Title: Antibiogramme : pharmacodynamie d'inefficacit
1ECOLE NATIONALE VETERINAIRE T O U L O U S E
Antibiogramme
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Update mars 2012
P.L. TOUTAIN
2Lantibiogramme
- Objectif
- Réalisation
- Interprétation
- Valeur prédictive en clinique
3Objectif de l'antibiogramme
Rechercher, in vitro , la sensibilité d'une
souche bactérienne aux antibiotiques et exprimer
le résultat de façon utile pour le clinicien en
termes de sensibilité ou de résistance vis à vis
des résultats cliniques attendus Lantibiogramme
est un test (Antimicrobial Susceptibility Testing
ou AST en anglais)
4Lantibiogramme
- Objectif
- Réalisation
- Interprétation
- Valeur prédictive en clinique
5Technique des disques
6Croissance bactérienneautour d'un disque
stimulated growth
partial inhibi- tion
complete inhibition
delayed growth
Disc
AGAR MEDIUM
Lorian, p18
7Réalisation de l'antibiogrammetechnique des
disques par diffusion en gélose
- Disques de papier buvard imprégnés de
l'antibiotique à tester - Dépôt à la surface d'un milieu de culture gélosé
- Ensemencé par une culture pure de la souche
étudiée - Diffusion de l'antibiotique selon un gradient
- Après incubation, création d'une zone d'inhibition
8La réalisation dun antibiogramme exige une
standardisation rigoureuse des méthodes pour être
reproductible et utilisable(recommandations
précises par les organisations normatives type
CLSI)et il est impossible dutiliser les normes
interprétatives dun organisme normatif comme le
CLSI si lantibiogramme nest pas réalisé selon
les recommandations de cet organisme
9Pour une discussion sur les antibiogrammes
vétérinaires (cliquer sur limage pour
télécharger cet article)
10Document explicitant les modalités de réalisation
dun antibiogramme
11Réalisation de l'antibiogramme
Ne peut apporter d'information utile que sur
des souches bactériologiquement pures et
étiologiquement sûres Même si
l'isolement est polymicrobien la souche testée
doit être pure -
comment identifier les coli à potentialité
pathogène des autres coli
? - germes difficiles à
cultiver Etiologie sûre
- prélever sur animaux vivants et non morts
- vérifier qu'aucun traitement
antibiotique n'a été administré à
l'animal prélevé
12Sensibilité in vitro à lamoxicilline et la
gentamicine de 20 isolats différents de E Coli
provenant du même prélèvement
On notera lhétérogénéité des résultats suggérant
que la population responsable de linfection
nest pas homogène mais se présente plutôt comme
un mélange avec des germes ayant des CMI
individuelles allant de 1 à 10
Walker antimicrobial susceptibility testing
Page 13
13Influence du pH surl'importance du diamètre
d'inhibition
Zone diameters (mm)
40
x
30
x
x
x
x
20
Chlortétracycline
Streptomycine
pH
6
7
8
Lorian, p35
14Réalisation de l'antibiogramme
Résultats une zone d'inhibition (diamètre)
dépend de la sensibilité du germe
à la limite de la zone d'inhibition, les
concentrations en antibiotiques sont
égales à la CMI Courbe de concordance
entre le diamètre d'inhibition et les CMI
15Relation entre une zone dinhibition et la CMI
Les courbes de concordance
16Droite de concordance
Lorian, p48
On notera lextrême dispersion des diamètres pour
une CMI donnée ce qui veut dire quun
antibiogramme est peu précis pour informer sur
une CMI
17Droite de concordance
On notera lextrême dispersion des diamètres pour
une CMI donnée ce qui veut dire quun
antibiogramme est peu précis pour informer sur
une CMI
Lorian, p37
18Lantibiogramme
- Objectif
- Réalisation
- Interprétation
- Valeur prédictive en clinique
