Title: SROS CHIMIOTHERAPIE
1SROS CHIMIOTHERAPIE
- CR réunion du groupe de travail sur la
chimiothérapie - 10 septembre 2007
- Extrait des comptes-rendus réalisés sur le site
Onco-Bretagne
2Pré-requis
- Décret n2004 du 26 novembre 2004 relatif à la
liste des activités de soins et des équipements
de matériel lourds soumis à autorisation - Pour la première fois, le traitement du cancer
(dont la médecine et la chirurgie ) est soumis Ã
autorisation
3Pré-requis
- Décret n 2007- 388 du 21 mars 2007 relatif aux
conditions d'implantation applicables Ã
l'activité de soins de traitement du cancer et
modifiant le code de la santé publique
(dispositions réglementaires) - Concerne la chimiothérapie, la chirurgie des
cancers, la radiothérapie, l'utilisation de
radio-éléments en sources non scellées.
4Pré-requis
- Décret n 2007- 389 du 21 mars 2007 relatif aux
conditions techniques de fonctionnement
applicables à l'activité de soins de traitement
du cancer
5Pré-requis
- Arrêté du 29 mars 2007 fixant les seuils
d'activité minimale annuelle applicables Ã
l'activité de soins de traitement du cancer texte
n 68 - Ces autorisations sappliquent aux seuls
établissements de santé et ne concerneront pas
directement la pratique individuelle des médecins
et chirurgiens.
6Décret n 2007- 388 du 21 mars 2007
- être membre d'une coordination des soins en
cancérologie (soit réseau régional reconnu par
Inca soit réseau territorial reconnu par ARH) - avoir ou "participer à " une organisation
proposant - dispositif d'annonce, RCP, PPS
- traitements conformes aux référentiels de bonnes
pratiques de l'INCa ou à défaut consensus des
sociétés savantes - soins de support et si nécessaires soins
palliatifs - respecter les critères qualité des prises en
charge définis par l'INCa (critères d'agréments Ã
paraître) - assurer ou "passer convention pour" l'accès aux
traitements innovants et essais thérapeutiques
7Décret n 2007- 388 du 21 mars 2007
- Autorisation uniquement si respect des seuils
minimaux d'activité - -les seuils prennent en compte les actes ou
patients sur les 3 dernières années, ils
concernent certaines thérapeutiques ou certaines
interventions chirurgicales (éventuellement par
appareil ou par pathologie), ils sont mentionnés
dans la décision d'autorisation - - à titre dérogatoire, une première autorisation
peut être accordée si 80 gt seuil lt 100 sous
réserve que le seuil atteigne le seuil minimal
cible dans les 18 mois - - Si l'autorisation est accordée pour plusieurs
structures dépendant d'un même titulaire les
seuils s'appliquent à chaque structure
8Décret n 2007- 388 du 21 mars 2007
- Dispositions particulière à certaines pratiques
- -Si un chirurgien découvre en urgence un cancer
dans un établissement non autorisé celui ci
assure les soins urgents et les suites
opératoires mais oriente ensuite le patient vers
un établissement autorisé. - -les établissements ou personnes membres d'un
réseau territorial de cancérologie ne sont pas
soumis à autorisation s'ils participent à la
prise en charge d'un patient en association avec
un établissement autorisé - - Radiothérapie au moins 2 accélérateurs sur un
même site dont au moins 1 émetteur de rayonnement
d'énergie gt 15 Mev . Dérogation exceptionnelle 1
seul émetteur gt 15Mev si justifié par la
géographie et si le demandeur a déjà un site avec
au moins 2 appareils. - Le titulaire de l'autorisation assure
annuellement le suivi de la qualité de sa
pratique
9Calendrier
10Décret n 2007- 389 du 21 mars 2007
- Nécessité que tout projet thérapeutique (chaque
patient) soit enregistré en RCP, - Participation obligatoire des membres de
l'équipe médicale aux RCP (pour les ES autorisés) - le titulaire de l'autorisation organise la
continuité de la prise en charge et si nécessaire
de la coordination des soins avec des
établissements ou des personnes autorisées
11Décret n 2007- 389 du 21 mars 2007
- Pour être autorisé à la chimiothérapie, un
établissement doit disposer d'une équipe médicale
comprenant au moins - un médecin spécialiste en oncologie médicale ou
oncologie radiothérapique ou DES d'oncologie - ou au moins 1 médecin qualifié compétent en
cancérologie ou titulaire d'un DECS de
cancérologie (ils ne prescrivent alors que dans
leurs spécialités ordinales) - Si hémopathie maligne (DES d'hématologie ou
d'onco-hématologie ou qualifié en hématologie ou
en maladies du sang)
12Décret n 2007- 389 du 21 mars 2007
- La décision de mise sous chimiothérapie est prise
lors d'un entretien singulier
- patient/prescripteur.
