Title: Grippe
1Grippe
- Marc GAINNIER
- Réanimation Médicale
- Hôpital Sainte-Marguerite
2EpidémiologieQuelques définitions
- Epizootie
- Epidémie atteignant les espèces animales.
- Zoonose
- Maladie animale affectant lhomme.
- Epidémie
- Maladie infectieuse atteignant en même temps et
dans un même endroit un grand nombre dindividus. - Pandémie
- Epidémie affectant toute lespèce humaine sans
limite de lieu - Taux dincidence
- Pourcentage de la population atteinte dans une
période de temps donnée (en général une année). - Taux d'attaque nombre de nouvelles infections
survenues chez les patients exposés au cours du
mois, par rapport au nombre de ces patients
exposés.
3Rappels sur les virus
4HISTORIQUE DE LETUDE DES VIRUS Étude de la
mosaïque du tabac (fin XIXe)
- Maladie qui affecte les feuilles de tabac.
- Maladie contagieuse (se transmet dune plante
atteinte à un plante saine) donc agent infectieux
(A. Meyer, 1883). - Au microscope on ne voit rien et aucun filtre ne
peut éliminer lagent qui cause la maladie (D.
Ivanowsky, 1893). - Lalcool ne détruit pas lagent et on ne peut pas
le cultiver en dehors de la plante. - 1935 on identifie lagent virus.
- Sera vu au microscope électronique quelques
années plus tard.
5Maladies causées par des virus
Poliomyélite Rougeole Rubéole Grippe
(influenza) Rhume Fièvre aphteuse Sida
Hépatites (A, B, C) Condylomes Herpes (type I et
II) Rage Oreillons Gastroentérites Verrues Virus
du Nil Mononucléose SRAS
Variole Varicelle Infections respiratoires Fièvre
jaune Dengue Fièvres hémorragiques Infections de
la gorge
Virus dEbola
6Tous les organismes vivants peuvent être
parasités par des virus (bactéries, champignons,
protistes, pluricellulaires animaux et
végétaux). On estime que chaque ml deau de
locéan contient entre 2 et 10 millions de virus
(des virus infectant des bactéries pour la
plupart).
7Structure générale des virus
Taille 20 nm à 100 nm
1 µm 1 / 1000 mm 1 nm 1 / 1000 µm
Virus de la variole (210 X 260 nm)
Virus Herpes (130 nm)
Virus SIDA (100 nm)
Rhinovirus (25 nm)
Plus petite bactérie (475 nm)
Protéine ( 10nm)
Bactérie de taille moyenne (1µm x 3 µm)
3000 nm
Il faudrait regrouper plus de 20 milliards de
virus pour obtenir un petit point visible à lœil
nu.
8Structure générale des virus
Un virus est constitué
Contient aussi des enzymes
9Protéines de la capside du virus de lherpes
Protéines de la capside d un virus
10Virus de linfluenza (grippe)
Hémagglutinine
ARN (négatif)et ARN polymérase
Capside
Neuraminidase
Enveloppe
11Grippe
12HistoriqueUne maladie connue depuis la nuit des
temps
- Hippocrate 400 av J-C
- Première épidémie connue 1173-1174
- Premières études compilatrices
- Thompson 1852 Creighton 1891
- Pandémies identifiées
- 1510, 1557,
- 1729-1733,
- 1781-1782,
- 1829-1833,
- 1889-1890
13Quelques dates marquantes au XXème siècle
1918-19 H1N1 espagnole 1957-58 H2N2
asiatique 1968-69 H3N2 Hong Kong 1977
H1N1 russe 1997 H5N1 aviaire 18 cas
humains, Hong Kong 1999 H9N2 aviaire 2
cas humains, Hong Kong 2003 H7N7 aviaire
85 cas humains, Pays-Bas 2004-2005 H5N1
aviaire 114 cas humains, 59 décès, Thaïlande,
Vietnam, Indonésie
Temps
14Pandémie de 1918-1919(Grippe espagnole) Lépidé
mie la plus considérable et la plus rapide de
lhistoire de lhumanité. C. Hannoun
- Epidémie dextension universelle (pandémie)
- 1 milliard de personnes touchées (25-30 pop)
- Evolution sur 2 ans
- Trois phases
- Phase 1 mars- juin 1918
- Phase 2 fin août 1918- mars 1919
- Phase 3 mars 1919- juin 1920
- Recombinaison dun segment de gène HA entre un
gène aviaire et un gène porcin - Environ 40- 50 millions de morts dans le monde
En France 120 000 morts Aux Etats Unis 400
000 morts Inde 7-10 millions Age moyen 33
ans Fréquence des formes fulminantes jeunes
adultes, mortalité x 20 Séquelles plus fréquentes
M. Parkinson, encéphalite Van Economo
15(No Transcript)
16(No Transcript)
17(No Transcript)
181919-1920La Grande Guerre est terminée
- Création de la Société des Nations (SDN) que
tout cela ne se reproduise plus ! y compris
la grippe espagnole. - Création dun Comité dhygiène international,
future OMS
19Découverte de lagent causal
- Agent causal virus filtrable
- 1931 Isolement du virus de la grippe porcine
- 1933 Isolement du virus de la Grippe Humaine
- 1936 Confirmation en 1936 (Grippe A)
Contamination laboratoire - 1940 Grippe B
- 1947 Grippe C
Dujarric de la Rivière 1919
Shope RE. J Exp Med 1931 54 349-360
Smith W, Andrews CH, Laidlaw PP. Lancet 1933 2
66-68
Francis TJ. Science 1940 92 405-408
Taylor RM. Am J Public Health 1949 39 171-178
20Pandémie de 1957(Grippe asiatique)
- Nouveau virus A (H2N2)
- Antigène de surface différents
- Découvert en Chine (province de Kouecho Février
1957) - Province du Yunnan ? Hong Kong (Avril 1957) ?
