Vaccinations de la femme - PowerPoint PPT Presentation

1 / 28
About This Presentation
Title:

Vaccinations de la femme

Description:

... Recommandations pour les professionnels Vaccination par un vaccin dTcaPolio l ... tiques M ningocoques Leptospirose Rage Pneumocoque ... – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:121
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 29
Provided by: Martin1179
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: Vaccinations de la femme


1
Vaccinations de la femme

2
Elaboration du calendrier vaccinal
  • Révisé chaque année
  • nouvelles stratégies
  • nouveaux vaccins
  • En harmonie avec lOMS Europe
  • élaboré par le Comité Technique des Vaccinations
    (CTV)
  • approuvé et proposé au Ministère par le Haut
    Conseil de Santé Publique (HCSP)
  • Publié par le Bulletin Epidémiologique
    Hebdomadaire (BEH) en avril
  • Calendrier vaccinal Politique vaccinale

3
La vaccination contre la coqueluche
  • Vacciner les adultes pour protéger les
    nourrissons (1)
  • Une maladie toujours dactualité aux
    conséquences graves chez le nourrisson (2)
  • Calendrier vaccinal 2008. Avis du Haut conseil de
    la santé publique. BEH N16-17 du 22 Avril 2008
    (www.invs.sante.fr/BEH)
  • Grimprel E, La coqueluche en pratique en 2007,
    Archives de Pédiatrie, 2007, 14, 306-9

4
Les adultes et les adolescents sont la source
majeure des infections chez le nouveau-né
CV 57 (1)
(1) Antona D, et al. Couverture vaccinale des
enfants et des adolescents en France résultats
des enquêtes menées en milieu scolaire, 2001 2004
BEH N6 du 13 février 2007 (www.invs.sante.fr/be
h) Izurieta et al. Clin Infect Dis 199622503-7
Gehanno et al. Arch Pediatr 1998592-3 Wirsing
von König et al. Eur J Pediatr 1998157391-4
Couverture vaccinale
Baron et al. Pediatric Infect Dis J
199817412-18 Cattaneo et al. J Infect Dis
19961731256-9 Deen et al. Clin Infect Dis
199521211-9
5
VACCINATION CHEZ LADULTE deux constats
inquiétants
(1/2)
1er constat
Enquête réalisée sur un échantillon
représentatif de 7 339 ménages en France
métropolitaine, de mars à juin 2002, puis
doctobre à décembre 2002. Les informations sur
la vaccination diphtérie, tétanos, poliomyélite
ont été recueillies à laide dun
auto-questionnaire chez 11 172 personnes de 16
ans ou plus 1 (1) Guthmann JP, et al. La
couverture vaccinale diphtérie, tétanos,
poliomyélite chez ladulte en France résultats
de lenquête Santé et Protection Sociale, 2002.
BEH. 2007 51-52 441-5 (2) Antona D. Le tétanos
en France en 2002-2004. BEH 2006 7 53-5
6
VACCINATION CHEZ LADULTE deux constats
inquiétants
(2/2)
2ème constat
Coqueluche
Une couverture vaccinale de ladulte restant
insuffisante en 2006 (1) pour prévenir la
maladie chez les adultes et par conséquent
contrôler sa transmission aux petits nourrissons
exposés aux formes les plus sévères (1)
ADULTE principale source de contamination des
nourrissons (2)
COQUELUCHE 1ère cause de décès par
infection bactérienne chez le nourrisson lt 3 mois
(hors nouveau-né) (3)
  1. Grimprel E, et al. La coqueluche en pratique en
    2006. Revue française dallergologie et
    dimmunologie clinique 2006 46 548-51
  2. Bonmarin I, et al. Pertussis surveillance in
    French hospitals results from a 10 year period.
    Euro Surveill. 2007 Jan 20 12 (http//www.eurosur
    veillance.org/ViewArticle.aspx?ArticleId678)
  3. Guide des vaccinations. Edition 2008. Direction
    générale de la santé. Comité technique des
    vaccinations.

