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LA SCHIZOPHRENIE

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... alt ration de la logique, rationalisme morbide, propos herm tiques, alt ration de l abstraction. Troubles du langage : mani risme, n ologismes, ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: LA SCHIZOPHRENIE


1
LA SCHIZOPHRENIE
  • Docteur FEUILLEBOIS

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HISTORIQUE
  • En 1896 KRAEPELIN décrit la  démence précoce 
    avec son évolution déficitaire.
  • 1911 BLEULER introduit le terme
     schizophrénie , ensemble daffections
    aboutissant à une désorganisation profonde de la
    personnalité.
  • Du grec  schizen  couper et  phren 
    cerveau, pensée.

3
EPIDEMIOLOGIE
  • 1 de la population générale.
  • Début entre 15 et 35 ans.
  • Débute plus tôt chez lhomme que la femme.

4
ETIOLOGIE
  • Plusieurs hypothèses mais pas détiologie
    certaine.
  • Génétique ? prédisposition.
  • Facteurs environnementaux (infection virale
    in-utéro, stress, trauma crânien dans
    lenfance).
  • Toxiques (cannabis) ? rôle précipitant.

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PSYCHOPATHOLOGIE
  • FREUD décrit la schizophrénie comme une  névrose
    narcissique .
  • Échec des mécanismes didentification dans
    lenfance, laissant place à des mécanismes de
    relation à lobjet primitifs.
  • Absence de limites du MOI avec un clivage
    (séparation du MOI en bon et mauvais, avec
    existence de pulsions opposées sans quil y ait
    de possibilité de compromis entre ces pulsions,
    sans refoulement possible).

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SIGNES CLINIQUES
  • Diagnostic difficile car tableaux cliniques
    variés.
  • Nécessité dune symptomatologie 6 mois.
  • Triade symptomatique
  • Dissociation
  • Délire
  • Autisme

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SIGNES CLINIQUES
  • 1 Le syndrome dissociatif
  • Il sagit dun dysfonctionnement brutal ou
    progressif de la vie psychique qui donne au
    comportement une tonalité étrange, bizarre et
    discordante. Le comportement, les pensées et les
    émotions sont incohérents.

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SIGNES CLINIQUES
  • 1. Le syndrome dissociatif
  • La dissociation affecte
  • - la sphère intellectuelle
  • - la sphère affective
  • - la sphère motrice

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SIGNES CLINIQUES
  • 1.1. Dissociation intellectuelle
  • Troubles du cours de la pensée barrages,
    fading, diffluence.
  • Troubles du contenu de la pensée
    appauvrissement des idées, altération de la
    logique, rationalisme morbide, propos
    hermétiques, altération de labstraction.
  • Troubles du langage maniérisme, néologismes,
    altération de la syntaxe, paralogisme,
    schizophasie, mutisme.

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SIGNES CLINIQUES
  • 1.2. Dissociation affective
  • Ambivalence.
  • Émoussement affectif.
  • Perte de lélan vital.
  • Négativisme.

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SIGNES CLINIQUES
  • 1.3. Dissociation motrice
  • Comportement bizarre.
  • Auto ou hétéro agressivité.
  • Apragmatisme.
  • Comportement discordant (maniérisme gestuel,
    sourires immotivés, opposition, décharge motrice,
    stéréotypies).
  • Troubles du tonus (catalepsie, catatonie).

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SIGNES CLINIQUES
  • 2. Le délire
  • Fréquent mais pas obligatoire.
  • Parfois caché par le patient (importance de
    lobservation attitude découte).
  • Pas de spécificité des thèmes et mécanismes.

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SIGNES CLINIQUES
  • 2. Le délire
  • 2.1. début
  • 2.2. mécanismes
  • 2.3. thèmes
  • 2.4. organisation
  • 2.5. adhésion
  • 2.6. réaction

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SIGNES CLINIQUES
  • 2.1. Début
  • Brutal ou progressif.

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SIGNES CLINIQUES
  • 2.2. Mécanismes
  • Hallucinations auditives verbales surtout.
  • Hallucinations olfactives, cénesthésiques.
  • Hallucinations visuelles plus rares.
  • Automatisme mental fréquent.
  • Intuition, interprétation, imagination
    fréquents.
  • Simple sentiment détrangeté au début.