13Arrêté du 29 mars 2007 fixant les seuils
d'activité minimale annuelle applicables Ã
l'activité de soins de traitement du cancer
,texte n 68
- Pour la CHIRURGIE
- seuil fixé à 30 interventions minimales par an
sein, digestif, urologie, thoracique - En France en 2005, 43 des établissements
pratiquant la chirurgie du Cancer du Sein ne
passaient pas 80 du seuil, mais ils ne
représentaient que 5 de lactivité
14Arrêté du 29 mars 2007 fixant les seuils
d'activité minimale annuelle applicables Ã
l'activité de soins de traitement du cancer
,texte n 68
- Digestif 29 des établissements ne passaient
pas 80 du seuil, mais ils ne représentaient que
5 de lactivité - Urologie 42 des établissements pratiquant
cette chirurgie ne passaient pas 80 du seuil,
mais ils ne représentaient que 5 de lactivité - Thoracique 75 des établissements pratiquant
cette chirurgie ne passaient pas 80 du seuil,
mais ils ne représentaient que 13 de lactivité
- seuil fixé à 20 interventions ORL, gynécologie
- ORL 65 des établissements pratiquant cette
chirurgie ne passaient pas 80 du seuil, mais ils
ne représentaient que 14 de lactivité - Gynécologie  59 des établissements pratiquant
cette chirurgie ne passaient pas 80 du seuil,
mais ils ne représentaient que 21 de lactivité
15Arrêté du 29 mars 2007 fixant les seuils
d'activité minimale annuelle applicables Ã
l'activité de soins de traitement du cancer
,texte n 68
- Pour la RADIOTHERAPIE
- 600 patients au moins (En France en 2005 tous les
centres de radiothérapie sont au dessus du seuil)
16Arrêté du 29 mars 2007 fixant les seuils
d'activité minimale annuelle applicables Ã
l'activité de soins de traitement du cancer
,texte n 68
- Pour la CHIMIOTHERAPIE
- 80 patients dont au moins 50 en hospitalisation
de jour - (En France, en 2005, 34 des établissements
pratiquant cette activité ne passaient pas 80 du
seuil, mais ils ne représentaient que 2 de
lactivité (séances)
17CR de la réunion
- Etaient présentsÂ
- Dr Joëlle Egreteau CHBS Lorient
- Pr Christian Riche OMIT
- M. Claude Bertrand COPOB
- Dr Catherine Bohec Onco-Bretagne
- Mme Gaëlle de Surgy CHU Rennes
- Dr Sylvie Vanhulst CH Quimper
- Dr Véronique Sablonnière DRASS
- Dr François Marquis DRASS
- Mme Françoise Chabernaud Leflon DRASS
18IntroductionÂ
- Nécessité de travailler sur la graduation des
soins en chimiothérapie. - 3 niveaux de soins concourent à lactivité de
chimiothérapie - les centres soumis à autorisation (bien encadrés
par les textes). - les centres associés
- la chimiothérapie à domicile.
- Les recommandations du SROS doivent permettre de
traduire des critères de qualité, daccessibilité
et defficience concernant les centres associés,
pour lesquels des interrogations demeurent.
