Title: Monnaie et finance
1Monnaie et finance
- Paragraphe 1 Une économie monétaire de production
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7 Les agrégats monétaires
 Agrégat étroitÂ
M3 M2 titres dOPCVM, instruments du marché
monétaire
M1 pièces billets dépôts à vue
M2 M1 dépôts à court terme
 Agrégat large en général, retenu par les
autorités monétaires pour suivre la croissance de
la masse monétaire (substituts imparfaits, mais
substituts quand même !)
8Liquidités (moyens de paiements)
Placements à vue
Placements à terme sans risque
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11Etape 1 Banque Centrale
- Monnaie exogène ou endogène ?
-  Jeu du chat et de la souris entre les Banques
de 2nd rang et la Banque Centrale qui a
linitiative ? - Monnaie exogène la banque centrale a
linitiative - la masse monétaire est une donnée exogène au
système économique - Principe du multiplicateur de crédit de la base
monétaire vers M3 - Monnaie endogène les banques de second rang ont
linitiative - La masse monétaire est une donnée endogène cad
déterminé par le système économique (les banques
et les agents privés) - Diviseur de crédit de M3 vers la base monétaire
Etape 2 Banque de 2nd rang
Etape 1 Banque de 2nd rang
Etape 2 Banque Centrale
12Monnaie et finance
- Paragraphe 2 Le développement financier entre
marchés et intermédiaires
13I) Les circuits financiers comme mode
dajustement de lépargne et de linvestissement
- Les conditions financières de léquilibre réel
- Dans une économie fermée
- Y(PIB) Revenu soit CI C S donc S ? I
- ?égalité toujours vérifiée cest une identité
14L'égalité de I et de S résulte de la condition
d'équilibre macro-économique  offre demande
ltgtproduit revenu ltgtCI Y. Le produit est
en effet composé des biens de consommation C et
des biens d'équipement I. Le revenu national Y
est utilisé pour la consommation C et pour
l'épargne S. Il en sort l'équation bien connue
 CI Y CS. D'où IS.
15Cet équilibre réel est interprété trop rapidement
comme un par elle. équilibre financier puisque
l'investissement étant égal à l'épargne, il
semble qu'il soit financé En fait, cette égalité
n'est qu'un truisme puisqu'elle signifie que, si
la partie consommable du produit est
effectivement consommée, à l'équilibre, la partie
non consommable du produit (I) est égale à la
partie du revenu non utilisée pour la
consommation (S). La question est de savoir
comment les biens d'équipements I ont-ils été
payés (puisque l'équilibre est ex post, si l'on a
réalisé I d'investissement, c'est qu'il a été
financé). Or une partie de l'épargne ne sera pas
offerte par les uns pour financer
l'investissement des autres (soit L cette partie
qui dépend du développement du système financier,
de la préférence pour la liquidité et du
risque). Pour que l'équilibre se réalise il faut
que L soit capté par des intermédiaires
financiers qui garantissent liquidité et sécurité
et apportent les fonds aux investisseursÂ
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17- Dans une économie ouverte
- Y C I (X M) avec I FBCF ? Stocks
- En remplaçant Y par C S, il vient
- C S C I (X M) soit S I X M
- Ceci signifie que la capacité de financement de
la Nation (S I) est exactement équivalente au
solde de la balance courante (X M)
18Signification
- Tout excès dépargne de la Nation(S gt I) implique
un excédent extérieur (XgtM) - ? on a dépensé et stocké moins que lon a
produit, lexcédent na pu être quexporté - Tout excès dinvestissement (SltI) implique un
déficit extérieur (XltM) - ?On a dépensé plus que lon a produit et
destocké, la différence na pu quêtre importée
19La compensation dans la balance des capitaux
- En cas dexcédent courant (XgtM), une part de
lépargne domestique est placée à létranger
- En cas de déficit courant, une part de lépargne
étrangère est placée en France
On se souviendra que, par construction, la
balance des paiements (transactions courantes
mouvements de capitaux) est toujours équilibrée
20Le sens de légalité I S
- Chez les classiques
- S ? I et S ? I
- Chez les néo-classiques
- S I et S ? I
- Chez Keynes
- S ? I et I ? S
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22 En anticipant, par la création monétaire, sur
la formation de lépargne, le banquier
distributeur de crédit entérine la dissociation
de lacte dépargne et de lacte
dinvestissement Pierre Bruno Ruffini
23B) Les comportements financiers des agents non
financiers
Ce quelle détient
Ce par quoi elle la financé
Le bilan dune entreprise
24Le bilan des entreprises
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27Les modes de financement
- Le financement sur fonds propres
- Le recours à lendettement
- Le financement apporté par les propriétaires
- ? Réunion de capitaux sous des formes sociétaires
différentes (SARL, SA) - Lautofinancement
- ? Bénéfices non distribués
- Lemprunt auprès des établissements de crédit
- découvert, escompte, crédit
- Lemprunt sur les marchés de capitaux
- ? Émission de titres (obligations, TCN)
28Synthèse financement interne/externe,
désintermédié/intermédié, sans ou avec
endettement?
