Title: Qualit
1Qualité Environnementale des
BâtimentsPrésentation au Club de
lImmobilier16 mai 2008
- Denis WENDLING
- Architecte DPLG
- 11, route dEschau BP 60156
- 67404 ILLKIRCH CEDEX
- Tél. 03 90 40 60 70
- Fax 03 90 40 09 20
2Formation Q.E.B.
-
- PREALABLE
- Â
- Nous tenons à faire un retour en arrière sur
notre formation Q.E.B. (Qualité environnementale
des bâtiments) en essayant de faire simple sur
certains acquis que nous avons eus en tant
quarchitecte, afin de permettre la compréhension
de la Q.E.B. à des Maires, Collectivités Locales
ou intervenants divers dans lacte de construire. - Â
- Notre souci, à ce niveau, est de démystifier nos
grandes connaissances (théoriques) pour prôner le
retour au BSP (bon sens paysan), que nous avons
malheureusement occulté, dans un souci de
consommation effréné à partir des années 1960. - Rappelons dabord que la qualité
environnementale des bâtiments est la ligne qui
occupe lacte de construire dans le vaste
chantier du développement durable. - Le terme H.Q.E. employé à tort par beaucoup
dintervenants nest quun label au même titre
que le label Minergie. -
3- Définition du développement durable
- Cest un développement qui répond aux besoins
du présent, sans compromettre la capacité des
générations futures à répondre aux leurs . - Notre but est donc de prouver par des mots
simples que la construction peut être
intelligente (ou moins bête) en employant un
certain nombre de concepts de base réfléchis et
pesés.
4ENJEUX
- ? Maîtriser notre consommation dénergie est
devenu aujourdhui un enjeu économique et social
de portée mondiale. Limpact des activités
humaines sur les écosystèmes, la biodiversité et
la santé est tel, que la notion
déco-responsabilité se développe dans tous les
secteurs dactivités aujourdhui. - ? Protéger notre planète est sur toutes les
lèvres, du politique en discours de campagne, Ã
lhabitant dun petit logement qui sinterroge
sur sa responsabilité face à notre planète. - ? Nous devons tous nous engager en faveur dune
démarche éco-responsable, veillant ainsi à la
qualité environnementale des bâtiments Ã
construire.
5QUELQUES CHIFFRES
- ? Les bâtiments utilisent plus de 40 de
lénergie consommée. Une habitation bien isolée
nutilise que 27 de lénergie nécessaire pour
chauffer une maison construite en 1974. - Â
- ? Une bonne isolation de tous les bâtiments en
Europe pourrait à elle seule générer une
réduction de 400 millions de tonnes de CO2 qui
permettrait de réaliser les objectifs du
protocole de Kyoto et de combattre efficacement
les changements climatiques. - ? Construire et protéger notre environnement
implique tous les maîtres douvrage, les
architectes, les maîtres dœuvre, ainsi que tout
citoyen dans ses actes de tous les jours.
6Démarche H.Q.E.
- DEFINITION
- Cest le management de projets qui vise Ã
construire ou réhabiliter une construction en
maîtrisant les impacts sur lenvironnement. - Ce management impliqueÂ
- ? la maîtrise du déroulement des opérations en
phase de conception, de construction, - dutilisation, dadaptation et de démolition
- ? la qualité environnementale des bâtiments
vise 14 objectifs appelés  cibles - regroupés en 2 domaines autour de 4 grands
thèmes (familles), à savoir - Maîtrise des impacts sur lenvironnement
extérieur - Maîtrise des impacts sur lenvironnement
extérieur léco construction léco
gestion - Création dun environnement intérieur
satisfaisant le confort la santé
7MAITRISE DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
- Ces 4 familles regroupent un certain nombre de
cibles, à savoir - LEco construction
- ? Cible 1 relation harmonieuse des bâtiments
avec leur environnement immédiat - ? Cible 2 choix intégrés de produits,
systèmes et procédés de construction - ? Cible 3 chantier à faible nuisance
- LEco gestion
- ? Cible 4 gestion de lénergie
- ? Cible 5Â gestion de leau
- ? Cible 6 gestion des déchets dactivités
- ? Cible 7Â gestion de lentretien et de la
maintenance
8MAITRISE DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
- Le confort
- ? Cible 8Â confort hygrothermique
- ? Cible 9Â confort acoustique
- ? Cible 10Â confort visuel
- ? Cible 11Â confort olfactif
- La santé
- ? Cible 12Â conditions sanitaires des espaces
- ? Cible 13 qualité de lair
- ? Cible 14 qualité de leau
9-
- Aussi, chaque question spécifique dune
opération ou système de management dopérations
(SMO) doit prendre en compte ces 14 cibles
suivant 3 niveaux de performance - Â
- B (comme basse)
- P (comme performant)
- TP (comme très performant)
- Le maître douvrage doit choisir parmi les 14
cibles, celles qui devront être au niveau P ou
TP. Le SMO, qui sapparente à une procédure, lui
permet de hiérarchiser ces cibles et dorganiser
la façon de les atteindre. - Â
- Prenons un exemple pour un bâtiment tertiaireÂ
pour reconnaître un bâtiment conforme à la
démarche HQE, les 14 cibles devront avoir atteint
des niveaux de performance suivants - Â
- ? 7 cibles au moins au niveau B
- ? 4 cibles au moins au niveau P
- ? 3 cibles au moins au niveau TP.
