Title: REALITES en 2006
1REALITES en 2006
Maladie de PARKINSON
2 Un historique particulier a créé, aux yeux du
plus grand nombre, du public comme du monde
scientifique, une image plus ou moins erronée de
la Maladie de Parkinson
3Il ne peut y avoir de vérité scientifique absolue
et définitive, mais seulement des certitudes du
moment.
Beaucoup de nouvelles certitudes sont là, qui
dégagent une autre vérité pour la MP
4 Ce diaporama reprend ce qui se dit depuis
trop longtemps et est inexact et expose ce qui
est admis depuis plusieurs années mais
malheureusement très mal diffusé.
5 Tout ce qui est rapporté est référencé et
contrôlable dans la littérature
médicoscientifique mondiale. Quelques données
bibliographiques sont rapportées sinon
retrouvées sur Pubmed du National Institute Of
Health (USA) ICI
6NEUROMYTHOLOGIE
etREALITÉ
Maladie de PARKINSON
7 Là où histoire, croyances et formules classiques
ont créé une neuromythologie témoignages
du vécu quotidien et publications multiples
révèlent une toute autre réalité.
Calne DB, Mizuno Y. The neuromythology of
Parkinson's Disease. Parkinsonism Relat
Disord. 2004 Jul10(5)319-22
8NEUROMYTHOLOGIEConceptions officiellement
admises
Maladie de PARKINSON
9Définition classiquede la maladie de Parkinson
Syndrome moteur (triade classique) 1817
J.Parkinson et 1877 JM Charcot
- Maladie des Neurones
du Locus Niger - 1912 F.Lewy et 1919 C.Tretiakoff
10Définition classiquede la maladie de Parkinson
Déficit dopaminergique 1954-58 Carlsson et 1960
Hornykiewicz
Traitement par la L-Dopa 1961 Birkmayer et
Hornykiewicz Barbeau, 1967 Cotzias et les
agonistes dopaminergiques 1974 Découverte des
récepteurs dopaminergiques et premier agoniste
(Bromocriptine)
11PREUVES, EVIDENCES
etREALITÉS
12ANATOMOPATHOLOGIE
13Wakabayashi , Takahashi, Takeda(travaux
1989-2006)
Neurones atteints dans tout le système nerveux
(SN) (SN Central SN Périphérique dont SN
Entérique)
14Wakabayashi , TakahashiAucun cas de Maladie de
Parkinson où la dégénérescence neuronale se
limite au seul Locus Niger
Parkinsonism Relat Disord. 2005 Jun11 Suppl
1S31-7
15 Anatomopathologie
Braak (travaux 1996-2006) Extension
intra-cérébrale progressive Hiérachisée en six
étapes
- La densité des Corps de Lewy dans les neurones
atteints - nest pas directement corrélée à la mort neuronale
16 Anatomopathologie
Braak Atteinte initiale de la paroi de
lestomac, du noyau du nerf vague et du
bulbe olfactif Dec. 2005
- La densité des Corps de Lewy dans les neurones
atteints - nest pas directement corrélée à la mort neuronale
17NEUROMYTHOLOGIE Le Locus Niger Clef de voûte du
processus
18BULBE OLFACTIF
NOYAU NERF VAGUE
NEZ
ESTOMAC
RÉALITÉ Extension progressive et hiérarchisée
selon Braak
19I
Atteinte du Locus
Niger au stade 3
de lextension
intra-cérébrale
Schéma H. Braak, stades 1-2-3
20I
Extension progressive vers les
zones sous-corticales
puis corticales
Schéma H. Braak, stades 4-5-6
21Comme on fait son lit, on se coucheet la
MICROGLIE est le lit des neurones
22MAC GEER (1988)Activation de la microgliede
la Substance Noire pars compacta (SNpc) et du
striatum dans les cerveaux atteints de maladie de
Parkinson Une grande partie de la microglie
du Système Nerveux est MHC (HLA)-DR-positive
( signe de réponse immune à un antigène donné)
Des niveaux croissants de cytokines suggèrent
lactivation dune réponse proinflammatoire
Microglie
23Activation inflammatoire de la
microglie,réactionnelle à la maladie
neuronaleSecondairement, elle entretient la
maladie neuronale par action de ses cytokines
inflammatoires.
