Title: SOINS INFIRMIERS
1SOINS INFIRMIERS
2SOINS INFIRMIERS EN NEUROCHIRURGIE
- Présentation du service
- Présentation du service
- Organisation de léquipe médicale et paramédicale
- Les différentes pathologies rencontrées
- Liées au crâne
- Liées au rachis
- Les différents types dexamens pratiqués
- Rappel de quelques définitions
- Description dun état neurologique
- Crâne
- Dos
- Cas concrets
- Cas sur un anévrysme
- Cas sur une tumeur cérébrale
- Cas sur un traumatisme au niveau du rachis
- Cas dune hernie discale
3Présentation du service
- Présentation du service
- Le service de neurochirurgie du CHRO est composé
de 3 secteurs de soins - 4 lits de réanimation
- 4 lits de soins intensifs
- 17 lits dhospitalisation
- La spécificité de ce service est le nombre
important de personnel soignant - 4 neurochirurgiens
- Une trentaine dinfirmier
- Une trentaine daide soignant
4Présentation du service
- Organisation de léquipe médicale et paramédicale
- Sur 4 chirurgiens, quotidiennementÂ
- 1 est de garde (celui qui gère les urgences, la
gestion des lits et qui fait la visite ainsi que
la contre visite de tous les patients
hospitalisés), sil y a un problème avec un
patient ou autre (avis extérieurs, urgences, )
cest à lui quon se réfère. - 1 ou plus sont aux consultations
- 1 ou plus sont au bloc opératoire
- Répartition des infirmier(e)s par secteurÂ
- 2 IDE en hospitalisation du matin, 2 du soir et 1
de nuit - 1 IDE en soins intensifs (matin, soir et nuit)
- 2 IDE en réanimation (matin, soir et nuit)
52. Les différentes pathologies rencontrées
- Liées au crâne
- Rappel le cerveau
62. Les différentes pathologies rencontrées
- Liées au crâne
- Rappel le cerveau
72. Les différentes pathologies rencontrées
- Liées au crâne
- Rappel les méninges
82. Les différentes pathologies rencontrées
- Hématome extradural collection de sang dans
lespace extra dural de cause traumatique. Peut
être une grande urgence chirurgicale sinon risque
de décès. Nécessite une surveillance infirmière
fréquente. - Hématome sous dural collection de sang dans
lespace sous dural pouvant être aigu ou
chronique. - Tumeurs cérébrales ou méningées (méningiome)Â
malignes ou bénignes (éventuellement métastases
cest à dire secondaire à un cancer primitif).
Parfois on procède à des biopsies à visée
diagnostique et/ou thérapeutiques, radio
chirurgie. - Neurinomes tumeurs le plus souvent bénignes,
due à prolifération des cellules de Schwann qui
entourent les nerfs périphériques. - Anévrysme malformation artérielle.
- MAV malformation artério-veineuse
- Abcès cérébraux pas toujours opérés, souvent
dorigine dentaire, traités le plus souvent par
antibiotiques. - Adénome hypophysaire Ce sont des tumeurs
endocriniennes fréquentes. Ils se manifestent par
un syndrome tumoral (compression des structures
locales par la tumeur) et par un syndrome
endocrinien (par la sécrétion hormonale des
cellules constituant l'adénome). - Hydrocéphalie dilatation des ventricules
cérébraux, (et par suite chez lenfant de la
tête) secondaires à une augmentation du volume du
liquide céphalo-rachidien. Chez ladulte une
hypertension intracrânienne existe mais elle ne
peut distendre la cavité crânienne qui est
rigide. - Comas, fin de vie cest une abolition plus ou
moins complète des fonctions de la vie de
relation (conscience, motilité, sensibilité)
alors que les fonctions de la vie végétative sont
relativement conservées. - Méningites infectieuses post-opératoire ou sur
matériel.
92. Les différentes pathologies rencontrées
- Liées au rachis
- Rappel la colonne vertébrale
102. Les différentes pathologies rencontrées
- Liées au rachis
- Rappel une hernie discale
112. Les différentes pathologies rencontrées
- Hernie discale conflit entre la racine nerveuse
et le disque vertébrale (disque comprimant le
nerf sciatique). - Canal lombaire étroit (CLE) rétrécissement du
canal rachidien par arthrose lombaire
dégénérative. - Fractures vertébrales sue lesquelles on
effectue une ostéosynthèse. Parfois plus ou moins
déficit type paraplégie ou tétraplégie. - Compression médullaire dues à des métastases.