10ANALYSE DES CIBLES
-
- Nous allons maintenant entrer au cœur du sujet,
à savoir lexplication des cibles. Nous allons
tenter, un fois de plus, de rester simple et de
ne pas partir dans des batailles dexperts, afin
de garantir la compréhension de tous. Usons de
bon sens paysan !
11 CIBLE 1Relation harmonieuse des bâtiments
avec leur environnement immédiat Â
-
-
-
- Rappelons que nous construisons un bâtiment pour
des hommes et des femmes qui vont y habiter, y
vivre, y travailler ou exercer une activité
culturelle ou sportive. -  Construire un bâtiment est aussi un acte fort,
compte-tenu quil ne sagit pas dun acte
éphémère, puisque le bâtiment va durer et
simposera durant toute sa vie aux visiteurs et Ã
ses riverains. - Â
- Â Dialogue avec le site
- Â
- Un bâtiment doit faire corps avec son site. La
meilleure réponse, à lachèvement de la
construction, est de constater sa parfaite
intégration et de pouvoir se dire quil est
évident quil soit là , à cet endroit. Il a
toujours été là  ! -  Dialoguer avec le site, veut dire tenir compte
du climat, des vues, des nuisances, des
pollutions, des ressources locales ou du site,
des eaux pluviales. -  Bien-sûr, la réponse ne sera pas uniquement Ã
léchelle de la parcelle du terrain, mais prendra
en compte également lenvironnement proche et
immédiat. - Prendre en compte les caractéristiques générales
du site, veut déjà dire quà lentrée du projet,
on refuse limmeuble produit et que chaque
réponse de projet est unique.
12 Aménagement de la parcelle
-
- Un terrain est différent dun autre, quil
convient danalyser en portant non seulement son
intérêt sur la topographie, mais également sur la
faune et la flore de ces lieux et des alentours
du site. - Â Â
- Lanalyse portera sur différents pointsÂ
- ? accès à la parcelle et ses rapports avec son
environnement immédiat - ? organisation des voieries et cheminement sur
la parcelle même (piétons, 2 roues, - véhicules légers et autres)
- Â ? organisation des stationnements sur la
parcelle -  ? organisation des espaces plantés
-  ? aménagement des zones  espaces verts .
- A ce stade, se posent déjà les questions
fondamentales sur le projet, questions qui
doivent être prises en compte dans le cadre du
programme. - Nous parlons, tout dabord, dorganisation de la
parcelle vis-Ã -vis de la ville. Situer son projet
par rapport à son contexte immédiat et ses
rapports avec lui.
13CIBLE 2 Choix intégrés de produits, systèmes
et procédés de construction
-
-
- Dès le début du projet, il faut tenir compte de
la durabilité dun bâtiment, de ses choix de
procédés constructifs et des choix des matériaux
employés. - Adaptabilité et durée du bâtiment
- Â
- La première question à se poser lorsque lon
construit un bâtiment est sa durée de vie
envisagée. - Lautre question immédiate porte sur sa
flexibilité dans le sens des dispositions prises
pour reconfigurer le bâtiment en fonction de
lévolution des usages. - Â
- ? Dans son évolutivité, ne pas figer le
bâtiment et le faire évoluer avec les - changements technologiques,
- ? Dans son extensibilité, en prévoyant de suite
une possibilité dextension, soit - horizontale ou verticale,
- ? Dans sa convertibilité, pour changer
complètement son usage, - ? Dans la fin de vie du bâtiment, sa
destruction doit être assurée à faible impact - environnemental et en revalorisant les
matériaux.
14-
- Choix des procédés de construction
- Intégration dun projet, des impacts
environnementaux et sanitaires et aux choix de
construction. - Mettre en avant des procédés de construction
permettant, en cours de vie, une certaine
flexibilité dune part, et un tri facile en vue
de la déconstruction, en fin de vie, dautre
part. -
- Exemple un bâtiment en structure béton est
beaucoup plus lourd à travailler en changement de
lusage intérieur et en déconstruction quun
bâtiment en structure bois. -   Â
- Choix des produits de construction
- Â
- Le choix des matériaux doit porter sur plusieurs
éléments, à savoir - Â
- ? Limiter les consommations de produits non
renouvelables - ? Limiter les produits à lourde consommation
énergétique (exemple aluminium) - ? Limiter la consommation deau, cette notion
intervient sur leau et également lénergie - nécessaire à la fabrication dun matériau.