Intermédié ou désintermédié ? (indirect ou
direct ?)
Avec ou sans endettement ? (collecte de fonds
empruntés ou de fonds propres ?)
Autofinancement (financement interne)
sans endettement
intermédié
désintermédié
Lentreprise choisit entre
Endettement bancaire (financement externe)
Émission dactions (financement externe)
avec endettement
sans endettement
Émission dobligations (financement externe)
avec endettement
Désintermédié
29Les avantages du financement sur fonds propres
- Pas de rémunération obligatoire, à une échéance
donnée - Garantie pour les créanciers
- Recours nécessaire pour la création et la
croissance de lentreprise
30Pourquoi recourir alors à lendettement?
- Risque de perte de pouvoir dans lentreprise
- Effet de levier lendettement augmente la
rentabilité financière (EBE/fonds propres)
31Le théorème de Modigliani et Miller
- En 1958, Franco Modigliani et Merton Miller ont
démontré que, sous certaines hypothèses, la
structure de financement de lentreprise na pas
dinfluence sur sa valeur - ? Il ny a pas de structure de financement
optimale (c-a-d de rapport fonds propres/dettes)
optimale
32Les choix de lépargnant
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38- C) Les circuits de financement
39Finance directe
Agents ayant un Besoin de financement
Agents ayant une Capacité de financement
Marché des capitaux
Banques et autres IF Fi. Intermédié
Création monétaire
Banques UNIQUEMENT
Financement monétaire
40Les différents types de financement
Financement interne
Financement externe
autofinancement
Financement intermédié
Financement de marché
sans création monétaire
Avec création monétaire
Titre de dette
Titre de propriété
Fonds propres
endettement
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43Les fonctions dun système financier développé
- Daprès Jézabel Couppey - Soubeyran
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56II) Les systèmes financiers comme agencements
complexes dinstitutions financières
57- Introduction les paradoxes des structures
financières daprès Frederic Mishkin
- Les actions ne sont pas la source la plus
importante du financement externe des entreprises
(juste un peu plus de 10 aux EU) - Lémission de dettes et dactions nest pas la
source principale de financement des entreprises - 3) La finance indirecte est beaucoup plus
importante que la finance directe du fait de la
présence des investisseurs institutionnels - 4) Les banques sont la principale source de fonds
externes pour financer les entreprises
58A) Les marchés financiers la liquidité plus que
le financement
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60Evolution des sociétés cotées sur Alternext
61Fusion
NB En 2007, NYSE et Euronext ont fusionné pour
donner le plus gros marché mondial
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66Le rôle du MONEP dans la gestion du risque de
cours
La détention dune option sur actif confère
le droit (mais pas lobligation) dacheter ou de
vendre cet actif à un prix et pendant une période
déterminée. Lorsque lagent achète une option
de vente (put), il obtient le droit de vendre
un actif à un prix et à une date déterminée lors
de lacquisition. Lorsquil achète une option
dachat (call), il obtient le droit dacheter
le titre. En contrepartie de cet achat
doption, lacheteur versera une prime. Cest la
perte maximale pour lacheteur et le gain maximal
pour le vendeur. De fait, lagent acheteur se
protège de la variation du prix tout en gardant
la possibilité de faire un gain. ? il peut exerce
son droit dachat ou de vente et le vendeur de
loption est obligé soit de vendre lactif soit
de lacheter ? Il peut ne pas exercer loption ?
Il peut négocier son option sur le marché à tout
moment.
