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SOINS INFIRMIERS

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SOINS INFIRMIERS EN NEUROCHIRURGIE SOINS INFIRMIERS EN NEUROCHIRURGIE Pr sentation du service Pr sentation du service Organisation de l quipe m dicale et ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: SOINS INFIRMIERS


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SOINS INFIRMIERS
  • EN NEUROCHIRURGIE

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SOINS INFIRMIERS EN NEUROCHIRURGIE
  • Présentation du service
  • Présentation du service
  • Organisation de léquipe médicale et paramédicale
  • Les différentes pathologies rencontrées
  • Liées au crâne
  • Liées au rachis
  • Les différents types dexamens pratiqués
  • Rappel de quelques définitions
  • Description dun état neurologique
  • Crâne
  • Dos
  • Cas concrets
  • Cas sur un anévrysme
  • Cas sur une tumeur cérébrale
  • Cas sur un traumatisme au niveau du rachis
  • Cas dune hernie discale

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Présentation du service
  • Présentation du service
  • Le service de neurochirurgie du CHRO est composé
    de 3 secteurs de soins 
  • 4 lits de réanimation
  • 4 lits de soins intensifs
  • 17 lits dhospitalisation
  • La spécificité de ce service est le nombre
    important de personnel soignant 
  • 4 neurochirurgiens
  • Une trentaine dinfirmier
  • Une trentaine daide soignant

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Présentation du service
  • Organisation de léquipe médicale et paramédicale
  • Sur 4 chirurgiens, quotidiennement 
  • 1 est de garde (celui qui gère les urgences, la
    gestion des lits et qui fait la visite ainsi que
    la contre visite de tous les patients
    hospitalisés), sil y a un problème avec un
    patient ou autre (avis extérieurs, urgences, )
    cest à lui quon se réfère.
  • 1 ou plus sont aux consultations
  • 1 ou plus sont au bloc opératoire
  • Répartition des infirmier(e)s par secteur 
  • 2 IDE en hospitalisation du matin, 2 du soir et 1
    de nuit
  • 1 IDE en soins intensifs (matin, soir et nuit)
  • 2 IDE en réanimation (matin, soir et nuit)

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2. Les différentes pathologies rencontrées
  • Liées au crâne
  • Rappel  le cerveau

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2. Les différentes pathologies rencontrées
  • Liées au crâne
  • Rappel  le cerveau


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2. Les différentes pathologies rencontrées
  • Liées au crâne
  • Rappel  les méninges

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2. Les différentes pathologies rencontrées
  • Hématome extradural  collection de sang dans
    lespace extra dural de cause traumatique. Peut
    être une grande urgence chirurgicale sinon risque
    de décès. Nécessite une surveillance infirmière
    fréquente.
  • Hématome sous dural  collection de sang dans
    lespace sous dural pouvant être aigu ou
    chronique.
  • Tumeurs cérébrales ou méningées (méningiome) 
    malignes ou bénignes (éventuellement métastases
    cest à dire secondaire à un cancer primitif).
    Parfois on procède à des biopsies à visée
    diagnostique et/ou thérapeutiques, radio
    chirurgie.
  • Neurinomes  tumeurs le plus souvent bénignes,
    due à prolifération des cellules de Schwann qui
    entourent les nerfs périphériques.
  • Anévrysme  malformation artérielle.
  • MAV  malformation artério-veineuse
  • Abcès cérébraux  pas toujours opérés, souvent
    dorigine dentaire, traités le plus souvent par
    antibiotiques.
  • Adénome hypophysaire  Ce sont des tumeurs
    endocriniennes fréquentes. Ils se manifestent par
    un syndrome tumoral (compression des structures
    locales par la tumeur) et par un syndrome
    endocrinien (par la sécrétion hormonale des
    cellules constituant l'adénome).
  • Hydrocéphalie  dilatation des ventricules
    cérébraux, (et par suite chez lenfant de la
    tête) secondaires à une augmentation du volume du
    liquide céphalo-rachidien. Chez ladulte une
    hypertension intracrânienne existe mais elle ne
    peut distendre la cavité crânienne qui est
    rigide.
  • Comas, fin de vie  cest une abolition plus ou
    moins complète des fonctions de la vie de
    relation (conscience, motilité, sensibilité)
    alors que les fonctions de la vie végétative sont
    relativement conservées.
  • Méningites infectieuses  post-opératoire ou sur
    matériel.

