Raisonnement flou - PowerPoint PPT Presentation

1 / 48
About This Presentation
Title:

Raisonnement flou

Description:

Title: Raisonnement flou Last modified by: rifqi Document presentation format: Personnalis Other titles: Times New Roman Comic Sans MS Arial Wingdings StarSymbol ... – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:96
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 49
Provided by: lip55
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: Raisonnement flou


1
Raisonnement flou
  • Variables linguistiques et propositions floues
  • Variables linguistiques
  • Proposition floue générale
  • Implication floue
  • Raisonnement Flou
  • Modus ponens classique
  • Modus ponens généralisé
  • Application du Modus ponens généralisé

2
Variable linguistique
  • Une variable linguistique est représentée par un
    triplet (V, XV, TV)
  • V nom de la variable (age, taille, température,
    longueur,...)
  • XV univers des valeurs prises par V (R,...)
  • TV A1, A2, ... ensemble de sous-ensembles
    flous de XV, utilisés pour caractériser V.
  • Par exemple (Age-Personne, 0,130, Très-jeune,
    Jeune, Agé)

3
Proposition floue
  • Proposition floue élémentaire qualification
     V est A  d'une variable linguistique (V, XV,
    TV)
  • Par exemple  Age-personne est jeune 
  • Proposition floue générale composition de
    propositions floues élémentaires de variables
    linguistiques qui peuvent être distinctes
  • Soit  V est A  p.f.e. de (V, XV, TV), et  W
    est B  p.f.e. de (W, XW, TW),
  • Exemples de proposition floue générale
  •  V est A et W est B 
  •  V est A ou W est B 

4
Valeur de vérité dune proposition floue
  • Proposition classique valeur de vérité ? 0,
    1 (FAUX ou VRAI)
  • Proposition floue la valeur de vérité est un
    sous-ensemble flou à valeurs dans 0,1
  • Valeur de vérité pA de  V est A  fA
    fonction d'appartenance de A
  • Négation  V n'est pas A  pAc fAc 1-fA
  • Valeur de vérité p d'une proposition floue
    générale agrégation des valeurs de vérité pA et
    pB de chaque proposition floue élémentaire
  • Le type d'agrégation dépend de la composition
    réalisée (et, ou,...)
  • Conjonction  V est A et W est B  pA?B
    min(pA, pB)
  • Disjonction  V est A ou W est B  pA?B
    max(pA, pB)

5
Implication floue
  • Règle de production lien particulier
    (implication) entre 2 propositions floues
  •  V est A ? W est B  est lue  si V est A alors
    W est B 
  •  V est A  est la prémisse
  •  W est B  est la conclusion
  • Par exemple  si Age-personne est Jeune alors
    Salaire est Bas 
  • Valeur de vérité de l'implication  V est A ? W
    est B  évaluée par une fonction implicative fI
    X x Y ? 0,1
  • x ? X, ? y ? Y, fI(x, y) ?(fA(x), fB(y))
  • ? est une fonction 0,1x0,1? 0,1 qui est
    équivalente à l'implication classique quand les
    propositions sont classiques.

6
Principales fonctions d'implication floue
fI(x, y) ?(?A(x), ?B(y))
7
Logique classique vs Logique floue
8
Mode de raisonnement classique
  • Modus ponens de la logique classique
  • Règle Prémisse ? Conclusion
  • Observation Prémisse-observée
  • Déduction Conclusion
  • Modus ponens règle de déduction pour inférer
    de la connaissance
  • Règle H est humain ? H est mortel
  • Observation Socrate est humain
  • Déduction Socrate est mortel

9
Mode de raisonnement flou
  • Modus ponens généralisé extension du MP aux
    propositions floues
  • Soient (V, XV, TV) et (W, XW, TW) deux variables
    linguistiques
  • Règle floue V est A ??W est B
  • fA fB
  • Observation floue V est A'
  • fA'
  • Déduction W est B'
  • fB'
  • fA, fB, et fA' sont connus, on recherche la
    valeur de fB'(y), ? y ? Y

10
Modus ponens généralisé
  • Règle floue  V est A ??W est B 
  • Implication ?x ? X, ? y ? Y, fI(x,y) ?(fA(x),
    fB(y))
  • Le MPG combine la règle floue avec l'observation
     V est A'  pour construire la conclusion B'
  • Opérateur de modus ponens généralisé fonction
    T de 0,1x0,1 dans 0,1 pour combiner fI et
    fA'
  • T est une t-norme
  • T est liée à fI pour que le MPG soit compatible
    avec le modus ponens classique.
  • On a, pour tout y ? Y
  • fB' supx ? X T(fI(x,y), fA'(x))

11
Une règle
12
Plusieurs règles
13
Exemple dun système de règles floues
14
Max-Min inférence exemple
15
Max-Min inférence autre exemple
16
Exemples d'opérateurs de MPG
  • Zadeh ? u,v ? 0,1, T(u,v) min(u,v)
  • Utilisé avec les implications de Mamdani,
    Larsen,...
  • Lukasiewicz ? u,v ? 0,1, T(u,v)
    max(uv-1,0)
  • Utilisé avec les implications de Lukasiewicz,
    Reichenbach, Mamdani, Larsen,...

