Title: LA DYSURIE CHEZ L
1LA DYSURIE CHEZ LHOMME
2Physiopathologie
- Le concept clinique
- Jet sans force, long à apparaître et à se tarir
- Poussées abdominales
- Mieux évalué par la débitmétrie
3Physiopathologie
- Le concept clinique
- Le concept urodynamique
- Déséquilibre entre contraction vésicale et
résistance urétrale - Augmentation de la résistance urétrale
- Hypocontractilité vésicale
- Hypercontractilié vésicale
41) Laugmentation de la résistance urétrale
- hypertrophie prostatique, rétrécissement
uréthral - Dyssynergie vésico-sphinctérienne
5Les conséquences de lobstruction
- Sur le detrusor variables
- Vessie de lutte épaississement infiltration
collagénique - Distension
- Défaut de compliance
- Urodynamiques SYNDROME OBTRUCTIF
- Augmentation de la pression vésicale mictionnelle
- Diminution du débit
62) Hypo ou acontractilité vésicale
- Peut être Myogène ou neurogène
- Insuffisance musculaire
- Surcharge collagène
- Primitive (méga-vessie) ou secondaire à un
obstacle, lâge ou linfection - Dénervation vésicale (décentralisation)
- Lésions radiculaires (fractures, hernie discale)
- Neuropathies périphériques (diabète)
72) Hypo ou acontractilité vésicale
- Peut être Myogène ou neurogène
- Insuffisance musculaire
- Dénervation vésicale (décentralisation)
- Inhibition vésicale
- Hypertonie sympathique (neuro, réflexes viscéraux
inhibiteurs distension ano rectale) - Inhibition psychologique
- rétention hystérique incapable de libérer sa
contraction vésicale - ? du simulateur
8Conséquences de lacontractilité vésicale
- Poussée abdominale
- Absence dinfundibulisation de la base vésicale
- Vessies rétentionistes
- Souvent compliance vésicale normale
93) Hypercontractilité vésicale
- Souvent conséquence de lobstruction
- Parfois conséquence dune hyperactivité ou dune
immaturité vésicale - obstacle fonctionnel
- Enfant
- Neurologique
10Indication du BUD dans les dysuries
- Obstacle concept anatomique
- Obstruction concept urodynamique
- Tous les obstacles ne sont pas obstructifs
- Lobstruction nest pas proportionnelle à
lobstacle - Dg de lobstacle clinique, imagerie, endoscopie
- Dg de lobstruction urodynamique équilibre
créé par lobstacle
11Dysuries par obstacle urétro-prostatique
faut-il faire un BUD?
- HBP
- Débitmétrieévaluer la dysurie
- Mesurer le plateau prostatique?
- Rechercher une instabilité ?
- Prédire le résultat de lintervention
- Si hypercontractilité et résistance urétrale
élevée - Mais débitmétrie le souvent suffisante
- Si hypo ou acontractilité vésicale
- Risque de dysurie post -opératoire plus élevé
- Mais ne modifie pas lindication
- Évaluer le risque dincontinence?
12Dysuries par obstacle urétro-prostatique
faut-il faire un BUD?
- HBP
- Débitmétrie toujours
- Cystomanométrie avec relation pression/débit
- Si absence dobstacle évident
- Symptomatologie insolite (signes irritatifs )
- Association de plusieurs pathologies à lHBP
- Parkinson
- Diabète
- AVC
- ...
13Indication du BUD dans les dysuries
- Obstacle concept anatomique
- Obstruction concept urodynamique
- Tous les obstacles ne sont pas obstructifs
- Lobstruction nest pas proportionnelle à
lobstacle - Dg de lobstacle clinique, imagerie, endoscopie
- Dg de lobstruction urodynamique équilibre
créé par lobstacle
14Dysuries par obstacle urétro-prostatique
faut-il faire un BUD?
- HBP
- Débitmétrieévaluer la dysurie
- Mesurer le plateau prostatique?
- Rechercher une instabilité ?