Singapour ? Japon - Moyen-Orient (Juillet 1957) ? Afrique.
- Europe (Octobre 1957)
- Gravité moyenne
21(No Transcript)
22Pandémie de 1968(Grippe de Hong Kong - H3N2)
- Dernière pandémie connue
- Hong Kong (juillet1968) ? Singapour ? Philippines
? Taïwan ? Vietnam ? Malaisie (août 1968) ?
Thaïlande ? Inde ? Nord de lAustralie (septembre
1968) - Etats-Unis (Octobre 1968 Avril 1969)
- Europe épidémie habituelle virus A(H2N2)
- Brésil, le Kenya, lIndonésie (1968-1969)
- Hémisphère austral Mars 1969 - Mai 1969
- Europe de lOuest Décembre 1969 Mars 1970 (18
000 morts en France)
23Grippe
- Aspects virologiques
- Propriétés Morpho-structurales
24Le virus de la Grippe
25Taxonomie
- Orthomyxoviridae (affinité pour le mucus)
- Virus enveloppés
- ARN simple brin, de polarité négative,
- ARN non infectieux
- Séquence est complémentaire de la séquence qui
code les protéines - Génome segmenté
- 3 Types
- A et B (8 brins dARN), C (7 brins dARN)
26Nomenclature Multiplicité des virus grippauxles
types et les sous-types
Neuraminidase
Type B
Type C
Hémagglutinine
ARN
Protéine M2 (Type A seulement)
Type A
H1N1
H2N2
H3N2
H5N1
H 16 N 9
27Virus grippal de type A
le plus répandu (homme et dans le monde
animal) Les oiseaux Oiseaux aquatiques
sauvages réservoir naturel (virus présent le
plus souvent de façon inapparente) Nombreux
sous-types (H5N1) infections cliniquement
exprimées ou non (volailles domestiques et les
oiseaux dornement) Responsable de grandes
épizooties peste aviaire H5, H7, H9. Les
hommes Trois sous-types H1N1, H1N2, H3N2
28Virus grippaux B, C
- Type B
- Humains seulement (enfants).
- Faiblement épidémique
- Type C
- Très rarement observé chez humains et porcs
- Pas dépidémie
29Nomenclature Hémagglutinines virales
30Nomenclature Neuraminidases Virales
31Caractérisation du virus de la grippe espagnole
- 2 soldats décédés en 1918
- Préparations (inclusions) de poumon en
paraffine - 1 Esquimaude inuit décédée en 1918
- Conservée dans le Permafrost
- Exhumée en 1997 en Alaska
- Virus A H1N1 (Séquence HA et NA connue)
- Pas de séquence polybasique
- A(H1N1) introduit dans une espèce de mammifère
(1910-1915 ?) - Proche des Virus porcins classiques.
- Origine aviaire ?
Taubenberger JK et al. Science 1997 275
1793-1796
32Propriétés Morpho-structurales
- Morphologie variable (sphérique ou filamenteuse)
- Forme sphérique (le souvent)
- 80 à 100 nm de diamètre (virus A et B)
- 100 à 120 nm de diamètre (virus C)
- Poids 160 à 210 kDa.
- Virus enveloppés sensibles aux détergents et
aux solvants des lipides - La surface hérissée de spicules (protéines de
surface) - A et B
- 2 types de protéines de surface lHA et la NA
(Ag externes) - NA à une forme de champignon
- C
- 1 protéine de surface
33La virus de la grippe est un virus à ARN- avec
un génome segmenté LARN - doit dabord être
copié en un brin complémentaire ( synthèse des
protéines)
(Neuraminidase)
Protéine N (NP)
Enzymes structurales Polymérases PA, PB1, PB2
(Hémagglutinine)
34Protéines de lenveloppe
- Spicules HA (hémagluttinine) et NA
(Neuraminidase) - Bicouche lipidique (empruntée à la cellule)
- Protéine de matrice M1
- Protéines
- M2 virus de grippe A
- NB virus de grippe B
- CM2 virus de grippe C
35Lacide sialique est le récepteur du virus de la
grippe Tropisme viral au niveau de lentrée
HA
Liaison 2-6 trachée de lhomme Liaison 2-3
les oiseaux Liaison 2-3 2-6 cochon
Membrane cellulaire
Tropisme du virus de la grippe Souches humaines
préférence de hémagglutinine 2-6 Souches
aviaires (H5) préférence de hémagglutinine
2-3
36Cycle viral Orthomyxovirus (grippe)
Le virus se fixe par une de ses protéines à une
glycoprotéine de la membrane cellulaire.