Cette énergie sappelle lénergie grise - ? Limiter la production de déchets solides
15CIBLE 3 Chantier à faible nuisance
- Cette cible porte sur cinq points, Ã savoirÂ
-  1 Préparation technique du chantier
- 2 Gestion différenciée des déchets de chantier
-  3 Réduction des nuisances et des pollutions
-  4 Maîtrise des ressources en eau et en
énergie -  5 Déconstructions sélectives
- 1. Préparation technique du chantier
-  Le but est de limiter la production de déchets
et doptimiser leur gestion. - Une bonne conception sopère en amont sur la
planche à dessin par un bon calpinage des
matériaux, par un plan des réservations soigné,
par des procédures limitant les accidents de
chantier. -  La même conception sera qualitative dans la
gestion des déchets de chantier et dans le mode
de fonctionnalité, de stockage et de tri de
lévacuation des déchets. - Réflexion beaucoup trop de chantiers sont
encore très mal gérés en tri de chantier
compte-tenu dune part, de la non application des
intervenants (ou de leur  menfoutisme ) et
dautre part, dans labsence totale de gestion
pour les petits chantiers.
16-
- 2. Gestion différenciée des déchets de chantier
- Â
- Encore une fois, la meilleure gestion est celle
que nous navons pas à faire, soit limiter au
maximum les déchets des chantiers. Trois types de
déchets sont référencés - - les déchets inertes (DI 65 de la masse des
déchets) - - les déchets industries banals (DIB 33 )
- - les déchets industriels spéciaux (DIS 2 )
- Â
- Les déchets doivent être triés et ramenés sur
des plates-formes de regroupement de tri. - Â
- 3. Réduction des nuisances et des pollutions
- Â
- Lenjeu est de limiter les nuisances dun
chantier auprès des riverains, des ouvriers du
chantier et de lenvironnement. - Â
- La responsabilité du maître douvrage est
engagée dans lintérêt de générer un chantier
qualifié de chantier  vert qui oblige des
accès à mettre en œuvre, le respect dune charte
 chantier vert et le management des
comportements sur le chantier. - Â
17-
- 4. Maîtrise des ressources en eau et en énergie
- Â
- Il sagit simplement de limiter la consommation
deau et délectricité sur le chantier. - Â
- Â
- 5. Les déconstructions sélectives
- Il sagit de la bonne gestion dune démolition
dun bâtiment et de loptimisation de la gestion
des déchets. - Â
18CIBLE 4 Gestion de lénergie
-
- Cest la cible la plus complète et la plus
connue de lensemble des cibles. - Tout dabord, lénergie non dépensée est celle
que nous ne consommons pas et que nous ne payons
pas. Aussi, il est impératif que les bâtiments Ã
construire ne soient pas énergivores et soient
intelligents par leurs qualités intrinsèques. - Â
- Lobjectif est de ne plus gaspiller les
ressources épuisables en énergie fossiles (fioul,
charbon) et les remplacer par des énergies
durables en maîtrisant parfaitement les gaz Ã
effet de serre. - Â
- Les leviers sur lesquels nous avons moyen
dintervenir sont les postes suivants - Â
- ? Chauffage et climatisation
- ? Ventilation
- ? Eclairage
- ? Eau chaude sanitaire et autre usage
19-
- Isolation de lenveloppe
- Un ingénieur thermicien suisse me disait encore
il y a quelques semaines  agissez sur une bonne
orientation, une bonne répartition des
ouvertures, veillez à supprimer tous les ponts de
froid en enveloppant correctement votre bâtiment
qui doit être de forme simple et vous atteindrez
facilement les normes prévues pour 2015 ou
2020Â . Oui, cela est possible aujourdhui par
des bâtiments différents de ceux que nous
connaissons si nous faisons abstraction des
pressions dorganismes ou de grandes entreprises,
comme EDF, ISOVER ou dautres. - Â Une bonne isolation de lenveloppe passe par
plusieurs points. - Â
- Pont thermique
- Les ponts thermiques ou appelés ponts de froid
en Suisse, représentent 10 à 40 des
déperditions totales du bâtiment. -  Ces ponts thermiques sont liés à la conception
même du bâtiment et plus leur part de déperdition
augmente, plus lisolation du bâtiment est
performante.
20- Inertie thermique
- Linertie thermique est la valeur quà un
bâtiment de stocker ou de déstocker lénergie
comprise dans sa structure, cest-Ã -dire dans sa
masse. Elle définit la vitesse à laquelle le
bâtiment se refroidit ou se réchauffe. Cette
donnée est essentielle pour le confort dété. Une
inertie plutôt forte amortit les surchauffes
diurnes et favorise létalement de la fraîcheur
nocturne. - Vitrages
- Outre leur fonction, la première étant
léclairage, les vitrages ont la qualité de
favoriser le soleil dhiver, mais ont le défaut
de favoriser les surchauffes en été. - Nous savons mettre en place des vitrages peu
émissifs, à double vitrage, voire à triple
vitrages aujourdhui.