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SIGNES CLINIQUES
  • 2.3. Thèmes
  • Polymorphes.
  • Les thèmes persécutifs, mystiques,
    érotomaniaques, hypochondriaques,
    mégalomaniaques, dinfluence, de référence, de
    filiation sont fréquents.
  • La dysmorphophobie, troubles de lidentité,
    troubles de lidentité sexuelle fortement
    évocateurs dune schizophrénie.

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SIGNES CLINIQUES
  • 2.4. Organisation
  • Absence dorganisation, délire non structuré,
    flou et incohérent  paranoïde  (par
    opposition au délire  paranoïaque  logique,
    cohérent et structuré).

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SIGNES CLINIQUES
  • 2.5. Adhésion
  • Variable mais souvent forte adhésion.

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SIGNES CLINIQUES
  • 2.6. Réaction
  • Souvent angoisse intense, peu accessible à la
    réassurance, impression dêtre dévitalisé,
    morcelé.
  • Parfois auto ou hétéro agressivité.

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SIGNES CLINIQUES
  • 3. Le syndrome autistique
  • Repli sur soi se manifestant par
  • - retrait social et affectif parfois jusquà
    lincurie.
  • - sujet distant.
  • - pensée secrète, illogique.

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SIGNES CLINIQUES
  • 4. Les troubles de lhumeur
  • Des symptômes dépressifs ou maniaques peuvent
    être associés.

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SIGNES CLINIQUES
  • Les anglo-saxons classent les symptômes
    précédents dune autre manière.
  • Ils distinguent
  • - les signes  positifs  (délire et
    désorganisation de la pensée)
  • - les signes  négatifs  (émoussement
    affectif, retrait social et perte de lélan
    vital).

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FORMES CLINIQUES
  • 1. Formes de début
  • 1.1. Début brutal
  • Bouffée délirante aiguë
  • Manie et dépression atypique
  • Troubles du comportement
  • 1.2. Début progressif
  • Fléchissement scolaire, retrait social,
    bizarrerie, addiction, symptômes pseudo
    névrotiques, sentiment de dépersonnalisation.

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FORMES CLINIQUES
  • 2. Formes symptomatiques
  • 2.1. paranoïde
  • 2.2. hébéphrénique
  • 2.3. catatonique
  • 2.4. dysthymique
  • 2.5 pseudo psychopathiques
  • 2.6. pseudo névrotiques
  • 2.7. simple
  • 2.8 résiduelle

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FORMES CLINIQUES
  • 2.1. Paranoïde
  • La plus fréquente.
  • Plus tardive que les autre formes.
  • Prédominance du délire.
  • Bonne réponse au traitement neuroleptique.
  • Évolution par poussées délirantes ou
    enkystement du délire.

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FORMES CLINIQUES
  • 2.2. Hébéphrénique
  • 20 des cas.
  • Prédominance autisme et dissociation.
  • Début au décours de ladolescence.
  • Délire pauvre ou absent.
  • Mauvais pronostic avec désinsertion
    socio- professionnelle.

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FORMES CLINIQUES
  • 2.3. Catatonique
  • Très rare.
  • Prédominance désorganisation motrice (aspect
    statufié).
  • Parfois risque vital (refus de boire et manger).

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FORMES CLINIQUES
  • 2.4. Dysthymique
  • Évolution périodiques.
  • Troubles de lhumeur associés.
  • Délire non congruent à lhumeur.
  • Sensible au traitement thymorégulateur.
  • Bon pronostic.

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FORMES CLINIQUES
  • 2.5. Pseudo psychopathiques
  • Troubles du comportement (impulsivité,
    conduites anti-sociales, addiction).
  • Comportement bizarre, inadapté.
  • Froideur affective.
  • Parfois actes hétéroagressifs graves.

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FORMES CLINIQUES
  • 2.6. Pseudo névrotiques
  • Symptomatologie névrotique atypique.
  • Association dune dissociation ou dun délire
    permettent le diagnostic.

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FORMES CLINIQUES
  • 2.7. Simple
  • Tableau peu marqué (pensée floue, bizarrerie).
    Absence de délire, retentissement
    socio- professionnel.

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FORMES CLINIQUES
  • 2.8 Résiduelle
  • Forme de schizophrénie stabilisée avec
    persistance de symptômes négatifs, sans
    symptômes positifs.

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DIAGNOSTIC POSITIF
  • Anamnèse et examen psychiatrique (sujet
    famille).
  • Test de QI parfois.
  • Tests de personnalité peuvent aider.
  • Antécédents familiaux?
  • Adaptation pré morbide et retentissement
    socioprofessionnel.
  • Éliminer une cause organique (neurologique ou
    toxique) par examen clinique, bilan sanguin et
    scanner cérébral.