La cellule phagocyte le virus.
Le matériel génétique du virus (ARN négatif) est
libéré dans la cellule.
L'ARN négatif pénètre dans le noyau où il est
copié en ARN positif.
L'ARN positif sort du noyau et sert à la synthèse
de protéines virales. Certaines se fixent dans la
membrane cellulaire ou à sa surface interne (M1)
d'autres retournent dans le noyau où elles
s'associent à l'ARN du virus avant de ressortir
du noyau (RNP).
Les capsides se reforment et bourgeonnent à
l'extérieur en s'entourant d'une nouvelle
enveloppe.
37Grippe
- Mécanismes de Variations des virus grippaux
38Grippe Mécanismes de Variations des virus
grippaux
Cassure
Glissement
39Grippe Mécanismes de Variations des virus
grippaux Le glissement antigénique
- ARN polymérase ARN-dépendante virale enzyme peu
fidèle - Mutations ponctuelle de lARN viral
- Délétères
- Bénéfiques
- Taux de mutation au niveau des gènes codant lHA
10-3 (5,7 10-3) - Cellules eucaryotes (10-6)
- Variations de 0,6 /an
- Après 5 ans les séquences diffèrent de près de 3
.
40Grippe Mécanismes de Variations des virus
grippaux La Cassure
- Changement complet dune molécule de surface
telle que lHA - Possible pour les types (A, B et C )
- ( caractère fragmenté du génome)
- Cassure antigénique
- Remplacement de lHA ou/et de la NA par une HA
ou/et une NA - dun type moléculaire différent
- Nexiste que pour le type A ----gt nouveaux
sous-types - (risque de pandémie)
41Mécanimes de la Cassure
42Grippe
43Limpact annuel de la grippe
Le patient se sent mal, à plat 55 baisse
du temps de réaction1
Augmentation de labsentéisme professionnel
Augmentation des consultations de soins primaires
Perte de productivité ?13 milliards de dollars
chaque année pour les Etats-Unis
Augmentation des hospitalisations
- Altération des performances professionnelles
- Après arrêt de travail,
- ? 80 des performances professionnelles des
adultes sont altérées2
Surmortalité
Interruption de la vie familiale et sociale
1. Smith A, et al. BMJ. 1993306760-761. 2.
Adams PF, et al. National Health Interview
Survey, 1994 10 (199).1998. 3. ALA Fact sheet.
Influenza. www.lungusa.org/diseases/influenza_fact
sheet.html.
44Epidémies de grippe en France 1985-2005
45Isolements ou détections de virus grippaux
A(H3N2) en médecine de ville Notifications de
cas dinfections respiratoires aiguës en
France-Nord 1996-1997.
Centre national de référence de la grippe
France-Nord, Institut Pasteur Réseau national
des Groupes régionaux dobservation de la grippe
46Mortalité aux USA par Grippe et pneumonie 1957-58
et 1960-1963
Serfling RE et al. Am J Epidemiol 1967 86
433-441
47Pandémies et épidémies de grippe dans le temps
Mandell, Douglas and Bennetts Principles and
Practice of Infectious Diseases, 5 th ed. 2000
1829. Modified from Kilbourne ED. Influenza.
1987 274, avec autorisation F. Bricaire.
48Mode de transmission
Transmission
- Par voie orale
- Par aérosols (éternuements)
- Par contact des mains avec des mains ou objets
contaminés et ensuite avec les muqueuses
49Grippe
50Syndrome grippal
- Les symptômes à début brusque
- Asthénie
- Céphalées
- Frissons
- Douleurs articulaires (arthralgies) et
musculaires (myalgies) - Fièvre parfois intense (39-40C)
- accompagné de
- congestion nasale,
- pharyngite,
- toux.
- Évolution courte disparition symptômes en 3 à 5
jours avec parfois reprise de la fièvre (V
grippal)
Ensemble de symptomes et/ou signes syndrome
51Principaux signes cliniques observés au cours de
la grippe et leur valeur prédictive (GROG
1999-2001)
- Signes VP
- Fièvregt38 94 2.72
- début brutal 82.5 1.16
- toux sèche 78.2 2.14
- fatigue 74.5 1.36
- rhinorrhée 73.2 1.7
- céphalée 72.3 1.28
- myalgies 70.5 1.34
- frissons 68.2 1.24
- pharyngite 63.3 1.16
- toux grasse 19.6 1.24
- s.digestifs 14.1 0.94
- bronchiolite 9 0.85
- otite 3.8 0.76
52Physiopathologie du syndrome grippal
- Les symptômes ressentis par les patients sont
liés à - présence du virus dans les voies respiratoires
- toux, congestion ou écoulement nasal,..
53Physiopathologie du syndrome grippal
- Les symptômes ressentis par les patients sont
liés à - présence du virus dans les voies respiratoires
- toux, congestion ou écoulement nasal,..
- réponse immunitaire
- production de cytokines pro-inflammatoires
- TNF
- interféron
- IL2
- IL6
- IL12
- ...