19Objectifs de linterpretation de
l'antibiogramme assister le thérapeute à
choisir un antibiotique pour le germe responsable
de linfection en le classant en sensible (S),
intermédiaire (I) ou résistant (R) vis-à-vis dun
traitement antibiotique
20Mesure de la sensibilité dun germe aux
antibiotiques
- Mesure soit de la CMI (quantitative) soit dun
diamètre d inhibition (mesure semi-
quantitative) - Les résultats seront rendus de façon qualitative
en sensible, intermédiaire ou résistant
(S,I,R)
21Antibiogramme
- Du point de vue du clinicien, les antibiogrammes
sont des tests pour lesquels ils sont en
droit dexiger de connaître les performances
prédictives comme pour tout test biochimique
etc. - Actuellement pas de validation clinique des
performances des antibiogrammes
22In vitro sensitivity of coliform pathogens in the
udder and the outcome of treatment for clinical
mastitis
- Antibiotic sulphonamide / TMP
Cure 89.1 no cure 10.9
Sensitive (72.4)
E. coli n 228
Cure 74.6 no cure 25.4
Resistant (27.6)
Odds ratio 2.75 IC95 (1.29-5.8) (rapport des
cotes)
Spighel, Vet. Rec. 1998, 7 135
23In vitro sensitivity of pathogens in the udder
and the outcome of treatment for clinical and
subclinical mastitis
Cure 82 no cure 18
Sensitive (72.4)
Pathogens n 187
Cure 75 no cure 25
Resistant (27.6)
Apparo et al 2008 J dairy Sci
24Vitesse de guérison similaire pour des mammites
dues à des germes classés comme sensibles ou
résistants (traitement avec de la céphapirine ou
de loxytétracycline
25Clinical success value of susceptibility test
26(No Transcript)
27La règle des 90-60
- Pour de nombreuses infections, il a été montré
que le pourcentage de succès clinique était de
90 pour les germes déclarés sensibles et de 60
pour les germes déclarés résistants - Nous navons pas de tests prédictifs de la
résistance clinique
28Les différents types de validation
- Du point de vue du clinicien, les antibiogrammes
sont des tests pour lesquels ils sont en
droit dexiger de connaître les performances
prédictives comme pour tout test biochimique
etc. - Actuellement, pas de validation clinique (ni a
priori ni a posteriori) des performances des
antibiogrammes sauf pour les mammites
29Performances de lantibiogramme
- Propriétés intrinsèques
- Sensibilité
- Spécificité
- Propriétés extrinsèques les probabilité
post-test - Valeur prédictive positive(VPP)
- Valeur prédictives négative (VPN)
- Elles dépendent des propriétés intrinsèques du
test (spécificité et sensibilité) et de la
prévalence des pathogène sensibles et résistants
30Que demande-t-on au test de prévoir les
sensibles ou les résistants?
Performance de lantibiogramme Pour prévoir les
sensibles
sensibilité clinique
oui
non
VPP
Résultats de LATB
NON FS
Oui VS
SENS
RES
NON FR
Oui VR
VPN
Spécificité du test
Sensibilité du test
31Lantibiogramme validité clinique
- Lutilité clinique de lantibiogramme dépend de
sa valeur prédictive (VP) - VP est rarement rapportée dans les essais
cliniques
32Valeur prédictive positive et négative dun
antibiogramme
Résultat ATB Sensibilité Clinique OUI Succès NON Echec VP Valeurs prédictives
Résultat ATB SENS Vrai SENS Faux SENS VP SENS Proba(succès)/SENS
Résultat ATB RES Faux RES Vrai RES VP RES Proba(échec)/RES
VP sensible P (succès/sensible) VS /
(VSFS) VP résistant P (échec /résistant) FR
/ (FRVR)
33Predictive value of susceptibility test
Clinical response
PVs predictive value of S PVr predictive
value of R
34A proposal of clinical breakpoint for
amoxicillin in pigs
35Pourquoi de faibles valeurs prédictives des
antibiogrammes en MV?