21-
- Etanchéité de lair
- Ce concept est nouveau, mais participe de
manière importante à la performance énergétique
globale du bâtiment. Cette étanchéité est
déterminante dans les bâtiments à ossature bois,
qui sont plus filtrants que les bâtiments en
maçonnerie ou en béton. - Isolation de lenveloppe
- Suivant un concept purement français,
lisolation était placée à lintérieur du
logement. Cette disposition favorise les ponts
thermiques. - Â La lutte contre les ponts thermiques demande
une isolation extérieure dune épaisseur de 20 Ã
30 cm, en Suisse, qui permettra outre ses
capacités à isoler le bâtiment, de lutter
efficacement contre les ponts thermiques. - Cette sur-isolation est valable pour les parois
verticales du bâtiment, mais également pour sa
toiture ou pour son contact avec le sol.
22-
-
- Solarisation du bâtiment
- Une règle de bons sens est de travailler les
apports solaires gratuits pendant la saison de
chauffe, permettant de la sorte une source
importante déconomie dénergie, qui nest pas
demandée. Lapproche environnementale permet
dorienter notre réflexion sur lorientation des
bâtiments et de leurs vitrages et sur les espaces
capteurs. - Â
- Orientation des bâtiments et de leurs vitrages
- Limplantation des bâtiments participe à la
maîtrise des dépenses énergétiques. - Lorientation Sud doit être privilégiée pour les
baies éclairantes et la façade Nord doit être
fermée au maximum. Lespacement entre les
bâtiments doit être étudié de manière attentive
pour permettre la pénétration du soleil dans les
logements lors de ces besoins cruciaux, Ã savoir
lhiver. Aussi, une distance minimum est calculée
et doit être parfaitement intégrée sur les PLU
des villes. - La contrepartie de cette donnée, demande
également que les façades les plus exposées au
soleil direct, en période chaude, bénéficient de
casquette et décrans végétaux à feuilles
caduques, qui permettront deffectuer un effet de
masque sur ces façades exposées. - Cette donnée oblige une attention particulière
dès la conception du plan de masse de lensemble.
Ces éléments, alliés à la conception, sont axés
sur la non-utilisation dune climatisation qui
nest quun dispositif technique, plaqué sur un
bâtiment, pour palier à ses mauvaises
performances énergétiques dorigine.
23-
- Espaces capteurs
- 1 Serres et vérandas
- Les apports solaires passifs peuvent être
amplifiés par la construction de vérandas, de
serres accolées, constituant des espaces tampons
dans larchitecte bioclimatique. - Â
- Ces apports peuvent couvrir jusquà 20 des
besoins de chauffage. - Ces espaces tampons peuvent également servir Ã
préchauffer lair neuf avant lintroduction dans
la maison. - 2 Solarisation en tertiaire
- Dans ce type de bâtiment, il est préférable,
compte-tenu de loccupation, de récupérer les
apports internes dans les espaces de circulation. - 3 Murs capteurs accumulateurs
- Des murs capteurs ou murs trombes peuvent
accumuler le rayonnement solaire capté durant la
journée et le restituer en partie la nuit.
24- Economies dénergie
- Lénergie la plus économique est celle qui nest
pas consommée. Le choix du type de chauffage, qui
nest quune résultante de la qualité du
bâtiment, est donc primordial. -  Il en est de même pour le rafraichissement du
bâtiment (puits canadien). -
- Energies renouvelables
- Cest le débat sur - lénergie solaire
- - lénergie éolienne
- - lénergie hydraulique
- - la cogénération, etc ..
25CIBLE 5Â Gestion de leau
-
- 5.1. Récupération des eaux de pluie
- Une fois de plus, et avec beaucoup de BSP, la
bonne gestion de leau passe par celle que nous
ne devons pas dépenser ou gaspiller. - Aussi, une attention particulière doit être
portée à plusieurs niveaux, à savoir - Â
- ? La réduction des fuites
- ? Lutilisation dappareils performants
- ? Lutilisation deau gratuite à savoir la
gestion des eaux pluviales - Le prix de leau ne va cesser de croître dans
les années à venir, et par voie de conséquence,
il faut léconomiser. Il faut savoir que le prix
de leau a déjà augmenté de près de 40 en
lespace de 10 ans. - Â
- Si toutes les dispositions sont prises pour
éviter le gaspillage deau, pensons maintenant
aux systèmes de récupération deaux de pluie. -
26- La vérification de cet objectif passe dune
part, bien sûr, par les possibilités de captage
de leau de pluie (surface de toiture) et dautre
part, de la pluviométrie de la zone dans laquelle
nous nous situons. - Le principe est de récupérer leau de pluie de
la toiture, la diriger vers une cuve de
récupération deau et utiliser cette eau pour
diverses fonctions, à savoir - ? Arrosage
- ? Nettoyage des voitures
- ? Alimentation des chasses deau des WC
- ? Nettoyage du linge (cette utilisation est
assez controversée) - Aujourdhui, des fabricants de cuves ont des
procédés qui permettent une automatisation
complète de la récupération deaux de pluie et la
restitution dans ses divers objectifs.
