Title: EAU ET ASSAINISSEMENT
1EAU ET ASSAINISSEMENT
- DEVELOPPEMENT INTEGRE DES QUARTIERS DEFAVORISES
- REGION DU CAP-HAITIEN, HAITI
- OCTOBRE 1999- Mars 2005
2RESUME DE LA PRESENTATION
- Contexte urbain
- Intervention du GTIH
- Expériences
- Méthodologie
- Résultats et impact
- Leçons apprises
3 HAITI
PAYS DE SOLEIL
4LOCALISATION DHAÏTI ET DES ZONES DINTERVENTION
DU GTIH
5Profil dHAITI
- Haïti partage lîle de Hispaniola, la deuxième
île la plus grande dans la Mer des Antilles, avec
la République Dominicaine - Avec un PNB par habitant de EUR 420, Haïti est
classé en 150ème position dans le Rapport sur le
Développement Humain1. - Haïti est le pays le plus pauvre dans
lHémisphère de louest et un des pays le plus
densément peuplé dans le monde. - Les conditions de vie détériorées dans les
domaines ruraux ont causé un changement dans la
population dans les domaines urbains, précipitant
lurbanisation et la dégradation de la situation
socio-économique et environnementale . - 1 Human Development Report. PNUD, 2003.
6Géographie
- Superficie 27 750 km2
- Population 8 M (2000)
- Localisation 18º et 20º6 latitude Nord et entre
71º 20 et 74º 30 de longitude Ouest - Capital Port-au-Prince
- 2 M Hab
7Secteurs de leau et de lassainissement EN HAITI
- Organismes responsables
- - Niveau national SNEP ( Service National
dEau Potable ) - -Zone Métropolitaine CAMEP ( Central
Autonome Métropolitain Eau Potable) - Taux de couverture en eau potable
- 2002 en moyen 50 (tendance à diminuer depuis
1996)1 - 2001 villes secondaires 73 milieu rural
50 - Taux de couverture en assainissement
- -Évacuation des excréta
- 2001 91 zone métropolitaine, 61 centres
urbaines, 41 milieu rural - -Gestion des déchets solides
- 1800 tonnes produites par jour pour
Port-au-Prince, collecte de moins de 50 - 200 tonnes 2 produites par jour au Cap Haïtien,
dont 20-30 sont collectées - 1 Chiffres de OMS-OPS, 2002
- 2 Etude de caractérisation des déchets solides
à Cap-Haïtien, I. Villafuerte, IPES, mars 2001.
P. 13
8Réforme du secteur Eau et Assainissement Une
loi-cadre en préparation depuis 1996
-
- Les éléments-clés de cette loi sont
- La séparation des fonctions de planification et
de régulation de celle de maîtrise douvrage et
de fourniture de services - La création dun Conseil de Régulation de lEP et
de lAssainissement, (CREPA) - La création dun Office National de lEau Potable
(ONEPA) - La prise en charge par les consommateurs des
coûts dopération et de maintenance - La diversification des maîtres douvrage par la
décentralisation effective des services - La participation des collectivités à toutes les
phases des projets du secteur de leau potable et
de lassainissement. - LUnité de Réforme du Secteur de lEau Potable
(URSEP) est appelée à accompagner la mise en
place de la réforme .
9CAP-HAITIEN
- Population 450.000 habitants
- Superficie 59.50 km2
- Population Urbaine 65
- Population rurale 35
- Population en bas niveau de la pauvreté 75
- Taux de chômage 65
- Taux dalphabétisation 49
- PIB / Capita 525 USD ( 2000)
- IDH 146 / 173 (PNUD 2002)
- Température Moyenne annuelle 24º à 27º C
- Pluviométrie 1500 à 2000 mm par an
10Système dapprovisionnement en eauCap-Haïtien
- Construit en 1927
- Réhabilité entre 1975-1976.
- Système par pompage qui repose sur 4 forages, un
réservoir de 3,000 m3 - Système de distribution qui dessert théoriquement
le centre ville. - Les réseaux dadduction deau potable ne
répondent plus à la demande des consommateurs - 90 de la population nest pas satisfait avec le
service deau potable.