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2. Les différentes pathologies rencontrées
  • Liées au rachis
  • Rappel la colonne vertébrale

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2. Les différentes pathologies rencontrées
  • Liées au rachis
  • Rappel une hernie discale

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2. Les différentes pathologies rencontrées
  • Hernie discale  conflit entre la racine nerveuse
    et le disque vertébrale (disque comprimant le
    nerf sciatique).
  • Canal lombaire étroit (CLE)  rétrécissement du
    canal rachidien par arthrose lombaire
    dégénérative.
  • Fractures vertébrales  sue lesquelles on
    effectue une ostéosynthèse. Parfois plus ou moins
    déficit type paraplégie ou tétraplégie.
  • Compression médullaire  dues à des métastases.

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3. Les différents types dexamens pratiqués
  • Le scanner  ou TDM (tomodensitométrie)
  • TDM spiralé
  • TDM en 3D (neuronavigation)
  • Angioscanner
  • Lexamen se fait sans ou avec injection de
    produit de contraste.
  • Patient non à jeun.
  • Faire parvenir avec le patient, le bon de scanner
    rempli par le neurochirurgien ainsi que les
    anciens clichés (sil y a).
  • Vérifier au préalable que le patient ne soit pas
    allergique à liode, dans ce cas il y aura une
    prémédication avant le TDM avec injection.
  • Le scanner cérébral permet de mettre
    éventuellement en évidence des malformations
    cérébrales, certaines affections vasculaires
    (MAV  malformation artério-veineuse, hémorragie
    intra-cérébrale, ischémie artérielle, ), des
    tumeurs, Il apporte également dutiles
    renseignements dans les infections et en cas de
    traumatisme crânien.

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3. Les différents types dexamens pratiqués
  • IRM  imagerie par résonance magnétique
  • Patient non à jeun.
  • Faire parvenir avec le patient, le bon dIRM (qui
    comprend quelques questions sur les antécédents)
    rempli par le neurochirurgien ainsi que les
    anciens clichés (sil y a).
  • Si le patient a travaillé dans la métallurgie,
    il y aura préalablement une radiographie des
    orbites.
  • Sassurer que le patient ne soit pas allergique
    (sinon prémédication par atarax per os la veille
    et le jour de lexamen).

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3. Les différents types dexamens pratiqués
  • Artériographie 
  • Examen radiologique qui a pour but de mettre en
    évidence déventuelles lésions artérielles (en
    neurochirurgie plus particulièrement les
    anévrysmes), afin de pouvoir visualiser les
    artères, il faut injecter pendant lexamen un
    produit de contraste, opaque aux rayons X.
  • Le patient doit être à jeun.
  • Nécessité dune créatinémie TPlt à 72h
  • Pas de lovenox la veille.
  • Exige une surveillance post artériographie 
    prise régulière des pouls pédieux pansement
    compressif coloration des téguments (au niveau
    des membres inférieurs).

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3. Les différents types dexamens pratiqués
  • Electro-encéphalogramme
  • Examen qui a pour but denregistrer lactivité
    électrique du cerveau.
  • Patient non à jeun.
  • Seffectue dans la chambre du patient.
  • Doppler trans-crânien  DTC ou échographie
    trans-crânien
  • Permet de voir sil y un spasme artériel.
  • A pour but détudier la façon dont le sang
    sécoule dans les artères situées à la base du
    crâne.
  • Radiographies  lombaires, cervicales, crâne,
  • Radiculographie 
  • Permet pour nous de confirmer le diagnostique de
    hernie discale.

