y ?-terme et x variable, ?x.y ?-terme
  • typage
  • u(a)(b)

41
?-calcul
  • variables ?-termes
  • si x et y ?-termes, x(y) ?-terme
  • si y ?-terme et x variable, ?x.y ?-terme
  • typage
  • u(a)(b)

42
Curry-Howard
  • déduction
  • ? - élimination
  • ? - introduction
  • hypothèse
  • hypothèse déchargée
  • normalisation
  • l-terme
  • application
  • abstraction
  • variable
  • Variable liée
  • b-réduction
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