Title: CLASSIFICATION DES ORGANISMES
1CLASSIFICATION DES ORGANISMES
-
- 1760 Linné 2 règnes animaux
Protozoaires Métazoaires - végétaux Plantes Algues
Champignons - 1866 Haeckel 3 règnes animaux
Métazoaires - végétaux Plantes Algues
Champignons - protistes Protozoaires Bactéries
Myxomycètes - 1969 Wittaker 5 règnes monomères
(bactéries) - protistes (unicellulaires)
- champignons
- végétaux
- animaux
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3MYCOLOGIE dHIER et dAUJOURDHUIHISTORIQUE (1)
- Antiquité rôle maléfique
- Epoque romaine intérêt culinaire
- XVIème siècle début de la mycologie
microscopique - 1730 Micheli étude des microorganites
(spores) - XIXè siècle début de la mycologie moderne
travaux de La Fries, de Corda, Saccardo - 1850 du Barry dénombre 900 espèces
4MYCOLOGIE dHIER et dAUJOURDHUIHISTORIQUE (2)
- 1900 Sabouraud milieu de culture
- 1910 Villemin étude des différentes spores
fongiques - Milieu XXè siècle Masson et Hugues
classification des champignons sur la base des
formes de spores - 1970 Baron, Ellis Classification sur mode de
formation des spores - 1983 Ainswork er Bisbys dictionnary of the
fungi - Dernière décennie ultrastructure, biologie
moléculaire, contribuent à la taxonomie
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6FACTEURS FAVORISANTS
- ? Avancées médico-chirurgicales
- - antibiotiques
- - corticoïdes
- - immunosuppresseurs
- - greffe,
- ? Prolongement de la vie
- ? Essor du SIDA
- ? une multiplication des mycoses
7INFECTIONS FONGIQUES NOSOCOMIALES
- 1980 à 1990 2 à 4 des hospitalisés
- ? candidoses 78,3 de ces infections
- ? 59,7 C. albicans
- ? 18,6 autres espèces de Candida
- ? Aspergilloses 1,3
- Beck-Sague et Jarvis (NNISS).
- J. Inf.Dis., 1993,167, 1247-1251
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11CHAMPIGNONS LEVURIFORMES
- Genres - Candida
- - Cryptococcus
- - Malassezia
- - Trichosporon
- - Rhodotorula
- -Saccharomyces
-
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14FACTEURS FAVORISANTS DES MYCOSES (1)
- Locaux rupture de la barrière cutanéo-muqueuse
- Macération
- Cathéter-sonde
- Traumatisme
- Brûlure
- Radiothérapie
- Toxicomanie par voire IV
- Interventions chirurgicales (digestive,
cardiaque) - Cavité préformée
- - Physiologiques
- - Nouveau-né et surtout prématuré
- - Vieillard
- - Grossesse
- - Oestroprogestatif
- - Endocrinien
- - Diabète
15FACTEURS FAVORISANTS DES MYCOSES (2)
- - Déficits immunitaires
- - acquis
- SIDA
- - iatrogènes
- Chimiothérapie aplasiante,
- greffes dorganes et de moelle osseuse
- - Thérapeutique
- Antibiothérapie
- Corticothérapie
- Traitement immunosuppresseur
16RESERVOIRS DE CHAMPIGNONS
-
- - Sol (champignons géophiles)
- - Animaux (champignons zoophiles)
- - Homme (champignons anthropophiles)
17EPIDEMIOLOGIE DES MYCOSES Sources de
contamination
- Homme environnement
- - inoculation par écharde (sporotrichose,
chromomycose, maduromycose, ) - - inhalation des poussières (histoplasmose,
coccidioïdomycose, cryptococcose, aspergillose,
) - Contact inter-humain
- - candidose (mère-enfant, MST)
- - teignes scolaires
- Homme-animal
- - dermatophyties
18ROLE DU BIOLOGISTE
- Prélever ou sassurer de la bonne qualité du
prélèvement - Identifier avec précision et rapidité lagent
fongique en cause - Orienter le choix thérapeutique du clinicien
- Suivre lévolution de linfection ou le contrôle
du traitement - Rechercher lorigine dune épidémie fongique
nosocomiale
19PRELEVEMENTS COMMENT ?Récipients stériles et
acheminement rapide au laboratoire
- Mycoses superficielles
- - pityriasis versicolor cellophane adhésive
- - lésion suintante écouvillon
- - lésion ulcérée ou nécrotique écouvillon ou
biopsie - - lésion squameuse sèche en périphérie de la
lésion - - ongle à la limite ongle malade (ongle sain)
- - cheveux à la pince à épiler, au centre de
la lésion - Mycoses profondes
- - liquides LCR, sang, urines, ascites,
- - biopsies dorganes
20ARGUMENTS EN FAVEUR DE LA RESPONSABILITE DUN
CHAMPIGNON OPPORTUNISTE DANS UNE LESION
- Facteurs favorisants
- - locaux
- - généraux
- Examen direct positif (ou histologie positive)
- Une seule espèce de champignon est isolée (sur
plusieurs points densemencement) - La répétition des prélèvements montre toujours le
même champignon à lisolement.
