LES HOSPITALISATIONS SANS CONSENTEMENT - PowerPoint PPT Presentation

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LES HOSPITALISATIONS SANS CONSENTEMENT

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La conscience des troubles peut fluctuer(d ni, d n gation, difficult s d'insight) ... La loi du 27 Juin 1990, en contre point, consid re que c'est l'absence de soins qui cr e ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: LES HOSPITALISATIONS SANS CONSENTEMENT


1
LES HOSPITALISATIONS SANS CONSENTEMENT
  • HDT
  • HO

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INTRODUCTION
  • Recommandations de La HAS 2005
  • Privation de liberté
  • Une dérogation au principe général du
    consentement La loi du 4 Mars 2002 pose le
    consentement aux soins comme INDISPENSABLE

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CONSENTEMENT AUX SOINS
  • Il sinscrit dans une dynamique relationnelle
  • Il na pas de caractère définitif
  • Il peut varier dans un intervalle très court
    dans les troubles mentaux et les problèmes
    daddiction
  • La conscience des troubles peut fluctuer(déni,
    dénégation, difficultés dinsight)

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ABSENCE DE SOINS
  • La loi du 27 Juin 1990, en contre point,
    considère que cest labsence de soins qui crée
    un préjudice au patient.

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CADRE LEGAL
  • La loi du 27 Juin 1990 , modifiée par la loi du 4
    Mars 2002
  • Articles L 3212-1et L3213-1 du code de la santé
    publique
  • WWW.ordmed.org

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HDT
  • Hospitalisation à la demande dun tiers.
  • - présence de troubles mentaux
  • -impossibilité de consentir à lhospitalisation
  • -nécessité de soins immédiats et dune
    surveillance constante en milieu hospitalier

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HDT dextrême urgence
  • La loi introduit la notion de PERIL IMMINENT
  • CAD un risque de dégradation grave de létat de
    santé de la personne en labsence
    dhospitalisation.

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HO
  • Hospitalisation doffice
  • La présence de troubles mentaux
  • La nécessité de soins (critères cliniques)
  • Latteinte à la sureté des personnes ou de façon
    grave à lordre publique

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PRINCIPES GENERAUX DE PEC
  • Sans délais
  • Patient connu faire appel aux référents
  • Sinon
  • Joindre le centre 15 ou lurgentiste ( SAU)
  • Mobilisation de nombreux intervenants impliquant
    une coordination en pré et post hospitalier
    recours à un coordonnateur( 15, SAU SPAO)
  • Limiter la perte dinformation
  • Raccourcir le circuit du patient.

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Evaluation du patient et de son entourage
  • 1 Evaluation du patient
  • Examen clinique
  • Somatique
  • Psychiatrique
  • -Examen de la capacité à consentir
  • 2 Evaluation de lenvironnement
  • -social
  • -Familial

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Examen Clinique somatique
  • Lagitation nest pas forcément psychiatrique
  • Donc lexamen somatique est INDISPENSABLE
  • -Vigilance
  • -TA pouls température
  • - fréquence respiratoire
  • - glycémie oxymétrie
  • - recherche de toxiques et
    dalcool

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Sédation, immobilisation, contention
  • Elle relève dune prescription médicale
  • Elle doit être codifiée
  • Avec un personnel compétent, entrainé et en
    nombre suffisant
  • Nécessite une surveillance régulière (protocole
    fiche)
  • Plus difficile au domicile
  • La sécurité du patient et des intervenants reste
    centrale
  • Noter les prescriptions

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Examen psychiatrique
  • Le plus tôt possible , milieu calme et sécurisé
  • Lurgence à hospitaliser nimplique pas que le
    temps de cet examen doit être raccourci
  • - évaluation du risque suicidaire
  • - passage à lacte auto ou hétéro agressif
  • - troubles du comportement ,des conduites
    ou de ladaptation
  • - explore systématiquement
  • La sphère cognitive
  • Contenu des pensées ( délire , hallucinations)
  • Cours de la pensée( désorganisations,
    incohérence, tachypsychie, bradypsychie
  • Prise dalcool ou de toxiques