Microglie
Affirmation Classique
24Lactivation microgliale de type inflammatoire
est un facteur prépondérant dans les
anomalies cellulaires de la MP.
Microglie
Hypothèse envisageable
25Est-elle la conséquence des anomalies
neuronales ou sa cause?Le débat reste ouvert
mais sa responsabilité première dans le
processus est très logiquement
envisageable.
Microglie
Hypothèse envisageable
26Lactivation microgliale inflammatoire peut
directement provoquer la mort neuronale.Les
neurones sont-ils initialement sains ou pas dans
la MP?Reste à le découvrir ou à le
préciser.Dans certains cas comme les causes
génétiques, la fragilisation neuronale initiale
est réelleet la MP se déclare plus vite, plus
tôt
Microglie
27Cependant, il est évident que dans une telle
inflammation microgliale,
les neurones ne peuvent --- ni travailler, ni
guérir, ni survivre --- ni être remplacés par
une neurogénèse locale, favorisée par des
neurotrophiques endogènes ou dapport
thérapeutique --- ni être remplacés par des
greffes de cellules souches
progressivement attaquées par linflammation
microgliale
Microglie
28FAITS ET RÉALITÉSCLINIQUES
Maladie de PARKINSON
29- La maladie de Parkinson est une maladie
caractérisée par des troubles de la commande
motrice et des mouvements involontaires anormaux - Il ny a pas deux Parkinson qui se ressemblent
- La maladie de Parkinson est une maladie qui
commence par des troubles moteurs - Les troubles de la triade motrice classiques sont
prépondérants - La dépression est souvent associée à la maladie
de Parkinson et la précède dans un certain nombre
de cas, faisant se poser la question dun terrain
favorisant - Les troubles cognitifs sont tardifs et
inconstants - Le traitement de choix de la maladie de Parkinson
est la Levo-Dopa
Affirmations Classiques
30Première Affirmation Classique
- La maladie de Parkinson est une maladie
caractérisée par des troubles - de la commande motrice et des mouvements
involontaires anormaux - NON!
- La MP nest pas une maladie motrice exclusive
- Elle atteint la régulation de linitiation du
mouvement volontaire et de lautomatisme de
certains mouvements. - Le seul mouvement anormal de la MP est le
tremblement - Les dyskinésies, mouvements involontaires
anormaux souvent décrits comme caractérisant
la MP, sont, en réalité, une complication de sa
thérapeutique dopaminergique.
31 La maladie de Parkinson est UNE MALADIE
POLYSYMPTOMATIQUE caractérisée par HUIT
SYNDROMES CLINIQUES (Voir les deux pages
suivantes pour différencier maladie et syndrome)
Première Réalité
32 Même si de grands médecins ont
(malheureusement) fait lerreur, Ne pas
confondre UN SYNDROME Ensemble défini de
signes cliniques, qui peut appartenir à diverses
maladies et UNE MALADIE Ensemble de troubles
caractérisés par une ou des causes,
des mécanismes, une
anatomopathologie en cas de maladie organique,
des symptômes isolés et/ou regroupés
en syndrômes définis,
des formes cliniques et évolutives multiples,
des signes paracliniques -biologiques, imagerie
médicale-,
et répondant à un ou des traitements
médical, chirurgical,
kinésithérapique, orthophonique, etc. -
33 La maladie de Parkinson, la paralysie
supra-nucléaire progressive, latrophie
multisystématisée, la démence à corps de Lewy
comportent toutes un syndrôme parkinsonien. Mais
, pour autant, ce sont des maladies différentes,
dans leurs
causes, leurs mécanismes, leurs autres
symptômes, leur évolution et leurs
traitements. Certains médicaments, comme les
neuroleptiques par exemple, peuvent
provoquer un syndrôme parkinsonien,
réversible à
larrêt du traitement responsable. Il ny a là
aucune maladie évoluant pour son compte.