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4. Rappel de quelques définitions
  • Aphasie  perturbation pathologique du langage
    écrit ou oral. Le trouble porte donc sur
    lexpression et/ou la compréhension, et qui nest
    pas lié à un état démentiel ni à une atteinte
    sensorielle (cécité, surdité), ni un
    dysfonctionnement de la motricité
    pharyngo-laryngé.
  • Apraxie  trouble affectant la réalisation des
    gestes de la vie courante.
  • Agnosie  incapacité à dénommer un objet, un son
    ou une couleur.
  • Hémiplégie  perte de la motricité et/ou de la
    sensibilité de la moitié du corps.
  • Paraplégie  perte de la motricité et/ou de la
    sensibilité des membres inférieurs.
  • Tétraplégie  perte de la motricité et/ou de la
    sensibilité des 4 membres.
  • Anisocorie  asymétrie des pupilles.
  • Photophobie  crainte de la lumière.
  • Myosis  pupilles serrés
  • Mydriase  pupilles larges et aréactives, signe
    datteinte cérébrale sévère.

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5. Description dun état neurologique
  • Létat neurologique du patient est un travail
    quotidien que linfirmier(e) doit réaliser, cette
    surveillance doit se faire sans relâche car le
    risque vital et/ou fonctionnel est en jeux. Pour
    cela, il est nécessaire de faire un état
    neurologique de référence à larrivée du patient.

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5. Description dun état neurologique
  • Surveillance crâne
  • Pupilles  réactivité et symétrie
  • Conscience 
  • Ouverture des yeux
  • Obéit aux ordres simples 
  • Au niveau de la motricité (cest à dire si le
    patient a une force normale au niveau des 4
    membres, un déficit, un retard, une main creuse,
    une négligence) 
  • Au niveau des membres supérieurs, nous leur
    demandons de nous serrer les 2 mains en même
    temps (pour évaluer la force par exemple), de
    lever les 2 bras toujours ensemble de les tenir
    en lair en fermant les yeux (pour évaluer sil y
    a un déficit, une main creuse, ).
  • Au niveau des membres inférieurs, nous leur
    demandons de plier les jambes en même temps
    (pour évaluer un retard par exemple), de pousser
    avec leurs pieds sur nos mains.

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5. Description dun état neurologique
  • Au niveau de la sensibilité
  • Si le patient a un langage fluide.
  • La cohérence cest à dire des réponses adaptées
    aux questions  le patient peut présenter des
    obnubilations, des hallucinations, il peut
    chercher ses mots ou être volubile(logorrhéique)
  • Lorientation dans le temps et dans lespace.
  • Les sens rentrent en compte aussi  i peut y
    avoir des problèmes au niveau de louie (surdité
    par exemple sur un patient opéré dun neurinome
    du VIII), de la vue (une diplopie, hémianopsie,
    flou visuel, ), de lodorat (par exemple chez
    certaines personnes ayant une tumeur cérébrale en
    temporal), plus rarement des problèmes au niveau
    du goût.

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5. Description dun état neurologique
  • Il est important de réveiller les patients toutes
    les heures (pour ceux des soins intensifs et de
    réanimation ainsi que ceux qui reviennent du
    bloc opératoire) pour en effectuer la
    surveillance. Sil y a un changement dans létat
    neurologique du patient, il faut en aviser le
    neurochirurgien immédiatement.
  • Chez un patient inconscient (sédaté, ou très
    endormi par exemple), nous effectuons aussi un
    état neurologique nous observons les réactions du
    patient (par exemple  des flexions, des ébauches
    de flexion, enroulement, extensions,
    contractions, vient chercher à la douleur, ) à
    la stimulation douloureuse.