17
Applications du modus ponens généralisé
  • Commande floue ensemble de règles floues
    entrée numérique sortie numérique
  • Contrôle flou de processus
  • Phase de défuzzification nécessaire
  • Systèmes experts flous ensemble de règles
    floues entrée floue sortie floue
  • Raisonnement flou, inférence de connaissances
  • Pas de défuzzification
  • Raisonnement par analogie ensemble de règles
    floues entrée floue sortie floue
  • B' est à B ce que A' est à A
  • ressemblance (A,A') doit être la même que
    ressemblance(B,B')

18
Imprécisions et incertitudes
  • Théorie des sous-ensembles flous
  • Modélisation des connaissances imprécises (
    environ 20 ans ) ou vague ( jeune )
  • traitement dans un même cadre des connaissances
    numériques et des connaissances symboliques
  • Ne permet pas de manipuler dans un même
    formalisme imprécisions et incertitudes
  • ce qui est très généralement lié je suis sûr
    que nous sommes en fin d'après-midi mais je
    ne suis pas certain qu'il soit exactement 17h30
  • De plus, un raisonnement basé sur des
    connaissances imprécises engendre souvent des
    incertitudes
  • Mon train est à 9h32, si je pars de chez moi
    vers 9h quelle est la certitude que je puisse
    l'avoir?

19
Théorie des possibilités
  • Introduite en 1978 par L. A. Zadeh (puis
    popularisée par Dubois et Prade), en liaison avec
    la théorie des sous-ensembles flous
  • But raisonner sur des connaissances imprécises
    ou vague, en introduisant un moyen de prendre en
    compte des incertitudes sur les connaissances.
  • Incertitudes non-probabilistes sur des événements
    impossibilité d'évaluer correctement leur
    probabilité de réalisation.
  • Serais-je en salle 506 lundi 24 Novembre à 14h
    ?
  • Probabilité ici, peu réaliste à évaluer
  • Il est relativement possible que je sois dans
    cette salle, et c'est même assez certain.

20
Mesure de possibilité
  • Soit un ensemble de référence fini X
  • On souhaite attribuer à chaque sous-ensemble de
    X (on parle alors d'événements) un coefficient
    compris entre 0 et 1 évaluant à quel point cet
    événement est possible.
  • Pour définir ce coefficient, on introduit une
    mesure de possibilité ? définie sur P(X),
    l'ensemble des parties de X, à valeur dans 0,1,
    telle que
  • ?(Ø)0, et ?(X)1
  • ?(A,B)? P(X)2, ?(A?B) max(?(A), ?(B))
  • Un événement est tout à fait possible si la
    mesure de sa possibilité est égale à 1.

21
Mesure de possibilité propriétés
  • Une mesure de possibilité vérifie
  • ?(A,B)? P(X)2, ?(AnB) min(?(A), ?(B))
  • En particulier, l'occurrence simultanée de 2
    événements possibles peut être impossible
  • Monotonie relativement à l'inclusion des parties
    de X
  • Si A ? B alors ?(A) ?(B)
  • ? A ? P(X), max(?(A), ?(Ac)) 1
  • ? A ? P(X), ?(A) ?(Ac) 1

22
Mesure de nécessité
  • Une mesure de possibilité fournit une information
    sur l'occurrence d'un événement mais elle ne
    suffit pas pour décrire l'incertitude existante
    sur cet événement
  • ?(A) 1 et ?(Ac)1 peuvent être vérifiés en même
    temps indétermination complète sur la
    réalisation de A.
  • On attribue à chaque événement un coefficient
    évaluant à quel point la réalisation de cet
    événement est certaine.
  • Pour définir ce coefficient, on introduit une
    mesure de nécessité N définie sur P(X), à valeur
    dans 0,1, telle que
  • N(Ø)0, et N(X)1
  • ?(A,B)? P(X)2, N(AnB) min(N(A), N(B))