191/ Définition de loffre de proximité
- Le groupe de travail estime quil est nécessaire
de développer une activité de proximité pour la
chimiothérapie. - En effet, certains établissements voient leur
activité de chimiothérapie  exploser et leurs
structures sont saturées. Par ailleurs, la
proximité peut permettre déviter des trajets
longs et fatigants pour des patients fragilisés. - En Bretagne, les centres potentiellement
autorisés seront pour la plupart situés dans
lagglomération principale de chaque territoire
de santé. Les villes périphériques, sièges dun
établissement de santé pourraient contribuer Ã
laccessibilité de la chimiothérapie en devenant
centre associé.
201/ Définition de loffre de proximité
- La chimiothérapie à domicile est une autre
manière de favoriser laccessibilité au plus près
du patient. - Ces réponses de proximité ne peuvent être
organisées que si elles répondent à des critères
de qualité et defficience qui toucheront
lensemble des phases contributives Ã
ladministration de la chimiothérapie et au suivi
du patient. - La question se pose dans les termes suivantsÂ
tout établissement (ou personne) membre dun
réseau territorial de cancérologie qui en fait la
demande peut-il devenir centre associé exerçant
la chimiothérapie ? ? - Bien quil sagisse dune organisation entre deux
structures, de gré à gré, non soumise Ã
autorisation, il nen reste pas moins que le
SROS, ainsi que prévu dans la circulaire du 22
février 2005 (2.2.2.), devra les identifier.
212/ Définition de critères qualité pour les
centres associés
- ces critères doivent concerner/définirÂ
- la reconstitution des cytotoxiques et molécules
associées - - soit dans un établissement autorisé qui fourni
létablissement associé, - soit directement par létablissement associé
- la délivrance et la surveillance
222.1 la reconstitution, le médicament
- Les procédures de reconstitution des médicaments
anticancéreux sont désormais bien connues elles
obéissent à des règles de sécurité qui doivent
permettre daméliorer la qualité des soins. - Le décret relatif aux conditions dautorisation
ne prévoit cependant pas lobligation pour les
centres autorisés de disposer dune préparation
centralisée. - MAIS le décret n 2005-1023 du 24 août 2005
relatif au contrat de bon usage des médicaments
et des produits et prestations mentionnés Ã
l'article L. 162-22-7 du code de la sécurité
sociale impose de reconstituer les médicaments
cytotoxiques dans une préparation centralisée. - Il sagit pour les centres associés soit de
reconstituer le médicament sur place dans une
préparation centralisée (place de linspection de
la pharmacie) soit de le faire venir dun centre
autorisé disposant dune préparation centralisée.
La chaîne de responsabilité incluant le transport
doit être précisée et contractualisée1 entre
les acteurs. - 1 selon le groupe de travail
232.2 la délivrance et la surveillance,
lenvironnement
- ll faut sassurer que la délivrance du produit
seffectue dans des conditions correctes en terme
de délai dacheminement, de conditions
dadministration, délimination des déchets etc - Lenvironnement médical et paramédical dans le
centre associé est donc un élément important Ã
considérer - La première prescription est faite par
loncologue du centre autorisé, mais peut-elle
être modifiée au niveau du centre associé et si
oui par qui, sur quelles indications et dans
quelles conditions ?
242.2 la délivrance et la surveillance,
lenvironnement
- Le centre associé peut-il réaliser les
chimiothérapies de tous les patients ou seulement
des patients des spécialistes dorganes
titulaires du DESC doncologie dans leur
spécialité ? - Le groupe de travail estime que, quelle que soit
la qualification initiale du médecin, cest son
expérience dans le domaine de la chimiothérapie
et les liens quil développe avec les oncologues
du centre autorisé qui comptent.
Il
serait possible de réaliser des chimiothérapies
en dehors du champ de compétence des spécialistes
dorganes du centre associé. - Il faut préciser et contractualiser la chaîne de
responsabilité.1 - 1 Le groupe estime que le réseau et sa
responsabilité nintervient pas ici
252.3 critères qualitatifs
- Les critères qualitatifs suivants ont été
discutés pour les centres associés - en terme de minimum dactivité (plus de 100
séances par an ?) - en terme de formation du personnel (notamment des
infirmières) - en terme de chaîne de responsabilité, quil faut
préciser - en terme de qualification du médecin du centre
associé et de sa compétence chaque médecin
titulaire dun DESC de cancérologie ne peut
prescrire que dans sa spécialité. - La discussion porte alors sur la qualification du
médecin du centre associé le centre hospitalier
de Quimper fait remarquer quil travaille très
bien avec des médecins généralistes du centre
hospitalier de Douarnenez qui ont acquis une
solide expérience depuis plusieurs années en
chimiothérapie. (on ne se place pas du point de
vue du patient mais du point de vue du centre)Â - Les formes orales ne simplifient pas
automatiquement les procédures, ni le suivi, ni
la gravité des effets secondaires. - Le centre associé serait lié par convention avec
létablissement autorisé.
