Title: Approches th
1Approches théoriques de la stratification sociale
- La théorie marxiste des classes sociales
2Karl Marx
Paru à partir de 1867
Allemand, mais il a surtout vécu en exil à Londres
Nationalité ?
Au XIXème siécle (1818 1883)
Epoque ?
Inclassable philosophe, journaliste,
économiste, militant politique
Profession ?
3Associé pour lessentiel de son Å“uvre Ã
- Friedrich Engels (1820 1895)
Plusieurs ouvrages écrits en commun
4I. Genèse des classes sociales
5Le rôle des forces productives
- L'accroissement de la production dans toutes
les branches - élevage du bétail, agriculture,
artisanat domestique - donna à la force de
travail humaine la capacité de produire plus
qu'il ne lui fallait pour sa subsistance. () Il
devint souhaitable de recourir à de nouvelles
forces de travail. La guerre les fournit les
prisonniers de guerre furent transformés en
esclaves. En accroissant la productivité du
travail, donc la richesse, et en élargissant le
champ de la production, la première grande
division sociale du travail, dans les conditions
historiques données, entraîna nécessairement
l'esclavage. De la première grande division
sociale du travail naquit la première grande
division de la société en deux classes maîtres
et esclaves, exploiteurs et exploités.
Représentez par un schéma lenchaînement qui
conduit à lesclavage
6Esclavagisme, féodalisme, capitalisme
Sociétés de classe dans leurs différentes
modalités
Un groupe spécifique sapproprie le surproduit
Apparition dun surproduit social
Essor des forces productives
7Cest une analyse matérialiste
Type de gouvernement, systèmes de valeur,
religion, droit
Mode dorganisation social
Développement économique
8Le communisme primitif
- Quelle société avant la naissance des classes ?
Se référant aux travaux ethnologiques de leur
temps, Marx et Engels invoquent lexistence de
sociétés non stratifiées.
Leur analyse vise donc à décrire lémergence des
classes sociales en dehors de toute référence Ã
une prétendue nature humaine .
9Extrait de l Origine de la famille, de la
propriété privée et de lEtat
- La production était essentiellement une
production commune, de même que la consommation
se faisait par une répartition directe des
produits au sein de collectivités communistes
plus ou moins vastes. Cette communauté de la
production avait lieu dans les limites les plus
étroites mais elle impliquait la maîtrise des
producteurs sur le processus de production et sur
leur produit. Ils savent ce qu'il advient du
produit ils le consomment, il ne sort pas de
leurs mains et tant que la production est
établie sur cette base, son contrôle ne peut
échapper aux producteurs (F.E., 1884)
Pourquoi Marx et Engels qualifient-ils une telle
société de communiste ?
10Extrait de l Origine de la famille, de la
propriété privée et de lEtat
Pourquoi Marx et Engels qualifient-ils une telle
société de communiste ?
Le groupe produit et consomme collectivement.
La division du travail et la répartition des
produits au sein de la communauté sont régis par
le consensus et les traditions.
Il ny a ni classe ni exploitation un éventuel
surproduit est mis en réserve ou consommé de
façon festive.
11Extrait de l Origine de la famille, de la
propriété privée et de lEtat
- Et avec toute son ingénuité et sa simplicité,
quelle admirable constitution que cette
organisation gentilice! Sans soldats, gendarmes
ni policiers, sans noblesse, sans rois ni
gouverneurs, sans préfets ni juges, sans prisons,
sans procès, tout va son train régulier. Toutes
les querelles et toutes les disputes sont
tranchées par la collectivité de ceux que cela
concerne, la gens ou la tribu, ou les différentes
gentes entre elles, (). Bien que les affaires
communes soient en nombre beaucoup plus grand que
de nos jours, - l'économie domestique est commune
et communiste dans une série de familles, le sol
est propriété de la tribu, seuls les petits
jardins sont assignés provisoirement aux ménages,
- on n'a quand même nul besoin de notre appareil
administratif, vaste et compliqué. Les intéressés
décident et, dans la plupart des cas, un usage
séculaire a tout réglé préalablement. Il ne peut
y avoir de pauvres et de nécessiteux - l'économie
domestique communiste et la gens connaissent
leurs obligations envers les vieillards, les
malades, les invalides de guerre. Tous sont égaux
et libres - y compris les femmes.
Quelle trait caractéristique du communisme
primitif lauteur souligne-t-il ici ?