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5. Description dun état neurologique
  • Surveillance dos selon latteinte vertébrale 
  • u niveau cervical  surveillance de la motricité
    (lève les bras et les coudes du plan du lit,
    force normale à la préhension, préhension fine ?,
    ainsi que des membres inférieurs), et de la
    sensibilité des 4 membres (fourmillements,
    décharge électrique, engourdissement, ) et si
    problèmes sphinctériens.
  • Au niveau dorsal et lombaire  motricité et
    sensibilité des membres inférieurs uniquement
    dont les releveurs et extenseurs. Plus ou moins
    troubles sphinctériens si syndrome de la queue
    de cheval.

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6. Cas concrets
  • Cas sur un anévrysme
  • Madame D. âgée de 48 ans, fait un malaise avec
    de fortes céphalées sur son lieu de travail. Elle
    est prise en charge par les pompiers et emmener
    aux urgences de lhôpital de la source.
  • Ayant toujours des céphalées intenses, elle
    passe un TDM qui montre une hémorragie méningée
    (dont les principaux symptômes sont des céphalées
    brutales et intenses comme dans le cas présent,
    des raideurs de nuque, nausées/vomissements, et
    parfois les patients présentent une photophobie
    dans les cas les plus graves un coma profond
    voir le décès) dans la région carotidienne
    gauche.
  • Elle est hospitalisée dans le service de
    réanimation neurochirurgicale.
  • A son arrivée, elle est prise en charge par
    léquipe pour la pose de matériels et lon note
    létat neurologique de référence sur le dossier
    de soins.

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6. Cas concrets
  • Ensuite, elle passe un angioTDM et une
    artériographie (désilet laisser en place) pour
    confirmer le diagnostic.
  • Dès le diagnostic est posé, le neurochirurgien
    référent sentretient avec la famille pour poser
    les risques séquellaires et le risque vital.
  • A J2 du saignement, elle sera embolisé. Les 2
    possibilités de traitement des anévrysmes sont la
    voie chirurgicale ou la voie endovasculaire
    (choisi dans le cas présent).

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6. Cas concrets
  • La veille du bloc 
  • Vérifier quelle est tout compris, voir si elle a
    encore des questions ainsi que la famille
  • Maintenir une atmosphère calme et obscure
  • Faire un bilan préopératoire complet
  • Vérifier que le dossier est complet (présence des
    clichés radiologiques, dossier anesthésie et
    neurochirurgie)
  • Envoyer la réservation de sang au CTS
  • Compléter le recueil de données si besoin
  • Préparation de Mme D. 
  • Bain de lit la veille et le matin de
    lintervention
  • Prémédication la veille au soir et le matin selon
    la feuille danesthésie
  • Voir avec la salle dartériographie si lon
    sédate et intube le patient dans la chambre avant
    de descendre

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6. Cas concrets
  • Retour de bloc 
  • Etat neurologique horaire
  • Installation du patient et du matériel
  • Surveillance du point e ponction (et surveillance
    des pouls pédieux)
  • Mise en place et planification des prescriptions
    médicales (traitement antalgique,
    anti-épileptique, contre le spasme, héparine et
    antibiothérapie en post opératoire immédiat)
  • Prise des constantes par heure
  • Laisser le patient dans le calme et lobscurité

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6. Cas concrets
  • A J1 de lembolisation, Mme D. passe un TDM de
    contrôle, qui est normal.
  • Dans les jours qui suivent, lalimentation est
    reprise.
  • Mais a J4, elle présente une hyperthermie et
    fait un choc septique (tachycardie et chute de
    tension malgré le traitement mis en place).
  • Après avoir appelé le réanimateur pour
    linformer, la patiente crise (avec mydriase
  • gauche ponctuelle, perte de connaissance et de
    matière fécale). Le neurochirurgien de garde en
    est averti immédiatement.
  • Sous prescription médicale 
  • Augmenter le rivotril (par rapport à la crise
    convulsive).
  • Augmenter le levophed (par rapport à la chute de
    la tension artérielle).
  • Avec le réanimateur tout le matériel est changé
    et envoyé à la bactériologie.
  • Hémocultures et ECBU.
  • Suite à cela la patiente est intubée, sédatée,
    elle passe un TDM de contrôle qui ne montre rien
    de particulier, mais la patiente présente un
    déficit de lhémicorps droit. Le lendemain, la
    patiente passe une ETC qui montre un spasme à
    droite et un léger à gauche.