7
Vaccination contre la coqueluche
Recommandations générales
  • Primovaccination à 2, 3 et 4 mois (vaccin
    coquelucheux acellulaire combiné aux autres
    valences)
  • 1er rappel à 16-18 mois (vaccin coquelucheux
    acellulaire combiné aux autres valences)
  • 2ème rappel à 11-13 ans (vaccin DTCaPolio)
  • Cas particuliers
  • Pour les enfants qui ont échappé à ce rappel à
    11-13 ans rattrapage à lâge de 16-18 ans avec
    un vaccin dTcaPolio
  • Pour les enfants ayant reçu hors recommandation
    un rappel coquelucheux à lâge de 5-6 ans
    différer le rappel coquelucheux de 11-13 ans et
    leffectuer à lâge de 16-18 ans avec un vaccin
    dTcaPolio
  • Chez ladulte nayant pas reçu de vaccination
    contre la coqueluche au cours des dix dernières
    années rattrapage coquelucheux notamment à
    loccasion du rappel décennal diphtérie-tétanos-po
    lio de 26-28 ans avec un vaccin dTcaPolio
  • En létat actuel des connaissances notamment sur
    la durée et la tolérance de doses répétées, il
    ny a pas lieu dadministrer plus dune dose de
    vaccin dTcaPolio chez ladulte
  • Vaccin dTcaPolio vaccin combiné diphtérie,
    tétanos, poliomyélite et coqueluche avec des
    doses réduites danatoxine diphtérique (d) et des
    doses réduites dantigènes coquelucheux (ca)
  • Calendrier vaccinal 2009. BEH N16-17 du 20 avril
    2009 (www.invs.sante.fr/beh)

8
Vaccination contre la coqueluche
Recommandations particulières
  • Adultes susceptibles de devenir parents dans les
    mois ou années à venir (stratégie du cocooning)
  • A loccasion dune grossesse, mise à jour des
    vaccinations pour les membres de lentourage
    familial (enfant qui nest pas à jour pour cette
    vaccination,adulte qui na pas reçu de
    vaccination contre la coqueluche au cours des dix
    dernières années), selon les modalités suivantes
  • durant la grossesse pour
  • le père,
  • la fratrie
  • et le cas échéant, ladulte en charge de la garde
    du nourrisson pendant ses 6 premiers mois de vie,
    y compris les grands-parents qui gardent
    occasionnellement leurs petits-enfants
  • pour la mère le plus tôt possible après
    laccouchement lallaitement ne constitue pas
    une contre-indication à la vaccination
    anti-coquelucheuse
  • chez ladulte, le délai minimal séparant une
    vaccination dTPolio de ladministration du vaccin
    quadrivalent dTcaPolio peut être ramené à deux
    ans
  • Calendrier vaccinal 2009. BEH N16-17 du 20 avril
    2009 (www.invs.sante.fr/beh)

9
Vaccination contre la coqueluche
Recommandations pour les professionnels
  • Vaccination par un vaccin dTcaPolio à loccasion
    dun rappel décennal dTPolio
  • - De lensemble des personnels soignants, y
    compris dans les EHPAD
  • - Des étudiants des filières médicales et
    paramédicales
  • Rattrapage des professionnels en contact avec des
    nourrissons trop jeunes pour avoir reçu trois
    doses de vaccin coquelucheux
  • Personnel médical et paramédical des maternités,
    des services de néonatologie,
  • de tout service de pédiatrie prenant en
    charge des nourrissons de moins de 6 mois
  • Personnel de la petite enfance
  • En cas de survenue de cas groupés en
    collectivité, le délai entre les vaccins dTPolio
    et DTcaPolio peut être ramené à un mois
  • EHPAD Etablissement dHébergement pour
    Personnes Agées Dépendantes
  • Rapport daté du 5 septembre 2008, disponible
    sur le site internet du HCSP et sur le site du
    ministère chargé de la santé
  • http//www.hcsp.fr/hcspi/docspdf/avisrapports/hcsp
    r20080905_coqueluche.pdf
  • http//www.sante-sports.gouv.fr/dossiers/sante/c.h
    tml Rubrique Coqueluche
  • Calendrier vaccinal 2009. BEH N16-17 du 20 avril
    2009 (www.invs.sante.fr/beh)