- Prédire le résultat de lintervention
- Si hypercontractilité et résistance urétrale
élevée - Mais débitmétrie le souvent suffisante
- Si hypo ou acontractilité vésicale
- Risque de dysurie post -opératoire plus élevé
- Mais ne modifie pas lindication
- Évaluer le risque dincontinence?
15Dysuries par obstacle urétro-prostatique
faut-il faire un BUD?
- HBP
- Débitmétrie toujours
- Cystomanométrie avec relation pression/débit
- Si absence dobstacle évident
- Symptomatologie insolite (signes irritatifs )
- Association de plusieurs pathologies à lHBP
- Parkinson
- Diabète
- AVC
- ...
16RETENTION CHRONIQUE
- Les rétentions chroniques (encore appelées
rétentions incomplètes) correspondent à la
persistance d'urine dans la vessie après la
miction. Le reliquat durines sappelle le résidu
post-mictionnel. - C'est le stade de décompensation vésicale.
- La vessie ayant une capacité physiologique
maximale de 300 cc, on parlera - si le résidu est inférieur à 300 cc de rétention
chronique sans distension, la vessie conservant
sa capacité physiologique. - si le résidu est supérieur à 300 cc de rétention
chronique avec distension, la vessie se laissant
distendre.
17ITEMS ECN
- N 216 - Rétention aiguë d'urine.- Diagnostiquer
une rétention aiguë d'urine.- Identifier les
situations d'urgence et planifier leur prise en
charge. - N 247 - Hypertrophie bénigne de la prostate. -
Diagnostiquer une hypertrophie bénigne de la
prostate.- Argumenter l'attitude thérapeutique
et planifier le suivi du patient. - N 341 - Troubles de la miction. - Devant un
trouble de la miction, argumenter les principales
hypothèses diagnostiques et justifier les examens
complémentaires pertinents.
18RETENTION CHRONIQUE
- RETENTION SANS DISTENSION
- Signes cliniques
- Les signes fonctionnels seront marqués par une
dysurie, traduisant l'effort fait par la vessie
pour franchir l'obstacle, une pollakiurie dont le
degré sera fonction de l'importance du résidu. - Les signes physiques
- - le résidu, s'il est important, pourra être
perçu à l'examen sous forme dune matité
sus-pubienne. - - le toucher rectal pourra retrouver une
augmentation de volume prostatique - - L'état général n'est pas altéré.
19RETENTION CHRONIQUE
- RETENTION AVEC DISTENSION
- Rétention vesicale chronique simple
- Seule la vessie est distendue mais le haut
appareil urinaire est respecté. - Les signes cliniques sont dominés par la
pollakiurie dont l'importance sera fonction de la
quantité d'urines restant dans la vessie après
chaque miction de modérée à extrême (besoin
presque permanent). Au maximum se produit une
incontinence par regorgement lorsque la pression
intra-vésicale devient supérieure à la pression
de fermeture du sphincter. L'urine va alors
s'échapper gouttes à gouttes. - L'indication opératoire est, à ce stade,
impérative.
20RETENTION CHRONIQUE
- Distension urinaire globale
- Vessie, uretère, bassinet et calices sont
distendus par l'hyperpression rétrograde. Cette
distension conduit à l'insuffisance rénale. Les
signes cliniques associent - - Des signes généraux de l'insuffisance rénale
altération de l'état général pâleur, asthénie,
troubles digestifs, signes neurologiques
confusion mentale, soif intense. - - Des signes physiques vessie distendue,
oedèmes déclives
21RETENTION CHRONIQUE
- Conduite à tenir souvent l'hospitalisation est
nécessaire, car il sagit de patients fragiles. - En premier lieu réanimation hydro-electrolytiques
sil y a lieu et suppression de l'obstacle par
sondage ou drainage sus-pubien. Une fois les
fonctions rénales rétablies
22RETENTION CHRONIQUE
- Examens complémentaires
- Outre le diagnostic de l'obstacle, ils auront
pour but d'apprécier l'existence et l'importance
du résidu - Urographie intraveineuse avec cliché pris après
miction (si la creatinine le permet) - Echographie vésicale post-mictionnelle et rénale
23RETENTION CHRONIQUE
- Evolution sans traitement Si l'obstacle n'est
pas levé, des complications, liées au résidu et à
l'épuisement progressif de la vessie, vont
survenir - Infection urinaire ( toutes urines qui stagnent
s'infectent ) - Lithiases vésicales Le résidu permet en effet
aux substances - dissoutes dans l'urine de précipiter pour former
un calcul. - Diverticules vésicaux Au cours de la phase de
compensation - vésicale, l'évacuation complète de la vessie se
fait au prix d'une importante augmentation de la
pression intra-vésicale. Celle-ci progressivement
va altérer la paroi de la vessie en dissociant
les fibres musculaires entre lesquelles la
muqueuse viendra faire hernie, créant ainsi des
diverticules.