34 CES HUIT SYNDROMES CLINIQUES correspondent aux
zones lésées décrites dans les stades de Braak
Première Réalité
35Première Réalité
Lang A.E, Obeso J.A. Challenges in Parkinson's
disease Restoration of the nigrostriatal
dopamine system is not enough . Lancet Neurol.
2004 May. 3(5)309-16.
36 CES HUIT SYNDROMES CLINIQUES correspondent aux
symptômes qui gênent la vie quotidienne de toutes
les personnes atteintes, chaque trouble étant
exprimé selon une intensité variable
Première Réalité
371. Moteur central ( triade classique ou
syndrôme parkinsonien) 3. Dysautonomique5.
Cognitif et Comportemental7. Sommeil
CLINIQUE
2. Moteur axial 4.
Sensitivo-sensoriel6. Humeur,
dépression8.Stress chronique
Première Réalité
38 Le syndrôme Parkinsonien ou triade
motrice classique ou syndrôme moteur
typique ou encore syndrôme extrapyramidal
est le SEUL de ces huit syndrômes qui soit
purement relatif à un trouble de linitiation de
la commande motrice volontaire et de la
régulation des mouvements automatiques.
Première Réalité
39 Il ny a pas deux
Parkinson qui se ressemblent NON! Cette
formule très classique est regrettable car
source derreur de compréhension ou
dinterprétation pour certains qui voient là la
description de maladies proches tout en étant
différentes et donc difficiles à comparer et à
classifier.
Deuxième Affirmation Classique
40 Il ny a quune seule maladie de
Parkinson Ainsi, il ny a pas
dun côté, la MPI, Maladie de
Parkinson Idiopathique
( sans cause connue)
et de lautre des maladies de Parkinson
secondaires .
Deuxième Réalité
41 Il ny a quune seule maladie de Parkinson de
causes multiples dont une parfois plus évidente
(toxiques, pesticides, métaux lourds) et
des maladies autres, qui ont en commun un
syndrome moteur parkinsonien
qui posent des problèmes de
diagnostic positif et différentiel
mais qui, à terme nont
rien didentique sur le plan clinique et évolutif
(Dans les cas insolubles, seule
lanatomopathologie cérébrale post-mortem
peut établir le
diagnostic...a posteriori)
Deuxième Réalité
42 Il ny a quune seule maladie de Parkinson Ses
formes étiologiques, cliniques et évolutives sont
innombrables, combinant chaque symptôme de
chaque syndrôme à des degrés divers dexpression
phénotypique (extérieurement appréciable). Ce
trait est commun à toutes les maladies
polysymptômatiques.
Deuxième Réalité
43- La maladie de Parkinson est une maladie
- qui commence par des troubles moteurs
- NON!
- Actuellement, cest lorsque le syndrôme
parkinsonien ou triade motrice classique rend la
MP évidente que le diagnostic est posé. - 2. Ses huit syndromes font toute la richesse
symptomatique de la MP - et donc toute la difficulté de son
diagnostic précoce. - 3. On le sait, ce diagnostic est tardif au
regard de lévolution de la maladie - en général et intra-cérébrale en particulier.
Troisième Affirmation Classique
44 Les premiers troubles de la maladie sont
variables et souvent peu spécifiques.
De ce fait, ils ne sont souvent rattachés à la
MP que secondairement . Il sagit le plus
souvent de troubles de lolfaction et de troubles
digestifs avec fréquente constipation
opiniâtre. Sy associent progressivement des
troubles du sommeil, de lhumeur, de la
régulation du stress, de discrets troubles
cognitivocomportementaux, et bien souvent, des
douleurs articulaires ou tendineuses sans cause
évidente.