10
Lépidémiologie du cancer du col Les
données-clé
  • Environ 500 000 nouveaux cas en 2005 dans le
    monde (Ferlay, 2004),
  • En France, 3 068 nouveaux cas estimés (Duport,
    2008) en 2005 (10ème rang des cancers chez la
    femme ) et 1 067 décès sont recensés (15ème rang
    des cancers chez la femme)
  • Cest un cancer de la femme jeune 2ème rang des
    cancers les plus fréquents chez la femme de 18 à
    44 ans (Exbrayat, 2003)
  • Les virus HPV sont retrouvés dans 99,7 des
    cancers du col de lutérus (1)
  • Papillomavirus lune des 3 principales  IST 
    en terme de fréquence
  • Préservatifs protection incomplète (Winer,
    2006)
  • Lassociation causale entre HPV et cancer du col
    a été établie par lIARC et lOMS qui ont classé
    les types HPV 16 et 18 agents carcinogènes
    (2,3)
  • Linfection persistante à un HPV oncogène est la
    cause nécessaire au développement du cancer du
    col de lutérus (3)

1 WALBOOMERS J.M.M. et al. Human papillomavirus
is a necessary cause of invasive cervical cancer
worldwide. J. Pathol. 1999 189 12-19. 2
Rapport ANAES Mai 2004. Evaluation de lintérêt
de la recherche des papillomavirus humains (HPV)
dans le dépistage des lésions précancéreuses et
cancéreuses du col de lutérus. 3 MUNOZ N. et al.
Epidemiologie classification of human
papillomavirus types associated with cervical
cancer. N Engl J Med 2003 189 (1) 12-9.
11
LA PREVENTION DU CANCER DU COL
Vaccination un impact précoce
12
Vaccination contre le HPV Recommandations
  • La vaccination contre les infections à
    papillomavirus humains est recommandée pour
    toutes les jeunes filles âgées de 14 ans, afin de
    les immuniser avant quelles ne soient exposées
    au risque dinfection à HPV.
  • Une mesure de rattrapage est prévue et le vaccin
    est également proposé aux jeunes filles et jeunes
    femmes de 15 à 23 ans qui nauraient pas eu de
    rapports sexuels ou, au plus tard, dans lannée
    suivant le début de leur vie sexuelle.
  • Le CTV/HCSP, dans lavis du 14 décembre 2007,
    recommande, dans létat actuel des connaissances,
    préférentiellement le vaccin quadrivalent (6, 11,
    16, 18) par rapport au vaccin bivalent (16, 18).
  • Remarque
  • La vaccination contre les infections à
    papillomavirus ne se substitue pas au dépistage
    des lésions précancéreuses et cancéreuses du col
    de lutérus par le frottis cervico-utérin, y
    compris chez les femmes vaccinées, mais vient
    renforcer les mesures de prévention.
  • Recommandations particulières
  • Jeunes filles lt 14 ans en attente de greffe
    (tout en respectant lAMM) avec suivi annuel des
    taux danticorps vaccinaux

Document réalisé à partir du calendrier vaccinal
2009 - Avis du Haut conseil de la santé publique,
BEH N16-17 du 20 avril 2009 (www.invs.sante.fr/BE
H). Sy reporter pour une information complète.
13
Vaccination contre la Grippe saisonnièreRecomman
dations particulières
  • Personne dans lentourage familial dun
    nourrisson lt 6 mois présentant des facteurs de
    risque
  • Femmes enceintes, atteintes dune des pathologies
    suivantes
  • Affections bronchopulmonaires chroniques, dont
    asthme, dysplasie broncho-pulmonaire et
    mucoviscidose
  • Cardiopathies congénitales mal tolérées,
    insuffisances cardiaques graves et valvulopathies
    graves
  • Néphropathies chroniques graves, syndromes
    néphrotiques purs et primitifs
  • Drépanocytoses, homozygotes et doubles
    hétérozygotes S/C,thalassodrépanocytose
  • Diabète insulinodépendant ou non-insulinodépendant
    ne pouvant être équilibré par le seul régime
  • Déficits immunitaires cellulaires (chez les
    personnes atteintes par le VIH, lindication doit
    être faite par léquipe qui suit le patient).

