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LA DEPRESSION DE LA PERSONNE

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LA DEPRESSION DE LA PERSONNE GEE Maladie mentale caract ris e par une tristesse de l humeur et des sentiments de d sespoir et de d couragement, la d pression ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: LA DEPRESSION DE LA PERSONNE


1
LA DEPRESSION DE LA PERSONNE ÂGEE
2
  • Maladie mentale caractérisée par une tristesse de
    lhumeur et des sentiments de désespoir et de
    découragement, la dépression du sujet âgé est
    fréquente. Un syndrome dépressif est retrouvé
    dans 93 des cas de suicide chez les personnes
    âgées.

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Prévalence de lépisode dépressif majeur
  • Chez le sujet âgé de plus de 65 ans 5 à 10 et
    entre 10 à 25 pour les formes  atténuées 
  • En institution 50 à 70 des sujets âgés
    seraient déprimés
  • Lincidence sur la mortalité des sujets âgés
    dépressifs se situe entre 34 à 4 ans et 11 à
    1 an

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LES FACTEURS PREDISPOSANTS
  • Situations sociales
  • - la solitude
  • - lisolement
  • - la retraite et ses conséquences
    (financières)
  • - la gestion de son temps
  • - le changement de lieu de vie
  • - labandon de ses souvenirs

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  • La situation corporelle
  • - lapparition dune dépendance
  • - la perte dautonomie partielle ou totale
  • - un état douloureux
  • - un handicap sensoriel

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  • La perte dun proche notamment chez les patients
    de 65 à 80 ans
  • La survenue de maladies associées ou de troubles
    des fonctions cognitives (au cours dun AVC, 50
    des patients développent une dépression)
  • Lexistence dantécédents médicaux de pathologies
    psychiatrique (psychose maniaco-dépressive,
    syndrome dépressif)

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QUAND EVOQUER LE DIAGNOSTIC DE DEPRESSION ?
  • Le diagnostic repose sur dix symptômes
  • Troubles cognitifs
  • Humeur dépressive
  • Perte dintérêt ou de plaisir
  • Perte ou gain de poids
  • Insomnie ou hypersomnie
  • Agitation ou ralentissement psychomoteur

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  • Fatigue ou perte dénergie
  • Dévalorisation ou culpabilisation excessive
  • Diminution de la concentration
  • Pensée de mort ou idées suicidaires
  • Lobservation dun minimum de cinq de ces dix
    items, à lorigine de perturbations de la vie
    quotidienne et évoluant depuis au moins 2
    semaines, permet de poser le diagnostic.

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  • Mais parfois le doute diagnostic persiste, on
    peut alors saider doutils validés dévaluation
    Echelle de Dépression Gériatrique (échelle
    G.D.S. Gériatric Dépression Scale)

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Ce quelle nest pas !
  • La tristesse nest pas un signe de dépression
    puisquelle fait partie des réactions normales à
    une perte, fréquente chez les PA. Elle ne traduit
    une dépression que si elle est disproportionnée
    par rapport aux difficultés existentielles et si
    elle envahit totalement sa vie psychique.
  • Le ralentissement psychomoteur et une moindre
    vivacité peuvent traduire simplement le
    vieillissement ou lexistence de maladies.

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  • La réduction de la fluidité verbale, de la
    richesse du langage et des associations didées
    peuvent faire évoquer une démence débutante.
  • Langoisse de fin de vie peut être lexpression
    de la prise de conscience dune mort prochaine
    elle devient pour la PA un événement personnel et
    nest plus un destin général et abstrait.

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Les examens complémentaires
  • Les entretiens avec le patient ainsi que sa
    famille
  • Le bilan para clinique
  • - NFS, VS, ionogramme sanguin, Ca, TSH,
    folates, B12
  • - TDM cérébral ou IRM, /- EEG
  • - polygraphie du sommeil
  • - tomographie par émission de positions (PET
    scan)

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Comment repérer une dépression dun autre trouble
de lhumeur ?
  • Une longue histoire de dépression majeure
    unipolaire peut changer de polarité en fin de vie
    et peut savérer être une manie survenant pour la
    première fois à un âge avancé
  • Des épisodes dépressifs successifs peuvent
    sassocier à des démences corticales, sous
    corticales et vasculaires
  • Des idées délirantes dépressives (culpabilité,
    persécution, nihilisme) des hallucinations
    traduiront la dépression psychotique