27-
-
- 5.2. Gestion des eaux pluviales sur la parcelle
- Lobjectif est de réduire les réseaux collectifs
de récupération deaux de pluie, principalement
par période dorages. - La gestion de ces eaux de pluie diminue
également les risques dinondation en limitant,
cas par cas, les risques de pollution. Les
principes pour gérer leau de pluie sur la
parcelle sont les suivants - Â
- Toitures-terrasses
- Dans une toiture végétalisée, leau sinfiltre
déjà dans lépaisseur de terre de cette toiture
et retarde par là -même son rejet dans le réseau
collectif. - Chaussées à structure  réservoirÂ
- Leau de pluie est stockée dans le corps de la
chaussée et est renvoyée vers le réseau collectif
de manière calculée ou régulée.
28-
- Puits
- Des puits dabsorption sont aménagés pour
infiltrer leau dans le sous-sol, soit vers la
nappe phréatique, soit vers une zone infiltrante.
- Tranchées
- Des tranchées (ou fossés) peuvent être aménagées
aux abords directs des bâtiments pour stocker
temporairement leau, avant son infiltration
naturelle dans le sol. Elles participent
également à lépanouissement des espaces verts ou
plantations aux abords des bâtiments. - Fossés ou marres
- Les fossés, nous ou marres fonctionnent sur le
même principe que les tranchées. Cette
disposition est appliquée sur les sols moins
infiltrants ou dans les réseaux urbains.
29CIBLE 6 Gestion des déchets dactivités
-
- La problématique aujourdhui est de gérer au
mieux nos déchets et de limiter les volumes Ã
stocker en décharges autorisées. - Â
- Lobjectif est de générer moins de déchets et de
mieux les valoriser par un tri sélectif.
Plusieurs modes existent pour la valorisation de
ces déchetsÂ
30-
- Valorisation organique
- Les déchets organiques et les déchets verts
doivent être valorisés suivant une méthode de
compostage ou de méthanisation. - Le but est de réaliser, soit du compost, soit du
biogaz. - Valorisation matière
- Â
- Le tri sélectif peut permettre de recycler du
papier plastique, métaux, verres. Il sagit de
réintroduire chez les fabricants des produits
triés qui leur permettront dobtenir une nouvelle
matière première nécessaire à leur production. - Valorisation énergétique
- Nous parlons à ce niveau, dincinération de nos
déchets pour produire de lénergie. - Cette valorisation dénergie peut être reliée Ã
un réseau de chauffage urbain. - Â
- Pour conclure, ce tri sélectif passe bien sûr
par une prise de conscience de tous les
habitants, mais également par des dispositions de
locaux qui doivent être suffisamment importants
pour permettre le tri sélectif des déchets. - Â
- La même question se pose bien évidemment pour
les déchets de chantiers et les déchets générés
par tous les bâtiments, soit tertiaires, soit
publics.
31CIBLE 7Â Gestion de lentretien et de la
maintenance
-
- Lenjeu majeur quand on conçoit un bâtiment est
de préserver le plus longtemps possible la
destination pour lequel il a été construit. Il
sagit de prendre en compte linvestissement
initial et le coût de maintenance obligatoire.
Aussi le bons sens paysan nous dira quil ne faut
pas construire des usines à gaz qui demandent un
polytechnicien pour gérer le bâtiment. - Le bâtiment doit répondre à plusieurs critères,
à savoir - ? Durabilité
- ? Facilité dentretien et de maintenance
-  ? Qualité environnementale de lentretien et
de la maintenance - Â ? Organisation de lentretien et de la
maintenance
32CIBLE 8Confort hygrothermique
- Le confort thermique exprime le bien être dun
individu par rapport à la chaleur et Ã
lhygrométrie. - Â
- Cette cible se décompose en deux chapitresÂ
- Confort thermique dhiver
- Â
- La sensation de confort thermique est liée aux
individus. - Â
- Confort ne rime pas simplement avec température,
mais dautres paramètres entrent en ligne de
compte, à savoir - Température
- Lanalyse de la température doit se faire sur
trois axes différents - 1 Température de lair
- 2 Température des surfaces des parois
- 3 Température résultante, qui est la moyenne
des deux premières.
