Title: LE CONTR
1LE CONTRÔLE SUR LE DÉROULEMENT DE LANIMATION
INFLUENCE-T-IL LE NIVEAU DEFFICACITÉ COGNITIVE
DE LANIMATION ?
- Mémoire de Diplôme dEtudes Supérieures
Spécialisées - STAF
- Sara Tassini
- Sara.Tassini_at_centef.unil.ch
- Sous la direction du Prof. Mireille Bétrancourt
- Animation sur le potentiel daction réalisée par
le CENTEF (Centre des Technologies pour
lEnseignement et la Formation)
2Les animations sont-elles efficaces ? Comment les
concevoir afin que elles soient un matériel
pédagogique efficace ?
- Les animations, difficultés cognitives à
lutilisateur - Attentionnelles
- Computationnelles
- Mnésiques
- Ces difficultés entraînent une charge de
traitement importante. - Notre hypothèse est que l'animation peut
faciliter la compréhension de phénomènes
dynamiques seulement si l'interface fournit à
l'utilisateur les moyens de diminuer la charge
cognitive. - Un moyen simple de faire cela est de permettre à
lutilisateur de contrôler le déroulement de
lanimation.
3Le modèle de Schnotz (2001)Un modèle intégrateur
de la compréhension du texte et de limage
4QUESTIONS DE RECHERCHE
- 1. Le contrôle sur le rythme de déroulement dune
animation multimédia, influence-t-il le
traitement cognitif ? - 2. Est-ce que un contrôle sur le rythme et la
direction de défilement dune animation
multimédia allége la charge cognitive et améliore
donc lacquisition du contenu?
5Hypothèse générale
- En ce qui concerne les degrés de contrôle, deux
résultats alternatifs peuvent être attendue - les individus sont capables de gérer les
ressources cognitives (Schwan Riemp, 2003)
donc le contrôle total sera plus efficace que le
contrôle partiel. CTgtCP - ou
- les possibilités de changement de direction
napportent pas de bénéfices cognitifs
supplémentaires - donc contrôle total se révèle aussi efficace
que le contrôle partiel. CTCP
6 Variables indépendantes
- Mode de présentation
- Lanimation sans contrôle (NC).
- Lanimation avec contrôle partiel
(CP), c'est-à-dire avec un contrôle sur le
rythme. - Lanimation avec contrôle total
(CT), c'est-à-dire avec un contrôle sur le rythme
et la direction.
7Variables dépendantes
- le niveau de performance, mesuré par le Test de
rétention et de transfert et par le post-test, 5
questions explicite 5 questions dinférence, - le niveau de performance, mesuré par le temps
employé -
- le niveau dappréciation, mesuré par le
questionnaire dappréciation
8Hypothèses opérationnelles1- Performance de
transfert
- Les sujets qui travaillent avec la version de
lanimation CT (contrôle total) ont de meilleures
performances au test de transfert que ceux qui
travaillent avec la version de lanimation CP et
NC (contrôle partiel et no-contrôle). - CTgtCPgtNC
9Hypothèses opérationnelles 2-Temps détude
- Les sujets qui travaillent avec la version de
lanimation CT (contrôle total) doivent employer
du temps à gérer la navigation de lanimation et
donc - passent plus de temps à visualiser lanimation
que ceux qui travaillent avec la version de
lanimation CP (contrôle partielle) et NC
(No-contrôle). - CTgtCP gtNC
10Hypothèses opérationnelles 3- Nombre de fois
quon visionne lanimation
- Les sujets qui travaillent avec la version de
lanimation CP (contrôle partielle) visionnent
lanimation moins de fois que ceux qui
travaillent avec la version de lanimation NC
(No-contrôle). - CPltNC
11Hypothèses opérationnelles 4- Appréciation
subjective de la tâche
- Les sujets qui travaillent avec lanimation en
mode contrôle total apprécient davantage le
matériel que ceux qui travaillent avec les
lanimation sans contrôle ou contrôle partiel. - intérêt CTgtCPgtNC
12 LEXPERIENCE ET LE DISPOSITIF EXPERIMENTAL
Participants
- 45 étudiants de lUniversité de Genève et de
Lausanne. - 28 hommes et 17 femmes dune moyenne dâge de 28
ans. - 27 sont des étudiants ou doctorants en géologie,
11 sont des étudiants en lettres et 7 en nouvelle
technologie. - Lors du recrutement des sujets, des informations
ont été données oralement sur le but de cette
expérimentation, sur le fait que on ne voulait
pas tester lintelligence de létudiant mais
lefficacité pédagogique de lanimation
multimédia. - Les sujets ont participé gratuitement et
volontairement à lexpérience. - La caractéristique commune à tous ces étudiants
est la capacité de se trouver à laise devant
lordinateur.
13Matériel à lécran lanimation multimédia
- Quatre étapes du potentiel daction.
14Structure de lanimation
animation dessinée
animation graphique
Texte
Barres de navigation
CP
CT
NC
1
2
3
15Matériel sur support papier
- Pre-test
- Test de rétention et de compréhension
- Test dappréciation
- Test de rétention et de compréhension (après une
semaine)
16Graphique de la procédure
Evaluation
Test préliminaire
15 min
Test de rétention et transfert
Phase détude
1 semaine
17 RESULTATSpré-test
- Moyennes et écarts-type des réponses correctes au
pré-test. La variance factorielle uni variée des
scores moyens (analyse ANOVA) des réponses
correctes au pré-test est non significative
(F(2,42)0.048 Sig. 0.953).
