Title: Vaccinations de la femme
1Vaccinations de la femme
2Elaboration du calendrier vaccinal
- Révisé chaque année
- nouvelles stratégies
- nouveaux vaccins
- En harmonie avec lOMS Europe
- élaboré par le Comité Technique des Vaccinations
(CTV) - approuvé et proposé au Ministère par le Haut
Conseil de Santé Publique (HCSP) - Publié par le Bulletin Epidémiologique
Hebdomadaire (BEH) en avril - Calendrier vaccinal Politique vaccinale
3La vaccination contre la coqueluche
- Vacciner les adultes pour protéger les
nourrissons (1) - Une maladie toujours dactualité aux
conséquences graves chez le nourrisson (2)
- Calendrier vaccinal 2008. Avis du Haut conseil de
la santé publique. BEH N16-17 du 22 Avril 2008
(www.invs.sante.fr/BEH) - Grimprel E, La coqueluche en pratique en 2007,
Archives de Pédiatrie, 2007, 14, 306-9
4Les adultes et les adolescents sont la source
majeure des infections chez le nouveau-né
CV 57 (1)
(1) Antona D, et al. Couverture vaccinale des
enfants et des adolescents en France résultats
des enquêtes menées en milieu scolaire, 2001 2004
BEH N6 du 13 février 2007 (www.invs.sante.fr/be
h) Izurieta et al. Clin Infect Dis 199622503-7
Gehanno et al. Arch Pediatr 1998592-3 Wirsing
von König et al. Eur J Pediatr 1998157391-4
Couverture vaccinale
Baron et al. Pediatric Infect Dis J
199817412-18 Cattaneo et al. J Infect Dis
19961731256-9 Deen et al. Clin Infect Dis
199521211-9
5VACCINATION CHEZ LADULTE deux constats
inquiétants
(1/2)
1er constat
Enquête réalisée sur un échantillon
représentatif de 7 339 ménages en France
métropolitaine, de mars à juin 2002, puis
doctobre à décembre 2002. Les informations sur
la vaccination diphtérie, tétanos, poliomyélite
ont été recueillies à laide dun
auto-questionnaire chez 11 172 personnes de 16
ans ou plus 1 (1) Guthmann JP, et al. La
couverture vaccinale diphtérie, tétanos,
poliomyélite chez ladulte en France résultats
de lenquête Santé et Protection Sociale, 2002.
BEH. 2007 51-52 441-5 (2) Antona D. Le tétanos
en France en 2002-2004. BEH 2006 7 53-5
6VACCINATION CHEZ LADULTE deux constats
inquiétants
(2/2)
2ème constat
Coqueluche
Une couverture vaccinale de ladulte restant
insuffisante en 2006 (1) pour prévenir la
maladie chez les adultes et par conséquent
contrôler sa transmission aux petits nourrissons
exposés aux formes les plus sévères (1)
ADULTE principale source de contamination des
nourrissons (2)
COQUELUCHE 1ère cause de décès par
infection bactérienne chez le nourrisson lt 3 mois
(hors nouveau-né) (3)
- Grimprel E, et al. La coqueluche en pratique en
2006. Revue française dallergologie et
dimmunologie clinique 2006 46 548-51 - Bonmarin I, et al. Pertussis surveillance in
French hospitals results from a 10 year period.
Euro Surveill. 2007 Jan 20 12 (http//www.eurosur
veillance.org/ViewArticle.aspx?ArticleId678) - Guide des vaccinations. Edition 2008. Direction
générale de la santé. Comité technique des
vaccinations.