36Faible valeur prédictive des Antibiogrammes
vétérinaires liée à la détermination des
classes critiques (S, I, R) qui est fondée sur
les valeurs issues de lhumaine sauf pour le CLSI
qui a un comité vétérinaire
37Comment sont déterminées les concentrations
critiques et les des antibiogrammes
38Les deux étapes
- Détermination quantitative des breakpoints en
termes de CMI (des concentrations) - Détermination qualitative en classes (S, I ,R)
39Qui détermine les valeurs critiques
- En France pour les germes vétérinaires CA-SFM
(Comité de l'antibiogramme de la Société
Française de Microbiologie) (comité vétérinaire) - En europe pour la médecine humaine et par
délégation de lEMA EUCAST (European Committee
for Antimicrobial Susceptibility Testing) of the
European Society of Clinical Microbiologt and
infectious Diseases (ESCMID) (certains
antibiotiques et pathogènes vétérinaires sont
considérés par EUCAST) - Au niveau international notamment pour les germes
vétérinaires CLSI ( Clinical Laboratory
Standards Institute) (ex NCCLS) (USA) comité
vétérinaire (VAST)
40Un site qui explique lapproche CLSI pour la
médecine vétérinaire
Le CLSI donne des breakpoints spécifiques à une
espèce et à un ou plusieurs germes par exemple
les breakpoints de lenrofloxacine sont donnés
pour les bovins pour Pasteurella multocida,
Mannheimia haemolitica et Histophillus somni
mais ces breakpoints ne sont pas utilisables pour
Staphylococcus aureus issu dune mammite bovine
ou pour tout autre espèce animales
41Comment sont déterminées les valeurs critiques
(breakpoints) approche théorisée par le CLSI
42Première étapeDétermination de concentrations
seuils (cutoff) à caractère épidémiologique,
clinique et PK/PD
43Notions de cutoff (CO) de breakpoints (BP) par
le CLSI
- Plusieurs types de CO
- CO épidémiologique
- Valeur de la CMI séparant la population sauvage
des populations ayant mis en place des mécanismes
de résistance - CO cliniques
- Valeur des CMI séparant les souches pour
lesquelles la probabilité de succès thérapeutique
est grande ou faible pour un traitement standard - CO PK/PD
- Valeurs des CMI qui peuvent permettre lobtention
des valeurs critiques des critères PK/PD (ex
valeur de la CMI qui permet au rapport AUC/MIC
datteindre une valeur de 125 h chez 90 des
sujets pour le schéma posologique recommandé
dune fluoroquinolone. - A partir de ces VC on fixera les Breakpoints
(valeurs finales uniques)
44Le cutoff épidémiologique
45Distribution des CMI Actinobacillus
pleuropneumoniae (n106)
40
Distribution Unimodale
35
30
25
bactéries
20
15
10
5
0
0.25
0.5
1
2
4
8
CMI
(µg/mL)
46Détermination des valeurs critiques
épidémiologiques Données microbiologiques
- Distribution des CMI de populations bactériennes
(ex n500), représentative de la clinique (ayant
une signification clinique), appartenant à
différentes souches dont celles ayant mis en
place des mécanismes de résistance - On ne parle pas de souches sensibles ou
résistantes lorsque lon discute de la
distribution des CMI dans une population mais de
souches sauvages et de non sauvages
47Cutoff épidémiologique
48Distribution des CMIStreptococcus suis (n180)
Distribution bimodale
35
30
25
INTERMEDIARE
Bactéries
RESIST.
20
Sensible
15
10
5
0
0.0313
0.0625
0.125
0.5
1
2
4
8
16
32
CMI (
g/mL)
m
49Exemple de distribution de CMI uni- ou bimodales
50La distribution est bimodale
- Les 2 sous populations sont bien séparées avec
des souches à CMI basses et CMI hautes - La valeur critique va passer entre les 2
populations (S et R) - Pas de risque derreur
51(No Transcript)
52Cutoff clinique
- Question posée quelle sont les concentrations
plasmatiques qui prédisent un succès clinique
53Cutoff clinique du CLSI
- Détermination pendant les essais cliniques en
mettant en relation les CMI et le succès clinique
obtenu avec le schéma posologique testé
54Détermination des valeurs critiques Données
cliniques
- Prise en compte des corrélations entre les échecs
et les succès thérapeutiques en rapport avec les
concentrations plasmatiques atteintes - Pour les mammites on prend en compte des critères
microbiologiques (éradication) ce qui nécessite
des cultures bactériennes avant et après
traitement - Pour les pathologies respiratoires, on prend en
compte les réponses cliniques (il faut 80 de
succès pour une CMI donnée pour considérer le
germe comme sensible)
55Les valeurs critiques les 5 critères pris en
compte par le comité vétérinaire du CLSI
- Le pathogène en question
- Lantibiotique
- La maladie
- Lespèce animale
- La posologie de lantibiotique (dose, voie
dadministration, fréquence dadministration et
durée du traitement)
56Cutoff clinique
- Il ny a aucune raison pour que le cutoff
clinique soit le même que le cutoff
épidémiologique
57Exemple où le cutoff clinique (COcl) coupe la
distribution des souches sensibles (COcl ltCOwt )
Rem les organismes normatifs se refusent en
général de couper en 2 une distribution
unimodale des sensibilités. Le CLSI fait appel au
CO PK/PD pour arbitrer entre les CO cliniques
et épidémiologiques
COcl
Nombre de souches inhibées
Sensible cliniquement
Résistant cliniquement
CMI
58Distinction entre résistance biologique et
résistance clinique
59Résistance biologique
- Définition biologique
- une bactérie est considérée comme résistante
quand elle tolère des concentrations très
supérieures à celles d'une majorité de souches de
la même espèce.