33- Effets de parois chaudes et de parois froides
- Des parois froides de type marbre rayonneront le
froid, alors que des parois chaudes de type bois
permettront un abaissement de température
intérieure. - Â
- En Suède ou en Finlande, une température de
confort est de lordre de 17 à 18. - Ecarts de température
- La diffusion de la température doit être
uniforme et il faut bannir les zones froides et
les zones chaudes. - Â
- Vitesse de lair
- La vitesse de lair doit être limitée à 0,15 m/s
en hiver. - Â
- Hygrométrie de lair
- Entre 30 et 70  lhygrométrie de lair est
neutre par rapport au confort thermique. - Â
34- Confort thermique dété
- Le confort dété sexprime en fonction de la
chaleur, de la vitesse de lair et de
lhygrométrie. - Â
- Lenjeu est essentiel et principalement dordre
énergétique. La solution résulte dans un niveau
de confort compatible avec les conditions de
travail ou de vie dans un bâtiment, tout en
recherchant lefficacité énergétique. - Cela reviendrait à dire quil faut
impérativement bannir la climatisation en
réalisant un bâtiment autonome et bien conçu,
suffisant à lui-même.
35Définition des conditions de confort
-
- Avant la RT 2000, la réglementation parlait
dune température maximale de 27, fenêtres
fermées. Aujourdhui, la réglementation définit
pour le confort dété, une température intérieure
conventionnelle de référence à ne pas dépasser. - Â
- Ce seuil de température nest pas une donnée
unique, puisquelle doit associer le type
doccupation des locaux et bien-sûr la nature de
lactivité, la tenue vestimentaire et le taux
dhumidité relatif qui ne doit pas être supérieur
à 70 . - Â
- Une autre donnée du confort est le brassage de
lair. Cest le rôle de la ventilation ou des
ventilateurs qui permettent un mouvement dair.
36Orientation et protection des vitrages
-
- Des vitrages exposés au Sud engendrent en été
une surchauffe manifeste. - Toute surface vitrée verticale orientée de
Nord/Nord-Ouest à Nord-Est, demande une
protection solaire extérieure. La nature et
linclinaison des lamelles seront judicieusement
calculées suivant la latitude et la longitude du
lieu. Je parlais bien de protection solaire
extérieure puisque les stores intérieurs ne
permettent pas de réduire les apports solaires
dété, qui ont déjà traversé le vitrage avant
dêtre arrêtés par la protection intérieure.
37Apports internes et ventilation
- Encore une fois, usons de bon sens paysan (BSP)
et affirmons quil ne faut pas, en période
estivale, créer des surchauffes, et par
conséquent, favoriser léclairage naturel et
bannir lutilisation de lampes à incandescences,
etc. - Le renouvellement dair par la ventilation
permettra déliminer les surchauffes et dassurer
un rafraichissement de nuit. Il est bon de
rappeler à ce niveau, quen été, les fenêtres
doivent être fermées toute la journée et ouvertes
la nuit, pour permettre à lair frais nocturne,
de rafraichir le bâtiment.
38Isolation de la toiture
- La toiture est un des éléments du bâtiment le
plus exposé aux rayons du soleil par la nature de
son matériau (généralement des tuiles) et par son
inclinaison favorable. - Il sagit donc de travailler avec des matériaux
performants, comme la fibre de bois, qui
empêchera la chaleur sous les tuiles de passer au
travers de lisolant.
39Inertie du bâtiment
- Comme nous lexposions tout à lheure, la
ventilation sera favorisée la nuit lors de
labaissement nocturne de la température. - Â
- Les fenêtres vont être ouvertes et cet air
rafraichi, doit pénétrer dans les matériaux de
masse du bâtiment, qui restitueront cette
fraîcheur 12 heures après leur accumulation, soit
lorsque le soleil recommencera à briller. - Â
- Là encore, la conjugaison de plusieurs procédés,
comme le puits canadien permettra de rentrer
naturellement de lair frais dans le bâtiment,
évitant de la sorte le recours à la
climatisation.
40CIBLE 9Confort acoustique
-
- Une bonne qualité dambiance acoustique
favorisera une qualité du travail et de bonne
relation entre les usagers dun bâtiment,
linverse aura des effets négatifs,
principalement sur la santé des occupants Ã
travers la déprime et le stress. - Â
- Létude acoustique dun bâtiment passe par
plusieurs stades. - Â
-  Les dispositions architecturales générales
- Â
- Le plan masse doit être étudié pour lutter
contre les nuisances extérieures immédiates, tels
que aéroport, voie routière, usine, etc. Létude
première du plan masse doit prendre en compte ces
données, en noubliant pas que certains facteurs
peuvent être aggravants, comme les vents ou les
réverbérations liées aux paysages environnants. - Â
- Larchitecte sera également attentif aux
dispositions des locaux mitoyens, aux
superpositions des locaux et aux dispositions
intérieures des locaux.