123. Les différents types dexamens pratiqués
- Le scanner ou TDM (tomodensitométrie)
- TDM spiralé
- TDM en 3D (neuronavigation)
- Angioscanner
- Lexamen se fait sans ou avec injection de
produit de contraste. - Patient non à jeun.
- Faire parvenir avec le patient, le bon de scanner
rempli par le neurochirurgien ainsi que les
anciens clichés (sil y a). - Vérifier au préalable que le patient ne soit pas
allergique à liode, dans ce cas il y aura une
prémédication avant le TDM avec injection. - Le scanner cérébral permet de mettre
éventuellement en évidence des malformations
cérébrales, certaines affections vasculaires
(MAV malformation artério-veineuse, hémorragie
intra-cérébrale, ischémie artérielle, ), des
tumeurs, Il apporte également dutiles
renseignements dans les infections et en cas de
traumatisme crânien.
133. Les différents types dexamens pratiqués
- IRM imagerie par résonance magnétique
- Patient non à jeun.
- Faire parvenir avec le patient, le bon dIRM (qui
comprend quelques questions sur les antécédents)
rempli par le neurochirurgien ainsi que les
anciens clichés (sil y a). - Si le patient a travaillé dans la métallurgie,
il y aura préalablement une radiographie des
orbites. - Sassurer que le patient ne soit pas allergique
(sinon prémédication par atarax per os la veille
et le jour de lexamen).
143. Les différents types dexamens pratiqués
- ArtériographieÂ
- Examen radiologique qui a pour but de mettre en
évidence déventuelles lésions artérielles (en
neurochirurgie plus particulièrement les
anévrysmes), afin de pouvoir visualiser les
artères, il faut injecter pendant lexamen un
produit de contraste, opaque aux rayons X. - Le patient doit être à jeun.
- Nécessité dune créatinémie TPlt à 72h
- Pas de lovenox la veille.
- Exige une surveillance post artériographieÂ
prise régulière des pouls pédieux pansement
compressif coloration des téguments (au niveau
des membres inférieurs).
153. Les différents types dexamens pratiqués
- Electro-encéphalogramme
- Examen qui a pour but denregistrer lactivité
électrique du cerveau. - Patient non à jeun.
- Seffectue dans la chambre du patient.
- Doppler trans-crânien DTC ou échographie
trans-crânien - Permet de voir sil y un spasme artériel.
- A pour but détudier la façon dont le sang
sécoule dans les artères situées à la base du
crâne. - Radiographies lombaires, cervicales, crâne,
- RadiculographieÂ
- Permet pour nous de confirmer le diagnostique de
hernie discale.
164. Rappel de quelques définitions
- Aphasie perturbation pathologique du langage
écrit ou oral. Le trouble porte donc sur
lexpression et/ou la compréhension, et qui nest
pas lié à un état démentiel ni à une atteinte
sensorielle (cécité, surdité), ni un
dysfonctionnement de la motricité
pharyngo-laryngé. - Apraxie trouble affectant la réalisation des
gestes de la vie courante. - Agnosie incapacité à dénommer un objet, un son
ou une couleur. - Hémiplégie perte de la motricité et/ou de la
sensibilité de la moitié du corps. - Paraplégie perte de la motricité et/ou de la
sensibilité des membres inférieurs. - Tétraplégie perte de la motricité et/ou de la
sensibilité des 4 membres. - Anisocorie asymétrie des pupilles.
- Photophobie crainte de la lumière.
- Myosis pupilles serrés
- Mydriase pupilles larges et aréactives, signe
datteinte cérébrale sévère.
175. Description dun état neurologique
- Létat neurologique du patient est un travail
quotidien que linfirmier(e) doit réaliser, cette
surveillance doit se faire sans relâche car le
risque vital et/ou fonctionnel est en jeux. Pour
cela, il est nécessaire de faire un état
neurologique de référence à larrivée du patient.
