Universit de CergyPontoise' - PowerPoint PPT Presentation

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Universit de CergyPontoise'

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Trade liberalization, outsourcing, and the hold-up problem / Emanuel Ornelas, ... est valable, les biblioth caires ressentent tout de m me une amertume : ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Universit de CergyPontoise'


1
  • Université de Cergy-Pontoise.
  • Master ingénierie éditoriale et communication.
  • Module Structuration de l'information et
    édition électronique.
  • Séance L'information scientifique et technique.
  • 27 mars 2008.
  • Michel Demoura (demoura_at_essec.fr)
  • Plan de la séance, bibliographie
    http//stella.phpnet.org/2009/master.html

2
  • Trois temps
  • L'édition scientifique
  • Les ressources en ligne
  • La question de l'open access

3
  • Temps 1 L'édition scientifique

4
Article
  • Un article scientifique
  • Trade liberalization, outsourcing, and the
    hold-up problem / Emanuel Ornelas, John L.
    Turner. Journal of International Economics 74
    (2008) p. 225241
  • Quoi en dire ?

5
Article
  • Il est en anglais.
  • Il fait une quinzaine de pages
  • Il est extrèmement technique.
  • Il est un argumentaire.
  • Il s'appuie sur d'autres articles.
  • Ces articles sont cités en bibliographie.
  • Il comporte un résumé.
  • Il y a plusieurs auteurs.
  • Ils appartiennent à des institutions.
  • Il a un numéro, le DOI.
  • Il a une histoire éditoriale, suggérée par
    quelques dates.

6
Revue
  • Un numéro d'une revue scientifique
  • Journal of International Economics 74 (2008)
  • Quoi en dire ?

7
Revue
  • Elle n'est composée que d'articles scientifiques.
  • Elle est austère.
  • Elle couvre un secteur pointu, comme en témoigne
    son titre
  • Elle est trimestrielle.
  • Elle est chère.
  • Prix 2003 sur Journal Data Price, Impact, and
    Use http//osc.universityofcalifornia.edu/journa
    ls/journals_a.html
  • Quoi dire de plus sur les articles et revues
    scientifiques qui ne se distingue pas à première
    vue ?

8
Articles / revue
  • L'article scientifique est la brique de base de
    la recherche
  • C'est la seule façon de faire de la recherche. On
    ne peut imaginer un chercheur qui ne publie pas
    d'articles scientifiques
  • Le système article scientifique / revue
    scientifique couvre tous les secteurs de la
    science, STM (science, technology, médecine)
    aussi bien que SHS (sciences humaines et
    sociales)
  • Les revues scientifiques sont éditées
  • soit par des sociétés savantes, qui, chacune,
    publient peu de titres (un, deux, peut-être vingt
    au maximum),
  • soit par de grands éditeurs spécialisés, qui,
    pour les plus gros publient 2000 titres. Les
    principaux éditeurs Elsevier, Springer, John
    Wiley and sons, Taylor Francis, Sage...
  • .../...

9
Articles / revue
  • Il y a de nombreuses revues scientifiques. Un
    chiffre fiable, mais limité aux STM 2000
    éditeurs, 16000 revues, 1 200 000 articles/an
  • Elles ont un tirage faible En 1995 on a calculé
    que la diffusion moyenne d'une revue scientifique
    était de 2000 exemplaires
  • Elles sont distribuées par abonnement uniquement
  • Elles sont achetées par des institutions, ie des
    bibliothèques.
  • Elles ont une incarnation en ligne et
    l'abonnement papier donne accès, la plupart du
    temps, au texte intégral en ligne

10
Production
  • Le travail de création scientifique est un
    travail extrêmement complexe.
  • Il comporte une dimension orale. Les chercheurs
    parlent
  • Au sein du laboratoire, avec leurs collègues
    immédiats.
  • A l'occasion de colloques.
  • Néanmoins, à un moment il faut bien écrire.
    Pourquoi ? Pour qui ?