Document réalisé à partir du calendrier vaccinal
2009 - Avis du Haut conseil de la santé publique,
BEH N16-17 du 20 avril 2009 (www.invs.sante.fr/BE
H)
14
Vaccination contre lhépatite B Recommandations
particulières
  • Personnes ayant des relations sexuelles avec des
    partenaires multiples (IST )
  • Toxicomanes utilisant des drogues parentérales
  • Voyageurs dans les pays de moyenne ou de forte
    endémie
  • Personnes amenées à résider en zones de moyenne
    ou de forte endémie
  • Entourage dun sujet infecté par le VHB ou
    porteur chronique de lantigène HBs (personnes
    vivant sous le même toit)
  • Partenaires sexuels dun sujet infecté par le
    virus de lhépatite B ou porteur chronique de
    lantigène HBs
  • Personnes détenues qui peuvent cumuler un certain
    nombre de facteurs dexposition au virus de
    lhépatite B.
  • Personnes susceptibles de recevoir des
    transfusions massives et/ou itératives
    (hémophiles, dialysés, insuffisants rénaux,
    candidats à une greffe dorgane...)

Document réalisé à partir du calendrier vaccinal
2009 - Avis du Haut conseil de la santé publique,
BEH N16-17 du 20 avril 2009 (www.invs.sante.fr/BE
H)
15
Vaccination contre lhépatite B Recommandations
professionnelles
  • Larticle L.3111-4 du code de la santé publique
    (CSP) rend obligatoire la vaccination contre
    lhépatite B pour les personnes exerçant une
    activité professionnelle les exposant à des
    risques de contamination dans un établissement ou
    organisme de soins ou de prévention, public ou
    privé dont la liste est précisée par larrêté du
    15 mars1991 modifié le 29 mars 2005
  • Larrêté du 6 mars 2006 dresse la liste des
    études qui imposent une obligation vaccinale pour
    les étudiants
  • professions médicales et pharmaceutiques
    médecin chirurgien-dentiste pharmacien
    sage-femme
  • autres professions de santé infirmier
    infirmier spécialisé masseur-kinésithérapeute
    pédicurepodologue manipulateur
    délectroradiologie médicale aide-soignant
    ambulancier auxiliaire de puériculture
    technicien en analyses biomédicales.
  • Il ny a plus dobligation vaccinale contre
    lhépatite B, la diphtérie, le tétanos et la
    poliomyélite à lentrée dans les filières de
    formation pour les audioprothésistes,
    ergothérapeutes, orthophonistes, orthoptistes,
    psychomotriciens.

Document réalisé à partir du calendrier vaccinal
2009 - Avis du Haut conseil de la santé publique,
BEH N16-17 du 20 avril 2009 (www.invs.sante.fr/BE
H)
16
Vaccination contre la rubéole Couverture
vaccinale en France disparités Nord Sud
Gaudelus, Arch Pédiatr 2005, http//vaccination-r
or.ameli.fr/vaccination.htm, Esen 1998
17
Incidence des rubéoles congénitales
  • 16 cas de rubéole pendant la grossesse en 2005, 7
    en 2006
  • Incidence 2/100 000 (2005)
  • Des cas apparaissent encore chez des femmes
    multipares insuffisance de la vaccination en
    post-partum
  • En 2005, 2 cas de rubéole congénitale
    malformative (RCM)
  • 0 cas de RCM en 2006
  • sujets séronégatifs en 2003 entre 10 et 20 ans
    12 à 18