7Vaccination contre la coqueluche
Recommandations générales
- Primovaccination à 2, 3 et 4 mois (vaccin
coquelucheux acellulaire combiné aux autres
valences) - 1er rappel à 16-18 mois (vaccin coquelucheux
acellulaire combiné aux autres valences) - 2ème rappel à 11-13 ans (vaccin DTCaPolio)
- Cas particuliers
- Pour les enfants qui ont échappé à ce rappel à
11-13 ans rattrapage à lâge de 16-18 ans avec
un vaccin dTcaPolio - Pour les enfants ayant reçu hors recommandation
un rappel coquelucheux à lâge de 5-6 ans
différer le rappel coquelucheux de 11-13 ans et
leffectuer à lâge de 16-18 ans avec un vaccin
dTcaPolio - Chez ladulte nayant pas reçu de vaccination
contre la coqueluche au cours des dix dernières
années rattrapage coquelucheux notamment à
loccasion du rappel décennal diphtérie-tétanos-po
lio de 26-28 ans avec un vaccin dTcaPolio - En létat actuel des connaissances notamment sur
la durée et la tolérance de doses répétées, il
ny a pas lieu dadministrer plus dune dose de
vaccin dTcaPolio chez ladulte - Vaccin dTcaPolio vaccin combiné diphtérie,
tétanos, poliomyélite et coqueluche avec des
doses réduites danatoxine diphtérique (d) et des
doses réduites dantigènes coquelucheux (ca)
- Calendrier vaccinal 2009. BEH N16-17 du 20 avril
2009 (www.invs.sante.fr/beh)
8Vaccination contre la coqueluche
Recommandations particulières
- Adultes susceptibles de devenir parents dans les
mois ou années à venir (stratégie du cocooning) - A loccasion dune grossesse, mise à jour des
vaccinations pour les membres de lentourage
familial (enfant qui nest pas à jour pour cette
vaccination,adulte qui na pas reçu de
vaccination contre la coqueluche au cours des dix
dernières années), selon les modalités suivantes
- durant la grossesse pour
- le père,
- la fratrie
- et le cas échéant, ladulte en charge de la garde
du nourrisson pendant ses 6 premiers mois de vie,
y compris les grands-parents qui gardent
occasionnellement leurs petits-enfants - pour la mère le plus tôt possible après
laccouchement lallaitement ne constitue pas
une contre-indication à la vaccination
anti-coquelucheuse - chez ladulte, le délai minimal séparant une
vaccination dTPolio de ladministration du vaccin
quadrivalent dTcaPolio peut être ramené à deux
ans
- Calendrier vaccinal 2009. BEH N16-17 du 20 avril
2009 (www.invs.sante.fr/beh)
9Vaccination contre la coqueluche
Recommandations pour les professionnels
- Vaccination par un vaccin dTcaPolio à loccasion
dun rappel décennal dTPolio - - De lensemble des personnels soignants, y
compris dans les EHPAD - - Des étudiants des filières médicales et
paramédicales - Rattrapage des professionnels en contact avec des
nourrissons trop jeunes pour avoir reçu trois
doses de vaccin coquelucheux - Personnel médical et paramédical des maternités,
des services de néonatologie, - de tout service de pédiatrie prenant en
charge des nourrissons de moins de 6 mois - Personnel de la petite enfance
- En cas de survenue de cas groupés en
collectivité, le délai entre les vaccins dTPolio
et DTcaPolio peut être ramené à un mois - EHPAD Etablissement dHébergement pour
Personnes Agées Dépendantes - Rapport daté du 5 septembre 2008, disponible
sur le site internet du HCSP et sur le site du
ministère chargé de la santé - http//www.hcsp.fr/hcspi/docspdf/avisrapports/hcsp
r20080905_coqueluche.pdf - http//www.sante-sports.gouv.fr/dossiers/sante/c.h
tml Rubrique Coqueluche
- Calendrier vaccinal 2009. BEH N16-17 du 20 avril
2009 (www.invs.sante.fr/beh)
10Lépidémiologie du cancer du col Les
données-clé
- Environ 500 000 nouveaux cas en 2005 dans le
monde (Ferlay, 2004), - En France, 3 068 nouveaux cas estimés (Duport,
2008) en 2005 (10ème rang des cancers chez la
femme ) et 1 067 décès sont recensés (15ème rang
des cancers chez la femme) - Cest un cancer de la femme jeune 2ème rang des
cancers les plus fréquents chez la femme de 18 à
44 ans (Exbrayat, 2003) - Les virus HPV sont retrouvés dans 99,7 des
cancers du col de lutérus (1) - Papillomavirus lune des 3 principales IST
en terme de fréquence - Préservatifs protection incomplète (Winer,
2006) - Lassociation causale entre HPV et cancer du col
a été établie par lIARC et lOMS qui ont classé
les types HPV 16 et 18 agents carcinogènes
(2,3) - Linfection persistante à un HPV oncogène est la
cause nécessaire au développement du cancer du
col de lutérus (3)
1 WALBOOMERS J.M.M. et al. Human papillomavirus
is a necessary cause of invasive cervical cancer
worldwide. J. Pathol. 1999 189 12-19. 2
Rapport ANAES Mai 2004. Evaluation de lintérêt
de la recherche des papillomavirus humains (HPV)
dans le dépistage des lésions précancéreuses et
cancéreuses du col de lutérus. 3 MUNOZ N. et al.