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DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
  • 1. Face à un délire aigu
  • BDA
  • Trouble de lhumeur délirant
  • Confusion mentale
  • 2. Face à un délire chronique
  • Paranoïa
  • Psychose Hallucinatoire Chronique
  • Paraphrénie
  • Trouble bipolaire (PMD)
  • Psychose infantile
  • Anomalie génétique

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DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
  • 3. Face à une catatonie
  • Mélancolie
  • Syndrome malin des neuroleptiques

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EVOLUTION
  • Maladie chronique, rechutes fréquentes.
  • Les neuroleptiques permettent une amélioration
    des signes positifs. Leur efficacité sur les
    symptômes négatifs reste modeste.
  • Maladie grave (10 de décès par suicide) qui
    engendre un handicap fonctionnel.
  • Seulement 20 à 30 des patients ont une activité
    professionnelle.

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FACTEURS PRONOSTIQUES
  • Évolution favorable si
  • Age de début tardif
  • Début rapide
  • Sexe féminin
  • Forme paranoïde
  • Traitement précoce
  • Bonne réponse au traitement
  • Bonne coopération du malade et de sa famille
  • Bonne adaptation pré morbide
  • Symptômes thymiques

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TRAITEMENT
  • 1. Lhospitalisation
  • 2. Le traitement pharmacologique
  • 3. Les psychothérapies
  • 4. La réhabilitation psycho-sociale

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TRAITEMENT
  • 1. Lhospitalisation.
  • Hospitalisation libre
  • Si le patient refuse
  • Hospitalisation à la Demande dun Tiers (HDT)
  • ou plus rarement
  • Hospitalisation dOffice (HO)

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TRAITEMENT
  • 2. Le traitement pharmacologique.
  • 2.1. Les neuroleptiques (NRL) et
    antipsychotiques.
  • Instauration à lhôpital.
  • Préférer la monothérapie. PO ou IM. Doses
    progressives.
  • Surveillance TA, pouls, T, neuro et cardio.
  • En première intention les antipsychotiques de
  • nouvelle génération (moins deffets
    secondaires)
  • Risperdal, Zyprexa, Solian, Abilify.

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TRAITEMENT
  • 2.1. Les neuroleptiques (NRL) et antipsychotiques
  • En deuxième intention les neuroleptiques
    classiques
  • Haldol, Clopixol, Piportil
  • Si résistance aux neuroleptiques Leponex.
  • Si agitation ou anxiété, on ajoute un NRL
    sédatif
  • Nozinan, Tercian, Loxapac
  • Durée 2 ans au 1er épisode puis 5ans si
    rechute.
  • A noter les neuroleptiques retard (risperdal
    consta, haldol décanoas).

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TRAITEMENT
  • 2.2. Les anticholinergiques.
  • Correcteurs des effets extrapyramidaux des
    neuroleptiques (lepticur, parkinane, artane)
  • 2.3. Les antidépresseurs.
  • Si syndrome dépressif associé.
  • 2.4. Les anxiolytiques.
  • Si anxiété. (Benzodiazépines ou NRL sédatifs).

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TRAITEMENT
  • 2.5. Les thymorégulateurs.
  • Efficaces dans les schizophrénies dysthymiques
    (lithium, dépamide, tégrétol)
  • 2.6. La sismothérapie. (électrochocs)
  • Dans les formes catatoniques, résistantes aux
    NRL ou en cas dintolérance aux NRL

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TRAITEMENT
  • Autres soins de nursing si catatonie
    (hydratation, nutrition, prévention des escarres,
    anticoagulants)

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TRAITEMENT
  • 3. Les psychothérapies.
  • Thérapie de soutien systématique.
  • Thérapies cognitivo-comportementales peuvent être
    utiles.
  • Thérapies familiales.
  • Thérapies analytiques nont pas montré leur
    efficacité.

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TRAITEMENT
  • 4. La réhabilitation psycho-sociale.
  • ALD
  • reclassement professionnel, statut travailleur
    handicapé par la COTOREP.
  • Atelier protégé ou Centre dAide par le Travail
    (CAT).
  • Allocation Adulte Handicapé (AAH).
  • Prise en charge multiple (méd. généraliste,
    psychiatre, travailleurs sociaux, équipe
    infirmière de secteur).
  • Hôpitaux de jour.
  • Appartements thérapeutiques.
  • Tutelle ou Curatelle.
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