54Physiopathologie du syndrome grippal
- Les symptômes ressentis par les patients sont
liés à - présence du virus dans les voies respiratoires
- toux, congestion ou écoulement nasal,..
- réponse immunitaire
- production de cytokines pro-inflammatoires
- TNF
- interféron
- IL2
- IL6
- IL12
- ...
55Grippe
56Complications de la Grippe
- Respiratoire
- Bronchite, Laryngotrachéïte
- Pneumonie liée au virus
- Pneumonie de Surinfection
- (Haemophilus influenza, Pneumoccoque,
Branhamellas catharralis) - Cardiovasculaires Myocardites , Péricardite
- ORL Otites
- Neurologiques
- Polyradiculonévrites, encéphalites ?, convulsions
57Syndrome de Reye
- Enfants 5 14 ans
- Insuffisance respiratoire aiguë
- Encéphalopathie
- Dégénérescence graisseuse du foie
- Stéatose
- Grippe B
- Usage excessif de salicylés ?
58Grippe
59Grippe Diagnostic virologique
- Direct Mise en évidence du virus
-
- Microscopie électronique
-
- 3 Méthodes de choix
-
- Immunofluorescence directe
- Immunoenzymologie ELISA
- PCR et Culture virale
-
- Indirect Détection anticorps sérologie
60Grippe Diagnostic virologique par ME
Laboratoires spécialisés
61Grippe Diagnostic virologique directQuel
prélèvement ?
Le plus tôt possible (excrétion virale de courte
durée) Au site de multiplication
viraleEcouvillonnage nasal , pharyngé ou
nasopharyngéMilieu de transport convenable
(idéal 4C)Prélèvements à température ambiante
et par voiePostale possible
62Grippe Diagnostic virologique directMise en
évidence dantigène
Immunofluroscence directe Anticorps marqué par
fluorochrome Prélèvements frais (lt 48
h) Conservés au Froid (4C)Immunoenzymologie
(ELISA) Prélèvements gt 48 h Conservés à
température ambiante
63Elisa Enzyme-linked immunosorbent assay
64Grippe Diagnostic virologique directMise en
évidence du virus
PCR (polymerase chain reaction) Amplification
ARNCulture virale Cellulaires Cellules
Madin-Darby canine kidney (MDCK) Oeufs de poule
embryonnés - 1932 Conservation des
souches Fabrication du vaccin
65Grippe Diagnostic virologique indirectSérologie
Peu dintérêt en pratique pour le
diagnosticIntérêt EpidémiologiqueRétrospectifTe
chniques Fixation du complément Titrage des
anticorps inhibant laction de la neuraminidase
(INA) Réaction dinhibition
dhémagglutination(IHA) type et le sous-type du
virus Séroneutralisation.
66GrippeTRAITEMENT
MEDICAMENTEUX
PROPHYLACTIQUE
MESURES DISOLEMENT
VACCINATION
67GrippeTRAITEMENT MEDICAMENTEUX
68Médicaments antiviraux
Inhibiteurs de la neuraminidase
Inhibiteurs de la protéine M2
La protéine M2 est un canal ionique permettant
lentrée dions H dans le virus. Lentrée
dions H est la première étape du mécanisme
responsable de la libération du contenu du virus
dans la cellule.
protéine M2
69Inhibiteurs de la neuraminidase
- Oseltamivir ou Tamiflu
- Produit par la compagnie Roche
- Actuellement, ils ne fournissent pas à la
demande tous les pays veulent en stocker. Le
Canada dispose actuellement de 36 millions de
doses.
- Zanamivir ou Relenza
- Plus difficile dutilisation (ne peut se prendre
quen intraveineuse ou par inhalation) - Contre-indiqué chez les enfants
- Peu utilisé.
70Inhibiteurs de la protéine M2
- Amantadine et Rimantadine
- Utilisés surtout contre lhépatite C.
- Peu utilisé dans le traitement de la grippe.
- Sans effet contre les virus de type B.
- La résistance à ces inhibiteurs se développe
rapidement. - Certaines souches de H5N1 y sont déjà résistantes.
71Oseltamivir études cliniques chez ladulte
sain Efficacité sur la sévérité des symptômes
Réduction significative de la sévérité des
symptômes
- 38 (p lt 0,001)
Tamiflu (n 124)
Placebo (n 129)
0
200
400
600
800
1000
Score symptomatique médian (Sous groupe de
patients ayant une grippe confirmée
biologiquement)
Daprès Treanor JJ, et al. JAMA. 20002831016.
- Guérison rapide de symptômes tels que
- Fièvre, myalgies, fatigue, toux, céphalées, mal
de gorge
72Etude IMPACT - Résultats Le traitement précoce
optimise lefficacité
Durée de la maladie chez les patients traités en
fonction du délai entre les premiers signes et la
première prise médicamenteuse
48 h
- 1.1 j
36 h
- 2.2 j
24 h
- 3.1 j
12 h
- 3.8 j
0 h
0
1
2
3
4
5
Etude IMPACT Modélisation en fonction du début
du traitement p lt 0.0001 Réduction de la durée de
la maladie comparée à un début de traitement à 48
h
Durée de la maladie (jours)
73Oseltamivir en prophylaxie post-exposition
de patients grippés
12
Placebo
12
Tamiflu
10
8
- 92
6
4
1
2
0
RCP
74GrippeTRAITEMENT PROPHYLACTIQUE
75GrippeVACCINATION ANTIGRIPPALE
76Vaccination
Le vaccin antigrippal est constitué de fragments
de virus qui ont été cultivés dans des embryons
de poulet.