185. Description dun état neurologique
- Surveillance crâne
- Pupilles réactivité et symétrie
- ConscienceÂ
- Ouverture des yeux
- Obéit aux ordres simplesÂ
- Au niveau de la motricité (cest à dire si le
patient a une force normale au niveau des 4
membres, un déficit, un retard, une main creuse,
une négligence) - Au niveau des membres supérieurs, nous leur
demandons de nous serrer les 2 mains en même
temps (pour évaluer la force par exemple), de
lever les 2 bras toujours ensemble de les tenir
en lair en fermant les yeux (pour évaluer sil y
a un déficit, une main creuse, ). - Au niveau des membres inférieurs, nous leur
demandons de plier les jambes en même temps
(pour évaluer un retard par exemple), de pousser
avec leurs pieds sur nos mains.
195. Description dun état neurologique
- Au niveau de la sensibilité
- Si le patient a un langage fluide.
- La cohérence cest à dire des réponses adaptées
aux questions le patient peut présenter des
obnubilations, des hallucinations, il peut
chercher ses mots ou être volubile(logorrhéique) - Lorientation dans le temps et dans lespace.
- Les sens rentrent en compte aussi i peut y
avoir des problèmes au niveau de louie (surdité
par exemple sur un patient opéré dun neurinome
du VIII), de la vue (une diplopie, hémianopsie,
flou visuel, ), de lodorat (par exemple chez
certaines personnes ayant une tumeur cérébrale en
temporal), plus rarement des problèmes au niveau
du goût.
205. Description dun état neurologique
- Il est important de réveiller les patients toutes
les heures (pour ceux des soins intensifs et de
réanimation ainsi que ceux qui reviennent du
bloc opératoire) pour en effectuer la
surveillance. Sil y a un changement dans létat
neurologique du patient, il faut en aviser le
neurochirurgien immédiatement. - Chez un patient inconscient (sédaté, ou très
endormi par exemple), nous effectuons aussi un
état neurologique nous observons les réactions du
patient (par exemple des flexions, des ébauches
de flexion, enroulement, extensions,
contractions, vient chercher à la douleur, ) Ã
la stimulation douloureuse.
215. Description dun état neurologique
- Surveillance dos selon latteinte vertébraleÂ
- u niveau cervical surveillance de la motricité
(lève les bras et les coudes du plan du lit,
force normale à la préhension, préhension fine ?,
ainsi que des membres inférieurs), et de la
sensibilité des 4 membres (fourmillements,
décharge électrique, engourdissement, ) et si
problèmes sphinctériens. - Au niveau dorsal et lombaire motricité et
sensibilité des membres inférieurs uniquement
dont les releveurs et extenseurs. Plus ou moins
troubles sphinctériens si syndrome de la queue
de cheval.
226. Cas concrets
- Cas sur un anévrysme
- Madame D. âgée de 48 ans, fait un malaise avec
de fortes céphalées sur son lieu de travail. Elle
est prise en charge par les pompiers et emmener
aux urgences de lhôpital de la source. - Ayant toujours des céphalées intenses, elle
passe un TDM qui montre une hémorragie méningée
(dont les principaux symptômes sont des céphalées
brutales et intenses comme dans le cas présent,
des raideurs de nuque, nausées/vomissements, et
parfois les patients présentent une photophobie
dans les cas les plus graves un coma profond
voir le décès) dans la région carotidienne
gauche. - Elle est hospitalisée dans le service de
réanimation neurochirurgicale. - A son arrivée, elle est prise en charge par
léquipe pour la pose de matériels et lon note
létat neurologique de référence sur le dossier
de soins.
236. Cas concrets
- Ensuite, elle passe un angioTDM et une
artériographie (désilet laisser en place) pour
confirmer le diagnostic. -
- Dès le diagnostic est posé, le neurochirurgien
référent sentretient avec la famille pour poser
les risques séquellaires et le risque vital. -
- A J2 du saignement, elle sera embolisé. Les 2
possibilités de traitement des anévrysmes sont la
voie chirurgicale ou la voie endovasculaire
(choisi dans le cas présent).