Epidemiologie classification of human
papillomavirus types associated with cervical
cancer. N Engl J Med 2003 189 (1) 12-9.
11LA PREVENTION DU CANCER DU COL
Vaccination un impact précoce
12Vaccination contre le HPV Recommandations
- La vaccination contre les infections à
papillomavirus humains est recommandée pour
toutes les jeunes filles âgées de 14 ans, afin de
les immuniser avant quelles ne soient exposées
au risque dinfection à HPV. - Une mesure de rattrapage est prévue et le vaccin
est également proposé aux jeunes filles et jeunes
femmes de 15 à 23 ans qui nauraient pas eu de
rapports sexuels ou, au plus tard, dans lannée
suivant le début de leur vie sexuelle. - Le CTV/HCSP, dans lavis du 14 décembre 2007,
recommande, dans létat actuel des connaissances,
préférentiellement le vaccin quadrivalent (6, 11,
16, 18) par rapport au vaccin bivalent (16, 18). - Remarque
- La vaccination contre les infections à
papillomavirus ne se substitue pas au dépistage
des lésions précancéreuses et cancéreuses du col
de lutérus par le frottis cervico-utérin, y
compris chez les femmes vaccinées, mais vient
renforcer les mesures de prévention. - Recommandations particulières
- Jeunes filles lt 14 ans en attente de greffe
(tout en respectant lAMM) avec suivi annuel des
taux danticorps vaccinaux
Document réalisé à partir du calendrier vaccinal
2009 - Avis du Haut conseil de la santé publique,
BEH N16-17 du 20 avril 2009 (www.invs.sante.fr/BE
H). Sy reporter pour une information complète.
13Vaccination contre la Grippe saisonnièreRecomman
dations particulières
- Personne dans lentourage familial dun
nourrisson lt 6 mois présentant des facteurs de
risque - Femmes enceintes, atteintes dune des pathologies
suivantes - Affections bronchopulmonaires chroniques, dont
asthme, dysplasie broncho-pulmonaire et
mucoviscidose - Cardiopathies congénitales mal tolérées,
insuffisances cardiaques graves et valvulopathies
graves - Néphropathies chroniques graves, syndromes
néphrotiques purs et primitifs - Drépanocytoses, homozygotes et doubles
hétérozygotes S/C,thalassodrépanocytose - Diabète insulinodépendant ou non-insulinodépendant
ne pouvant être équilibré par le seul régime - Déficits immunitaires cellulaires (chez les
personnes atteintes par le VIH, lindication doit
être faite par léquipe qui suit le patient).
Document réalisé à partir du calendrier vaccinal
2009 - Avis du Haut conseil de la santé publique,
BEH N16-17 du 20 avril 2009 (www.invs.sante.fr/BE
H)
14Vaccination contre lhépatite B Recommandations
particulières
- Personnes ayant des relations sexuelles avec des
partenaires multiples (IST ) - Toxicomanes utilisant des drogues parentérales
- Voyageurs dans les pays de moyenne ou de forte
endémie - Personnes amenées à résider en zones de moyenne
ou de forte endémie - Entourage dun sujet infecté par le VHB ou
porteur chronique de lantigène HBs (personnes
vivant sous le même toit) - Partenaires sexuels dun sujet infecté par le
virus de lhépatite B ou porteur chronique de
lantigène HBs - Personnes détenues qui peuvent cumuler un certain
nombre de facteurs dexposition au virus de
lhépatite B. - Personnes susceptibles de recevoir des
transfusions massives et/ou itératives
(hémophiles, dialysés, insuffisants rénaux,
candidats à une greffe dorgane...)
Document réalisé à partir du calendrier vaccinal
2009 - Avis du Haut conseil de la santé publique,
BEH N16-17 du 20 avril 2009 (www.invs.sante.fr/BE
H)
15Vaccination contre lhépatite B Recommandations
professionnelles
- Larticle L.3111-4 du code de la santé publique
(CSP) rend obligatoire la vaccination contre
lhépatite B pour les personnes exerçant une
activité professionnelle les exposant à des
risques de contamination dans un établissement ou
organisme de soins ou de prévention, public ou
privé dont la liste est précisée par larrêté du
15 mars1991 modifié le 29 mars 2005 - Larrêté du 6 mars 2006 dresse la liste des
études qui imposent une obligation vaccinale pour
les étudiants - professions médicales et pharmaceutiques
médecin chirurgien-dentiste pharmacien
sage-femme - autres professions de santé infirmier
infirmier spécialisé masseur-kinésithérapeute
pédicurepodologue manipulateur
délectroradiologie médicale aide-soignant
ambulancier auxiliaire de puériculture
technicien en analyses biomédicales. - Il ny a plus dobligation vaccinale contre
lhépatite B, la diphtérie, le tétanos et la
poliomyélite à lentrée dans les filières de
formation pour les audioprothésistes,
ergothérapeutes, orthophonistes, orthoptistes,
psychomotriciens.