11
Production
  • Pourquoi les chercheurs écrivent-ils des articles
    ?
  • Présenter une théorie, des résultats nouveaux,
    une avancée, même si c'est une micro-avancée.
  • Prendre date.
  • Permettre la discussion au delà des collègues de
    laboratoire.
  • Se soumettre au verdict du succès/échec dans le
    domaine scientifique un bon article est un
    article dont on parle (à propos duquel on
    écrit), qu'on reprend, qu'on critique
  • ... et aussi pour les raisons moins avouables,
    des raisons de carrière, qui s'éclaireront dans
    la suite

12
Production
  • Pour qui les chercheurs écrivent-ils des articles
    ?
  • Le public est exclusivement composé d'autres
    chercheurs de la même discipline.
  • Public et producteurs se confondent quasiment.
  • Une fois l'article écrit, ses auteurs ont
    l'option de le pré-publier sous forme d'un
    working paper

13
Pré-publication
  • Un working paper
  • Money in the inflation equation the Euro area
    evidence / André Fourçans, Radu Vranceanu. Ecole
    supérieure des sciences économiques et
    commerciales (Cergy, Val-d'Oise). Centre de
    recherche, 2008.
  • Quoi en dire ?

14
Pré-publication
  • Contenu c'est comme un article
  • C'est photocopié
  • Il y a un effort de maquette, d'identité
    visuelle, mais minime
  • Un fascicule un article
  • Il y a un numéro
  • Edité par l'organisme qui emploie un des auteurs
  • Pas de prix
  • Quoi dire de plus sur les working papers qui ne
    se distingue pas à première vue ?

15
Pré-publication
  • Plus ou moins développé selon les disciplines
  • Plus développé en STM qu'en SHS
  • Existe depuis les années 50
  • Traditionnellement distribué sous forme
    d'échanges semi-informels et gratuits
  • Maintenant, co-existe ou a été remplacé par la
    présence en ligne
  • En ligne, c'est gratuit, comme pour le papier,
    bien entendu.
  • Etape suivante la publication

16
Publication
  • Dès qu'une revue reçoit un article, elle le fait
    passer par un processus de sélection et de
    révision très particulier, le peer-reviewing.
  • C'est un processus
  • spécifique à l'édition scientifique
  • fondamental à la logique du secteur
  • Une revue de très bonne réputation, The New
    England Journal of Medecine, a reçu 5000
    soumissions en 2005. 6 des articles soumis sont
    finalement publiés après peer reviewing.
  • Une étude sociologique sur les "senior
    researchers" qui sont des auteurs réguliers
    d'articles fait paraître que sur 4000 enquêtés,
    80 avait été peer-reviewer dans l'année...

17
Publication
  • Le peer-reviewing présente des limites
  • Lenteur du processus
  • Anonymat illusoire, en particulier dans des
    secteurs de niche où n'interviennent qu'une
    poignée de chercheurs.
  • Manque d'honneteté, manque d'objectivité
  • Les données sur lesquelles se basent l'article ne
    sont pas contrôlées.
  • Le rédacteur en chef de Science, à propos du cas
    Woo Suk Hwang "J'ai déjà fait remarquer par le
    passé qu'un peer-reviewing même rigoureux comme
    celui qui a été mis en oeuvre dans ce cas, peut
    échouer à détecter des cas de fraude bien
    fabriquées."
  • Un article de Woo Suk Hwang retiré
    http//dx.doi.org/10.1126/science.1112286

18
Facteur d'impact
  • Ce qui différencie les revues d'une même
    discipline, c'est leur prestige. Ce prestige est
    évident pour les chercheurs de la discipline. De
    plus, il peut être calculé objectivement. C'est
    le facteur d'impact
  • Le calcul calcul du facteur d'impact se base sur
  • Un présupposé dans le domaine scientifique un
    bon article est un article dont on parle (à
    propos duquel on écrit), qu'on reprend, qu'on
    critique,
  • Une pratique dans un article scientifique on
    cite toujours en bibliographie les articles qu'on
    a utilisé, sur lesquels on s'est appuyé ou qu'on
    a critiqué.