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Comment repérer une dépression secondaire à une
autre pathologie ?
  • Elle peut accompagner
  • Des troubles endocriniens hypothyroïdie, maladie
    de Cushing, hyperparathyroïdie, arrêt de
    corticoïdes
  • Des infections virales hépatites
  • Des néoplasies
  • Des maladies cérébrovasculaires
  • Des maladies neurologiques maladie dAlzheimer,
    maladie de Parkinson, AVC, sclérose latérale
    amyotrophique
  • Lexamen clinique sera discriminant

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  • Dépression et maladie de Parkinson
  • Certains auteurs considèrent la dépression comme
    un signe de la maladie de Parkinson
  • Dans 15 à 25 des cas, elle précède ou est
    concomitante des premiers symptômes
  • La dépression finit par atteindre la moitié des
    patients parkinsoniens
  • Elle est dautant plus importante que la maladie
    est accompagnée dun dysfonctionnement du lobe
    frontal
  • Il est important de diagnostiquer la dépression
    car elle peut être traitée par les
    antidépresseurs qui atténue également le
    tremblement, la rigidité et la bradykinésie

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  • Dépression et démence
  • La dépression y est plus fréquente que dans la
    population générale
  • 50 des déments présentent des manifestations
    dépressives
  • La dépression peut être initiale, traduisant une
    tentative dadaptation mais linstallation de
    troubles mnésiques et du déficit intellectuel
    perturbent les mécanismes de défense et lestime
    de soi
  • Elle peut être iatrogène

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  • La dépression hypochondriaque
  • Elle prend le masque dune pathologie organique
  • Elle donne lieu à des investigations multiples et
    répétées
  • Elle traduit une préoccupation constante,
    envahissante dêtre atteint dune maladie grave
    et de la certitude den développer une, en dépit
    de lassurance du contraire
  • Les traitements, même bien conduits sont sans
    efficacité.

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  • Dépression et mélancolie
  • Elle prend laspect dune dépression intense mais
    il y a prostration et mutisme
  • Une perte de poids importante et une insomnie
    prédominante en fin de nuit doivent y faire
    penser
  • Un syndrome mélancolique peut représenter
    lévolution dun trouble bipolaire déjà connu
  • Elle constitue une urgence thérapeutique du fait
    du retentissement somatique et du risque
    important de conduite suicidaire

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  • Attention à la iatrogénie
  • Les troubles neuropsychiques représentent près de
    25 de la symptomatologie iatrogène comprenant
    les troubles de la vigilance, les syndromes
    confusionnels voire pseudo démentiels et
    également les états dépressifs
  • Médicaments potentiellement dépressogènes
    bétabloquants, inhibiteurs calciques, IEC,
    benzodiazépines, corticoïdes, L-dopa

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Comment évaluer les risques de suicide ?
  • Il faut savoir
  • 12000 suicides chaque année dont un tiers ont
    plus de 65 ans soit 4000 personnes
  • Les personnes âgées se suicident deux fois plus
    souvent que les adultes
  • Les personnes âgées sont souvent si déterminées
    quelles trouvent très fréquemment la mort (chez
    les jeunes 1 suicide réussi pour 6 tentatives
    chez les PA 1 échec pour 10 tentatives)
  • Les hommes entre 70 et 80 ans, surtout veufs ou
    divorcés, ont un risque 4 fois plus élevé que les
    femmes.

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Comment évaluer les risques de suicide ?
  • Langoisse dune fin de vie difficile
  • La dépression majeure, intense et durable,
    augmentant le recours aux soins, responsable dun
    rejet éventuel du traitement, donnant lieu à de
    nouvelles prescriptions également inefficaces
  • Lisolement
  • Les maladies graves, la souffrance
  • Les idées suicidaires exprimées par la PA prenant
    laspect dune rumination ou dune menace
    adressée à lentourage
  • Attention aux traumatismes importants auxquels la
    PA a échappé. Ces traumatismes la fragilisent
    elle peut souffrir de ce quon appelle la
    culpabilité du survivant.

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Quel sens peut revêtir le suicide ?
  • Un évitement qui permet de garder la maîtrise des
    événements
  • Une prise de conscience de la maladie qui lui
    fait penser que ce nest plus la peine de
    continuer à vivre
  • Le contrôle de sa mort en se la donnant
  • La délivrance par une mort immédiate sans période
    de fin de vie, laquelle fait peur.