24RETENTION CHRONIQUE
- Traitement
- C'est le risque de survenue de ces complications
qui impose à ce stade l'intervention chirurgicale
pour lever l'obstacle.
25RETENTION CHRONIQUE
- ETIOLOGIES
- Adénome de la prostate
- Maladie du col vésical
- Stenose de luretre
- Véssie neurologique
26RETENTION CHRONIQUE
- Adénome de la Prostate
- Lésion bénigne, adénomyofibrome
- Développée au dépends des glandes peri-uretrales
(different du cancer prostatique) - Evolution Augmentation de taille (deux lobes
latéraux, un lobe médian) - Obstacle (lobe médian), surélévation de la base
de la prostate, uretères en hameçon) - Retentissement vesical,
- Fréquence
- Augmentation du PSA
27HBP ADENOME DE LA PROSTATE
Epidémiologie et Etiologie 65000 opérés chaque
année en France ( 1000 urologues en
France) étiologie encore incertaine âge très
fréquent après 50 ans(la moitié des patients de
plus de 60 ans) hormono-dépendance
(androgènes) race blanche (5 à 10 des hommes de
race jaune ou noire de plus de 60 ans)
28- Examens complémentaires
- débitmétrie valeur normale 15 ml/s pour
150ml - Echographie reins (haut appareildilaté?)
vessie (Résidu post mictionnel valeur normale
75cc) Prostate (taille) - ECBU, Créatininémie, PSA
- UIV
- signes directs empreinte prostatique
(surélévation du bas fond vésical), lamination de
l'urèthre prostatique - signes indirects uretères en hameçon, vessie de
lutte - (irrégulière, diverticules), résidu, dilatation
des uretères
29ADENOME DE LA PROSTATE
30echographie lobe médian
UIV (cystog Post-mictionnelle) vessie de lutte,
reflux urétéral, empreinte prostatique
IRM HBP lobe médian
CYSTOG diverticules vésicaux liés à un obstacle
cervico-prostatique
31Adénome de la prostate
32Adénome de la Prostate
- Traitement
- En fonction de la taille et du stade
- La taille est évaluée par le TR, et léchographie
prostatique - Le stade est évalué par la clinique ,
léchographie, ou lUIV - Symptômes / Prostatisme simple
- Rétention chronique
- Sans distension
- Avec distension
33ADENOME DE LA PROSTATE
- Prostatisme simple Traitement médical
alphabloquant, inhibiteurs de la 5 alpha
réductase, ou extraits de plantes. Agents
physiques (hyperfréquence et micro-ondes) - Rétention chronique
- Prostate de petite taille (lt50g) Résection
endouretrale - Prostate de taille importante (gt50g) Adénectomie
à ciel ouvert - Rétention chronique avec distension drainage
vésical avant lintervention chirurgicale
34ADENOME DE LA PROSTATE
- Rétention aigue
- Spontanée ou favorisée (voyage, station debout,
vin blanc, prise de sympathomimétiques) - Réflexe (post opératoire)
- Nécessité de drainage
- Tentative de dé sondage,et intervention si echec
35Diagnostic
- PSA
- ECBU
- Débimétrie
- Résidu post-mictionnel
- Interrogatoire
- Examen clinique TR
- Score de symptômes
- Créatininémie
Recommandé
36Diagnostic (2)
- Imagerie prostatique
- Calendrier mictionnel
- Imagerie du haut appareil
Optionnel
37Diagnostic (3)
Non Recommandé
38TRAITEMENT
- Surveillance
- Traitement médical ?Bloquants, I5?réductase,