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6. Cas concrets
  • Les risques les plus fréquents dans les cas
    danévrysme sont 
  • Le re-saignement (le plus souvent dans les 24h)
    que lon surveille grâce à létat neurologique du
    patient toutes les heures voir plus, ainsi que
    par lapparition de signes cliniques éventuels.
  • Le vasospasme comme dans le cas présenté entre le
    4ème et 21ème jour à compter du saignement que
    lon surveille grâce à létat neurologique, des
    constantes (avec application des prescriptions
    médicales tel que le levophed, le remplissage par
    des macromolécules), la mise en place du nimmotop
    sous prescription médicale, ainsi que des ETC
    bi-hebdommadaire.
  • Lhydrocéphalie cette complication nécessite une
    intervention chirurgicale pour la pose dune
    Dérivation Ventriculaire Externe afin dévacuer
    le surplus de LCR sans souffrance cérébrale (il
    se peut que par la suite quand le sevrage est
    impossible une pose de Dérivation
    Ventriculo-Péritonéale, existe aussi DLP ou DVA),
    une surveillance par 2heures seffectue pour
    quantifier et observer laspect, la couleur du
    LCR. De plus, on peut effectuer des prélèvements
    pour la bactériologie et la biologique.

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6. Cas concrets
  • Les soins plus spécifiques chez une personne
    intubée, et sédaté sont 
  • Létat neurologique du patient,
  • Surveillance vis à vis de la sédation 
    vérification de la prescription médicale, que le
    patient soit bien adapté au respirateur.
  • Surveillance du mode respiratoire  fréquents
    aspirer et faire des lavages, des radiographies
    pulmonaires sont faites régulièrement,
    surveillance de la prescription par rapport aux
    paramètres respiratoires, les volumes, gazométrie
    sur prescriptions, en pratiquant les  petits
    soins  quotidiens vérification des marquages sur
    la sonde dintubation kinésithérapie
    respiratoire si besoin.
  • Surveillance hémodynamique  pouls, tension
    artérielle (grâce au KTR si besoin), température,
    fréquence respiratoire, saturation en O2 ainsi
    quen CO2, diurèse, glycémie capillaire, PVC et
    PIC sur prescription médicale.
  • Surveillance du risque thromboembolique  pose de
    BAV, sur prescription CPI, et mise sous HBPM.
  • Surveillance par rapport au risque infectieux 
    si température supérieure ou égale à 38.5,
    informer le médecin et prélèvements
    bactériologique, surveillance des points de
    ponction (KTC, KTR, ).
  • Surveillance digestive  reprise du transit,
    alimentation parentérale.
  • Surveillance de lintégrité de la peau  bain de
    lit, prévention descarre, changement de position
    toutes les 4 heures, matériel anti-escarres
    (matelas, bottes, restons, ), lors des  petits
    soins  faire attention aux points dappui de la
    sonde dintubation ou de la sonde naso-gastrique
    par exemple, surveillance des œdèmes (par bilan
    entrées/sorties, et peser toutes les semaines par
    exemple).
  • Sil y a après larrêt des sédations un risque
    fonctionnel est présent envisager son devenir
    (maison de rééducation, ).