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Peut-on prévenir le suicide de la personne âgée ?
  • Il est impossible de prévoir qui va se donner la
    mort mais il faut savoir reconnaître une
    dépression
  • Lécoute et le temps passé pour aborder la
    question du suicide reste la meilleure prévention
  • Verbaliser les idées suicidaires diminue le
    risque de suicide et soulage le patient.

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  • LES
  • TRAITEMENTS

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Quel est lobjectif du traitement ?
  • La modification des symptômes et des conduites
  • - Restaurer lhumeur
  • - Retrouver un sommeil de qualité
  • - Reprendre des activités sociales et
    améliorer la qualité de la vie
  • - Faire à nouveau des projets
  • - Diminuer les symptômes de la dépression
  • - Réduire le risque de rechutes
  • - Prévenir le raptus suicidaire

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Que dire au patient ?
  • Il faut employer le mot de dépression
  • La prise en charge ne se conçoit pas sans
    expliquer au patient sa maladie, le principe du
    traitement, ce quil peut en attendre et en
    craindre
  • Insister sur la notion que la dépression est une
    maladie véritable, quelle se traite et donc peut
    se guérir
  • Insister sur lidée que le traitement nagit pas
    immédiatement et quil doit être prolongé pendant
    au moins 6 mois, généralement un an.

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Que dire à son entourage ?
  • Quil doit faire preuve de patience, de
    bienveillance, découte et dencouragement
  • Quil ne sert à rien de forcer la personne âgée à
     réagir pour quelle aille mieux
  • Quil est important de laider dans son quotidien
    et de la valoriser

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Quels traitements ?
  • Selon la nature et la gravité du syndrome
    dépressif, on peut utiliser
  • Les thérapies médicamenteuses et bien sûr la
    psychothérapie chaque fois quelle est possible
  • Selon lavis du spécialiste, la sismothérapie
    seule ou en association en cas de résistance au
    traitement et plus spécialement pour les
    dépressions avec idées délirantes, ladynamie
    marquée, lagitation importante.

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Quel est létat physique du patient ?
  • Il est indispensable de
  • Connaître le poids du patient pour adapter au
    mieux la posologie des médicaments
  • Connaître sa fonction rénale
  • Apprécier son état dhydratation
  • Estimer son état nutritionnel
  • Contrôler ses possibilités de déglutition
  • Définir son état sensoriel et moteur
  • Apprécier une éventuelle instabilité à la marche,
    source de chutes
  • Rechercher une instabilité tensionnelle, source
    de chutes
  • Rechercher une détérioration intellectuelle
    préexistante parfois latente ou masquée

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Comment éduquer la famille sur lutilisation et
les risques du traitement médicamenteux ?
  • Informer la famille
  • - sur déventuelle survenue de troubles du
    comportement
  • - ou deffets secondaires de médications
  • Conseiller la famille
  • - pour quelle propose au patient des
    activités servant de dérivatifs à ses idées
    mélancoliques
  • - pour quelle organise régulièrement des
    activités physiques
  • - pour quelle diminue les sources de
    perturbation
  • Aider la famille

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Comment apprécier sa tolérance ?
  • Il faut sans cesse rechercher les effets
    indésirables
  • Le syndrome sérotoninergique en particulier
    favorisé par certaines associations et qui
    justifie larrêt immédiat du traitement, si
    apparition
  • - de troubles psychiques confusion,
    agitation
  • - de troubles moteurs incoordination
    motrice, tremblements, myoclonies
  • - de troubles végétatifs pbs tensionnels,
    tachycardie, hyperthermie, sueurs
  • - de troubles digestifs diarrhées

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  • Les troubles neuropsychiques hallucinations,
    idées délirantes
  • Les troubles extrapyramidaux tremblements,
    dyskynésies
  • Les troubles digestifs constipation, nausées,
    vomissements, sécheresse de bouche
  • Les troubles mictionnels

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Comment évaluer son efficacité ?
  • Avec laide des outils de  lévaluation
    gérontologique standardisée  les échelles de
    la dépression, de lanxiété, de létat
    nutritionnel
  • Daprès le comportement du patient et ses
    capacités dadaptation
  • Faire un bilan environnemental appréciant la
    participation sociale, familiale ou de voisinage

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Quand arrêter le traitement ?
  • Chez la personne âgée, le traitement doit être
    poursuivi
  • - au mois 6 à 9 mois après normalisation sil
    sagit dun premier épisode
  • - très longtemps en présence dune forme
    récurrente ou dune dépression ayant menacé le
    pronostic vital
  • Mais le soutien, la relation daide, la qualité
    découte sont à maintenir indéfiniment.
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