41-
- Assurer une bonne isolation acoustique
- Lisolation acoustique dun local se mesure en
dB. La réponse disolation pour un bâtiment situé
à côté dun aéroport nest bien sûr pas la même
que celle dun bâtiment situé en campagne. - Â
- Tous les points singuliers, comme fenêtres,
portes doivent être étudiés pour assurer une
bonne isolation par rapport aux bruits extérieurs
(entrée de bruit par les grilles dentrées dair,
par système de ventilation). - Â
- Assurer la correction acoustique des locaux
- Si une source de bruit nest pas corrigible,
parce quune route nest pas déplaçable, par
exemple, il faut agir sur la notion même du
bruit. - Â
- Ces investigations passent par une étude
acoustique spécifique, qui déterminera le temps
de réverbération dune source de bruit, dun
niveau sonore, pour décroitre les 60 décibels. - Â
- Cette correction se fera dabord par une
élimination massive des sources, mais également
par une absorption massive par les parois
horizontales et verticales, de manière à éviter
la propagation du bruit.
42CIBLE 10Confort visuel
-
- La lumière est déterminante dans les bâtiments,
soit par la lumière naturelle, soit par
léclairage artificiel. -  Une bonne lumière ne fatiguera pas les yeux et
permettra dans le tertiaire, une meilleure
qualité du travail. - Â
-  Profiter de la lumière naturelle en bannissant
les éblouissements - Â
- Il faut disposer au mieux de la lumière
naturelle du jour. - Cest une donnée fondamentale de larchitecture.
-  Léclairage naturel agira autant sur un plan
physiologique que psychologique. -  Lunité de mesure recueillie en la matière est
le lux. Suivant la qualité des locaux, les taux
déclairement varient de 200 à 800 lux. -  Léblouissement doit être contrôlé pour éviter
le soleil direct qui peut être une source
dinconfort.
43-
- Eclairage artificiel confortable
- Ces niveaux déclairement varient selon le type
dactivité des locaux. -  Il faut assurer une bonne uniformité de
léclairement, tout en évitant les
éblouissements. - Â
-  Relations visuelles avec lextérieur
-  La position des bâtiments, les uns par rapport
aux autres, sera déterminante dans la qualité de
la relation visuelle. -  Ce point rejoint les préalables à ne pas
occulter pour la qualité dun plan masse. - Nous rappelons que certains locaux doivent
également bénéficier dune certaine intimité.
44CIBLE 11Confort olfactif
-
-
- Il sagit encore de bannir les sources de
pollution provenant de lextérieur ou de
lintérieur des bâtiments. - Â
- Réduire les sources dodeurs désagréables
-  Le choix des produits de construction doit être
judicieux afin que ces produits némettent pas
dodeurs désagréables. -  Il ne faut pas oublier, non plus, lentretien
du bâtiment, et bannir lemploi de produits de
nettoyage à odeur désagréable. -  Une attention particulière sera portée dans les
entreprises pour stocker les déchets dactivités
pouvant être source dodeurs désagréables. -  Pour conclure, rappelons que certains
polluants, comme la fumée de cigarettes ou le
CO2, sont facilement maîtrisables en les
interdisant simplement. - Â
45- Limiter les sensations olfactives désagréables
- Â
- Cest le rôle de la ventilation des locaux en
assurant un débit dair suffisant pour un confort
intérieur. - Â
- Lair doit être renouvelé en permanence, tout en
nengendrant pas des courants dair, avec des
vitesses supérieures à 0,15 m/s. - Nous rappelons également à ce niveau, lintérêt
du puits canadien, qui permet un réchauffement en
hiver ou un rafraichissement en été de lair
neuf, au lieu des traditionnelles entrées dair
que nous connaissons aujourdhui dans les châssis
de fenêtres.
46CIBLE 12Qualité sanitaire des espaces
-
- Nous parlons aujourdhui beaucoup de santé. Une
attention particulière doit donc être portée sur
lenvironnement extérieur ou intérieur dun
bâtiment au regard de la santé. - Même si un premier travail a déjà été fait sur
les réglementations applicables à lamiante et au
plomb, un immense travail nous reste à faire sur
les conséquences dexposition à certains
matériaux dans le bâtiment. - Â
- Sans se lancer dans une psychose effrénée, il
faut sinterroger sur le risque des matériaux par
rapport à un fonctionnement normal du bâtiment,
sur la nature du risque par rapport aux matériaux
et sur son degré de gravité, et pour finir, sur
les mesures à prendre dans la mise en œuvre du
matériau.