11ESPACE URBAIN
les canaux de drainage sont engorgés de sédiments
et de déchets
Les déchets solides jonchent les principales rues
de la ville
12CONTEXTE SOCIO-ECONOMIQUEQuartiers défavorisés
- 46 des ménages ont entre 4 à 6 personnes
- Superficie utile des maisonnettes varie entre 18
à 20 m2 - 45.5 sont généralement des locataires
- 54 des maisons nont pas de latrines
- 12 des usagers disposent dun compteur
électrique - 61 des ménages jettent leurs ordures dans les
ravines - 14 les déposent le long des rues
- 80 des déchets ne sont pas récolectés
- .
13PROBLEMES MAJEURS DANS LES ZONES DEFAVORISEES
- Leau potable
- La boue
- Les déchets solides
- Le logement
- Les voies daccès
- Lécole
- Centre de
- recréation
- Lélectricité
14Conditions de vie
- Quartiers défavorisés
- Populations pauvres et très pauvres
- conditions de vie très précaires, situation
économique difficile, chômage, analphabétisme - situés dans des zones à risque socio naturel
- Manque daccès à leau potable
- Présence des infrastructures dassainissement
très limitée latrines, canaux dévacuation des
eaux usées et pluviales, problèmes de déchets
15Qualité deau
- Le manque daccès à une provision deau sûr
contribue à la détérioration de la santé et de
lhygiène inférieure. Les maladies contagieuses
et parasitaires, souvent diffusées par leau peu
sur, sont les causes principales de la morbidité
et la mortalité - Seulement les deux agences responsables de la
provision deau (CAMEP, SNEP ) qui sont
administrativement siégés à Port-au-prince,
possèdent un laboratoire et contrôlent la qualité
deau par routine.
16 Forage puits Captage source
17GTIH AU SEIN DE LASSAINISSEMENT
- Appuyé par Protos, Cordaid, PGU/IPES et lUnion
européenne, le GTIH est actif dans les quartiers
défavorisés et travaille sur les aspects
dhygiène et dassainissement, daccès à leau
potable, de concert avec les usagers.
18INTERVENTION DU GTIH DANS LES PROJETS
DASSAINISSEMENT
- Objectif global
- Contribuer à lamélioration des conditions de vie
dans les milieux sub-urbain et rural dHaïti tout
en favorisant les échanges entre individus,
groupes, organisations, secteur public, autorités
locales et réseaux en Haiti. - Objectifs spécifiques
- Réhabiliter les infrastructures dévacuation des
eaux usées et pluviales de façon durable,
équitable et participative dans les quartiers
défavorisés. - Renforcer les capactités des groupes,
associations et individus (jeunes, femmes) des
milieux sus-cités.
19Principaux Acteurs dans lassainissement
- Organisations
- communautaires
- GTIH
- CORDAID
- PROTOS
-
- U.E
20Les organisations communautaires
- Structure
- Le nombre de membres varie de 100 à 500
- Le statut est assez informel
- Le comité directeur est composé de 10 membre en
moyenne - Les nouveaux membres sont cooptés, plus rarement
élus - Les femmes sont peu représentées
- Lâge moyen des comités de quartier est de 20 ans
- Actions
- Les projets de développement sont orientés vers
lamélioration des conditions de vie physiques et
économiques des habitants du quartier
Assainissement, électricité, eau potable, route - La participation des comités à la gestion de la
ville est marginale.
21rôle des différents acteurs
- PROTOS
- Cordaid - Bailleurs de fonds dans le
cadre du financement des projets
dassainissement et gestion intégrée de leau
pour le GTIH - U.E -rôle dappui au GTIH
-
-facilitateurs en ce qui concerne laccès aux
informations,
laccès aux expériences dautres acteurs, les
contacts avec les autres
bailleurs - PGU-ALC / IPES - Appui technique et financier /
Consultation urbaine sur la gestion
gestion déchets - GTIH est le partenaire du demandeur du projet /
comité de quartier. - - Il est chargé dexécuter le projet pour
laquelle il dispose dune structure (équipe) et
dune expertise (expérience, pratique de chantier
et de travail organisationnel dans les quartiers
défavorisés).
22- La Mairie donne son approbation pour lexécution
du projet et agit en tant que maître douvrage
des infrastructures. - Elle fait des comités de quartiers les maîtres
douvrages délégués et elle veille à la bonne
marche de lexécution du projet. - Les comités de quartier sont chargés de la mise
en uvre des activités de terrain dans leur
quartier. Les comités de quartier représentent
les bénéficiaires et ils les mobilisent à
participer à lexécution du projet. - Les bénéficiaires en tant quacteurs de leur
développement ont joué un rôle important dans la
conception du projet. - -Ils participent à lexécution du projet
(transport de matériaux, suivi des travaux, ) - -Ils ont la responsabilité de lentretien
des ouvrages.