21OUTILS USUELS DE DIAGNOSTIC
- Mise en évidence du champignon dans les lésions
- ? examen direct
- ? histologie
- Isolement du champignon
- ? culture
- ? inoculation à lanimal
- Identification du champignon
- ? critères macroscopiques
- ? critères microscopiques
- ? critères physiologiques
- Réactions sérologiques
- ? anticorps circulants
- ? antigènes circulants
22OUTILS DE DIAGNOSTIC
- Techniques phénotypiques
- - Sérotypage
- - Biotypage
- - Morphotypage
- - Résistotypage
- - Système des toxines killer
- - Antifongigramme
23OUTILS DE DIAGNOSTIC
- Marqueurs moléculaires et génétiques
- Immuno empreinte
- Electrophorèse en gel de polyacrylamide (PAGE)
- Electrophorèse en gel des isoenzymes
- Caryotypage électrophorétique (champ pulsé)
- Analyse de lADN génomique (RFLP, RAPD, )
24 ANTIFONGIQUES (1)
- 1903 iodure de potassium
- 1950 polyènes
- 1950 nystatine
- 1955 amphotéricine B
- 1958 griséofulvine
- 1963 5-fluorocytosine
- 1969 imidazolés
- 1969 clotrimazole
- 1969 miconazole
- 1969 éconazole
- 1977 kétoconazole
25 ANTIFONGIQUES (2)
- 1985 triazolés
- 1987 fluconazole
- 1990 allylamine terbinafine
- 1990 morpholine amorolfine
- 1990 vecteurs lipidiques et ampho B
- 1993 itraconazole
26ANTIFONGIQUES A LETUDE
- Triazolés
- Saperconazole
- Altéconazole
- Ravuconazole BMS 207 147
- Voriconazole (Vefend)
- Posaconazole SCH 56 592
- Peptides et lipopeptides
- Nikkomycines
- Echinocandines
- Ly 303 366
- MK 0991 Caspofungine
- Sordarines
- Vecteurs lipidiques et polyènes
- Cochléate damphotéricine B
- Nystatine lipidique
27CONCLUSION (1)
- Protocole thérapeutique
- ? Guérison ou prolongement de la vie
- ? Augmentation des infections opportunistes
- ? Extension du spectre clinique
- ? Emergence de nouvelles espèces
-
28CONCLUSION (2)
- Espoirs
- Diagnostic plus précoce
- ? Sérologie (Ag circulants)
- ? Biologie moléculaire
- Adaptation des thérapeutiques antifongiques
guidée par antifongigramme, CMI, dosage sérique - Nouveaux antifongiques
- ? Triazolés
- ? Allylamine
- ? Vecteur lipidique
29CONCLUSION (3)
- Mesures préventives
- - Locaux
- ? Utilisation dun flux laminaire
- ? Maintenance des circuits de climatisation
- ? Traitement antifongique des peintures, faux
plafonds - - Malades
- ? Décontamination fongique digestive
systématique - ? Surveillance de la nourriture (épices, fruits,
) - ? Ablation des cathéters le plus vite possible
- ? Education sanitaire (fleurs, plantes,)
30CONCLUSION
-
- Une excellente coopération entre cliniciens et
biologistes est le meilleur atout pour prévenir,
diagnostiquer et traiter une affection fongique.
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