ROR
ROR2
I Parent du Châtelet, BEH thématique 14-15 8
avril 2008 p 102, InVS, Renarub
NV Naissances vivantes
18
Vaccination contre la rubéole
  • Entre 1997 et 2006, 324 infections maternelles
    ont été diagnostiquées en France. Elles ont
    conduit à la naissance de 33 enfants atteints de
    rubéoles congénitales malformatives et à 86
    interruptions médicales de grossesse (1).
  • Recommandations 2009 (2)
  • Les femmes nées avant 1980 non vaccinées contre
    la rubéole, pour qui la vaccination contre la
    rubéole est recommandée, doivent recevoir une
    dose de vaccin trivalent (rougeole, rubéole,
    oreillons) au lieu dun vaccin rubéoleux seul.
    Cette vaccination peut être pratiquée lors dune
    consultation de contraception ou prénuptiale par
    exemple.
  • Les sérologies pré-vaccinales et postvaccinales
    ne sont pas utiles. Si les résultats dune
    sérologie confirmant limmunité de la femme
    vis-à-vis de la rubéole sont disponibles, il
    nest pas utile de la vacciner. Il ny a pas lieu
    de revacciner des femmes ayant reçu deux
    vaccinations préalables, quel que soit le
    résultat de la sérologie si elle a été pratiquée.
  • Pour les femmes dont la sérologie prénatale est
    négative ou inconnue, la vaccination ne pouvant
    être pratiquée pendant la grossesse, elle devra
    être pratiquée immédiatement après
    laccouchement, de préférence avant la sortie de
    la maternité, ou à défaut au plus tôt après la
    sortie. Il est nécessaire de sassurer de
    labsence dune grossesse débutante et déviter
    toute grossesse dans les deux mois suivant la
    vaccination, en raison dun risque tératogène
    théorique.

Cette vaccination peut être pratiquée par les
sages-femmes, voir arrêté du 22 mars 2005 fixant
la liste des vaccinations que les sages-femmes
sont autorisées à pratiquer (JO n 78 du 3/04/05).
  1. I. Parent du Châtelet, BEH thématique 14-15 8
    avril 2008 p 102, InVS, Renarub
  2. Calendrier vaccinal - Avis du Haut conseil de la
    santé publique, BEH N16-17 du 20 avril 2009
    (www.invs.sante.fr/BEH)

19
La varicelle en France en
quelques chiffres
  • Décès
  • Hospitalisations
  • Incidence

12-31 décès/an (1)
3500 hospitalisations/an (1)
553 000 à 751 000 cas / an (1)
(1) Bonmarin I. et al. Epidémiologie de la
varicelle en France. BEH n08/2005
(http//www.invs.sante.fr/beh)
20
La varicelle en France
  • Touche principalement les enfants
  • Pic dincidence à 4 ans (dans la population
    générale) (1)
  • 90 des jeunes adultes sont immunisés (2)
  • Déplacement vers ladolescent et le jeune adulte
    (y compris les femmes enceintes) (2)
  • A 15 ans, environ 10 des individus sont encore
    non immuns(1)
  • dont 79 contracteront la varicelle (4)
  • 2ème pic dincidence vers 30 ans (dans la
    population non immunisée) (1)
  • Les complications sont présentes dans 4 des cas
    (3)
  1. Boëlle P. Y . et Hanslik T. Varicella in
    non-immune persons incidence, hospitalization
    and mortality rates. Epidemiol. Infect. (2002),
    129, 599-606
  2. Guide des vaccinations. Édition
    2008.(www.inpes.sante.fr)
  3. Bonmarin I. et al. Epidémiologie de la varicelle
    en France.BEH n08/2005 (http//www.invs.sante.fr/
    beh).
  4. Hanslik T et al. Vaccination des adultes contre
    la varicelle et le zona. La revue de médecine
    interne 28 (2007) 166-172.

21
Les adultes particulièrement touchés par les
formes de varicelle sévères
  • Les adultes 15 ans
  • ont un taux de complications 2 fois plus
    important que les moins de 15 ans (6 chez
    15ans et 3 chez lt15ans) (1)
  • représentent 26 des hospitalisations (2)
  • représentent 61 des décès dus à la varicelle (1)
  1. BEH N31-32 / 2007 (http//www.invs.sante.fr/beh)
  2. Hanslik T et al. Vaccination des adultes contre
    la varicelle et le zona. La revue de médecine
    interne 28 (2007) 166-172.