47-
- Les choix des matériaux et des produits de
construction - Nous trouvons trois classes de matériauxÂ
- 1. Matériaux fibreux
-  Nous nallons pas refaire le procès de
lamiante. - Â Nous pouvons cependant nous interroger sur les
laines minérales et sur lévolution de la
réglementation à leur sujet. - 2. Matériaux émettant des composés organiques
volatiles et du formaldéhyde -  Les COV sont des substances chimiques qui se
volatilisent aux températures dambiance
habituelles. Nous trouvons ces COV dans les
matériaux tels que les contreplaqués, agglomérés
de bois, mousses et colles urée-formol, tapis et
moquettes, sols plastiques et les solvants de
peinture ou vernis. -  Leur réaction peut être simplement irritante,
mais aussi cancérogène. -  Une analyse fine des fiches produit permettront
une sélection judicieuse des composants Ã
utiliser ou à bannir.
48-
- 3. Produits toxiques ou pathogènes
-
- Nous avons déjà évoqué le problème du plomb
contenu dans les peintures, qui aujourdhui est
parfaitement interdit. - Les bactéries ou légionelles prolifèrent dans
les milieux humides et samplifient dans les
installations de traitement dair mal conçues et
mal entretenues. - Les produits de combustion (cheminée à foyer
ouvert, poêle) peuvent être dangereux par
monoxyde de carbone et responsables
dintoxications graves, voire mortelles. - Â
- Lozone O3 générée par les imprimantes ou les
photocopieurs est à surveiller. - Â
- Nous ne parlerons pas des dégagements de fumées
accidentelles pouvant provenir, soit de feux
sauvages ou dincendies, qui peuvent générer
dimportantes pollutions dans lesquelles il ne
faut, bien sûr, pas rester exposé. - Â
49-
- Nous ne ferons quévoquer des domaines également
sensibles sur la santé dus à la radioactivité et
aux ondes électromagnétiques. Il sagit de
prendre en compte des zones en France, dont les
sous-sols sont fortement chargés de radon. - Second point les ondes électromagnétiques,
générées soit par linstallation électrique
elle-même, soit par une source aérienne, type
ligne haute tension. - Pour conclure, à ce jour, aucune étude ne permet
détablir avec certitude ou dexclure les effets
des champs électromagnétiques sur la santé. - Â
50CIBLE 13Qualité sanitaire de lair
-
- La qualité de lair dépend de deux facteurs,
cest-à -dire la limitation des polluants à la
source et la ventilation efficace des locaux. - Â
51-
-
- Maîtriser les sources de pollution
- Nous lavons déjà évoqué plus haut dans une
démarche attentive de gestion des risques de
pollution par des produits de construction riches
en COV, en formaldéhyde ou en substances
radioactives contenues dans les revêtements
intérieurs, les isolants thermiques et
acoustiques, les produits dérivés du bois, les
colles, les solvants ou produits détanchéité. - Il convient également de gérer les risques de
pollution par des équipements sur les points
suivants - Â
- ? Combustion prescrire des générateurs Ã
faible émission atmosphérique - Installation déquipements de contrôle des
émissions polluantes. - ? Système de ventilation et de climatisation
- Nous en avons déjà parlé, mais il convient de
maîtriser les filtres à air, de travailler la
qualité des - humidificateurs dair et de vérifier de manière
périodique, les circuits de distribution dair. - Bien sûr, certaines activités dans certains
locaux nécessiteront une attention plus poussée. - Â
- ? Gérer les risques de pollution par les
milieux environnants le bâtiment - Nous avons parlé dans la cible 12 du radon, mais
il faut également veiller à la qualité de lair
neuf introduite dans un bâtiment. - Du BSP nous dirait quil ne faut pas mettre une
bouche dextraction dair à côté dune prise
dair neuf.
52-
- Limiter les effets des polluants dair sur la
santé - Notre intervention, à ce titre, sera de deux
ordres - Par une ventilation efficace
- Nous en avons déjà longuement parlé
- Par un traitement de lair ambiant qui sera Ã
étudier, cas par cas, selon la nature des
activités des locaux.
53CIBLE 14Qualité sanitaire de leau
-
- La qualité de leau relève du confort et de la
santé. Ces préoccupations sont à prendre en
compte dès la conception, mais également durant
la vie du bâtiment. - Transport de leauÂ
- Aujourdhui, présentes que dans les anciens
bâtiments, les canalisations en plomb sont bien
sûr à remplacer, dès constatation de leur
présence.
54-
- Légionellose
- Les légionelles sont des bactéries présentes
dans leau et les milieux humides. Elles se
développent par des températures comprises entre
25 et 50. - Il sagit par conséquent, de porter une
attention particulière aux milieux favorables, Ã
la prolifération de ces bactéries et
dappréhender les moyens de prévention de leur
développement. - Â
- Contrôle daccès au réseau de distribution
collective deau - Des analyses périodiques du contrôle de leau
sont effectuées par les services publics. -  Il peut être intéressant, mais pas
systématique, de préconiser des systèmes
dadoucissement ou de traitement de leau en
fonction de la qualité de la fourniture deau.