19
Facteur d'impact
  • Thomson Scientific calcule de facteur d'impact
    ainsi
  • Facteur d'impact 2008 de la revue X
  • nombre de fois ou des articles de 2006 et 2007 de
    la revue X ont été cités en bibliographie
  • --------------------------------------
  • nombre d'articles que la revue X a publié en 2006
    et 2007

20
Facteur d'impact
  • En 2005 Thomson Scientific a traité 27 millions
    de références extraites de 5968 revues de
    sciences dures et 1712 revues de sciences
    sociales.
  • Le plus gros facteur d'impact Annual Review of
    Immunology 52.431, puis Cancer Journal for
    Clinicians 44,515, puis The New England Journal
    of Medecine 38.570.
  • La moitié des revues ont un facteur d'impact de
    moins de 1
  • Tous les impact factors pour 2003 sur Journal
    Data Price, Impact, and Use http//osc.universi
    tyofcalifornia.edu/journals/journals_a.html

21
L'édition scientifique, récapitulatif
  • L'édition scientifique, un secteur très
    spécifique
  • Le marché est fait d'une série de niches
  • Beaucoup de revues, peu de diffusion, des
    abonnements très chers.
  • Les manuscrits sont pré-diffusés (les working
    papers).
  • Les auteurs, les lecteurs, les reviewers sont les
    mêmes personnes.
  • Les acheteurs sont principalement
    institutionnels.
  • Les lecteurs ne sont pas les acheteurs.
  • Les auteurs ne sont pas payés par les éditeurs.
  • Les éditeurs organisent la mécanique de la
    reconnaissance (le peer-reviewing)
  • L'objectivité, la transparence sont mis en avant
    (peer-reviewing, impact factor)

22
  • Temps 2 Les ressources en ligne

23
Ressources en ligne
  • Depuis les années 90 sont apparus
  • Les sites de working papers
  • Exemple arXiv.org (http//www.Arxiv.org/)
  • Les sites d'éditeurs.
  • Les principaux
  • Elsevier (http//www.elsevier.com/wps/find/journal
    _browse.cws_home),
  • Springer (http//www.springer.com/),
  • John Wiley and sons (http//www3.interscience.wile
    y.com/),
  • Taylor Francis (http//www.tandf.co.uk/journals/
    ),
  • Sage (http//online.sagepub.com/)...
  • .../...

24
Ressources en ligne
  • Les banques de données d'articles traditionnelles
  • Les dépôts institutionnels
  • Exemple Dspace at MIT (http//dspace.mit.edu/)
  • Google scholar (http//scholar.google.com/)

25
Ressources en ligne
  • Les sites d'éditeurs et les banques de données
    traditionnelles font payer l'accès aux articles,
    ce qui suppose que les éditeurs contrôlent cet
    accès.
  • En général, cela ne se fait pas par ID/PW mais
    par contrôle du numéro IP.
  • C'est transparent pour l'utilisateur final...
    mais ça lui donne l'impression que tout est
    gratuit alors que ça n'est pas le cas
  • Ca permet de d'accéder à l'article à partir de
    plateformes diverses (en particulier Google
    Scholar...) mais ça lui donne l'impression que
    l'information est distribuée, alors qu'elle est
    assez centralisée

26
  • Temps 3 La question de l'open access

27
Contexte de l'open Access
  • Pour comprendre cette question, il faut avoir à
    l'esprit que
  • L'état finance une bonne partie de la recherche,
    même aux Etats-Unis.
  • Le secteur scientifique suit un certain ethos
    libre diffusion des idées dans le respect de
    l'apport de chacun. C'est ce qui a fondé la
    science moderne depuis le 17ème siècle.
  • Internet permet l'accélération de la diffusion de
    l'information. Il est partout
  • Les éditeurs ont une position prééminente car
  • Ils sont gros, du moins certains
  • Ils sont détenteurs des droits
  • Ils gèrent le peer-reviewing, une institution
    vécue comme fondamentale et qui n'est pas (ou
    peu) remise en cause
  • Certains éditeurs ont eu des pratiques
    commerciales qui leur ont dans une certaine
    mesure aliéné leurs acheteurs, les bibliothèques
    augmentation des prix, pratique des  bundles 

28
Prix
  • Les abonnements sont chers, et ils ont beaucoup
    augmentés sur la période 1985-2005
  • Dans les années 90, les abonnements de journaux
    scientifiques ont augmenté de 11 par an
    (cigarette 6 par an)
  • Le prix moyen d'un abonnement à une revue
    scientifique a triplé sur les 14 dernières
    années.
  • Les bibliothèque ont réagi non pas en se
    désabonnant, mais en augmentant la part de leur
    budget consacré aux revues scientifiques, au
    détriment des livres, en particulier
    scientifiques.
  • Les éditeurs présentent les augmentations de prix
    comme la conséquence de l'augmentation du nombre
    d'article et de l'augmentation des budgets
    informatiques
  • .../...