246. Cas concrets
- La veille du blocÂ
- Vérifier quelle est tout compris, voir si elle a
encore des questions ainsi que la famille - Maintenir une atmosphère calme et obscure
- Faire un bilan préopératoire complet
- Vérifier que le dossier est complet (présence des
clichés radiologiques, dossier anesthésie et
neurochirurgie) - Envoyer la réservation de sang au CTS
- Compléter le recueil de données si besoin
- Préparation de Mme D.Â
- Bain de lit la veille et le matin de
lintervention - Prémédication la veille au soir et le matin selon
la feuille danesthésie - Voir avec la salle dartériographie si lon
sédate et intube le patient dans la chambre avant
de descendre
256. Cas concrets
- Retour de blocÂ
- Etat neurologique horaire
- Installation du patient et du matériel
- Surveillance du point e ponction (et surveillance
des pouls pédieux) - Mise en place et planification des prescriptions
médicales (traitement antalgique,
anti-épileptique, contre le spasme, héparine et
antibiothérapie en post opératoire immédiat) - Prise des constantes par heure
- Laisser le patient dans le calme et lobscurité
266. Cas concrets
- A J1 de lembolisation, Mme D. passe un TDM de
contrôle, qui est normal. - Dans les jours qui suivent, lalimentation est
reprise. - Mais a J4, elle présente une hyperthermie et
fait un choc septique (tachycardie et chute de
tension malgré le traitement mis en place). - Après avoir appelé le réanimateur pour
linformer, la patiente crise (avec mydriase - gauche ponctuelle, perte de connaissance et de
matière fécale). Le neurochirurgien de garde en
est averti immédiatement. - Sous prescription médicaleÂ
- Augmenter le rivotril (par rapport à la crise
convulsive). - Augmenter le levophed (par rapport à la chute de
la tension artérielle). - Avec le réanimateur tout le matériel est changé
et envoyé à la bactériologie. - Hémocultures et ECBU.
- Suite à cela la patiente est intubée, sédatée,
elle passe un TDM de contrôle qui ne montre rien
de particulier, mais la patiente présente un
déficit de lhémicorps droit. Le lendemain, la
patiente passe une ETC qui montre un spasme Ã
droite et un léger à gauche.
276. Cas concrets
- Les risques les plus fréquents dans les cas
danévrysme sont - Le re-saignement (le plus souvent dans les 24h)
que lon surveille grâce à létat neurologique du
patient toutes les heures voir plus, ainsi que
par lapparition de signes cliniques éventuels. - Le vasospasme comme dans le cas présenté entre le
4ème et 21ème jour à compter du saignement que
lon surveille grâce à létat neurologique, des
constantes (avec application des prescriptions
médicales tel que le levophed, le remplissage par
des macromolécules), la mise en place du nimmotop
sous prescription médicale, ainsi que des ETC
bi-hebdommadaire. - Lhydrocéphalie cette complication nécessite une
intervention chirurgicale pour la pose dune
Dérivation Ventriculaire Externe afin dévacuer
le surplus de LCR sans souffrance cérébrale (il
se peut que par la suite quand le sevrage est
impossible une pose de Dérivation
Ventriculo-Péritonéale, existe aussi DLP ou DVA),
une surveillance par 2heures seffectue pour
quantifier et observer laspect, la couleur du
LCR. De plus, on peut effectuer des prélèvements
pour la bactériologie et la biologique.