Troisième Réalité
45 Les troubles de la triade motrice sont
prépondérants NON ! Cette formule est source
ou signe de la focalisation sur ces problèmes
moteurs lors de la surveillance et du
traitement de la MP. Ne pas reconnaître de
prépondérance aux troubles moteurs ne signifie
pas pour autant nier le handicap et limpact des
difficultés de mobilité et de déplacement dans la
perte dautonomie progressive.
Quatrième Affirmation Classique
46- Les études de qualité de vie
- ont très clairement démontré
- que les troubles prépondérants chez les personnes
atteintes - sont en réalité dordre psychologique
- Avant tout se sentir un fardeau pour les siens
- 2. Mais aussi accepter difficilement la perte
dénergie mentale et la fatigue anormalement
démesurée qui sont source de désespoir, de honte
et de repli sur soi-même, aboutissant au
mal-être général
Quatrième Réalité
Leslie D Frazier Coping with disease-related
stressors in Parkinson's disease The
Gerontologist. Feb 2000.Vol.40, Iss. 1- 53-64)
47- La dépression est souvent associée à la maladie
de Parkinson - et la précède dans un certain nombre de cas,
- posant la question dun terrain favorisant
- NON!
- Cette affirmation a, en pratique, deux
conséquences très négatives - La culpabilisation des personnes atteintes par
rapport à leur entourage,
(soit davoir favorisé lapparition de leur MP
parce quelle étaient dépressives, soit davoir
en plus une dépression à faire subir aux
leurs, soit de ne pas être capable daccepter
la MP sans, en plus, déprimer , soit souvent en
fait toutes ces réactions mélangées) - La honte de cet état dépressif aboutit à sa
minimisation mal avoué en consultation, il
naboutit de ce fait pas toujours à la prise en
charge adéquate.
Cinquième Affirmation Classique
48- Les troubles de lhumeur et la dépression font
partie intégrante de la MP ils ne
sont pas ceux dune autre maladie surajoutée mais
ils lui sont particuliers. - Ces troubles précèdent de plusieurs années les
signes moteurs. - Les signes dépressifs réactifs à lannonce du
diagnostic et à lacceptation de la maladie se
surajoutent aux troubles dépressifs induits par
la maladie en elle-même . - Toutes les formes cliniques sont possibles et
doivent être recherchées car elles ne se
présentent pas systématiquement sous la forme
dun tableau dépressif net mais elles peuvent
aboutir à des troubles graves et/ou constants. - La présence de ces troubles est auto-entretenue
par le syndrôme de stress chronique dont ils sont
à la fois des facteurs de développement et des
conséquences
Cinquième Réalité
49- Les troubles de lhumeur et la dépression ne sont
que partiellement levo-dopa sensibles - Ces troubles peuvent fluctuer en phase de
complications levo-dopa induites. - Ils saggravent en cours de maladie
- Un état dépressif sévère peut être associé à une
phase daggravation ou être
lui-même apparemment source dune aggravation de
létat maladif
Cinquième Réalité
50 Les troubles cognitifs sont tardifs et
inconstants NON! Cette affirmation tend à
faire méconnaître ces troubles et à ne pas les
prendre suffisamment en charge
Sixième Affirmation Classique
51 Les anomalies cognitives peuvent concerner
La mémoire (en particulier apprentissage dun
automatisme moteur) l'orientation
l'attention la concentration la
capacité d'apprentissage (de tout type) la
pensée abstraite le jugement le
langage
Sixième Réalité
52- Les troubles cognitifs sont présents plusieurs
années avant lapparition des troubles moteurs et
le diagnostic de MP. - Ces troubles sont très fréquents mais
généralement peu gênants
et sont, de ce fait, souvent négligés par
la personne atteinte, son entourage et le
corps médical. - Ils varient d'un individu à l'autre et peuvent
même fluctuer dans le temps chez une même
personne. - 4. Ils ne dépendent pas toujours de la
sévérité, ni de la durée de la maladie.