Extraits de plantes - Traitements mini-invasifs TUMT, TUNA, Stents
prostatiques - Traitement chirurgical ICP, RTUP, AVH,
Enucléation laser, Vaporisation laser,
Coagulation laser
39Surveillance
- Symptômes minimes ou modérés/sévères avec faible
retentissement sur QOL - Réassurance, suivi régulier
- Règles hygiéno-diététiques
40Traitement médical
- I-5?Réductase (Dutastéride, Finastéride)
- TUBA modérés/sévères et prostate gt30/40cc
- ?Bloquants (Tamsulosine, Terazosine, Alfuzosine,
Doxazosine) - TUBA modérés/sévères
- Extraits de plantes
- Non recommandés
- Associations (?Bloquants I-5?réductase)
- MTOPS finastéride doxazosine
- ? progression,? RAU, ? Chirurgie
41Chirurgie Conventionnelle
- TUBA modérés/sévères
- réfractaires au traitement médical
- ou refus traitement médical
- ou complication
- ICP
- lt 30 cc
- Sans lobe médian
- AVH gt 80-100 cc
- RTUP les autres (90 des cas)
42Chirurgie autre
- ElectroVaporisation
- Alternative à la RTUP
- Patients à haut risque et petite prostate
- Laser
- Patients à haut risque
- Résection laser Holmium alternative à RTUP
43Mini-Invasif
- TUMT
- Patients voulant éviter la chirurgie
- Refus de traitement médical à long terme
- Patients fragiles avec RAU à répétition
- TUNA
- Non recommandé en première intention
- Patients contre-indiqués pour chirurgie
- Stents
- Alternative à la SAD (contre-indiqués pour chir)
44Suivi
- Dépend du mode thérapeutique
- Surveillance
- Annuelle en cas de stabilité
45VESSIE NEUROLOGIQUE
- Traumatisme, maladies neurologiques, diabète.
- Sténose hypertonie du sphincter strié
46Sténose de lUrètre
- Etiologies
- Traumatiques (choc direct, chute a
califourchon,fracture du bassin, iatrogénie). - Inflammatoires urétrites (gonococcie,
chlamydia) - Idiopathiques (stenose du méat chez la femme)
- Localisation
- Unique Pénien, bulbaire, membraneux,
prostatique. Méat. - Multiple, sténose monilliforme
47Sténose de lUretre
- Examens paracliniques
- UCRM
- Urétroscopie
- Exploration instrumentale, dilatation, calibrage
du méat.
48Sténose de lurètre
49Sténose de lUrètre
50STENOSES DE LURETRE
51Sténose de lUrètre
- Traitement.
- Dilatation simple (répétée), récidive constante
- Traitement endoscopique stenoses localisées
(risque de récidive dans 30 des cas) - Traitement par chirurgie ouverte uretroplastie
en un ou deux temps - Mise à plat
- Uretroplastie
- Complications principales sténose itérative,
urétrocèle et fistules
52RETENTION AIGUE
- RETENTION AIGUE D'URINE
- DEFINITION
- Cest limpossibilité totale duriner malgré un
besoin pressant, elle est liée à un obstacle à
lévacuation vésicale ou à une obstruction
urodynamique. - Elle peut survenir dans un contexte de troubles
mictionnels anciens ou inopinément. Elle est
différente de lanurie ou lenvie duriner est
absente, la vessie étant vide. - Elle atteint essentiellement lhomme, elle peut
être déclenchée par toutes situations favorisant
la congestion pelvienne (excès de tables, voyages
comportant une station assise prolongée etc).