60Résistance clinique
- Définition thérapeutique
- une bactérie est considérée comme résistante
quand elle tolère des concentrations très
supérieures à celles que l'on peut obtenir in vivo
61Exemple où le cutoff clinique (COcl) couvre une
sous population ayant mis en place des mécanismes
de résistance
62Exemple où le cutoff clinique (COcl) couvre une
sous population ayant mis en place des mécanismes
de résistance
Résistant cliniquement
COcl
Sensible cliniquement
Résistant (épidémiologie)
Nombre de souches inhibées
sensible
CMI
63Pour en savoir plus sur les raisons de ne pas
couper une population sauvage
64En cas de divergence entre les valeurs des CO
clinique et épidémiologique , le COpkpd va servir
darbitre
65Arbitrage des cutoffs épidémiologiques et
cliniques par le cutoff PKPD pour établir le
breakpoint (valeur finale qui sera retenue pour
établir les bornes de lantibiogramme)
- Le cutoff PK/PD est déterminé sur des
considérations précliniques, prenant en compte le
schéma posologique etc.
66CO PK/PD
- Prise en compte des relations PK/PD pour donner
un sens aux concentrations plasmatiques - AUC/CMI TgtCMI etc.
- Prise en compte de concentrations locales (CSF,
urine etc.)
67Arbre de décision pour établir les Breakpoints
par le CLSI à partir des cutoffs
68Conséquences de lapproche CLSI
- Il ny a aucune raison davoir les mêmes cutoffs
pour toutes les espèces, pour différentes
maladies dans une même espèce etc. - Mérites de lapproche CLSI
- vétérinariser les breakpoints
- Expliciter la différence entre enjeux cliniques
(individuels) et épidémiologiques (collectifs,
santé publique) - Limites de lapproche CLSI
- en fait on ne sait pas trop comment établir
proprement les cutoffs cliniques et comment gérer
la multiplicité des cutoffs
69Etablissement des valeurs critiques en France par
le comité vétérinaire de la Société Française de
microbiologie
70(No Transcript)
71Établissement des valeurs critiques en France
- Les valeurs critiques issues de lhumaine (et
encore utilisées en France par les laboratoires
de diagnostic) ne prennent en compte aucune des
spécificités de la MV (espèces animales, maladies
différentes, schémas posologiques différents
etc.) - vétérinarisation actuelle mais uniquement via
lépidémiologie
72Exemples de valeurs critiques du Comité de
lantibiogramme de la SFM inappropriées pour
prédire les résultats cliniques chez le porc
- Doxycycline S 4 µg/mL
- Chez le porc les Cmax ne dépassent pas 1µg/mL
(concentrations totales) ou 0.1 (concentrations
libres) alors quil faudrait être au-dessus de
4µg/mL (concentrations libres) sur tout
lintervalle dadministration!