Sixième Réalité
53- Les troubles cognitifs les plus fréquents
concernent la mémoire.
Ils restent longtemps accessibles aux
méthodes de réhabilitation cognitive
( récupération de linformation). - Leur aggravation est souvent progressive et
lente, plus rarement soudaine. - 3. Ces troubles cognitifs ne sont que très
partiellement Levo-Dopa-sensibles.
Sixième Réalité
54 Seule une minorité (15 à 20) des personnes
atteintes développe, à un stade généralement
évolué de la maladie, des troubles cognitifs
beaucoup plus sévères qui peuvent aboutir au
stade ultérieur de DÉMENCE
très intenses troubles du comportement et de la
personnalié avec répercussions sociales
Sixième Réalité
55 DÉMENCE PARKINSONIENNE
Inattention, bradyphrénie ( lenteur
intellectuelle), Inertie, Syndrôme
dysexécutif ( difficultés dans les tâches
exigeant planification, séquences et alternance)
et Atteinte mnésique ( de la mémoire)
caractérisée alors par une altération
de la récupération de linformation. Halluc
inations le plus souvent visuelles, parfois
auditives, ou olfactives
Sixième Réalité
56TRAITEMENT
57- Le traitement de choix de la maladie de
Parkinson est la Levo-Dopa - NON!
- Seul le syndrôme Parkinsonien dépend
exclusivement de la Dopamine, et est
seul sensible au traitement par la L-Dopa et par
ses agonistes. - 2. Sa sensibilité aux anti-cholinergiques est
liée aux mécanismes intimes de
cette régulation dopaminergique de linitiation
motrice.
Affirmation Classique
58Le traitement symptomatique
Réalité
59 Le traitement dopaminergique -- ne
traite pas la maladie-- ne soulage que les
symptômes moteurs -- représente actuellement
larme la plus efficace pour soulager ces
troubles -- doit être optimisé dans le but
dobtenir une meilleure efficacité avec le
moins deffets secondaires possibles à court,
moyen et long terme
Réalité
60 Le traitement dopaminergique optimisé
-- est un traitement correctement réparti sur
la journée
respectueux de la demi-vie ( durée
defficacité) de chaque médication et de chaque
association médicamenteuse utilisées-- évite au
maximum les variations de taux de dopaminergiques
au niveau
intra-cérébral, responsables des troubles
secondaires de type moteur (dyskinésies,
fluctuations on/off) et non moteurs (fluctuations
des autres symptômes, humeur, comportement,
douleurs, cognitifs)-- évite laugmentation
trop rapide des doses prescrites en utilisant
tout larsenal thérapeutique autre, médicamenteux
ou non
Réalité
61 LA NEUROSTIMULATION
ou électrostimulation cérébrale
profonde-- permet de soulager de façon notable
en réduisant les phases off
et les symptômes moteurs pendant ces
phases-- agit peu sur la phase on et sur
les autres symptômes-- ne concerne que 10 des
personnes atteintes-- est perçue comme
globalement satisfaisante à très
satisfaisante-- présente des contreindications
et des complications à propos desquelles
les patients sont avertis préalablement
Réalité
62Réalité
Le traitement symptomatique non moteur (1) Les
thérapeutiques médicamenteuses adaptées à tous
les autres troubles (hypotension, constipation,
problèmes urinaires, troubles du sommeil) Les
techniques de réhabilitation physiques
kinésithérapie,orthophonie, orthoptie
psychologiques psychothérapie, relaxation.
cognitives travail sur la mémoire,
lattention.