53RETENTION AIGUE
- SIGNES CLINIQUES
- Interrogatoire
- Il faut faire préciser
- - lhistoire de la maladie les circonstances
d'apparition de la rétention, l'heure d'arrêt des
mictions, l'existence d'épisode identique (
rétention antérieure qui aurait cédé
spontanément, sondage ... ), troubles mictionnels
préexistants. - - les antécédents maladie neurologique,
intervention portant sur la prostate, l'urètre,
infection urinaire ou urétrale, lithiase
urinaire. - - lexistence de signes associés douleurs sus
pubiennes, envie d'uriner.
54RETENTION AIGUE
- Examen clinique
- - le globe vésical matité sus pubienne à
convexité supérieure et douloureuse Il peut être
parfois visible, de profil, chez le patient
maigre sous laspect d'une voussure sus pubienne - - Le toucher rectal, pratiqué , en l'absence de
syndrome septique aiguë, pourra retrouver une
pathologie prostatique responsable de la
rétention ou qui lui est associée - adénome glande augmentée de volume, souple, de
consistance - élastique, à limites nettes avec disparition du
sillon médian. - - cancer glande pierreuse, irrégulière,
asymétrique - - prostatite glande œdématiée et douloureuse.
- - mais il pourra être normal
- Le toucher rectal sera à refaire après évacuation
du globe vésical, car le globe repousse la
prostate vers le rectum et peut faire croire à
une hypertrophie. - - L'examen clinique permet d'identifier une
étiologie prostatique, son retentissment par la
palpation des fosses lombaires et des organes
génitaux externes, mais d'autres causes possibles
par l'examen neurologique sensitivo-moteur du
périné. - Le diagnostic de globe vésical impose de soulager
le malade sans tarder par drainage vésical, tout
en mettant en route les investigations
complémentaires, car c'est une urgence
thérapeutique
55RETENTION AIGUE
- LES EXAMENS COMPLEMENTAIRES EN URGENCE
- Le bilan doit être simple et permettre un
diagnostic et une prise en charge précoce. Il
comprend les examens suivants - ECBU, Créatininémie, Numération sanguine, bilan
d'hémostase - Echographie
- Lorsque le globe vésical nest pas facile à
mettre en évidence cliniquement (malade obèse)
l'échographie sus pubienne pourra vérifier qu'il
existe bien une vessie pleine. L'échographie
rénale permet d'apprécier le retentissement sus
jacent de la rétention (distension des cavités,
signes de pyélonéphrite
56RETENTION AIGUE
- CONDUITE A TENIR EN URGENCE LE DRAINAGE VESICAL
- Il faut durgence évacuer la vessie pour soulager
le malade. - Le sondage vésical
- Cest le mode habituel de drainage de la vessie.
Il ne sagit pas dun geste anodin, car 50 des
rétrécissements de l'urètre sont dus à des
sondages traumatiques ou septiques. - Le sondage urétral est contre indiqué en cas de
rétention fébrile (prostatite aiguë) de sténose
urétrale. Il est déconseillé en cas de distension
rénale à urines claires (globe avec cavités
rénales dilatées, urines aseptiques) du fait du
risque d'ensemencement du haut appareil lors de
cette manœuvre rétrograde)
57RETENTION AIGUE
- Le cathétérisme sus pubien
- C'est le drainage de la vessie au moyen d'un
trocart mise en place par voie percutanée
hypogastrique. - Il faut s'assurer de l'existence du globe
vésical, () car si la vessie est vide le
risque est de perforer les anses intestinales
avec le trocart. - Après une anesthésie locale cutanée et sous
cutanée une courte incision est réalisé au
bistouri à 2 travers de doigt au dessus du pubis.