29
Prix
30
Bundles
  • Autre indice de la puissance des éditeurs, la
    pratique, en particulier par Elsevier, des
    bundles
  • En payant un léger surcoût par rapport à la
    totalité des abonnement papier qu'une institution
    a chez eux, cette institution a accès à la
    totalité des revues en ligne d'Elsevier

31
Bundles
  • Exemple réel le Medical College of Wisconsin.
    Chiffres de 2003.
  • Au départ
  • 300 000 (soit 29 du budget périodiques) pour
    130 titres papier édités par Elsevier
  • Proposition de Elsevier (le bundle)
  • 337 500 (soit 33 du budget périodiques) pour
    l'accès électronique à toutes les revues Elsevier
    (1700 titres)
  • C'est-à-dire 37 500 , ie 12.5 , ie
    multiplication par 1,125
  • pour nombre de titres 1570, ie 1207 ,
    ie multiplication par 13.
  • .../...

32
Bundles
  • Si la bibliothèque n'avait voulu que l'abonnement
    électronique au 130 revues de départ, la
    proposition d'Elsevier était
  • 375 000 (soit 37 du budget périodiques)
  • C'est-à-dire 75 000 , ie 25 , ie
    multiplication par 1,25
  • ... C'est-à-dire plus cher que la proposition
    bundle
  • La proposition bundle est une proposition à
    laquelle il est difficile de résister.
  • Avec la proposition bundle le Medical College
    of Wisconsin aura accès électroniquement aux 130
    revues d'origine à d'autres revues médicales
    qu'il n'avait pas sur papier à de nombreuses
    revues dans des disciplines qui ne les
    intéressent pas.
  • Remarque importante le prix du bundle dépend de
    la taille de l'institution. Le même bundle est
    facturé 10 000 000 (30 fois plus) à
    l'University of California (le deuxième plus gros
    client d'Elsevier)
  • .../...

33
Bundles
  • Les éditeurs présentent des offres de type
    bundle comme des propositions gagnantes large
    ouverture du portefeuille de revues. L'usager
    final ne peut être que content.
  • Même si cet argument est valable, les
    bibliothécaires ressentent tout de même une
    amertume
  • Ils sont mis devant le fait accompli
  • Ils n'ont plus aucune main dans le choix des
    revues. Jusqu'à l'absurde car les voilà proposant
    des revues n'ayant rien à voir avec leur secteur
  • Dans tous les cas de figure, la facture augmente.
  • C'est la facture des gros éditeurs qui augmente.
    Les désabonnements se feront auprès des petits
    éditeurs

34
Principes de l'open access
  • Certains disent que, étant donné
  • L'ubiquité d'Internet
  • Que bien souvent, au bout du compte, c'est le
    contribuable qui a payé pour la recherche
  • Que l'intérêt public exige que chacun puisse lire
    les resultants de la recherche
  • Que la libre circulation des idées est ce qui
    fonde la science moderne et constitue l'ethos de
    la recherche
  • La seule solution est de changer de modèle
    économique.
  • Mais comment atteindre à cet objectif ?

35
Modèles open access
  • De nombreuses initiatives variées ont vu le jour
    ayant des objectifs plus ou moins radicaux.
  • The Facts About Open Access (voir bibliographie)
    liste 13 modèles économiques
  • Il y a deux modèles principaux, baptisés par
    Steve Harnad, un des principaux activistes de
    l'Open Access, le modèle gold et le modèle green
  • Gold "Publish your article in a suitable
    open-access journal whenever one exists." (Si un
    journal open-access adéquat existe, Publiez-y
    votre article)
  • Green. "Otherwise, publish your article in a
    suitable toll-access journal and also
    self-archive it." (Sinon, publiez votre article
    dans un journal a accès payant mais en plus
    auto-archivez-le)