63Réalité
Le traitement symptomatique non moteur (2) Le
stress management prise en charge des
facteurs de stress chronique physiques et
psychologiques voir précédemment
personnels et familiaux aide psychologique,
sociale éducation thérapeutique
---- on naffronte bien que ce que lon
connaît ---- la personne malade ou son
accompagnant doivent bénéficier dune certaine
autonomie de gestion du traitement
médicamenteux pour ladapter aux
circonstances et événements particuliers
64Réalité
Le traitement symptomatique non moteur (3) Les
techniques alternatives complémentaires ---
peuvent apporter un plus non négligeable à
certaines personnes --- ne doivent donc pas être
systématiquement rejetées sous prétexte de
non-reconnaissance officielle --- mais doivent
respecter les règles de base de toute
thérapeutique Ne pas être utilisées à la place
de traitements médicamenteux plus efficaces Ne
pas nuire Être dispensées par des personnes
reconnues dans leur profession et au fait des
données concernant la MPI et son évolution
65Le traitement de la maladie(de ses causes
et/ou de ses mécanismes)
Réalité
66Les traitements neuroprotecteurs testés jusquà
présentnont pas donné de résultats
suffisamment convaincants
Réalité
67A ce jour, LINFLAMMATION MICROGLIALEreprés
ente une CIBLE THÉRAPEUTIQUE MAJEURE
Réalité
68Les médications anti-inflammatoires,immuno-mod
ulatrices
et immuno-suppressives existent sur le
marché mais nont pas encore été testées en
essais cliniques multicentriques dans la MPI
Réalité
69 LA VRAIE PROBLEMATIQUE DE LAVENIR
Respecter un degré dactivation microgliale
suffisant pour assurer la survie et la défense
immunitaire neuronale Dépister la présence
déventuels facteurs pathogènes encore actifs et
les éliminer
TRAITEMENT
Réalité
70CONCLUSIONS
71MP-B
Le syndrome moteur de Parkinson n est que la
partie la plus visible et actuellement la plus
regardée
NeuroEvidence
dune maladie multisystème beaucoup plus
largement étendue
Recherche multidisciplinaire, coordonnée et suivie
la Maladie de Parkinson-Braak
Nouvelles stratégies thérapeutiques
Amélioration de la qualité de Vie
72 CHANGER nos BASES de REFLEXION
neurotransmetteurs ET neuroendocrines ET
neuroimmuns.
73La meilleure diffusion des informations
médicoscientifiqueset leur prise en compte
multi- et inter-disciplinaireDes essais
thérapeutiques sur linflammation microgliale
Loptimisation des traitements dopaminergiques
FAVORISER
74Un diagnostic plus précoceLe dépistage et le
traitement des facteurs pathogènesencore actifs
CONCEVOIR
75 Réflexion ...Espoir
76 Ce diaporama à visée publique ne reflète quune
très infime fraction des données exploitables
de la recherche internationale
77 De nombreuses autres données doivent être
plus largement diffusées Les hypothèses
dépassées doivent être totalement
abandonnées.
78 Les nouvelles données publiées doivent être une
à une intégrées au gigantesque puzzle
étiopathogénique de la MP
79- Yo no busco, encuentro
- (Je ne cherche pas, je trouve)
-
- Pablo Picasso
80FIN
PROVISOIRE
Bibliographie page suivante
81BIBLIOGRAPHIE
- ANATOMOPATHOLOGIE
- Wakabayashi K, Takahashi H, Takeda S, Ohama E,
Ikuta F.Lewy bodies in the enteric nervous
system in Parkinson's disease.Arch Histol Cytol.
198952 Suppl191-4.Wakabayashi K, Takahashi
H, Ohama E, Takeda S, Ikuta F.Lewy bodies in the
visceral autonomic nervous system in Parkinson's
disease.Adv Neurol. 199360609-12. - Wakabayashi K, Takahashi H.Neuropathology of
autonomic nervous system in Parkinson's
disease.Eur Neurol. 199738 Suppl 22-7. -
- Takahashi H, Wakabayashi K.Related The cellular
pathology of Parkinson's disease.Neuropathology.