18Analyse du temps détude de lanimation
- Temps moyens détude de lanimation.
- La variance non significative (F(2, 42)2.62
Sig. 0.085)
19Nombre de visualisations
- Nombres moyens de visualisation de lanimation.
- La variance est significative (F(2, 42)9.27
Sig. 0.000).
20Performances de rétention et de compréhension
- Moyennes des réponses correctes au test de
rétention (5 questions explicites et 5
dinférence) pour le trois groupes - La variance factorielle uni variée des scores
moyens sur les questions explicites et
dinférence est significative. (F(1, 42)119
Sig. 0.000). - La variance des scores pour les questions
explicites et dinférence est non significatif
(F(2,42)0.289 Sig. 0.751)
21Performances au test diffère
- Moyennes des réponses correctes au test de
rétention et de compréhension différé (5
questions explicites et 5 dinférence) pour les
trois groupes après une semaine.
22 Questions explicites et dinférence
- La différence de scores pour les questions
explicites et dinférence est statistiquement
significative - La différence des scores du test différé des
trois groupes est Non significatif.
F Sig.
Question explicite vs. inférence F(1 ,42)34.3 0.001
Questions explicites, trois groupes F (2.42)0.798 0.457
Questions inférence, trois groupes F(2.42)0.10 0.905
23Evaluation subjective de lintérêt et de la
difficulté
- Q 1.1 As-tu aimé travailler avec ce type de
matériel ? - Q 1.2 As-tu trouvé le contenu de lanimation
difficile ? - Q 1.3 As-tu trouvé que lanimation apporte des
avantages en terme dapprentissage ? - Q 1.4 As-tu trouvé que lanimation na pas
besoin des pré-requis ?
24Evaluation subjective de lintérêt et de la
difficulté
- Moyennes des réponses aux questions dévaluation
subjective (difficulté et intérêt du matériel), - échelle de 1 à 5 pas de tout à beaucoup
25Q 2. Veux-tu en savoir plus sur le sujet
présenté ? (oui/no)Q 4 As-tu trouvé difficile
la lecture du texte à côte de lanimation ?
(oui/no)
- Moyennes des réponses (pourcentage de oui) aux
questions dévaluation subjective Q2 et Q4.
26Q 3 Dans quel format veux-tu que
linformation soit présentée ?
- Pourcentage des réponses en pourcentage aux
questions dévaluation subjective Q3
27Q 5 Quas tu fait en premier, as-tu regardé
lanimation, as-tu lu le texte ou le deux en même
temps ?
- des réponses à la questionne 5
28 Discussion Les hypothèses postulaient un
effet positif du contrôle total sur les
performance au test de transfert. Les résultats
ont montré que cet effet nétait pas significatif
et, par conséquence lhypothèse nest pas
vérifiée. Linterprétation que nous pouvons
avancer pour expliquercette infirmation de nos
prédictions sont les suivantes
- On suppose que leffet positif du contrôle est
gêné par une surcharge cognitive nécessaire pour
la gestion du contrôle même. - Les questions dinférence étaient très
difficiles. La construction dun modèle mental
adéquate na pas pu être élaboré à partir des
connaissances acquises du visionnement de
lanimation car elle demandait des connaissances
préalables et un effort cognitif important.
29DiscussionLhypothèse numéro quatre soutient
lidée selon laquelle les sujets passent plus de
temps à visualiser lanimation en mode contrôle
total que en mode pause et no contrôle parce que
ils doivent employer du temps à gérer la
navigation de lanimation.
- Les résultats nont pas vérifié cette hypothèse.
Le temps moyen employer par les apprenants était
de 8.27 minutes en mode no contrôle, de 6.27
minutes en mode pase, et de 6.47 minutes en mode
contrôle total. La différence de temps moyens
employé nest pas significative car les écarts
type sont grands. - on peut observer que le temps employé en mode no
contrôle était clairement plus long que en mode
pause et contrôle total, même si les résultats
aux questions explicites étaient inférieures. En
plus on observe que le groupe NC a visualisé
lanimation un nombre de fois significativement
majeure que le groupe CP (3.671.45 et
2.530.93). On en déduit que lapprentissage avec
contrôle partiel ou total produit une meilleure
performance (un majeur rapport score/temps
détude).
30Conclusions
- Nous pensons quil y a pu y avoir trois types de
problèmes. - lénorme difficulté des questions dinférences
vue que conformément au paradigme du modèle
mental, on nattendait pas des différences au
niveau de la rétention, mais seulement au niveau
des inférences, car sont générées à partir du
model mental, mais notre question dinférences
était trop difficile pour des élève novices. - le nombre de sujets que nous avons testé quinze
personne par condition, constitue un échantillon
minimal et cela peut en partie justifier le
manque de significativité de nos résultats. - la possibilité de pouvoir analyser
qualitativement la navigation si on avait eu le
temps dintégrer les animations dans un système
qui pouvait analyser la navigation
qualitativement on aurait eu des données plus
précises par rapport à lutilisation des
possibilités de contrôle dans la condition
contrôle total. - Dans cette perspective, il serait certainement
très intéressant de reprendre cette expérience,
mais avec un matériel revisité et avec des
question dinférences légèrement plus faciles.
31Merci pour votre attention!