286. Cas concrets
- Les soins plus spécifiques chez une personne
intubée, et sédaté sont - Létat neurologique du patient,
- Surveillance vis à vis de la sédationÂ
vérification de la prescription médicale, que le
patient soit bien adapté au respirateur. - Surveillance du mode respiratoire fréquents
aspirer et faire des lavages, des radiographies
pulmonaires sont faites régulièrement,
surveillance de la prescription par rapport aux
paramètres respiratoires, les volumes, gazométrie
sur prescriptions, en pratiquant les  petits
soins quotidiens vérification des marquages sur
la sonde dintubation kinésithérapie
respiratoire si besoin. - Surveillance hémodynamique pouls, tension
artérielle (grâce au KTR si besoin), température,
fréquence respiratoire, saturation en O2 ainsi
quen CO2, diurèse, glycémie capillaire, PVC et
PIC sur prescription médicale. - Surveillance du risque thromboembolique pose de
BAV, sur prescription CPI, et mise sous HBPM. - Surveillance par rapport au risque infectieuxÂ
si température supérieure ou égale à 38.5,
informer le médecin et prélèvements
bactériologique, surveillance des points de
ponction (KTC, KTR, ). - Surveillance digestive reprise du transit,
alimentation parentérale. - Surveillance de lintégrité de la peau bain de
lit, prévention descarre, changement de position
toutes les 4 heures, matériel anti-escarres
(matelas, bottes, restons, ), lors des  petits
soins faire attention aux points dappui de la
sonde dintubation ou de la sonde naso-gastrique
par exemple, surveillance des œdèmes (par bilan
entrées/sorties, et peser toutes les semaines par
exemple). -
- Sil y a après larrêt des sédations un risque
fonctionnel est présent envisager son devenir
(maison de rééducation, ).
296. Cas concrets
- Cas sur une tumeur cérébrale
- Monsieur D., 16ans, admis en urgence en
neurochirurgie, après avoir reçu un ballon
dhand-ball 15 jours avant environ sur la tête.
Une semaine après laccident le patient présente
des céphalées non soulagées par les traitements
antalgiques avec nausées et vertiges. - Il passe un TDM qui montre une tumeur cérébrale
de la fosse postérieure gauche. Le diagnostic est
annoncé à ses parents et au patient par son
neurochirurgien référent. -
- Pour compléter son dossier, en vue du bloc
opératoire pour lexérèse de la tumeur un IRM
sous neuronavigation et une ETO (échographie
trans-oesophagienne) par rapport à la position
assise lors de lintervention.
306. Cas concrets
- Suite à cela, lintervention est programmée
rapidement. Suite à lexérèse de la tumeur un
échantillon en envoyé à lana pathologie qui 4-5
jours après communique les résultats au
neurochirurgien (dans le cas présent cest un
médulloblastome). - En retour de bloc le patient est intubé, ventilé
(mode VSAI), légèrement sédaté qui facilite la
surveillance de létat neurologique. - Il est très important de commencer la
surveillance dès que lon va chercher le patient
en salle de réveil au moindre doute sur un
problème ou létat neurologique (par rapport
celui de référence) dun patient on ne redescend
pas sans que le neurochirurgien soit prévenu et
donne son autorisation. - Létat neurologique de Mr D. étant bon, on
redescend en réanimation avec le réanimateur et
une infirmière du service.
316. Cas concrets
- Dès le retour de bloc une surveillance est
débuté dun point de vue - Etat neurologique par heure
- Hémodynamique par heure
- Elimination
- Drainage
- Des prescriptions médicales si traitement par
corticoïdes surtout pour éviter lœdème, et
antalgiques - Pansement
- Matériel (KT, KTR, SNG, SU, )
- Un TDM est effectué à J1 (avant le patient ne
doit être mobilisé) résultats sont bons les
sédations sont arrêtées et le patient extubé. - Une surveillance neurologique par heure pendant
les 48-72 heures post-opératoire est nécessaire.
326. Cas concrets
- Pas de complications post-interventionnel, le
patient sort de réanimation soit en soins
intensifs soit en hospitalisation dans le cas
présent une chambre seule puisquil sagit dun
mineur. - Le patient rentre à domicile à J8 de lopération
avec un traitement par corticoïdes, antalgiques,
selon les cas un traitement anti-comitial peut
mis en place durant lhospitalisation et
continuer à domicile. Ainsi quun rendez-vous en
radiothérapie pour la suite du traitement, ainsi
quun rendez vous avec le neurochirurgien de
référence avec une ordonnance pour une TDM de
contrôle.
336. Cas concrets
- Cas sur un traumatisme du rachis
- Melle D., âgée de 19 ans, a chuté en roller.
Elle est amenée aux urgences en coquille par les
pompiers car elle se plaignait de douleurs
lombaires. - Après avoir passé des radiographies et un TDM du
rachis une fracture en L4 diagnostiqué, elle est
hospitalisée en neurochirurgie et est opéré le
jour même, une arthrodèse est réalisée. - A lentrée la patiente présente un bon état
neurologique (pas déficit sensitivo-moteur), le
risque majeur étant dans le cas présent la
paraplégie avec plus ou moins une incontinence
urinaire et/ou fécale.