22
Le HCSP recommande un schéma à 2 doses(1) à au
moins 1 mois dintervalle en labsence
dantécédents de varicelle (ou si lhistoire est
douteuse) chez (2)
Vaccination contre la varicelle Recommandations
particulières
  • Sérologie Facultative
  • Les adolescents de 12 à 18 ans
  • Adultes gt 18 ans exposés à la varicelle (3 jours
    post exposition)
  • Les femmes en âge de procréer, notamment celles
    avec un projet de grossesse ?
  • Les femmes dans les suites dune première
    grossesse ?
  • Sérologie négative
  • Personnes en contact étroit avec des personnes
    immunodéprimées.
  • Enfants candidats receveurs en attente de greffe
    dorgane solide (dans les 6 mois précédents la
    greffe) avec 2 doses à 1 mois dintervalle et en
    pratiquant une surveillance du taux danticorps
    après la greffe.

? Toute vaccination varicelle chez une jeune
femme en âge de procréer doit être précédée dun
test négatif de grossesse et selon les données de
lAMM, une contraception efficace de 3 mois est
recommandée après chaque dose de vaccin.
  • Le HCSP ne recommande pas la vaccination
    généralisée contre la varicelle des enfants à
    partir de lâge de 12 mois (2)

Haut Conseil de la Santé Publique
(1) Avis de la Commission de la sécurité
sanitaire du Haut conseil de la santé publique
relatif aux recommandations de vaccination contre
la varicelle- BEH N31-32 du 24 juillet 2007
(http//www.invs.sante.fr/beh) (2) Calendrier
vaccinal 2009 BEH N 16-17 du 20 Avril 2009
(http//www.invs.sante.fr/beh)
23
Vaccination contre la varicelle Recommandations
professionnelles
  • La vaccination contre la varicelle est
    recommandée pour les personnes sans antécédents
    de varicelle (ou dont lhistoire est douteuse) et
    dont la sérologie est négative, qui exercent les
    professions suivantes
  • Professions de santé en formation (à lentrée en
    première année des études médicales ou
    paramédicales), à lembauche ou à défaut déjà en
    poste, en priorité dans les services accueillant
    des sujets à risque de varicelle grave
    (immunodéprimés, services de gynéco-obstétrique,
    néonatologie, pédiatrie, maladies infectieuses,
    néphrologie)
  • Professionnels en contact avec la petite enfance
    (crèches et collectivités denfants notamment)
  • Les sujets vaccinés seront informés de la
    nécessité dune éviction de 10 jours en cas de
    rash généralisé.

Sans antécédent de varicelle (ou dont
lhistoire est douteuse) et dont la sérologie est
négative.
(1) Calendrier vaccinal 2008 - BEH N 16-17 du 20
avril 2009 (http//www.invs.sante.fr/beh)
24
Vaccination chez la Femme enceinte (1/2)
  • La vaccination est envisagée chez la femme
    enceinte en fonction du risque infectieux
    encouru(1).
  • Quel que soit le niveau de recommandation
    (possible, à éviter ou déconseillé), si la
    vaccination est justifiée du fait dun voyage
    imprévu en zone endémique, dun contexte
    épidémique ou professionnel, elle doit être
    réalisée(1).
  • Une vaccination, quelle quelle soit, réalisée
    par mégarde chez une femme enceinte avec les
    vaccins actuellement disponibles ne justifie pas
    dinterrompre la grossesse. (1).
  1. Guide des vaccinations 2008 - DGS Editions INPES

25
Vaccination chez la Femme enceinte (2/2)
  • Tous les vaccins nécessaires à une protection
    maternelle efficace sont possibles voire
    indispensables en cours de grossesse (1).
  • Tous les vaccins inactivés, anatoxines ou
    fragments cellulaires peuvent être utilisés quel
    que soit le terme de la grossesse (1)
  • Diphtérie
  • Encéphalite à tiques
  • Méningocoques
  • Leptospirose
  • Rage
  • Pneumocoque
  • Grippe saisonnière
  • Tétanos
  • Poliomyélite
  • Typhoïde
  • Hépatite A
  • Hépatite B
  • Choléra
  • Lorsque une vaccination spécifique est
    envisagée chez une femme enceinte, il est
    préférable de prescrire, dans la mesure du
    possible, une forme monovalente si elle existe
    (2).
  1. Centre de référence sur les Agents tératogènes -
    CRAT - Mise à jour du 27 juillet 2009 (www.
    Lecrat.org)
  2. Guide des vaccinations 2008 - DGS Editions INPES