Document réalisé à partir du calendrier vaccinal
2009 - Avis du Haut conseil de la santé publique,
BEH N16-17 du 20 avril 2009 (www.invs.sante.fr/BE
H)
16Vaccination contre la rubéole Couverture
vaccinale en France disparités Nord Sud
Gaudelus, Arch Pédiatr 2005, http//vaccination-r
or.ameli.fr/vaccination.htm, Esen 1998
17Incidence des rubéoles congénitales
- 16 cas de rubéole pendant la grossesse en 2005, 7
en 2006 - Incidence 2/100 000 (2005)
- Des cas apparaissent encore chez des femmes
multipares insuffisance de la vaccination en
post-partum - En 2005, 2 cas de rubéole congénitale
malformative (RCM) - 0 cas de RCM en 2006
- sujets séronégatifs en 2003 entre 10 et 20 ans
12 à 18
ROR
ROR2
I Parent du Châtelet, BEH thématique 14-15 8
avril 2008 p 102, InVS, Renarub
NV Naissances vivantes
18 Vaccination contre la rubéole
- Entre 1997 et 2006, 324 infections maternelles
ont été diagnostiquées en France. Elles ont
conduit à la naissance de 33 enfants atteints de
rubéoles congénitales malformatives et à 86
interruptions médicales de grossesse (1). - Recommandations 2009 (2)
-
- Les femmes nées avant 1980 non vaccinées contre
la rubéole, pour qui la vaccination contre la
rubéole est recommandée, doivent recevoir une
dose de vaccin trivalent (rougeole, rubéole,
oreillons) au lieu dun vaccin rubéoleux seul.
Cette vaccination peut être pratiquée lors dune
consultation de contraception ou prénuptiale par
exemple. - Les sérologies pré-vaccinales et postvaccinales
ne sont pas utiles. Si les résultats dune
sérologie confirmant limmunité de la femme
vis-à-vis de la rubéole sont disponibles, il
nest pas utile de la vacciner. Il ny a pas lieu
de revacciner des femmes ayant reçu deux
vaccinations préalables, quel que soit le
résultat de la sérologie si elle a été pratiquée. - Pour les femmes dont la sérologie prénatale est
négative ou inconnue, la vaccination ne pouvant
être pratiquée pendant la grossesse, elle devra
être pratiquée immédiatement après
laccouchement, de préférence avant la sortie de
la maternité, ou à défaut au plus tôt après la
sortie. Il est nécessaire de sassurer de
labsence dune grossesse débutante et déviter
toute grossesse dans les deux mois suivant la
vaccination, en raison dun risque tératogène
théorique.
Cette vaccination peut être pratiquée par les
sages-femmes, voir arrêté du 22 mars 2005 fixant
la liste des vaccinations que les sages-femmes
sont autorisées à pratiquer (JO n 78 du 3/04/05).
- I. Parent du Châtelet, BEH thématique 14-15 8
avril 2008 p 102, InVS, Renarub - Calendrier vaccinal - Avis du Haut conseil de la
santé publique, BEH N16-17 du 20 avril 2009
(www.invs.sante.fr/BEH)
19La varicelle en France en
quelques chiffres
- Décès
- Hospitalisations
- Incidence
12-31 décès/an (1)
3500 hospitalisations/an (1)
553 000 à 751 000 cas / an (1)
(1) Bonmarin I. et al. Epidémiologie de la
varicelle en France. BEH n08/2005
(http//www.invs.sante.fr/beh)
20La varicelle en France
- Touche principalement les enfants
- Pic dincidence à 4 ans (dans la population
générale) (1) - 90 des jeunes adultes sont immunisés (2)
- Déplacement vers ladolescent et le jeune adulte
(y compris les femmes enceintes) (2) - A 15 ans, environ 10 des individus sont encore
non immuns(1) - dont 79 contracteront la varicelle (4)
- 2ème pic dincidence vers 30 ans (dans la
population non immunisée) (1) - Les complications sont présentes dans 4 des cas
(3)
- Boëlle P. Y . et Hanslik T. Varicella in
non-immune persons incidence, hospitalization
and mortality rates. Epidemiol. Infect. (2002),
129, 599-606 - Guide des vaccinations. Édition
2008.(www.inpes.sante.fr) - Bonmarin I. et al. Epidémiologie de la varicelle
en France.BEH n08/2005 (http//www.invs.sante.fr/
beh). - Hanslik T et al. Vaccination des adultes contre
la varicelle et le zona. La revue de médecine
interne 28 (2007) 166-172.