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Modèle  gold 
  • Le modèle gold suppose la création d'une revue
    entièrement open access, c'est-à-dire que sur le
    site on a librement accès aux articles en texte
    integral.
  • L'auteur (en fait l'institution qui l'emploie)
    paye pour être publié.
  • Les deux grands de l'open access sont BioMed
    Central (http//www.biomedcentral.com/) et Public
    Library of Science (http//www.plos.org/)
  • Prix
  • BioMed Central En moyenne 1000 par article,
    avec des ristournes possibles. La page des prix
    http//www.biomedcentral.com/info/authors/apcfaq
  • Public Library of Science entre 1300 et 2800
    US par article. La page des prix
    http//www.plos.org/journals/pubfees.html
  • L'essentiel est conservé peer reviewing,
    attribution d'un impact factor par Thomson
    scientific

37
Modèle  gold 
  • Démonstration de BioMed Central
    http//www.biomedcentral.com/
  • BioMed Central n'est pas innovant uniquement par
    son modèle open access
  • La notion de numéro de revue n'existe plus. Il
    n'y a plus que la notion de revue et celle
    d'article
  • Tout le processus de publication est montré, en
    particulier les rapports des peers, et ils sont
    signés
  • On est invité à poser des commentaires
  • Indication du nombre de visions
  • Faculty of 1000. Concept nouveau les chercheurs
    désignent les meilleurs articles. Cette partie du
    site est payante.

38
Modèle  gold 
  • Le modèle gold reste minoritaire
  • Le Directory of Open Access Journals
    (http//www.doaj.org/) annonce 4000 titres, mais
    ce ne sont pas tous des revues scientifiques à
    peer review. Moins de 10 du marché en tous cas

39
Modèle  green 
  • Le modèle green, c'est l'auto-archivage
  • sur un site personnel
  • ou, le plus souvent, sur un site mis en place par
    les institutions employant les chercheurs
  • Exemple Dspace à MIT http//dspace.mit.edu/

40
Modèle  green 
  • Evaluation du modèle green
  • Qualité Pas de problème de qualité ce sont
    des articles normaux (ie déjà publiés) ou des
    working papers
  • Diffusion une grosse minorité (20 ?) des
    chercheurs déposent sur des sites
    institutionnels.
  • Le dépôt ne fonctionne vraiment que si
    l'institution le rend obligatoire. Or, c'est
    encore rarement le cas.

41
Actualité de l'OA PubMed Central
  • La NIH est un organisme américain qui finance la
    recherche médicale.
  • En avril 2008, le congrès a autorisé la NIH a
    instaurer une règle selon laquelle toute article
    écrit à la suite d'une recherche financée par eux
    devait être deposé sur leur site, PubMedCentral
    (http//www.pubmedcentral.nih.gov/) dans l'année
    suivant le publication.
  • En juin 2008, deux mois après l'entrée en vigueur
    de la règle 2600 dépôts, soit trois fois plus
    qu'en juin l'année précédente.

42
Actualité de l'OA PubMed Central
  • Septembre 2008, le lobby des éditeurs fait
    proposer une loi qui interdirait à tout organisme
    public d'exiger un dépôt du type de celui
    instauré par la NIH.
  • Lors des débats, les arguments présentés sont les
    suivants
  • Pour la proposition de loi
  • Ce sont les éditeurs qui organisent et financent
    le peer-reviewing. Un des éditeur témoigne que
    cela représente 20 de ses coûts de production.
  • En mettant à disposition les articles un an après
    leur publication, le NIH, de fait, entre en
    concurrence avec les éditeurs. Le danger est de
    détruire le marché.
  • On pourrait laisser les éditeurs gérer eux
    l'accès libre, sans passer par PubMed Central.

43
Actualité de l'OA PubMed Central
  • Contre la proposition de loi
  • La recherche ne peut avance qu'avec une
    distribution libre des informations
  • L'argent public que la NIH distribue à la
    recherche, rapportée au nombre d'articles issus
    des recherches représente 300 000 US par
    article.
  • Des témoignages sont présentés de malades qui se
    sont renseigné sur la maladie dont ils
    souffraient ou dont souffrait un de leurs proches
  • Le congrès américain n'a pas encore voté...

44
  • Michel Demoura (demoura_at_essec.fr)
  • Plan de la séance, bibliographie
    http//stella.phpnet.org/2009/master.html
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