Le vaccin utilisé comprend généralement trois
souches différentes de virus. Les souches
utilisées pour faire le vaccin sont sélectionnées
au début de lannée et le vaccin est administré à
lautomne suivant.
77Vaccination Protection vaccinale
La protection variable selon la souche
responsable de linfection. Plus cette souche est
proche de celles utilisées pour faire le vaccin,
meilleure est la protection. Dans le cas dune
pandémie issue de H5N1, il faudrait de 3 à 6 mois
pour produire le vaccin après lidentification de
la souche responsable.
78300 millions de doses/an
79GrippePROPHYLAXIE
80Grippe en milieu de soinsGrippe NOSOCOMIALE
Existe-t-il une transmission nosocomiale de la
grippe ?
81Une épidémie de grippe au sein dune population
vaccinée demphysèmateux
- Centre de réhabilitation respiratoire
- Les PSs non vaccinés en routine
- Cas
- Pts admis entre les 23-25 avril et 2 mai 1999
- et présentant un syndrome grippal
- 13/22 pts ILI en une semaine
- 7/13 étaient vaccinés
- Confirmation sérologique 9/13 pts
Berg HF J Infection 200346129-132
82Grippe nosocomiale une incidence variable
- 0,3/100 admissions Weintgarten S, Arch Intern
Med 1988 - 2,5 Pachucki P, Arch Intern Med 1989
- 20 Van Voris LP, Ann Intern Med 1982
- 20 ODonoghne Am J Epidemiol 1973
- 47 Yassi A, Canad J Infect Dis 1993
- 39 Muchmore HG,
J Okla State Med Assoc 1960 - Population non vaccinée
83Transmission nosocomiale d'une épidémie de grippe
32
Nombre de cas
Population atteinte
Employés
28
Patients
cardiologie
24
neurologie
o
o
médecine interne
o
o
20
o
o
16
o
o
o
12
o
o
o
o
8
o
o
o
o
o
o
o
o
4
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
Jours
o
O
o
o
O
o
o
o
o
o
o
0
5
10
15
20
25
30
1
Décembre 1984
Pachuckit Arch Intern Med, 1989
84Quelles sont les modalités de transmission du
virus grippal au sein dun établissement de soins
?
85Transmission par contact du virus grippal
Survie (28C, 35-49 dhumidité)
Surface acier, plastique 24 - 48 h
Vêtement, papier, tissus 8 - 12 h
Mains 5 mn
- Transfert possible de virus viables vers les
mains à partir de - surface non poreuse 24 h
- tissus 15 mn
Bean B J Infect Dis 198214647-51
86Transmission dans un aéronef aérienne !!!
Moser MR Am J Epidemiol 19791101-6
87Transmission dans un aéronef aérienne !!!
- Boeing 737 immobilisé 4,5 h (Homer, Alaska)
- Sans ventilation pendant 2-3 h
- 5 membres déquipage, 49 passagers
- Un passager
- Symptomatique
- Infecté par nouvelle souche (drift) A (H3N2)
- Assis près du vestiaire, buffet, toilettes
- Pendant 4,2 h
Moser MR Am J Epidemiol 19791101-6
88Transmission dans un aéronef
37 cas Syndrome grippal 72 Grippe
confirmée 91 des pts testés
Moser MR Am J Epidemiol 19791101-6
89Transmission au total
- Evidences pour transmission
- Directe par contact (mains, tissus souillés,
objets) - Indirecte
- Gouttelettes
- Aérosols pas sur longues distances
- Précautions
- Standard
- Gouttelettes
- (Aérienne isolement, chambre ou cohorting)
90Quelles sont les mesures pratiques qui doivent en
découler ?