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Capacité à consentir
  • 5 dimensions
  • Recevoir une information adaptée
  • Écouter et comprendre
  • Raisonner logiquement
  • Exprimer librement sa décision
  • Maintenir sa décision dans le temps

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Il faut donc informer le patient
  • Du caractère pathologique de ses troubles
  • Du retentissement possible
  • Des modalités de traitement que son état requiert

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Cas particulier les incapables majeurs
  • Le consentement doit être rechercher s il est
    apte à exprimer sa volonté et à participer à la
    décision
  • Ces patients ont le droit de recevoir eux même
    une information et de participer à la prise de
    décision de façon adaptée et loyale
  • Le consentement du tuteur ou curateur nest pas
    un préalable obligatoire

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Evaluation de lenvironnement
  • - qualité et capacité de compréhension et de
    soutien de lentourage familiale et sociale
  • réseau du patient
  • Possible épuisement psychique et physique
  • Nécessite du tempsMAIS
  • La dynamique collaborative peut faciliter la mise
    en uvre et gage la poursuite des soins à la
    phase ultérieure.

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Indication dune HSC
  • Pour apprécier la sévérité des troubles mentaux
    et la nécessité de soins immédiats, on recherche
  • Risque suicidaire
  • Risque datteinte potentielle à autrui
  • Prise dalcool ou de toxiques
  • Délire et/ou hallucinations
  • Troubles de lhumeur( dépression ou exaltation)
  • Le degré dincurie

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Crise suicidaire durgence élevée
  • Idéation suicidaire avec suicide décidé
  • Agité , impulsif ouFroideur, rationalisation
  • Douleur morale( mutique)
  • Ayant un accès direct à un moyen ( arme à feu
    étang, pont
  • Ayant le sentiment quil nya plus rien à faire
  • Isolé socialement ( pas dentourage familiale)
  • Agegtà75 ans

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Atteinte à autrui
  • Lhétéro - agressivité ne justifie pas à elle
    seule une HSC
  • Motivée par lexistence de troubles mentaux
  • Sinon relève du droit commun( police justice)

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Prise dalcool ou de toxique
  • Peut justifiée une HSC si
  • -associée à des complications psychiatriques
  • ATCD de passages à lacte
  • Un risque prévisible pour le patient ou pour
    autrui ( mise en danger, aggravation de létat de
    santé)
  • Dans lintoxication aigue recours au SAU en
    1ére intention(risque somatique ,évaluation de la
    capacité à consentir à distance de la prise)

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Délire critères de gravité
  • Degré dadhésion (croyance inébranlable ,
    conviction absence de critique , et dinsight)
  • Participation émotionnelle forte (angoisse,
    sténicité)
  • Notion de passage à lacte antérieur
  • Thèmes jalousie (délire passionnel)
  • persécuteur désigné (
    paranoïaque)
  • ruine , culpabilité(
    mélancolique)
  • mécanismes hallucinations avec syndrome
    dinfluence et pensées imposées qui poussent le
    patient à agir

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Troubles de lhumeur
  • Dépression
  • - crise suicidaire
  • -critères de gravité
  • Exaltation
  • -agitation ,dyscontrôle émotionnel
  • -Délire mégalomaniaque de grandeur
  • -tachypsychie

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Degré dincurie
  • Laisser- aller, négligence , saleté
  • Perte de poids , altération de létat général
  • Risques vitaux
  • SI associés à
  • Troubles cognitifs
  • Troubles de lhumeur
  • Délires et hallucinations

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Modalités dHSC
  • HDT
  • La procédure est précise
  • -définition du tiers
  • -formulation de la demande
  • -Certificats médicaux
  • But rechercher lindépendance de la décision et
    éviter les internements arbitraires
  • HO
  • -En dehors de lurgence
  • -En urgence

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Examen clinique
  • Le médecin DOIT examiner le patient et constater
    LUI-MÊME les troubles
  • Quand le patient ne peut être abordé le
    certificat doit le mentionner et précise
    lorigine des faits reportés sans identifier les
    personnes
  • Les faits doivent être circonstanciés
    description des symptômes des comportements des
    conduites et attitudes mettant le patient en
    danger et précise en quoi le consentement est
    rendu impossible