23
Mesure de nécessité propriétés
  • Une mesure de nécessité vérifie
  • ?(A,B)? P(X)2, N(A?B) max(N(A), N(B))
  • Monotonie relativement à l'inclusion des parties
    de X
  • Si A ? B alors N(A) N(B)
  • ?A ? P(X), min(N(A), N(Ac)) 0
  • ?A ? P(X), N(A) N(Ac) 1

24
Relations possibilité / nécessité
  • Une mesure de nécessité N peut être obtenue à
    partir d'une mesure de possibilité ? par
  • ?A ? P(X), N(A) 1 - ?(Ac)
  • Plus un événement A est affecté d'une grande
    nécessité, moins son complémentaire Ac est
    possible.
  • On a de plus
  • ? A ? P(X), ?(A) N(A)
  • ? A ? P(X), max(?(A), 1-N(A))1

25
Distribution de possibilité
  • Une mesure de possibilité est totalement définie
  • si on attribue un coefficient de possibilité à
    toute partie de X.
  • si on indique un coefficient seulement aux
    parties élémentaires de X, une partie quelconque
    étant l'union de parties élémentaires.
  • Une distribution de possibilité ? est une
    fonction définie sur X, à valeur dans 0,1,
    telle que
  • supx?X ?(x) 1
  • A partir d 'une distribution de possibilité ?, on
    construit une mesure de possibilité ??
  • ?A ? P(X), ?(A) supx?A ?(x)

26
Possibilité de sous-ensemble flou
  • Possibilité et nécessité ont été introduites pour
    quantifier la certitude sur un événement, elles
    s'appliquent à des sous-ensembles ordinaires de X
  • Pour des sous-ensembles flous de X, on peut
    indiquer dans quelle mesure ils sont possibles
    et/ou certains, à partir d'une connaissance
    préalable donnée sur X.
  • Ainsi, étant donnée une référence, i.e. un s.e.f.
    A de X, un autre s.e.f. B de X sera d'autant plus
    acceptable qu'il sera compatible avec A.
  • On évalue alors la possibilité de B relative à A
    par
  • ?(B A) supx?X min (fB(x), fA(x))
  • ?(B A) mesure le degré maximal avec lequel un
    élément x de X peut appartenir à la fois à A et à
    B.

27
Nécessité de sous-ensemble flou
  • Étant donnée une référence, i.e. un s.e.f. A de
    X, un autre s.e.f. B de X sera d'autant plus
    acceptable qu'il sera compatible avec A.
  • On évalue alors la nécessité de B relative à A
    par
  • ?(B A) 1- ?(Bc A) infx?X max (fB(x), 1-fA(x))
  • N(B A) mesure le degré avec lequel B est inclus
    dans A.

28
Exemple
  • On représente le concept de vitesse rapide
    par un s.e.f. Sur l'espace des vitesses.
  • Une moto roule à env. 100km/h.
  • Questions
  • Avec qu'elle certitude peut on dire que la moto
    roule avec une vitesse rapide?
  • Avec quel degré env. 100km/h signifie-t-il
    vitesse rapide ?

Rapide
100 km/h
1
0
km/h
100
90
110
29
Exemple possibilité et nécessité
?(env.100 Rapide) supx?X min (fenv.100(x),
fRapide(x)) 0,6
100 km/h
Rapide
1
?(env.100 Rapide) infx ? X max (fenv.100(x),
1-fRapide(x)) 0
30
Apprentissage non supervisé
  • Étant donné un ensemble d'exemples (des points
    dans un plan, ...)
  • On ne connaît pas de classe à associer aux
    exemples
  • Il faut découvrir des classes, faire des
    regroupements d'éléments similaires
  • Clustering construction de paquets

31
Méthodes de C-moyennes
  • Une des plus anciennes méthodes de clustering
    existantes (1967). Algorithme des C-means.
  • Partition d'une population
  • Affectation sans équivoque (? ou ?) de chaque
    exemple à une classe
  • L'algorithme
  • Sélection de c points (au hasard) centroïdes.
  • Affectation de chaque exemple au centroïde le
    plus proche (distance). Constitution de clusters.
  • Calcul de nouveaux centroïdes on prend la
    moyenne, composante par composante, pour tous les
    exemples d'un cluster.
  • Retour à l'étape 2 jusqu'à stabilisation des
    frontières entre les clusters.