91Facteurs de risque dexposition majeur
- Proximité lt 2 mètres dune personne malade
- ET densité de personnes dans ce rayon de
proximité - ET proportion de personnes infectées ou dagents
infectieux dans ce rayon de proximité - ET confinement
- ET absence de turn-over des personnes dans ce
rayon - Facteurs favorisant variables atmosphère
humide, température basse
Respect des principes dhygiène standard
Barrière physique à partir des malades
Protections respiratoires individuelles (PRI)
92Précautions standard
- Lavage des mains au savon ou utilisation de SHA
- Après chaque contact avec un malade, le matériel
utilisé par lui ou ses effets - Décontamination ou pré-désinfection du matériel
avant la sortie de la chambre du patient - Désinfection ou mise sous emballage protecteur,
stérilisation, élimination des déchets (mouchoirs
jetables) ou excréta septiques
93Barrière physique à partir des malades
- Port dun masque chirurgical
- Par le malade
- Dès quil est en contact avec un soignant ou
toute personne venant à son service - A moins de 2 mètres
- Pour éviter la projection des gouttelettes
respiratoires
www.sante.gouv.fr Plan grippe/fiches
techniques/Mesures barrières
94Protection respiratoire individuellepour les
soignants et autres personnes
- Personnel soignant
- Port dun masque respiratoire FFP2
- Par toute personne en contact étroit et répété
avec le malade - Si pénurie de masque FFP2 masque FFP1 ou masque
chirurgical - Autres professionnels et lentourage
- Nécessité du port de masque respiratoire est à
évaluer selon critères dexposition - Si pénurie et si lexposition le requiert FFP1
ou masque chirurgical - Population générale
- Masque chirurgical
- Ou dune bavette en tissu
- En particulier dans les espaces publics fermés
www.sante.gouv.fr Plan grippe/fiches
techniques/Mesures barrières
95Grippe Aviaire
96Grippe aviaire historique des cas humains
Dont 77 conjonctivites isolées
97(No Transcript)
98(No Transcript)
99Epizootie de grippe aviaire H5N1 en Asie, 2003 -
2004
100Grippe aviaire
- H5N1 Vietnam, Thaïlande, Chine, Indonésie,
Birmanie, Corée - H7N7 Pays-Bas (conjonctivite)
- H7N2 NY
- H7N3 Canada (Colombie britannique)
(conjonctivites céphalées) - H9N2 Hong Kong
H5 et H7 hautement pathogènes chez loiseau
101Caractéristiques du virus A(H5N1)
Sensibilité Sensibilité à la chaleur (5 min à
60C) Sensibilité au pH extrême
Résistance 7 jours à 20C 35 jours à 4C dans
les fientes 105 jours dans les écoulements de
fientes 60 jours dans leau
102Oiseaux porteurs du virus IAHP H5N1 (génotype
Z) en 2004/2005 (Asie)
Falco peregrinus
Columba livia
Oiseaux aquatiques mais également chez les
oiseaux terrestres Pathogène pour le poulet mais
non pour le canard et la souris
Passer montanus
103Situation en octobre 2006
104-
-
-
- OCTOBRE 2006 pas de cas de transmission
interhumaine du virus AH5N1. -
- Transmissions du virus A(H5N1)
- de la volaille à lhomme
- contexte de promiscuité, dans les élevages,
hygiène précaire, dans des pays dAsie -
- Nombre de cas observés chez lhomme contaminé par
le virus AH5N1 -
Au 23 décembre 2005 / INVS
105(No Transcript)
106Grippe aviaire, 2005
Hong-Kong 1997 18 cas 6 décès
107Grippe AviaireCas Humain
- Accidentels
- Au contact de volailles malades
- Voie digestive fientes
- Aerosols
- Virus aviaire non muté
- Transmission interhumaine 0 ou 0
108Principaux signes cliniques Grippe saisonnière
vs aviaire
- _________________________________________
- G.saison. G.aviaire humaine actuelle(H5N1)
- Signes
- __________________________________________________
______ - Fièvregt38 94 94-100
- début brutal 82.5
- toux sèche 78.2 67-100
- fatigue 74.5
- rhinorrhée 73.2
- céphalée 72.3 22-100
- myalgies 70.5 11-53
- frissons 68.2
- pharyngite 63.3
- toux grasse 19.6 30-76
- s.digestifs 14.1 17-70
- bronchiolite 9
- __________________________________________________
______
N Engl J Med 29/9/2005
109Manifestations cliniques humaines Grippe aviaire
H5N1 Sans transmission interhumaine
Lincubation est de 1 à 3 jours pouvant aller
jusqu'à 7 jours Signes généraux Hyperthermie gt
38,5C Asthénie aiguë Syndrome de détresse
respiratoire aigu Signes digestifs
vomissements, diarrhées Défaillance multiviscérale
Lexcrétion virale débute un jour avant les
signes physiques et dure 3 à 7 jours
110Nombre de décès humains confirmés H5N1 depuis
décembre 2003 au 25 novembre 2005
Cambodge Indonésie Thaïlande Vietnam Chine Turquie Irak-Egypte Total 4 (4 cas cliniques) 12 (17 cas cliniques) 14 (22 cas cliniques) 42 (93 cas cliniques) 3 (7 cas cliniques) 4 (21 cas cliniques) 108 sur 201 cas cliniques
OMS
111Foyers dépizooties Zones de contamination
humaine H5N1 Sans transmission interhumaine
112En France communes à risque
56 cas oiseaux sauvages1 foyer domestique
1 cas cygne sauvage
113Transmission à lhomme du virus aviaire
- Virus aviaire H5 N1 circulant actuellement ne
reconnaît pas lespèce humaine - Pas de propagation dhomme à homme pas de
contamination inter-humaine significative
Le virus aviaire H5 N1 ne peut devenir un risque
pandémique pour lespèce humaine que sil
shumanise
- Deux scénarii dhumanisation possibles
- Passage par un hôte intermédiaire le porc
- Mutation génétique spontanée de la souche aviaire
114Modalité dhumanisation du virus par recombinaison
H5N1 Humanisé
Transmission interhumaine
115Modalité dhumanisation du virus par mutation
génétique
H5N1 Humanisé
Mutation génétique
Transmission interhumaine
116La grippe aviaire H5N1
Octobre 2006 aucun cas avéré de transmission
entre humains du virus H5N1 na encore été mis
en évidence. Cependant la propagation de
linfection chez les oiseaux augmente la
probabilité de lapparition dun nouveau virus
grippal dans la population humaine. Comme tous
les virus grippaux de type A, le sous-type H5N1 a
une grande capacité à muter au cours du temps.