67Le rôle du MATIF dans la gestion du risque de
taux dintérêt
Imaginons un agent qui anticipe une hausse des
taux dintérêt. Cette hausse de taux, si elle se
produit, va entraîner une baisse de la valeur des
titres (obligations) dont il dispose. Il vend
alors un contrat sur des titres dans lequel il
sengage à livrer à une échéance convenue les
titres en questions au prix fixé à lavance. A
léchéance, si les taux ont effectivement monté,
le prix des titres aura baissé. Il pourra acheter
ces titres au comptant et les vendre à un prix
plus élevé (établi lors du contrat) et dégager
ainsi un plus value qui compense la baisse des
titres quil détient. En revanche, si son
anticipation a été mauvaise (taux en baisse), le
prix des titres aura monté et il devra donc les
acheter au comptant à léchéance à un prix plus
élevé que celui prévu par le contrat. Il fera une
perte. Par contre celui qui aura acheté le
contrat aura payé les titres à un prix inférieur
à leur valeur à léchéance de lopération et
réalisera une plus value. Compte tenu de la
forte négociabilité des contrats, le contrat peut
être dénoncé avant échéance par une opération
inverse.
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70B) La nécessité de lintermédiation financière
face aux défaillances du marché
 Les modèles traditionnels des marchés
financiers ont des difficultés à expliquer
lexistence des intermédiaires financiers, des
firmes qui détiennent un type d actifs et qui
vendent des actifs d un autre type. Sil ny a
pas de coûts de transaction, les prêteurs doivent
acheter directement les titres primaires et
éviter les coûts de lintermédiation. Les coûts
de transaction peuvent expliquer lintermédiation
mais leur ampleur dans de nombreux cas,
napparaît pas suffisante pour être la seule
explication. Nous suggérons que les asymétries
informationnelles peuvent être une raison
fondamentale de lexistence des intermédiairesÂ
(Hayne Leland et David Pyle, Informational
asymmetries, financial structure and financial
intermediation, The Journal of Finance, 32(2),
mai 1977, p 382)
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72Quelles sont les composantes du système financier
français ? ? Les établissements de crédit ?
établissements à vocation générale (banques
commerciales et banques mutualistes ou
coopératives, affiliées à la fédération bancaire
française caisses de crédit municipal
établissements publics communaux de crédit et
daide sociale qui ont le monopole du prêt sur
gages, il y a 19 caisses dont la majorité peuvent
recevoir des dépôts) ? établissements
spécialisés dont
73? les sociétés financières spécialisées dans un
domaine précis (vente à crédit, financement du
logement, credit-bail et location avec option
dachat, affacturage et caution de crédit,
gestion de moyens de paiement chèques de
voyage,carte). Elles tirent leurs ressources des
organismes qui les ont créées (établissement de
crédit qui veut étendre ses activités,démissions
de titres sur le marché monétaire et
obligataire). Elles représentent 50 de
leffectif des établissements de crédit mais pas
de leur activité mais, depuis 15 ans, ont perdu
50 de leurs propres effectifs (rationalisation).
74? les institutions financières spécialisées,
créées par lEtat et ayant une mission dintérêt
public. Leurs ressources viennent des émissions
obligataires, de certificats de dépôts et de bons
à moyen terme négociables sur le marché
monétaire. Ces IFS disparaissent progressivement
avec le retrait de lEtat - en 1996 la Banque
française du commerce extérieur (BFCE) et le
Crédit National (financement industriel)
fusionnent pour donner naissance au groupe
Natexis. Celui-ci change à son tour de nom en
2006 pour devenir Natixis après rapprochement
avec les Caisses dépargne et les Banques
populaires - En 2000 le Comptoir des
entrepreneurs (désormais banque Entenial) a été
adossé aux Caisses dépargne et le Crédit local
de France (financement des collectivités locales)
a été repris par le groupe bancaire Dexia - En
2005, Le Crédit foncier de France (financement de
limmobilier) est passé sous le contrôle des
Caisses dépargne On trouve aujourdhui dans
les IFS, la Caisse de garantie du logement
locatif social (financement du logement social),
lAgence française du développement (PED) et
Euronext-Paris( compensation sur le marché
financier)
75? En 1996, la loi de modernisation des activités
financières a institué une nouvelle catégorieÂ
les prestataires de services dinvestissement.
Cette dernière regroupe les établissements de
crédit (spécifiquement agrées pour exercer à la
fois des activités bancaires et financières) et
les entreprises dinvestissement (exécution pour
leur compte ou le compte de tiers de placements
sur les marchés monétaires et financiers)
76III) Laffirmation dune économie de capitaux
intermédiée
77A) Des marchés de capitaux dominants
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90B) Laffirmation des investisseurs
institutionnels (zinzins)
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99La montée des zinzins dans la détention
dactifs financiers
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102Les principaux acteurs non bancaires du système
financier
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107C) Une intermédiation bancaire transformée
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113Actionnariat des entreprises dinvestissement
exerçant lensemble des services dinvestissement
en (2006)