32
C-moyennes étape 1
33
C-moyennes étape finale
X
34
Méthodes des C-moyennes Inconvénients
  • Problèmes de prise en compte des variables
    non-numériques (nécessité de posséder une mesure
    de distance)
  • Traduction en valeurs numériques
  • Construction de matrices de distances
  • Problème du choix du nombre de centroïdes c
  • Problème du choix de la normalisation dans le
    calcul de la distance (même poids pour chaque
    composante)
  • Pondération, normalisation, agrégation

35
Méthode des C-moyennes floues
  • Généralisation de l'algorithme des C-moyennes
  • Partition floue des données
  • Fonctions d'appartenance aux clusters
  • Problématique trouver une pseudo-partition
    floue et les centres des clusters associés qui
    représente le mieux la structure des exemples.
  • Utilisation d'un critère permettant de mesurer
    les associations fortes à l'intérieur d'un
    cluster, faibles à l'extérieur
  • Index de performance

36
Rappels
  • Pseudo-partition floue
  • Ensemble de sous-ensembles flous non vides A1,
    A2,..,An de X tel que
  • ?x?X,
  • C-partition floue
  • Une c-partition floue (cgt0) de X est une famille
    P A1, A2,..,Ac de c sous-ensembles flous tels
    que

37
C-moyennes floues
  • Soit Xx1, x2, ..., xn un ensemble de données
    où chaque xk peut être un vecteur xk(xk1,
    xk2,...,xkp)
  • Étant donné une c-partition floue P A1,
    A2,..,Ac, les c centres v1, v2,..., vc associés
    à chaque cluster flou sont calculés par
  • Avec m?R, m gt 1, influence des degrés
    d'appartenance.
  • vi centre du cluster flou Ai
  • Moyenne pondérée des données de Ai
  • Le poids d'une donnée xk est la puissance mième
    de son degré d'appartenance à Ai.

38
Index de performance d'une partition floue
  • Soit la c-partition floue P A1, A2,..,Ac, son
    indice de performance est défini par
  • Avec . norme sur Rp qui permet de mesurer la
    distance entre xk et vi
  • Plus Jm(P) est faible, meilleure est P

39
Algorithme de Bezdek (1981)
  • Algorithme d'optimisation d'une partition floue
    algorithme des c-moyennes floues (Fuzzy c-means).
  • Hypothèses
  • C connu,
  • On possède une distance (mesure),
  • Un réel m ? 1,8 est donné,
  • Un nombre positif E petit est donné (critère
    d'arrêt).

40
Algorithme de Bezdek
  • Etape 1 Soit t0, sélectionner une partition
    floue initiale P(0).
  • Etape 2 Calculer les c centres v1(t),
    v2(t),...,vc(t) pour P(t) grâce à (1)
  • Etape 3 Mise à jour de P(t) pour construire
    P(t1) ? xk ? X,
  • Si alors
  • si pour quelque i?I ?Nc , alors on
    définit
  • pour i?I par tout nombre réel gt0 tel que
  • et on définit pour tout i?Nc-I
  • Etape 4 Comparer P(t) et P(t1)
  • Si P(t) - P(t1) E alors on s'arrête, sinon
    on incrémente t et on retourne à l'étape 2. On a
  • (distance entre les partitions)

41
Construction de clusters flous Exemple
42
Construction de clusters flous Résultat final
43
Arithmétique floue - Intervalles et nombres flous
  • Un sef F est convexe si
  • ?(x, y)?RxR, ?z ? x,y, fF(z)?min(fF(x), fF(y))
  • Propriété équivalente au fait que toute ?coupe
    de F est une partie convexe de R.
  • Quantité floue sef normalisé de R.
  • Intervalle flou quantité floue convexe
  • Nombre flou intervalle flou de fonction
    dappartenance semi-continue supérieurement et de
    support compact.

1
0
R
a
b
m
44
Addition floue
45
Arithmétique floue Intervalles flous de type
L-R (1)
  • Quantité floue I dont la fonction dappartenance
    dépend de 4 paramètres (m,m,a,b) et de 2
    fonctions L er R telles que
  • L(0)R(0)1
  • L(1)0 ou L(x)gt0 ?x avec limx?? L(x)0
  • R(1)0 ou R(x)gt0 ?x avec limx?? R(x)0
  • I(m,m,a,b)LR

46
Arithmétique floue Intervalles flous de type
L-R (2)
  • Cas particulier nombre flou I(m,a,b) LR avec
    mm.
  • Fonctions L et R particulières
    L(x)R(x)max(0,1-x) pour des intervalles flous
    trapézoïdaux ou des nombres flous triangulaires.

47
Arithmétique floue Opérations sur les L-R
  • I(m,m,a,b)LR J(n,n,c,d)LR alors
  • -I(-m,-m,b,a)RL
  • I ? J (mn, mn, ac, bd)LR
  • I ? J (m-n, m-n, ad, bc)LR si LR

48
Fonction appliquée à un nombre flou
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com