117La grippe aviaire H5N1
Toutefois, le virus pandémique nexiste pas
encore Pour la première fois au monde, on
dispose de moyens de lutte contre une pandémie.
Cette dernière sera dune ampleur variable,
non prévisible mais pas systématiquement
catastrophique
118Hypothèses actuelles Cinétique et impact dune
pandémie en labsence dintervention sanitaire
- Cinétique
- 2 vagues successives de 8 à 12 semaines
- Hypothèses dimpact en santé
- 9 à 21 millions de malades
- 500 000 à un million de malades avec
complications et hospitalisation - 000 à plus de 200 000 décès
- Impact social
- Ralentissement de la vie sociale et économique
- Difficultés majeures pour les services essentiels
(livraisons, transport, écoles) - Saturation rapide du système de soins
- (aggravé par labsentéisme des personnels,
eux-mêmes concernés)
119La grippe aviaire soyons préparés ! Quels
objectifs ? Quels moyens ?
Surveiller lémergence dune transmission
interhumaine actuellement Inexistante (rôle de
lOMS, de lINVS) et identifier le nouveau virus
pour fabriquer un vaccin adapt. - Mettre en
place un réseau dalerte - Détecter précocément
les cas possibles
120La grippe aviaire soyons préparés ! Quels
objectifs ? Quels moyens ?
- - Limiter la propagation virale
- Isoler les cas possibles
- Instaurer un traitement adapté
- Mettre en place des mesures de protection pour
les professionnels et lentourage - Faire appliquer les mesures dhygiène adaptées
- Vacciner dès que possible
- Préconiser vaccination grippe saisonnière
(éviter contact virus grippe saisonnière/virus
grippe aviaire)
121La grippe aviaire soyons préparés ! Quels
objectifs ? Quels moyens ?
- Anticiper laugmentation des besoins sanitaires
liés à une possible pandémie grippale - Privilégier le maintien à domicile
- Adapter la prise en charge hospitalière à la
typologie et à la gravité des patients
122La grippe aviaire soyons préparés ! Quels
objectifs ? Quels moyens ?
- Surveiller lémergence dune transmission
interhumaine actuellement - Inexistante (rôle de lOMS, de lINVS) et
identifier le nouveau virus pour fabriquer un
vaccin adapté - - Mettre en place un réseau dalerte
- - Détecter précocément les cas possibles
- - Limiter la propagation virale
- Isoler les cas possibles
- Instaurer un traitement adapté
- Mettre en place des mesures de protection pour
les professionnels et lentourage - Faire appliquer les mesures dhygiène adaptées
- Vacciner dès que possible
- Préconiser vaccination grippe saisonnière
(éviter contact virus grippe saisonnière/virus
grippe aviaire) - Anticiper laugmentation des besoins sanitaires
liés à une possible pandémie grippale - Privilégier le maintien à domicile
- Adapter la prise en charge hospitalière à la
typologie et à la gravité des patients
123Conduite à tenir face à un cas suspect sans
transmission interhumaine
Définition du cas à ce jour
Cas suspect Tout appel pour un patient revenant
dun pays où sévit lépizootie (INVS) avec signes
cliniques de grippe Cas possible (déterminé
après interrogatoire médical du patient) Patient
revenant dun pays où sévit lépizootie Et
critères définis
124Critères cas possible impliquant appel INVS
- 1ère situation
- Syndrôme respiratoire aigu (toux et/ou dyspnée)
avec - hyperthermie gt38C
- - revenant dun pays avec cas humains notifiés
(site internet INVS) - - Ayant eu dans les 7 jours précédant le début de
signes - un contact prolongé et répété, lt 1m, avec des
volatiles (vivants ou morts) - OU leurs fientes
- OU un contact avec un cas humain confirmé de
grippe H5N1
2ème situation - Détresse respiratoire aigue au
décours dun syndrome grippal - Revenu depuis
moins de 7 jours - Pas de cas humains notifiés
dans le pays de provenance
125 Plan gouvernemental de prévention et de
lutte PANDEMIE GRIPPALE
126Le contenu du plan
- Prise en compte de la menace de pandémie ?