73Exemples de valeurs critiques du Comité de
lantibiogramme de la SFM inappropriées pour
les animaux
- Ampicilline S 4 µg/mL
- Chez le chien, la Cmax3.6µg/kg pour la dose de
10mg/kg alors quil faudrait être au-dessus de 4
µg/mL sur tout lintervalle de dadministration
74Seconde étape Définition de classes
qualitatives (S, I, R) pour exprimer les
résultats en termes pratiques de prise de
décision pour le clinicien avec la prise en
compte des diamètres dinhibition
75Le classement des germes en classes
-
- Classement en 2 ou 3 classes
- sensible
- intermédiaire
- résistant
- Séparation des classes par des
concentrations critiques (breakpoints)
76Classe dite sensible
- Classe correspondant aux germes pour lesquels le
pronostic clinique est très favorable lorsque
lanti-infectieux est administré à la dose
recommandée - Cette classe a une bonne valeur pronostique
77Classe dite résistant
- Germes pour lesquels le pronostic clinique est
plus défavorable car les concentrations possibles
avec la dose recommandée sont trop faibles - En fait on ignore le pronostic clinique pour
cette classe qui est très largement influencée
par la présence ou non de faux résistants (voir
plus loin) -
78Justification pour une classe intermédiaire
79Classe dite intermédiaire
- Zone tampon pour gérer les incertitudes (erreurs)
techniques et prévenir de déclarer comme
sensibles un germe qui est en fait résistant
(very major error) ou au contraire, de déclarer
comme résistant un germe qui est en fait sensible
(major error)
80Classe dite intermédiaire Autre justification
- Zone tampon qui comprend les germes avec des CMI
qui se trouvent aux limites (ou au dessus) des
concentrations que lon peut atteindre in vivo
dans le plasma et qui peuvent ne pas répondre
comme des germes dits sensibles et répondre
dans des sites dinfection où lantibiotique est
en concentration plus élevée (urine) ou encore
si la dose administrée est augmentée
81Difficultés liées à limprécision de la courbe de
concordance
82DROITE DE CONCORDANCE
Grande dispersion des CMI pour un diamètre donné
Lorian, p37
83Détermination des diamètres critiques
dinhibition à partir des breakpoints
84Diamètre dinhibition vs. CMI
- En pratique, on ne dispose que dune information
indirecte sur la CMI le diamètre dinhibition - Compte tenu de la mauvaise qualité métrologique
de cette mesure (grande variance) et de la
nécessité dadopter des règles de décision (S/I /
R) qui soient conservatrices, on aura des
possibilités davoir des faux positifs et de faux
négatifs
85CMI vs. diamètre d'inhibition
- La donnée est un diamètre d'inhibition
- Il doit informer sur la CMI
- Les diamètres critiques sont retenus pour
minimiser les faux sensibles (déclarer sensible
un pathogène résistant)
86Règles de décision pour classer les zones de
diamètres dinhibition (error rate-bounded method)
Erreur majeure non acceptée
Zone des faux sensibles
résistant
Vrai sensible
Faux résistants
Sensible
Erreur mineure acceptée
lt0.05
S
R
I
87Scattergram of MIC and corresponding zone
diameters for 380 isolates of pasteurella
haemolytica and P.multocida tested against
tilmicosin
Shryock et al. 1996, J.Vet.Diagn.Inf
88Conséquences pratiques du caractère imprécis de
la définition des classes S, I R
- Mauvaise valeur pronostique de la classe R
- Biais de prescription
89Problème lié aux faux résistants
- On recherche un autre antibiotique plus actif ce
qui nest pas forcement une bonne nouvelle en
termes de santé publique
90Antibiogramme et biais de prescription
- Il a été montré en médecine humaine que les
résultats dantibiogramme sont susceptibles de
guider le choix des praticiens vers de nouveaux
antibiotiques testés - (voir Tan al in JAC 2003 51 379 et Cunney
Smith in Int J Antimicrob Agents 2000 14 13-10) - Dans certains pays, on refuse pour un
antibiogramme fait pour un animal de donner la
sensibilité aux antibiotiques récents pour en
éviter leur usage vétérinaire
91Quel est le futur en matière de prédiction de la
résistance
- Identification et caractérisation rapide des
gènes de résistance (PCR etc.) - Les méthodes génotypiques ne peuvent détecter que
la résistance et ne mesure pas la sensibilité - on continuera davoir recours aux méthodes
phénotypiques