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6. Cas concrets
  • Cas sur une tumeur cérébrale
  • Monsieur D., 16ans, admis en urgence en
    neurochirurgie, après avoir reçu un ballon
    dhand-ball 15 jours avant environ sur la tête.
    Une semaine après laccident le patient présente
    des céphalées non soulagées par les traitements
    antalgiques avec nausées et vertiges.
  • Il passe un TDM qui montre une tumeur cérébrale
    de la fosse postérieure gauche. Le diagnostic est
    annoncé à ses parents et au patient par son
    neurochirurgien référent.
  • Pour compléter son dossier, en vue du bloc
    opératoire pour lexérèse de la tumeur un IRM
    sous neuronavigation et une ETO (échographie
    trans-oesophagienne) par rapport à la position
    assise lors de lintervention.

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6. Cas concrets
  • Suite à cela, lintervention est programmée
    rapidement. Suite à lexérèse de la tumeur un
    échantillon en envoyé à lana pathologie qui 4-5
    jours après communique les résultats au
    neurochirurgien (dans le cas présent cest un
    médulloblastome).
  • En retour de bloc le patient est intubé, ventilé
    (mode VSAI), légèrement sédaté qui facilite la
    surveillance de létat neurologique.
  • Il est très important de commencer la
    surveillance dès que lon va chercher le patient
    en salle de réveil au moindre doute sur un
    problème ou létat neurologique (par rapport
    celui de référence) dun patient on ne redescend
    pas sans que le neurochirurgien soit prévenu et
    donne son autorisation.
  • Létat neurologique de Mr D. étant bon, on
    redescend en réanimation avec le réanimateur et
    une infirmière du service.

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6. Cas concrets
  • Dès le retour de bloc une surveillance est
    débuté dun point de vue
  • Etat neurologique par heure
  • Hémodynamique par heure
  • Elimination
  • Drainage
  • Des prescriptions médicales si traitement par
    corticoïdes surtout pour éviter lœdème, et
    antalgiques
  • Pansement
  • Matériel (KT, KTR, SNG, SU, )
  • Un TDM est effectué à J1 (avant le patient ne
    doit être mobilisé) résultats sont bons  les
    sédations sont arrêtées et le patient extubé.
  • Une surveillance neurologique par heure pendant
    les 48-72 heures post-opératoire est nécessaire.

32
6. Cas concrets
  • Pas de complications post-interventionnel, le
    patient sort de réanimation soit en soins
    intensifs soit en hospitalisation dans le cas
    présent une chambre seule puisquil sagit dun
    mineur.
  • Le patient rentre à domicile à J8 de lopération
    avec un traitement par corticoïdes, antalgiques,
    selon les cas un traitement anti-comitial peut
    mis en place durant lhospitalisation et
    continuer à domicile. Ainsi quun rendez-vous en
    radiothérapie pour la suite du traitement, ainsi
    quun rendez vous avec le neurochirurgien de
    référence avec une ordonnance pour une TDM de
    contrôle.

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6. Cas concrets
  • Cas sur un traumatisme du rachis
  • Melle D., âgée de 19 ans, a chuté en roller.
    Elle est amenée aux urgences en coquille par les
    pompiers car elle se plaignait de douleurs
    lombaires.
  • Après avoir passé des radiographies et un TDM du
    rachis une fracture en L4 diagnostiqué, elle est
    hospitalisée en neurochirurgie et est opéré le
    jour même, une arthrodèse est réalisée.
  • A lentrée la patiente présente un bon état
    neurologique (pas déficit sensitivo-moteur), le
    risque majeur étant dans le cas présent la
    paraplégie avec plus ou moins une incontinence
    urinaire et/ou fécale.

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6. Cas concrets
  • Vous êtes linfirmier(e) de laprès-midi en
    neurochirurgie en secteur soins intensifs, vous
    allez chercher Melle D. au bloc.
  • Elle est porteuse dun KTP, dun redon qui ne
    donne rien, une sonde urinaire.
  • Les prescriptions sont 
  • Acupan 2ampoules/24 h
  • Osmotan 5 1l/24h
  • Perfalgan 4gr/24h
  • La surveillance débute dès la salle de réveil
    dun point de vue 
  • Etat neurologique par heure
  • Hémodynamique par heure
  • Douleur
  • Drainage
  • Matériel
  • Pansement
  • Mise en place du traitement thérapeutique.