Stratégie générale de préparation et de réponse à
une pandémie grippale - Procédures dans les
différentes situations (épizootie, zoonose,
pandémie)
127Les différentes situations
Le plan gouvernemental distingue 7 situations
? Situations de 1 à 7 ? Pandémie situation 6
? A chaque situation - une série de
mesures - un objectif
128(No Transcript)
129(No Transcript)
130(No Transcript)
131(No Transcript)
132(No Transcript)
133Principes généraux de prise en chargedun cas
possibleRôle du médecin traitant ou du praticien
hospitalier
- Evaluation clinique et épidémiologique par le
SAMU CENTRE 15 - Information de lInVS pour signalement et
validation - Information de la DDASS pour investigation des
cas co-exposés - Concertation avec linfectiologie de
létablissement de santé de référence - Prélèvement naso-pharyngé
- Isolement, mesures dhygiène, traitement
- Maintien à domicile du patient si état clinique
et contexte social le permettent - Hospitalisation des premiers cas dans le service
de maladies infectieuses le plus proche
134Appel pour syndrome grippal revient dun pays
siège dépizootie
Cas suspect
LAppel
Médecin généraliste
SAMU-Centre 15
Interrogatoire reprenant les critères
discriminants
Cas possible
Appel à lINVS par le Centre 15 pour discussion
du cas
Cas exclus
Confirmation du cas possible par lINVS
135Lorientation
SAMU-Centre15
Information
Information médecin traitant Médecin GROG
DDASS
Equipe protégée Masque FFP2 Casaque
Gants Lunettes
Prise en charge patient Porteur dun masque
chirurgical
- Orientation vers établissement de soins
- Avec service infectiologie OU
- Service de médecine avec infectiologue
- Circuits courts prédéterminés
- Hospitalisation en réanimation possible
136Arrivée spontanée du patient dans un
établissement de soins
Infirmière dorganisation de laccueil l Hyperther
mie toux Masque chirurgical au patient
Médecin urgentiste Interrogatoire reprenant les
critères déterminants
Lieu dexamen dédié
ou
SAMU-Centre15
DDASS
Cas exclus
Confirmation du cas possible par lINVS
137Protection du personnel Prélèvement
- Protection du personnel au contact
- Tenue de travail
- Sur-blouse en intissée à usage unique,
- masque de type FFP2
- Gants à usage unique
- Lunettes à usage unique pour toutes manœuvres
sur la sphère ORL - ou pulmonaire (aspiration, intubation,
écouvillonnage)
138Protection du personnel Prélèvement
- Jeter le matériel souillé dans les containers
prévus à cet effet - Déchets dactivités de soins à risque (DASRI)
- Réaliser une hygiène des mains (solution
hydroalcoolique) - Désinfecter le matériel (stéthoscope)
Désinfection du véhicule
- Aérer
- Désinfection/détergent classique
139Protection du personnel Prélèvement
- Kit de prélèvement pré-constitué
- Écouvillonnage nasopharyngé
- Prélèvement dans réceptacle à triple emballage
- Envoi vers laboratoire dédié CNR avec
transporteur agréé - en convention avec le centre hospitalier, en
lien avec le SAMU-Centre 15
140Traitement sans attendre les résultats
- Prélèvement adressé dans un laboratoire P3 CNR
grippe - Résultats 24 à 48 h après le prélèvement
- Traitement curatif
- Prescrire le plus tôt possible
- Moins de 48h après de début des symptômes
- Après lécouvillonnage (prélèvement
naso-pharyngé) - Osetalmivir (TAMIFLU)
- Zanamivir (RELENZA), par inhalation
- Les autres analyses des prélèvements peuvent
être réalisées au sein de létablissement de
santé - Tant quil ny a pas de transmission inter
humaine - pas de traitement préventif pour lentourage
(sauf si entourage ayant eu des contacts
identiques au patient)
141Principes généraux pour le personnel soignant,Le
patient, lentourage
- Précautions standard
- Mesures disolement respiratoire de type
gouttelettes - Lavages de mains avec savon antiseptique et
désinfection des mains avec solution hydro
alcoolique - Les soignants portent lors de réalisation de
soins exposant aux sécrétions respiratoires - Un masque de protection respiratoire individuel
(FFP2) - Des gants à usage unique
- Casaque et lunettes de protection
- Les déchets sont éliminés dans un sac poubelle
étanche dans la filière des déchets dactivités
de soins à risque infectieux
142Principes généraux pour le personnel soignant,Le
patient, lentourage
- Le patient
- Lavages de mains avec savon antiseptique
- Désinfection des mains avec solution hydro
alcoolique - Isolement en chambre individuelle
- Port dun masque antiprojection dit
chirurgical - Utilisation de mouchoirs à usage unique
- Aération de la pièce
143Conclusion
La menace dune pandémie grippale humaine
existe Pour linstant, le virus H5N1 ne semble
pas avoir de potentiel pandémique chez
lhomme Mais des modifications génétiques
peuvent changer lépidémiologie de ce
virus Dautres virus du groupe A inattendus
peuvent émerger !
144Naissance, vie et mort des maladies
infectieusesCharles Nicolle, 1930
- Ce qui est nouveau, ce nest pas la survenue
dune maladie antérieurement inconnue, cest
cette survenue au sein dun monde qui se croyait
définitivement aseptisé, protégé et tranquille. - Les migrations humaines importeront en tous pays
les maladies humaines et animales de chaque
région. Lœuvre est déjà avancée, elle est
assurée davenir. - Il y aura donc des maladies nouvelles cest un
fait fatal.