12Une société sans Etat
(Dans les sociétés sans classes) nulle part, une
catégorie spéciale d'hommes ne se différencie
pour gouverner les autres et mettre en Å“uvre
d'une façon systématique, constante, à des fins
de gouvernement, cet appareil de coercition, cet
appareil de violence que sont à l'heure actuelle,
vous le comprenez tous, les détachements armés,
les prisons et autres moyens de contraindre la
volonté d'autrui par la violence, qui constitue
l'essence même de l'Etat. C'est quand apparaît ce
groupe d'hommes spécial dont la seule fonction
est de gouverner, et qui pour ce faire a besoin
d'un appareil coercitif particulier, - prisons,
détachements spéciaux, troupes, etc., afin de
contraindre la volonté d'autrui par la violence,
alors apparaît l'Etat. Mais il fut un temps où
l'Etat n'existait pas, où les rapports sociaux,
la société elle-même, la discipline,
l'organisation du travail tenaient par la force
de l'habitude et des traditions, par l'autorité
ou le respect dont jouissaient les anciens du
clan ou les femmes, dont la situation était alors
non seulement égale à celle des hommes, mais
souvent même supérieure, et où il n'existait pas
une catégorie particulière d'hommes, de
spécialistes, pour gouverner. L'histoire montre
que l'Etat, appareil coercitif distinct, n'a
surgi que là et au moment où est apparue la
division de la société en classes, donc la
division en groupes d'hommes dont les uns peuvent
constamment s'approprier le travail d'autrui, lÃ
où les uns exploitent les autres. Lénine, De
lEtat (1919)
- Pour Marx et Engels, seule lapparition des
classes sociales rend létat nécessaire.
13II. Evolution des rapports sociaux de production
L'histoire de toute société jusqu'à nos jours 3
n'a été que l'histoire de luttes de classes.
Homme libre et esclave, patricien et plébéien,
baron et serf, maître de jurande 4 et
compagnon, en un mot oppresseurs et opprimés, en
opposition constante, ont mené une guerre
ininterrompue, tantôt ouverte, tantôt dissimulée,
une guerre qui finissait toujours soit par une
transformation révolutionnaire de la société tout
entière, soit par la destruction des deux classes
en lutte. Dans les premières époques
historiques, nous constatons presque partout une
organisation complète de la société en classes
distinctes, une échelle graduée de conditions
sociales. Dans la Rome antique, nous trouvons des
patriciens, des chevaliers, des plébéiens, des
esclaves au moyen âge, des seigneurs, des
vassaux, des maîtres de corporation, des
compagnons, des serfs et, de plus, dans chacune
de ces classes, une hiérarchie particulière. La
société bourgeoise moderne, élevée sur les ruines
de la société féodale, n'a pas aboli les
antagonismes de classes Elle n'a fait que
substituer de nouvelles classes, de nouvelles
conditions d'oppression, de nouvelles formes de
lutte à celles d'autrefois. Cependant, le
caractère distinctif de notre époque, de l'époque
de la bourgeoisie, est d'avoir simplifié les
antagonismes de classes. La société se divise de
plus en deux vastes camps ennemis, en deux
grandes classes diamétralement opposées la
bourgeoisie et le prolétariat.
Quelle est dans le texte qui suit la succession
des rapports sociaux de production décrite par
Marx ?
14Par simplification on retient
Mode de production Classe dominante Classe dominée
Esclavagisme
Maître
Esclave
Féodalisme
Seigneur
Serf
Capitalisme
Bourgeois
Prolétaire
15Un exemple du féodalisme au capitalisme
Quelle forme prend la relation dexploitation
dans un mode de production féodal ? Dans un mode
de production capitaliste ?
LES FONDEMENTS DE L'ÉCONOMIE CAPITALISTEJacques
Gouverneur
16Le mode de production féodal
Travail du serf pour sa propre subsistance
Travail nécessaire
Le partage du produit du travail est transparent
Corvée, dîme, etc. au profit des couches
aristocratiques
Surtravail
17Le mode de production capitaliste
Le prolétaire produit une valeur équivalente Ã
celle de ses biens de subsistance
Travail nécessaire
Le salariat masque la relation entre les classes
Ils sont tous les deux payés au même taux
Production de la plus value appropriée par la
bourgeoisie
Surtravail
18III. La lutte des classes
L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a
été que l'histoire de luttes de classes. Homme
libre et esclave, patricien et plébéien, baron et
serf, maître de jurande et compagnon, en un mot
oppresseurs et opprimés, en opposition constante,
ont mené une guerre ininterrompue, tantôt
ouverte, tantôt dissimulée, une guerre qui
finissait toujours soit par une transformation
révolutionnaire de la société tout entière, soit
par la destruction des deux classes en lutte.
En quoi consiste la  lutte des classes évoquée
ici ?
19Les luttes de classes, moteur de lévolution
historique
Besoin dunité nationale, pas de péages
Opposition aux privilèges royaux des corporations
Les intérêts socio-économiques de la bourgeoisie
expliquent son système de valeurs et son action
politique
Besoin de commercer librement
- Exemple, la Révolution française
Besoin de développer la production
Sappuie sur lessor du commerce et de lindustrie
Bourgeoisie
Déclaration des Droits de lHomme
Besoin de travailleurs libres (salariés)
Besoin du soutien de lEtat national
Opposition aux droits féodaux
Patriotisme
Besoin dun marché intérieur
20Les idéologies reflètent les intérêts sociaux en
présence
 F. Engels 1850 La guerre des paysans en
Allemagne
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21Question sur le texte
- . Expliquez la phrase soulignée (doc.1)
- . Quel adjectif résume le point de vue de
lauteur dans le document 1 ? - . Pourquoi les intérêts, les besoins, les
revendications des différentes classes se
 dissimulent (-ils) sous le masque de la
religion  ? (Doc 2) - . Représentez dans un tableauÂ
- - les 3 camps sociaux en présence
- - les intérêts défendus
- - leur orientation religieuse