346. Cas concrets
- Vous êtes linfirmier(e) de laprès-midi en
neurochirurgie en secteur soins intensifs, vous
allez chercher Melle D. au bloc. - Elle est porteuse dun KTP, dun redon qui ne
donne rien, une sonde urinaire. - Les prescriptions sontÂ
- Acupan 2ampoules/24 h
- Osmotan 5 1l/24h
- Perfalgan 4gr/24h
- La surveillance débute dès la salle de réveil
dun point de vue - Etat neurologique par heure
- Hémodynamique par heure
- Douleur
- Drainage
- Matériel
- Pansement
- Mise en place du traitement thérapeutique.
356. Cas concrets
- Voir si besoin dun corset (généralement port
pendant 3mois jour et nuit) après lablation du
redon à J1 si TDM de contrôle montre que le
matériel est en place. - Le premier lever seffectue après lessayage du
corset définitif, en générale les patients
sortent à domicile avec ordonnance des
traitements et pansement tous les 2 jours avec
ablation des fils à J9. - La complication principale post opératoire est
la constitution dun hématome pouvant entraîner
une paraplégie.
366. Cas concrets
- Chez un patient tétraplégique, les complications
les plus rencontrées sont - Risque respiratoire (adélactésie)
- Elimination (attention aux occlusions)
- Mobilisation
- Sexuel
- Cutanée
- Thrombo-embolique
- Psychiatrique (possibilité de faire intervenir Dr
Michel) - Sociologique (travail, habitation, peut faire
intervenir lassistante sociale) - Il est important pour tous les patients avec une
atteinte fonctionnelle danticiper le devenir
(centre de rééducation le plus rapidement
possible).
376. Cas concrets
- Cas sur une hernie discale
- Entrée de monsieur P.,45 ans, venant de son
domicile, pour une hospitalisation en
neurochirurgie pour une hernie discale L5 S1
gauche. - Patient qui présente une lombosciatique gauche
évoluant depuis 6 mois et non calmé par les
traitements antalgiques et anti-inflammatoires. -
- Au TDM, montre un conflit discale en L5 S1.
- Après que le neurochirurgien est expliqué les
risques liés à lintervention, le patient décide
de se faire opérer. - Létat neurologique à lentrée bonne
motricité des membres inférieurs, fourmillements
au niveau du gros orteil pied gauche, une douleur
sciatique gauche de la fesse aux orteils
accentuée à la mobilisation. - Le patient est allergique à laspirine, on note
dans ses antécédents de lhypertension artérielle.
386. Cas concrets
- A son arrivé, Mr P. est très angoissé et a peur
de lintervention. Une prémédication lui a été
donnée la veille et avant de partir au bloc
opératoire. Il part à 8h. -
- Mr P. revient à 14h30, avec un bon état
neurologique ( pas de déficit), un pansement
propre, un redon qui a donné 150cc, un KTP avec
1L de sérum physiologique sur 24h, perfalgan
1grx4/24h débuté à 16h, acupan 4amp dans 48cc
vitesse 2. - Premier lever à J1 avec ablation du redon. On
éduque les patients à effectuer certains gestes
de la vie quotidienne à laide dun livret. - A J3 après le pansement, le patient sort avec
ses ordonnances et son rendez-vous en
consultation. - Le risque majeur lié à lintervention est la
formation dun hématome (douleur vive dans le dos
et les jambes) avec un changement dans létat
neurologique du patient pouvant aller jusquà la
paraplégie. Cela nécessite une reprise en urgence
au bloc.
39CONCLUSION
- Chaque pathologies présente un risque dune
part - Hémorragique
- Infectieux
- Thromboembolique.
- Et surtout dautre part un risque fonctionnel
et/ou vital - Le travail en neurochirurgie seffectue
quotidiennement en collaboration
aide-soignant(e), infirmier(e), neurochirurgien,
anesthésiste- réanimateur, kinésithérapeute,
psychiatre, diététicienne, prothésiste,