23Expérience
- L e projet Développement des Quartiers
défavorisés dans lequel GTIH intervient à
Port-au-prince ainsi quau Cap-Haïtien est un
projet intégré qui a pour but -
- 1- Laménagement Physique des quartiers
- 2- Un renforcement des structures
locales - 3- La promotion de la femme
- 4- Un appui aux activités économiques
24Projet daménagement physique des
quartiersExpériences du GTIH
GTIH a vecu de très bonnes expériences dans le
cadre du projet daménagement physique des
quartiers. Citons par exemple le quartier de
Ruelle St-Jean à Cap-Haïtien qui était un
quartier complètement inondable où les enfants
navaient pas un espace pour jouer et les
habitants pour sortir de ce quartier ou aller à
léglise utilisaient souvent deux paires de
chaussures, lune à lintérieur du quartier et
lautre pour remplacer la dernière, complètement
salie. Comme constat, aujourdhui les habitants
de ce quartier nutilisaient plus les deux
chaussures et nont pas de gène à inviter des
ami(es) à venir chez eux. Le projet rassemble
de nombreuses actions visant à contribuer à
lamélioration des conditions de vie dans le
milieu pour une meilleure prise en charge de
lenvironnement et du cadre de vie par les
acteurs locaux, lappui à lémergence et la
promotion des initiatives et dynamiques locales
de développement, le renforcement des capacités
des associations et groupements locaux et la
promotion des activités économiques.
25(No Transcript)
26(No Transcript)
27(No Transcript)
28AVANT PROJET
29(No Transcript)
30(No Transcript)
31(No Transcript)
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33(No Transcript)
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35(No Transcript)
36Méthodologie
-
- La méthode de la mise en uvre des projets
dassainissement dans les quartiers défavorisés
est basée sur lidée que ce sont les populations
elles-mêmes qui sont les premiers acteurs du
développement. - Lapproche de ces projets est alors
participative dans le sens du partage de
responsabilités entre les groupes cibles et les
autres acteurs impliqués dans le projet. - Les cadres du projet donnent un appui aux
processus danalyse, de prise de décisions,
dorganisation et de planification, mais les
décisions finales restent la responsabilité des
groupes cibles concernés, pour autant quelles
restent conformes à la logique du projet.
37Dimensions sociales
Dans cette stratégie, les aspects suivants sont
essentiels La participation active et
équitable des différentes couches de la
population locale, avec un accent particulier
sur lengagement actif des femmes à tous les
niveaux de décision Le renforcement des
populations et des comités de quartier en termes
de capacités de gérer une action et den
apprendre, de pouvoir analyser et améliorer ses
réflexions, sa façon de communiquer, de négocier
et son épanouissement dans le groupe La
valorisation des connaissances et du savoir faire
présents dans la zone dintervention (point de
vue technique et organisationnelle) entre autre
en investissant dans la formation des boss
locaux Larticulation efficace, claire et
responsabilisante entre les différents acteurs
habitants, comités de quartier, la Mairie
38(No Transcript)
39(No Transcript)
40Résultats
- Lassainissemnt et la réhabilitation physique
des quartiers - Le partage dexpérience entre les comités de
quartier - La création de nouvelles structures
organisationnelles - Lanimation dans les quartiers et la formation
des ressources humaines - Les résultats sont le reflet des efforts
conjugués des comités, des habitants des
quartiers, et du staff technique et pédagogique
du GTIH. -
41Leçons tirées
- Le projet est satisfaisant compte tenu de
lapproche participative du GTIH à laquelle les
habitants du Cap-Haïtien ne sont pas habitués. - La Mairie suit le déroulement du projet, et
certains services publics tels que les travaux
publics et le CNE ont donné leur appui aux
quartiers. - La mobilisation des habitants dans les quartiers
est croissante au fur et à mésure que le projet
avance. - Les comités de quartier comprennent de mieux en
mieux lapproche du GTIH et la partagent. - La mairie du Cap-Haïtien et les comités de
quartier ne sont pas encore à part entière mais
le rapprochement est en cours. - Les résultats obtenus mettent les quartiers
populaires en vue, ce qui les prédisposent à être
entendus par la mairie et à être représentés dans
les structures mixtes de gestion de marché et une
commission communale de gestion de déchets. - GTIH se positionne comme un partenaire
institutionnel des associations de quartier et
des mairies pour les affaires de développement
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