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Définition du tiers
  • Toute personne susceptible dagir dans lintérêt
    du patient
  • Le plus souvent la famille ( à rechercher en
    priorité)
  • Mais aussi amis voisins employeur collègues
    curateur assistante sociale
  • Pouvant justifiés de relation antérieure à la
    demande
  • À lexclusion du personnel soignant dès lors
    quil exerce dans létablissement daccueil
  • Pour lHDT la demande du tiers est OBLIGATOIRE

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Formulation de la demande
  • Manuscrite sur papier libre
  • Signée datée
  • Nom , prénoms ,profession, né le , domicile
  • Indique la nature du lien ou des relations, le
    degré de parenté
  • Si le demandeur est illettré sa demande peut être
    reçu par le maire ,le commissaire de police ou le
    directeur de létablissement.

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Certificats médicaux pour lHDT
  • 2 certificats médicaux de moins de 15 jours
  • De 2 médecins différents
  • thèsés ,inscrit au conseil de lordre
  • Etudiants ayant une licence de remplacement
  • EXTERIEUR à létablissement daccueil
    obligatoirement pour le 1er certificat
  • Ni parents , ni alliés ( 4eme degré)
  • - entre eux
  • - avec lauteur de la demande
  • - avec le directeur de létablissement daccueil
  • NBPossibilité de fax à conditions que les
    originaux parviennent dans les 24H

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HO dehors de lurgence
  • - Il est prononcé par un arrêté du préfet dans
    les départements et du préfet de police à Paris
  • - Au vu dun certificat médical circonstancié
  • précise que les troubles mentaux compromettent de
    façon grave lordre public et la sureté des
    personnes
  • le médecin ne peut exercer dans létablissement
    (obligatoirement extérieur)

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HO en Urgence
  • En cas de danger immédiat pour la sureté attesté
    par un médecin ou la notoriété public
  • Le maire
  • -le commissaire de police à Paris
  • Peuvent ordonner en urgence des mesures
    provisoires.
  • Il est recommandé que la décision sappuie sur un
    certificat médical
  • Un médecin peut-être donc mandaté
  • Le certificat précise que par son comportement
    ,le patient constitue un danger imminent pour la
    sureté des personnes

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Information du patient et de sa famille
  • Il est recommandé de donner à lentourage des
    informations sur la loi du 27 juin 1990 et du 4
    mars 2002.
  • En cas dHDT si le patient souhaite connaitre
    lauteur de la demande , il est recommandé que ce
    soit le psychiatre qui suit le patient pendant
    lhospitalisation qui évalue le rapport bénéfice
    risque et le moment opportun
  • En cas de doute on peut solliciter la CDHP
  • En cas de HO la décision est notifier au patient

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Choix de létablissement
  • Les patients associant
  • troubles du comportement pathologie somatique
  • et/ou intoxication aigue par alcool médicament,
    ou drogues
  • doivent être PEC en 1ère intention dans un SAU
  • Lhospitalisation directe en hôpital
    psychiatrique est possible si
  • - Une pathologie strictement psy est identifiée
    et lexamen somatique sans anomalies

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Modalités de transport
  • Assuré par un transporteur sanitaire agréé
  • La restriction des libertés doit être limitée à
    celles nécessitées par létat de la personne
  • En cas dHDT , il ne peut avoir lieu quaprès
    létablissement de la demande du tiers et dau
    moins un certificat
  • Il est recommandé que la régulation du transport
    se fasse à partir du centre 15 qui coordonne les
    modalités avec les intervenants pré et post
    hospitaliers, les transporteurs et les médecins.

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CONCLUSIONS
  • L HSC reste souvent difficile et problématique
  • Intérêt de promouvoir linformation sur les
    procédures avec le famille les partenaires
    sociaux, les médecins traitants
  • Promouvoir un meilleur partenariat (échanges de
    savoirs et connaissance mutuelles)
  • entre SAU, pompiers, police, gendarmerie,
    service psychiatrique, médecins généralistes
  • Evaluer le rôle que pourrait jouer des équipes
    mobiles dintervention à domicile?
  • Evaluer le rôle des centres de crises SAU SPAO
  • Evaluer le rôle des ASE dans les urgences et
    dans lévaluation du contexte social et familiale.
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