2001 Dec21(4)315-22. Takahashi H,
Wakabayashi K.Controversy is Parkinson's
disease a single disease entity?
Yes.Parkinsonism Relat Disord. 2005 Jun11 Suppl
1S31-7. .
82BIBLIOGRAPHIE
- ANATOMOPATHOLOGIE
- Braak H, Braak E, Yilmazer D, de Vos RA, Jansen
EN, Bohl J.Pattern of brain destruction in
Parkinson's and Alzheimer's diseases.J Neural
Transm. 1996103(4)455-90. -
- Braak H, Del Tredici K, Bratzke H, Hamm-Clement
J, Sandmann-Keil D, Rub U.Staging of the
intracerebral inclusion body pathology associated
with idiopathic Parkinson's disease (preclinical
and clinical stages).J Neurol. 2002 Oct249
Suppl 3III/1-5. Review. - Braak H, de Vos RA, Bohl J, Del Tredici K.
- Gastric alpha-synuclein immunoreactive
inclusions in Meissner's and Auerbach's plexuses
in cases staged for Parkinson's disease-related
brain pathology.Neurosci Lett. 2006 Mar
20396(1)67-72.
83BIBLIOGRAPHIE
- MICROGLIE
- Hortega DR
- El 'ercer elemento' de los centros nerviosos.
Poder fagocitario y movilidad de la microglia. - Bol Soc Esp Biol Ano (1919) IX154-166.
- Hayes GM, Woodroofe MN, Cuzner ML
- Microglia are the major cell type expressing MHC
class II in human white matter. - J Neurol Sci (1987) 80(1)25-37.
- McGeer PL, Itagaki S, Boyes BE, McGeer EG.
- Reactive microglia are positive for HLA-DR in the
substantia nigra of Parkinson's - and Alzheimer's disease brains.
- Neurology. 1988 Aug38(8)1285-91.
- McGeer PL, McGeer EG
- The inflammatory response system of brain
- Implications for therapy of Alzheimer and other
neurodegenerative diseases. - Brain Res Brain Res Rev (1995) 21(2)195-218.
84BIBLIOGRAPHIE
- CLINIQUE (quelques récentes revues de la
littérature) - Adler CH.
- Nonmotor complications in Parkinson's disease.
- Mov Disord. 2005 May20 Suppl 11S23-9.
- Calne DB, Mizuno Y.
- The neuromythology of Parkinson's Disease.
- Parkinsonism Relat Disord. 2004 Jul10(5)319-22
- Calne D.
- A definition of Parkinson's disease.
- Parkinsonism Relat Disord. 2005 Jun11 Suppl
1S39-40. - Koller WC, Tse W.
- Unmet medical needs in Parkinson's disease.
- Neurol. 2004 Jan 1362(1 Suppl 1)S1-8
- Lang A.E, Obeso J.A.
- Challenges in Parkinson's disease restoration of
the nigrostriatal dopamine system is not enough
.
85BIBLIOGRAPHIE
- CLINIQUE (quelques récentes revues de la
littérature) - Leslie D Frazier
- Coping with disease-related stressors in
Parkinson's disease - The Gerontologist. Feb 2000.Vol.40, Iss. 1- 53-6
4) - Rodriguez-Oroz MC, Obeso JA, Lang AE, Houeto JL,
Pollak P, Rehncrona S, Kulisevsky J, Albanese A, - Volkmann J, Hariz MI, Quinn NP, Speelman JD,
Guridi J, Zamarbide I, Gironell A, Molet J,
Pascual- - Sedano B, Pidoux B, Bonnet AM, Agid Y, Xie J,
Benabid AL, Lozano AM, Saint-Cyr J, Romito L, - Contarino MF, Scerrati M, Fraix V, Van Blercom N.
- Bilateral deep brain stimulation in Parkinson's
disease a multicentre study with 4 years - follow-up.
- Brain. 2005 Oct128(Pt 10)2240-9.
- ETC.