262.4 modalités de fonctionnement
- Il y a actuellement en Bretagne plusieurs modes
de fonctionnement qui pourraient convenir aux
centres associés tels que prévus par la
réglementation.  En effet, le décret relatif au
traitement du cancer ne prévoit pas pour la
chimiothérapie des autorisations  partiellesÂ
pour une activité spécialisée dorgane ainsi
quil est prévu pour la chirurgie. - exemple du secteur 2 un seul oncologue sur le
territoire est responsable de toutes les
prescriptions. Il sappuie sur les conventions
avec les établissements associés où des médecins
généralistes, voire des chirurgiens, sont formés
au suivi des patients (y compris en soins
palliatifs). Il sagit ici dune volonté de
service à service, de médecin à médecin. - dans le cas du secteur 5, la responsabilité du
médecin du centre associé est pleine et entière
car il est lui-même qualifié en oncologie
272.4 modalités de fonctionnement
- Le centre associé doit-il être équipé pour
reconstituer sur place les anticancéreux ou les
produits sont-ils acheminés depuis le centre
autorisé ? Les deux solutions sont envisageables
mais il y a peut être un seuil à définir.
Il faut également optimiser
lutilisation des flacons de produits très
coûteux et prendre en compte les temps et les
coûts de transport, lattente du patient entre
son bilan et larrivée du produit qui doit lui
être administré. - La convention qui sera passée entre les deux
établissements devra préciser les critères de
qualité ainsi que les modalités de la coopération
médicale et les critères dévaluation. - Un projet de convention type pourrait être
élaboré.
283/ La chimiothérapie à domicile
- Elle doit être distinguée de lhospitalisation Ã
domicile avec laquelle elle est incompatible !
Cest le réseau de cancérologie qui endosse la
responsabilité de coordonner la chimiothérapie Ã
domicile - A Lorient et à Quimper, la chimiothérapie Ã
domicile a été développée puis a cessé son
activité pour des raisons de modification
juridique (en 2004) dans les règles de
préparation et de distribution des médicaments et
pour des raisons de moyens financiers (transport
des médicaments et indemnité des professionnels
de santé participant à lactivité de
chimiothérapie). Ces activités répondaient
cependant à un réel besoin pour des patients
dont léligibilité à ce type de prise en charge
est bien décrite par la Haute Autorité de Santé - Actuellement, le problème du transport des
produits nest pas réglé.
il nexiste plus dactivité de chimiothérapie Ã
domicile par voie parentérale. - Ce dispositif peut finalement savérer coûteux.
Cependant, en suivant les critères définis par
lHAS sur le choix des produits (certaines
molécules sy prêtent et dautres non) et en
étant vigilant sur la capacité du réseau Ã
prendre en charge cette activité, cette prise en
charge thérapeutique peut être un moyen non
négligeable dapporter au patient atteint dune
maladie grave des soins de proximité dans de
bonnes conditions.(en contradiction avec le
fonctionnement économique des ES)
29En conclusionÂ
- Le groupe de travail estime que dans un premier
temps, le SROS peut rappeler que le développement
de la chimiothérapie à domicile passe dabord par
la réactivation de cette pratique dans les deux
réseaux qui en Bretagne en avaient déjÃ
lexpérience (territoires de santé de Quimper et
de Lorient). Ensuite il faut évaluer, puis
éventuellement développer ailleurs cette
pratique, en fonction de la maturité du réseau
existant sur un territoire donné. - Notion defficience développée par Mme
Sablonniere linvestissement pour produire doit
être le même versus sous-traitanceÂ