21Les adultes particulièrement touchés par les
formes de varicelle sévères
- Les adultes 15 ans
- ont un taux de complications 2 fois plus
important que les moins de 15 ans (6 chez
15ans et 3 chez lt15ans) (1) - représentent 26 des hospitalisations (2)
- représentent 61 des décès dus à la varicelle (1)
- BEH N31-32 / 2007 (http//www.invs.sante.fr/beh)
- Hanslik T et al. Vaccination des adultes contre
la varicelle et le zona. La revue de médecine
interne 28 (2007) 166-172.
22 Le HCSP recommande un schéma à 2 doses(1) à au
moins 1 mois dintervalle en labsence
dantécédents de varicelle (ou si lhistoire est
douteuse) chez (2)
Vaccination contre la varicelle Recommandations
particulières
- Sérologie Facultative
- Les adolescents de 12 à 18 ans
- Adultes gt 18 ans exposés à la varicelle (3 jours
post exposition) - Les femmes en âge de procréer, notamment celles
avec un projet de grossesse ? - Les femmes dans les suites dune première
grossesse ? - Sérologie négative
- Personnes en contact étroit avec des personnes
immunodéprimées. - Enfants candidats receveurs en attente de greffe
dorgane solide (dans les 6 mois précédents la
greffe) avec 2 doses à 1 mois dintervalle et en
pratiquant une surveillance du taux danticorps
après la greffe.
? Toute vaccination varicelle chez une jeune
femme en âge de procréer doit être précédée dun
test négatif de grossesse et selon les données de
lAMM, une contraception efficace de 3 mois est
recommandée après chaque dose de vaccin.
- Le HCSP ne recommande pas la vaccination
généralisée contre la varicelle des enfants à
partir de lâge de 12 mois (2)
Haut Conseil de la Santé Publique
(1) Avis de la Commission de la sécurité
sanitaire du Haut conseil de la santé publique
relatif aux recommandations de vaccination contre
la varicelle- BEH N31-32 du 24 juillet 2007
(http//www.invs.sante.fr/beh) (2) Calendrier
vaccinal 2009 BEH N 16-17 du 20 Avril 2009
(http//www.invs.sante.fr/beh)
23Vaccination contre la varicelle Recommandations
professionnelles
- La vaccination contre la varicelle est
recommandée pour les personnes sans antécédents
de varicelle (ou dont lhistoire est douteuse) et
dont la sérologie est négative, qui exercent les
professions suivantes - Professions de santé en formation (à lentrée en
première année des études médicales ou
paramédicales), à lembauche ou à défaut déjà en
poste, en priorité dans les services accueillant
des sujets à risque de varicelle grave
(immunodéprimés, services de gynéco-obstétrique,
néonatologie, pédiatrie, maladies infectieuses,
néphrologie) - Professionnels en contact avec la petite enfance
(crèches et collectivités denfants notamment) - Les sujets vaccinés seront informés de la
nécessité dune éviction de 10 jours en cas de
rash généralisé.
Sans antécédent de varicelle (ou dont
lhistoire est douteuse) et dont la sérologie est
négative.
(1) Calendrier vaccinal 2008 - BEH N 16-17 du 20
avril 2009 (http//www.invs.sante.fr/beh)
24Vaccination chez la Femme enceinte (1/2)
- La vaccination est envisagée chez la femme
enceinte en fonction du risque infectieux
encouru(1). - Quel que soit le niveau de recommandation
(possible, à éviter ou déconseillé), si la
vaccination est justifiée du fait dun voyage
imprévu en zone endémique, dun contexte
épidémique ou professionnel, elle doit être
réalisée(1). - Une vaccination, quelle quelle soit, réalisée
par mégarde chez une femme enceinte avec les
vaccins actuellement disponibles ne justifie pas
dinterrompre la grossesse. (1).