35
6. Cas concrets
  • Voir si besoin dun corset (généralement port
    pendant 3mois jour et nuit) après lablation du
    redon à J1 si TDM de contrôle montre que le
    matériel est en place.
  • Le premier lever seffectue après lessayage du
    corset définitif, en générale les patients
    sortent à domicile avec ordonnance des
    traitements et pansement tous les 2 jours avec
    ablation des fils à J9.
  • La complication principale post opératoire est
    la constitution dun hématome pouvant entraîner
    une paraplégie.

36
6. Cas concrets
  • Chez un patient tétraplégique, les complications
    les plus rencontrées sont 
  • Risque respiratoire (adélactésie)
  • Elimination (attention aux occlusions)
  • Mobilisation
  • Sexuel
  • Cutanée
  • Thrombo-embolique
  • Psychiatrique (possibilité de faire intervenir Dr
    Michel)
  • Sociologique (travail, habitation, peut faire
    intervenir lassistante sociale)
  • Il est important pour tous les patients avec une
    atteinte fonctionnelle danticiper le devenir
    (centre de rééducation le plus rapidement
    possible).

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6. Cas concrets
  • Cas sur une hernie discale
  • Entrée de monsieur P.,45 ans, venant de son
    domicile, pour une hospitalisation en
    neurochirurgie pour une hernie discale L5 S1
    gauche.
  • Patient qui présente une lombosciatique gauche
    évoluant depuis 6 mois et non calmé par les
    traitements antalgiques et anti-inflammatoires.
  • Au TDM, montre un conflit discale en L5 S1.
  • Après que le neurochirurgien est expliqué les
    risques liés à lintervention, le patient décide
    de se faire opérer.
  • Létat neurologique à lentrée  bonne
    motricité des membres inférieurs, fourmillements
    au niveau du gros orteil pied gauche, une douleur
    sciatique gauche de la fesse aux orteils
    accentuée à la mobilisation.
  • Le patient est allergique à laspirine, on note
    dans ses antécédents de lhypertension artérielle.

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6. Cas concrets
  • A son arrivé, Mr P. est très angoissé et a peur
    de lintervention. Une prémédication lui a été
    donnée la veille et avant de partir au bloc
    opératoire. Il part à 8h.
  • Mr P. revient à 14h30, avec un bon état
    neurologique ( pas de déficit), un pansement
    propre, un redon qui a donné 150cc, un KTP avec
    1L de sérum physiologique sur 24h, perfalgan
    1grx4/24h débuté à 16h, acupan 4amp dans 48cc
    vitesse 2.
  • Premier lever à J1 avec ablation du redon. On
    éduque les patients à effectuer certains gestes
    de la vie quotidienne à laide dun livret.
  • A J3 après le pansement, le patient sort avec
    ses ordonnances et son rendez-vous en
    consultation.
  • Le risque majeur lié à lintervention est la
    formation dun hématome (douleur vive dans le dos
    et les jambes) avec un changement dans létat
    neurologique du patient pouvant aller jusquà la
    paraplégie. Cela nécessite une reprise en urgence
    au bloc.

39
CONCLUSION
  • Chaque pathologies présente un risque dune
    part 
  • Hémorragique
  • Infectieux
  • Thromboembolique.
  • Et surtout dautre part un risque fonctionnel
    et/ou vital
  • Le travail en neurochirurgie seffectue
    quotidiennement en collaboration
    aide-soignant(e), infirmier(e), neurochirurgien,
    anesthésiste- réanimateur, kinésithérapeute,
    psychiatre, diététicienne, prothésiste,
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