26
Vaccination chez la Femme enceinte (3/2)
  • Les vaccins vivants atténués en général sont
    déconseillés en cours de grossesse (rubéole,
    rougeole, oreillons, varicelle, fièvre jaune,
    tuberculose) (1).
  • Cependant (1)
  • Fièvre jaune la vaccination est justifiée en
    cours de grossesse en cas de séjour en zone
    dendémie.
  • Rubéole
  • lévaluation de plus de mille grossesses exposées
    (dans les trois mois précédant ou suivant la
    conception) ne trouve aucun cas de rubéole
    congénitale lié à la vaccination, en particulier
    chez les femmes séronégatives.
  • Chez quelques enfants, on a pu mettre en évidence
    une transmission de la souche vaccinale et
    éventuellement une séroconversion foetale
    constituant une infection infraclinique, mais il
    nest retrouvé aucun tableau malformatif
    correspondant au syndrome de rubéole congénitale
    ni aucune atteinte neurosensorielle à distance de
    la naissance.
  • Le virus vaccinal ne se transmet pas de personne
    à personne et lon peut vacciner les enfants
    dune femme enceinte séronégative sans danger.
  • Une femme dépistée séronégative vis-à-vis de la
    rubéole à loccasion de sa grossesse devrait être
    vaccinée avant sa sortie de la maternité.
  • la vaccination contre la varicelle est
    contre-indiquée chez la femme enceinte bien que
    le registre américain recensant les cas
    dadministration par erreur de ce vaccin au
    cours de la grossesse nait pas mis en évidence
    datteinte foetale ni daugmentation de
    lincidence des malformations.
  • Compte tenu de la contre-indication des vaccins
    vivants atténués (en particulier rubéole,
    rougeole, varicelle) chez la femme enceinte, des
    efforts devraient être faits pour immuniser les
    femmes non immunes contre ces maladies avant une
    grossesse ou juste après la naissance de
    lenfant. (1)
  • Guide des vaccinations 2008 - DGS Editions INPES

27
En suite de couches
Quel intérêt de se vacciner pour elle-même et
pour son nourrisson ?
Varicelle Femme sans ATCD clinique ou en cas
dhistoire douteuse de varicelle 2 doses à au
moins un mois dintervalle sous contraception
efficace Coqueluche Vaccination contre la
coqueluche le plus tôt possible après
laccouchement Femmes nayant pas eu
de vaccination coquelucheuse dans les 10
dernières années Vaccin acellulaire Rubéol
e Une femme dépistée séronégative pour la
rubéole à loccasion de sa grossesse
doit être vaccinée avant sa sortie de la
maternité Hépatite B Vacciner les nouveaux
nés de mère porteuse de lAg HBS
Calendrier vaccinal 2009 Avis du Haut conseil
de la santé publique BEH n16-17 du 20 Avril
2009
28
Les compétences de la sage-femme La pratique des
vaccinations par les sages-femmes
  • Dans le cadre de l'exercice de leurs compétences,
    les sages-femmes sont autorisées à pratiquer les
    vaccinations suivantes
  • chez les femmes
  • Diphtérie
  • Tétanos
  • Poliomyélite
  • Coqueluche par le vaccin acellulaire
  • Rubéole
  • Hépatite B
  • Grippe.
  • chez les nouveau-nés
  • Vaccination par le BCG
  • Vaccination contre l'hépatite B en association
    avec des immunoglobulines spécifiques anti-HBs
    chez le nouveau-né de mère porteuse de l'antigène
    anti-HBs.
  • Pour réaliser ces vaccinations les sages-femmes
    utilisent des vaccins monovalents ou associés.

Arrêté du 22 mars 2005 NOR SANP0521016A,
Article L4151-2 du code de la santé publique
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com