Un trocart est alors franchement introduit dans
le globe vésical puis, par sa lumière, un
cathéter est poussé dans la vessie. Le trocart
est alors enlevé, le cathéter fixé a la peau et
raccordé au collecteur durines. - Il est contre indiqué en cas de rétention par
caillotage vésical, par tumeur de vessie. Les
troubles de l'hémostase, les cicatrices de
laparotomie sont des contre-indications relatives
(repérage échographique du globe)
58Cas CLinique
- Monsieur X a 63 ans, il présente depuis plusieurs
années des troubles mictionnels avec dysurie
nocturne et diurne. Il doit se lever au moins
trois fois par nuit pour uriner, il doit forcer
pour uriner. Ce patient est dailleurs suivi
depuis plusieurs mois par son médecin traitant
qui a constaté une volumineuse prostate au
toucher rectal, non douloureuse. Ila été mis sous
traitement alpha bloquant avec une certaine
amélioration sur le plan de ses symptômes. - Depuis deux jours les signes se sont modifiés, la
pollakiurie est beaucoup plus fréquente, le jour
et la nuit. Aujourdhui, il existe de la fièvre a
395C, et des brulures urinaires. Létat général
est bien conservé, mais il a présenté quelques
frissons. - Lexamen clinique révèle une légère douleurs
hypogastrique à la palpation, et une matité de la
région sus pubienne. Le toucher rectal est
douloureux et montre une prostate augmentée de
volume et souple au toucher
59Cas clinique
- 1-Que déduisez vous de lanalyse des symptômes de
ce patient. Quelles sont les autres complications
possibles compte tenu de son état urinaire? - 2-Les signes présentant le patient doivent être
interprétés en fonction de données para
cliniques. Quels examens attendez vous et quen
attendez vous? - Malgré les soins que vous lui avez approté, le
patient ne peut plus uriner, et présente des
douleurs hypogastriques très vives. - 3- quen déduisez vous, quels sont les arguments
cliniques qui le confirment, quelle orientation
thérapeutique adopter? - 4-Dans le contexte dun adenome de la prostate
quels sont les facteurs declenchants dune
rétention aigue durines. - Le patient a été traité par une antibiotherapie
pendant trois semaines avec une bouble
antibiotherapie orientée vers les Bacilles Gram-
pendant 4 jours jusquà obtention de lapyrexie,
puis par une simple antibiotherapie pendant 18
jours, tous les signes cliniques ont diminué
jusquà revenir à létat initial. Il présente
donc une dyssurie quil trouve génante avec un
jet faible, et trois mictions par nuit.
Léchographie réalisée montre un résidu après
miction de 180ml. - 5-Le diagnostic de rétention chronique sur
adénome de la prostate est évoqué. Comment exlure
les autres causes de rétention chronique. - 6-Dans le contexte initial du patient,
quattendre de la mesure du taux de PSA dans le
sang. Quattendre du taux de PSA dans le contexte
dune adénome de la prostate en dehors dun
épidode infectieux ? - 7- Compte tenu des signes cliniques et
paracliniques du patient quelles sont les
orientations therapeutiques a prendre ? - 8-Le patient a été opéré par résection endo
urétrale de la prostate, quels sont les risques
habituels a court et moyen terme dont il faut
parler évidemment au patient avant
lintervention? - 9-Dans les suites dune intervention de Résection
endo uretrale de la prostate faut il continuer
une surveillance urologique, pour quelles
raisons, justifiez votre réponse?
601-Que déduisez vous de lanalyse des symptômes de
ce patient. Quelles sont les autres complications
possibles compte tenu de son état urinaire?
- Syndrome infectieux
- fievre a 39,5
- Frissons (signe de gravité)
- Localisation urinaire (symptomes), risque de
septicémie - Troubles mictionnels
- Pollakiurie, dyssurie, evoquent une pathologie du
bas appareil urinaire adenome de la prostate
(fréquence, age, données du TR, maladie du col,
stenose de lurtère doivent etre discutés) - Complications
- Septiques abces prostatique, septicemie, choc
septique - Retention chronique, signes cliniques et signes
radiographiques et généraux Rétention aigue.
612-Les signes présentant le patient doivent être
interprétés en fonction de données para
cliniques. Quels examens attendez vous et quen
attendez vous?