- Guide des vaccinations 2008 - DGS Editions INPES
25Vaccination chez la Femme enceinte (2/2)
- Tous les vaccins nécessaires à une protection
maternelle efficace sont possibles voire
indispensables en cours de grossesse (1). - Tous les vaccins inactivés, anatoxines ou
fragments cellulaires peuvent être utilisés quel
que soit le terme de la grossesse (1)
- Diphtérie
- Encéphalite à tiques
- Méningocoques
- Leptospirose
- Rage
- Pneumocoque
- Grippe saisonnière
- Tétanos
- Poliomyélite
- Typhoïde
- Hépatite A
- Hépatite B
- Choléra
- Lorsque une vaccination spécifique est
envisagée chez une femme enceinte, il est
préférable de prescrire, dans la mesure du
possible, une forme monovalente si elle existe
(2).
- Centre de référence sur les Agents tératogènes -
CRAT - Mise à jour du 27 juillet 2009 (www.
Lecrat.org) - Guide des vaccinations 2008 - DGS Editions INPES
26Vaccination chez la Femme enceinte (3/2)
- Les vaccins vivants atténués en général sont
déconseillés en cours de grossesse (rubéole,
rougeole, oreillons, varicelle, fièvre jaune,
tuberculose) (1). - Cependant (1)
- Fièvre jaune la vaccination est justifiée en
cours de grossesse en cas de séjour en zone
dendémie. - Rubéole
- lévaluation de plus de mille grossesses exposées
(dans les trois mois précédant ou suivant la
conception) ne trouve aucun cas de rubéole
congénitale lié à la vaccination, en particulier
chez les femmes séronégatives. - Chez quelques enfants, on a pu mettre en évidence
une transmission de la souche vaccinale et
éventuellement une séroconversion foetale
constituant une infection infraclinique, mais il
nest retrouvé aucun tableau malformatif
correspondant au syndrome de rubéole congénitale
ni aucune atteinte neurosensorielle à distance de
la naissance. - Le virus vaccinal ne se transmet pas de personne
à personne et lon peut vacciner les enfants
dune femme enceinte séronégative sans danger. - Une femme dépistée séronégative vis-à-vis de la
rubéole à loccasion de sa grossesse devrait être
vaccinée avant sa sortie de la maternité. - la vaccination contre la varicelle est
contre-indiquée chez la femme enceinte bien que
le registre américain recensant les cas
dadministration par erreur de ce vaccin au
cours de la grossesse nait pas mis en évidence
datteinte foetale ni daugmentation de
lincidence des malformations. - Compte tenu de la contre-indication des vaccins
vivants atténués (en particulier rubéole,
rougeole, varicelle) chez la femme enceinte, des
efforts devraient être faits pour immuniser les
femmes non immunes contre ces maladies avant une
grossesse ou juste après la naissance de
lenfant. (1)
- Guide des vaccinations 2008 - DGS Editions INPES
27En suite de couches
Quel intérêt de se vacciner pour elle-même et
pour son nourrisson ?
Varicelle Femme sans ATCD clinique ou en cas
dhistoire douteuse de varicelle 2 doses à au
moins un mois dintervalle sous contraception
efficace Coqueluche Vaccination contre la
coqueluche le plus tôt possible après
laccouchement Femmes nayant pas eu
de vaccination coquelucheuse dans les 10
dernières années Vaccin acellulaire Rubéol
e Une femme dépistée séronégative pour la
rubéole à loccasion de sa grossesse
doit être vaccinée avant sa sortie de la
maternité Hépatite B Vacciner les nouveaux
nés de mère porteuse de lAg HBS
Calendrier vaccinal 2009 Avis du Haut conseil
de la santé publique BEH n16-17 du 20 Avril
2009
28Les compétences de la sage-femme La pratique des
vaccinations par les sages-femmes
- Dans le cadre de l'exercice de leurs compétences,
les sages-femmes sont autorisées à pratiquer les
vaccinations suivantes - chez les femmes
- Diphtérie
- Tétanos
- Poliomyélite
- Coqueluche par le vaccin acellulaire
- Rubéole
- Hépatite B
- Grippe.
- chez les nouveau-nés
- Vaccination par le BCG
- Vaccination contre l'hépatite B en association
avec des immunoglobulines spécifiques anti-HBs
chez le nouveau-né de mère porteuse de l'antigène
anti-HBs. - Pour réaliser ces vaccinations les sages-femmes
utilisent des vaccins monovalents ou associés.
Arrêté du 22 mars 2005 NOR SANP0521016A,
Article L4151-2 du code de la santé publique