- Biologiques, en urgence NF,CRP,CBU,
hémocultures - Syndrome infectieux biologique, linfection est
elle localisée ou generale (conséquences
pronostiques et therapeutiques par rapport a
lantibiotherapie) - Identification du germe et antibiogramme
- Morphologiques
- Echographie abdominale état du haut appareil,
distension, amincissement parenchymateux, témoin
dune distension ancienne. Résidu après miction
significatif - Etat de la prostate, augmentation de volume
(mesure des dimensions, et deduction du poids,
abcès prostatique. Léchographie prostatique est
rarement réalisable dans les conditions.
623- quen déduisez vous, quels sont les arguments
cliniques qui le confirment, quelle orientation
thérapeutique adopter?
- Il est en rétention aigue durines
- Les arguments cliniques sont
- Limpossibilité duriner, envies douloureuses,
- Douleurs hypogastriques
- Voussure hypogastrique
- Drainage des urines La mise en place dune SAD
est risquée dans le contexte dune cause
septique, la mise en place dun cathéter sus
pubien est indiquée sous anesthésie locale
634-Le diagnostic de rétention chronique sur
adénome de la prostate est évoqué. Comment
exclure les autres causes de rétention chronique.
- Le diagnostic est évoqué car
- Adénome, signes dobstacle
- Résidu après miction.
- Les autres causes de rétention chronique sont
- Une sténose de lurètre notion de traumatisme
ou durétrite, la fibroscopie et lUCRM peuvent
le reconnaître. - Maladie du col vesical, se trouve chez lhomme
plus jeune - Une vessie neurologique, contexte de maladie
neurologique, ou de traumatisme medulaire
645-Dans le contexte initial du patient,
quattendre de la mesure du taux de PSA dans le
sang. Quattendre du taux de PSA dans le contexte
dune adénome de la prostate en dehors dun
épidode infectieux ?
- Elévation due a linfection.
- PSA souvent élevé dans le contexte dun adénome
volumineux. Lélévation au delà du seuil de 4
ng/ml doit néanmoins faire réaliser des biopsies,
dans le cas de patients de moins de 70 ans. - La mesure du PSA libre à une valeur dorientation
(PSA libre sup a 20)
656- Compte tenu des signes cliniques et para
cliniques du patient quelles sont les
orientations thérapeutiques a prendre et pour
quelles raisons?
- Le patient présente une gène fonctionnelle
importante et des signes de rétention chronique
(résidu après miction significatif). - Il existe un risque évolutif vers des
complications - Locales Infection, rétention aigue, lithiase
vésicale, aggravation de la rétention chronique,
hématurie, - Générales distension du haut appareil
insuffisance rénale - Les orientations thérapeutiques sont le
traitement médical mais celui-ci a peu de chances
dêtre efficace, et la chirurgie résection endo
urétrale ou chirurgie ouverte
667-Le patient a été opéré par résection endo
urétrale de la prostate, quels sont les risques
habituels à court et moyen terme dont il faut
parler évidemment au patient avant
lintervention?
- Risques à court terme, per et post opératoires
- Perforation sous péritonéale
- Hémorragie per et post opératoire,
- Infection post opératoire
- Complications thrombo-emboliques
- Risques à moyen terme
- Troubles mictionnels post opératoire,
incontinence (par lésion du sphincter strié) - Sténose urétrale et sclérose de la loge
- Retentissement sur la sexualité, éjaculation
rétrograde, baisse de la qualité des érections
678-Dans les suites dune intervention de Résection
endo urétrale de la prostate faut il continuer
une surveillance urologique, pour quelles
raisons, justifiez votre réponse?
- Oui
- Dépistage du cancer de la prostate chez ce
patient, par examen endorectal et PSA annuel. La
cure chirurgicale laisse en place la zone de la
prostate sur laquelle se développe le cancer, il
faut donc évidemment continuer ce dépistage. Il
est justifié compte tenu de lespérance de vie du
patient - Dépistage dune complication post opératoire,
sclérose de la loge et sténose de lurètre, ou
bien la récidive de ladénome. Léchographie
abdomino-pelvienne avec mesure du résidu après
miction représentent les explorations les plus
adaptées